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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 9 mai 2023

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Zelensky dénonce les restrictions « inacceptables » de l'UE sur l'exportation des céréales ukrainiennes...

 

L’ESSENTIEL

  • La Russie célèbre ce 9 mai la victoire sur l’Allemagne nazie, grand-messe patriotique annuelle avec son défilé militaire, mais qui cette année, du fait d’échecs en série en Ukraine et d’attaques en territoire russe, se déroule sous haute sécurité.
  • Après 15 mois d’offensive en Ukraine, l’armée russe apparaît affaiblie par les pertes*, les revers et les tensions entre l’état-major et les paramilitaires de Wagner. Elle reste enlisée dans sa bataille pour la prise de la ville de Bakhmout, épicentre des combats de l’est depuis des mois.
  • La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est attendue ce mardi à Kiev pour réaffirmer « le soutien sans faille de l’UE à l’Ukraine ».

 

Note; et les pertes ukrainienne, aucun  "journalistes" ne veut les reconnaitre, alors qu'elles sont bien plus grande que celle de la Russie

 

 

14h17 : Pour Guterres, il n’est « pas possible » de négocier la paix en Ukraine actuellement

Le secrétaire général de l’ONU a jugé mardi, dans un entretien au quotidien espagnol El País, qu’une négociation de paix visant à mettre fin au conflit en Ukraine n’était « pas possible en ce moment ». « Malheureusement, je pense qu’en ce moment, une négociation pour la paix n’est pas possible » et « je ne vois aucune possibilité d’obtenir immédiatement (…) un cessez-le-feu global », a déclaré Antonio Guterres dans cet entretien.

« Il est clair que les [deux] parties sont complètement engagées dans la guerre » et sont « convaincues qu’elles peuvent gagner », a ajouté le secrétaire général de l’ONU. Antonio Guterres dit toutefois « espérer » qu’il soit possible « dans l’avenir » d’amener la Russie et l’Ukraine à la table des négociations.

Ces déclarations interviennent alors que la Russie célèbre mardi la victoire de 1945 sur l’Allemagne nazie, grand-messe patriotique annuelle.

 

13h32 : « Le moment est venu » de décider d’ouvrir les négociations d’adhésion de l’Ukraine à l’UE, explique Zelensky

Le président Volodymyr Zelensky a exhorté mardi l’Union européenne à se décider à ouvrir les négociations sur l’adhésion de l’Ukraine, recevant à Kiev la présidente de la Commission européenne quinze mois après le début de l’invasion russe.

« Le moment est venu depuis longtemps de lever cette incertitude politique artificielle dans les relations entre l’Ukraine et l’UE. Le moment est venu de prendre une décision positive concernant l’ouverture des négociations sur l’adhésion », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec Ursula von der Leyen.

 

13h01 : Zelensky appelle l’UE à accélérer les livraisons de munitions d’artillerie

Le président a exhorté l’UE à accélérer les livraisons de munitions d’artillerie, recevant à Kiev la présidente de la Commission européenne au moment où l’Ukraine prépare une contre-offensive.

Il a remercié la responsable Ursula von der Leyen pour la décision européenne de fournir « un million d’obus » d’artillerie à Kiev, avant d’insister sur le calendrier. « Nous avons discuté de la question clé : la rapidité d’approvisionnement et de livraison de ces munitions. On en a déjà besoin sur le champ de bataille », a-t-il ajouté.

 

12h44 : Zelensky dénonce les restrictions « inacceptables » de l’UE sur l’exportation des céréales ukrainiennes

Le président ukrainien a dénoncé mardi les restrictions européennes « inacceptables » et « cruelles » sur les exportations céréalières ukrainiennes, lors d’une conférence de presse à Kiev avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

« Toute restriction sur nos exportations est absolument inacceptable maintenant parce qu’elle renforce les capacités de l’agresseur » russe, a fustigé Volodymyr Zelensky, appelant Bruxelles à les « supprimer » « le plus vite possible », jugeant ces « mesures protectionnistes sévères, voire cruelles ».

 

10h42 : Le chef de Wagner estime que la hiérarchie militaire russe cherche à « tromper » Poutine

Le chef du groupe paramilitaire Wagner a accusé mardi la hiérarchie militaire russe de chercher à « tromper » le président Vladimir Poutine concernant l’offensive en Ukraine, nouvelle illustration de son conflit avec l’état-major le jour où Moscou commémore la victoire sur l’Allemagne nazie en 1945, date hautement symbolique.

« Si tout est fait pour tromper le commandant en chef [Vladimir Poutine], alors soit le commandant en chef vous déchirera le c.., soit ce sera le peuple russe qui sera furieux si la guerre est perdue », a dit Evguéni Prigojine dans une longue diatribe, accusant une fois encore l’armée de ne pas lui livrer les munitions dont il a besoin pour prendre Bakhmout, épicentre des combats dans l’est de l’Ukraine.

 

10h25 : L’Etat russe est incapable de défendre la Russie, accuse le patron de Wagner

« Pourquoi l’Etat n’arrive-t-il pas à défendre le pays ? », a lancé Evguéni Prigojine dans une vidéo publiée sur Telegram, alors que le président russe Vladimir Poutine dirigeait au même moment un défilé militaire à Moscou commémorant la victoire sur l’Allemagne nazie en 1945.

 

10h12 : Le chef de Wagner accuse des militaires russes de fuir les combats à Bakhmout

Le patron du groupe paramilitaire Wagner a accusé mardi des soldats de l’armée régulière russe d’avoir fui leurs positions à Bakhmout, épicentre des combats dans l’est de l’Ukraine, et accusé l’Etat d’être incapable de défendre la Russie. « Aujourd’hui, l’une des unités du ministère de la Défense a fui de l’un de nos flancs (…) Ils ont quitté leurs positions, ils ont tous fui », a accusé Evguéni Prigojine, qui est en conflit ouvert avec la hiérarchie militaire russe.

 

09h49 : « L’avenir » de la Russie « dépend » des soldats combattant en Ukraine

« L’avenir » de la Russie « dépend » des soldats combattant en Ukraine, a lancé mardi le président Vladimir Poutine dans un discours prononcé devant des milliers de militaires lors de célébrations sur la place Rouge à Moscou.

« Rien n’est plus important actuellement que votre tâche militaire. La sécurité du pays repose aujourd’hui sur vous, l’avenir de notre État et de notre peuple dépend de vous », a-t-il déclaré devant les troupes rassemblées devant lui, dont plus de 500 militaires ayant participé à l’offensive en Ukraine.

 

09h29 : Poutine appelle à  «la victoire » depuis la place Rouge à Moscou

« Vous remplissez vos missions militaires avec honneur, vous combattez pour la Russie », a-t-il poursuivi, avant de lancer : « Pour la Russie, pour nos valeureuses forces armées, pour la victoire ! Hourra ! »

 

09h27 : Une « guerre » a été orchestrée contre la Russie, estime Poutine

« La civilisation est de nouveau à un tournant. Une guerre a été lancée contre notre patrie », a lancé Vladimir Poutine devant des milliers de soldats et l’élite politique russes réunis pour commémorer la défaite nazie en 1945, des célébrations qui se déroulent cette année à l’ombre de l’offensive de Moscou en Ukraine.

« Rien n’est plus important actuellement que votre tâche militaire », a déclaré Vladimir Poutine aux militaires rassemblés devant lui. « La sécurité du pays repose aujourd’hui sur vous, l’avenir de notre État et de notre peuple dépend de vous », a-t-il ajouté.

 

09h23 : Le gouvernement ukrainien, un « régime criminel » et « marionnette de l’Occident » pour Poutine

« Certains ont cherché à créer un nouveau régime néonazi, à détruire notre pays, à effacer les résultats de la Seconde Guerre mondiale », insiste Vladimir Poutine au micro, estimant qu’il s’agit de la « cause de la catastrophe en Ukraine » où le « régime est criminel, marionnette de l’Occident ». Le président russe a ensuite demandé une minute de silence au milieu de son discours, sans grande surprise axée sur la « dénazification » de l’Ukraine.

 

09h20 : Vladimir Poutine s'exprime

« Une guerre véritable a été déclaré contre notre patrie », estime Vladimir Poutine au début de son discours du 9 mai. 

 

09h04 : Début du défilé militaire sur la place Rouge à Moscou en présence de Poutine

La Russie a donné mardi matin le coup d'envoi d'un défilé de milliers de soldats sous les yeux du président Vladimir Poutine pour commémorer la victoire sur l'Allemagne nazie, des célébrations marquées cette année par les revers de l'offensive en Ukraine.

Des militaires en tenue de cérémonie brandissant des drapeaux de la Russie et de l'Union soviétique, au son d'une fanfare, étaient réunis face au Kremlin sur la place Rouge, sous le regard de l'élite politique russe, selon les images retransmises par les télévisions.

 

08h17 : « L’UE travaille main dans la main avec l’Ukraine »

« Je salue vivement la décision du président Zelensky de faire du 9 mai la Journée de l’Europe. L’Ukraine fait partie de notre famille européenne », a déclaré Von der Leyen au pool de presse dans son train pour Kiev. « Ma présence à Kiev aujourd’hui, le 9 mai, est symbolique, mais c’est aussi le signe d’une réalité cruciale et très pratique : l’UE travaille main dans la main avec l’Ukraine sur de nombreux dossiers. »

 

07h28 : Von der Leyen à Kiev pour marquer la Journée de l’Europe

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est arrivée mardi à Kiev pour marquer la Journée de l’Europe et afficher son soutien à l’Ukraine face à l’offensive russe, le jour où Moscou commémore la victoire sur l’Allemagne nazie.

Ursula von der Leyen est arrivée à Kiev dans un train de nuit en provenance de Pologne pour rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky et travailler sur la demande ukrainienne d’adhésion à l’Union européenne, selon le pool de presse qui l’accompagnait. Peu avant son arrivée, des sirènes antiaériennes ont retenti pendant deux heures à Kiev.

DIRECT

 

 

 

 

On évite la Troisième Guerre mondiale grâce à ce trait de caractère de Poutine, selon un colonel US

 

Vladimir Poutine ne cède pas aux émotions face aux actions irréfléchies de l’Ouest, c’est ce qui empêche le déclenchement de la Troisième Guerre mondiale, indique Douglas Macgregor, ex-conseiller du chef du Pentagone. Et ce alors que le conflit en Ukraine est tout à fait « fabriqué » par l’Occident qui cherche depuis des années à affaiblir la Russie.

La réaction raisonnable du président russe aux démarches irrationnelles des États-Unis et leurs alliés permet d’éviter la Troisième guerre mondiale, a déclaré le colonel Douglas Macgregor, ancien conseiller du secrétaire d’État à la Défense sous la présidence de Donald Trump.

« Nous devons être reconnaissants de ce que Poutine fait preuve de retenue. Ce n’est pas quelqu’un qui cède aux émotions, Dieu merci. Mais ici [à Washington, ndlr] on est gouverné par beaucoup d’émotion et ça m’inquiète », a-t-il estimé lors d’un entretien à la chaîne YouTube London Real.

Il a rappelé que la Russie avait lancé son opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger son propre territoire, avec des objectifs concrets excluant toute crise mondiale.

Moscou n’a jamais eu l’intention d’utiliser une arme nucléaire en premier, seulement en riposte, ce qui est d’ailleurs entériné dans sa doctrine.

En revanche, à Washington, on entend souvent des propositions « stupides ». Par exemple, effectuer « une petite frappe nucléaire » avec une arme tactique, souligne Douglas Macgregor.

Une crise « fabriquée »

La situation actuelle en Ukraine est d’origine artificielle, poursuit-il. Elle vient du travail imaginé, mené par les États-Unis depuis au moins les 20 dernières années, justement pour affaiblir et saborder la Russie « par tous les moyens possibles. »

En plus de cela, l’Occident ment systématiquement au sujet de la Russie et de l’Ukraine, « depuis des mois voire des années », ce qui s’inscrit dans sa stratégie antirusse. De ce fait, l’ex-militaire qualifie l’Occident d’« empire du mensonge. »

Plus tôt, Douglas Macgregor avait estimé que lorsque le conflit serait fini, l’Ukraine s’effondrerait et, avec elle, l’OTAN. Il avait également indiqué dans une interview que, contrairement aux analyses de Washington, ce conflit n’avait pas affaibli la Russie, mais au contraire l’OTAN. 

source : Sputnik Afrique

 

 

L'armée russe attaque les lieux de déploiement des réserves ukrainiennes

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 9 mai 2023

MOSCOU (Spoutnik) - L'armée russe a attaqué lundi soir des lieux de déploiement temporaire de réserves ukrainiennes, a annoncé mardi le ministère de la Défense.

"La nuit dernière, les forces armées russes ont mené une frappe concentrée avec des armes de précision à longue portée marines et aériennes sur des points de déploiement temporaire de réserves ennemies, ainsi que sur des dépôts de munitions", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Le ministère a également indiqué que plus de 465 soldats et mercenaires ukrainiens ont été tués dans la direction de Donetsk au cours de la journée écoulée.

Spoutnik

 

 

 

Rapport : Les États-Unis vont émettre mardi 1,2 milliard de dollars d'aide militaire à long terme à l'Ukraine

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 9 mai 2023

WASHINGTON (Spoutnik) - Les États-Unis devraient annoncer mardi un nouveau programme d'aide militaire à long terme de 1,2 milliard de dollars à l'Ukraine.

Citant des initiés au courant des développements, les médias américains ont rapporté lundi que le paquet militaire imminent est conçu pour renforcer encore plus les défenses aériennes de l'Ukraine dans le conflit avec la Russie.

Le package comprendrait des systèmes de défense aérienne Hawk, des munitions pour la défense aérienne et la guerre anti-drone. De plus, les États-Unis financeront l'imagerie satellitaire et divers types de formation. Tout sera payé dans le cadre de l'Ukraine Security Assistance Initiative, qui permet à l'administration Biden d'acheter des armes à l'industrie plutôt que de les prendre sur les stocks américains.

Une fois le paquet annoncé, l'aide américaine à l'Ukraine s'élèvera à environ 37 milliards de dollars depuis février 2022, ont indiqué les médias, ajoutant que des fonds supplémentaires seront dépensés sur des mois ou des années pour assurer les futurs besoins de sécurité de l'Ukraine.

La Russie a envoyé plus tôt une note à l'OTAN en raison de la fourniture d'armes à l'Ukraine . Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que toute cargaison contenant des armes destinées à l'Ukraine deviendrait une cible légitime pour la Russie.

La Russie mène une opération militaire spéciale en Ukraine depuis le 24 février 2022. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que l'opération vise à "protéger les personnes soumises au génocide par le régime de Kiev pendant huit ans". Selon le président, le but ultime de l'opération est de libérer le Donbass et de créer des conditions garantissant la sécurité de la Russie.

Spoutnik

 

 

 

Soyez en colère, mourez de colère, les Américains furieux de la visite de Raïssi en Syrie

 
 
 

« Soyez en colère et mourez de colère », a tweeté jeudi matin le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, qui s’en est pris à son homologue américain Vedant Patel, utilisant un célèbre proverbe persan.

Lors d’un point de presse mercredi 3 mai à Washington Patel a prétendu que « l’approfondissement des liens » entre Téhéran et Damas « devrait être une grande préoccupation », non seulement pour les États-Unis et leurs alliés, mais pour le monde.

« La colère d’un régime pervers, qui a été vaincu en Syrie et dans toute la région par l’Iran et l’Axe de la Résistance, et qui doit mettre fin à sa présence en Syrie, est naturelle », a écrit Kanaani dans un tweet, en réaction aux allégations de Patel.

Pourquoi les Américains sont irrités par la visite du président Ebrahim Raïssi en Syrie ?

La réponse en est simple : le complexe militaro-industriel américain a essuyé un échec cuisant en Syrie après des années à soutenir des groupes terroristes et des mercenaires dans le but de renverser le président syrien, Bachar Assad.

Mercredi, alors que le président Raïssi atterrissait à Damas, 13 ans après la dernière visite d’un président iranien dans ce pays, il est allé directement rencontrer son homologue syrien.

Assad n’est pas sorti d’un trou souterrain comme Saddam Hussein ni n’a été tiré d’un tuyau d’évacuation comme Mouammar Kadhafi. Il a accueilli son homologue iranien dans son magnifique palais présidentiel.

Contrairement à Saddam et Kadhafi, lâché par leurs « alliés » occidentaux, Assad bénéficiait du soutien de l’Iran et de l’Axe de la Résistance alors qu’il s’opposait aux puissances occidentales et à leurs mercenaires.

L’Iran ne trahit pas ses amis et alliés, ce qu’a également souligné Assad mercredi.

Au cours de leur rencontre, Assad a remercié Raïssi pour le soutien de l’Iran pendant la guerre. « Vous ne nous avez pas seulement apporté un soutien politique et économique, vous nous avez soutenus avec votre sang », a déclaré Assad.

Le président Raïssi a répondu que la Syrie « a remporté la victoire malgré les menaces et les sanctions » parce qu’elle a résisté. Il a promis qu’aucun changement dans la région n’influencerait les relations entre l’Iran et la Syrie.

Cela est considéré comme un coup dur pour les Américains parce qu’ils ont travaillé si dur et investi trop lourdement dans un projet conçu pour renverser le gouvernement Assad et installer un régime mercenaire, affilié à l’Occident.

Les faucons de la Maison-Blanche n’ont toujours pas abandonné et vivent dans le déni de l’évolution de la dynamique géopolitique – les pays arabes, y compris les « alliés » des États-Unis, faisant la queue pour normaliser leurs liens avec la Syrie.

Patel a déclaré aux journalistes mercredi que l’administration Biden avait « clairement » dit à ses partenaires et alliés dans la région qu’elle « ne soutenait pas la normalisation des liens avec Damas ».

Ceux qui s’engagent avec le gouvernement Assad « devraient réfléchir attentivement à la manière dont ces efforts répondent aux besoins du peuple syrien », a dit le secrétaire d’État américain Antony Blinken mardi 2 mai à son homologue égyptien, Sameh Hassan Shoukry dont le pays envisage de normaliser avec la Syrie.

Comme si les frappes aériennes américaines et le pillage des ressources aidaient les Syriens fatigués par la guerre.

Le fait que les « alliés » arabes de Washington, dont l’Égypte, aient pris ces derniers mois une série de mesures visant à se rapprocher de la Syrie a provoqué l’ire de Blinken et de son chef.

Il est prévu que les ministres iranien, turc, syrien et russe des Affaires étrangères se réunissent la semaine prochaine à Moscou pour faire avancer le processus de normalisation des relations diplomatiques complètes entre Damas et Ankara.

On parle déjà de grandes économies du golfe Persique, dont l’Arabie saoudite, qui envisagent d’investir dans de grands projets d’infrastructure en Syrie, dans le cadre des efforts de reconstruction de ce pays ravagé par la guerre.

L’Iran a déjà promis son aide au gouvernement de Bachar al-Assad alors qu’il se prépare à reconstruire ce pays dévasté par la guerre d’une décennie imposée par les États-Unis et leurs alliés.

« La Syrie entre dans la phase de reconstruction et l’Iran se tiendra également aux côtés de la Syrie pendant cette phase », a déclaré Kanaani lors de sa conférence de presse hebdomadaire le lundi, 1er mai.

Mercredi la signature d’une série d’accords de coopération, dont un pacte stratégique à long terme, entre Téhéran et Damas a  irrité Washington.

Lors de sa rencontre avec Assad mercredi 3 mai, le président Raïssi a rappelé les efforts inlassables du général de corps de l’armée Qassem Soleimani afin de libérer la Syrie du joug du groupe terroriste Daech.

« Les relations irano-syriennes sont liées au sang de nos chers martyrs, en particulier le martyr Haj Qassem Soleimani, et ce nom est le symbole de la stabilité et de la force des relations entre les deux pays », a souligné le président iranien, lors d’un tête-à-tête avec Bachar al-Assad.  

« Tout comme la République islamique s’est tenue aux côtés du gouvernement et de la nation syriens dans la lutte contre le terrorisme, elle se tiendra également aux côtés de ses frères syriens dans le domaine du développement et du progrès », a-t-il poursuivi.

Ces propos, cette fraternité et cette amitié sont une source d’inquiétude pour les États-Unis et leurs alliés, ainsi que pour le régime israélien et les groupes de mercenaires qu’ils soutiennent en Syrie depuis 2011.

Voilà les raisons pour lesquelles les Américains sont en colère et ont toutes les raisons de l’être.

source : Pars Today

 

 

L'Iran prêt à fournir des armes de défense avancées à la Syrie

 

MOSCOU (Spoutnik) - L'Iran est prêt à fournir ses armes de défense les plus avancées à la Syrie pour renforcer la sécurité, a déclaré lundi le ministre iranien de la Défense Mohammad-Reza Ashtiani.

Vers une guerre de religion, infos du 9 mai 2023

"L'ère de la restauration ... de la Syrie dans divers domaines a commencé, et le Ministère de la défense et de la logistique des forces armées de la République islamique d'Iran, entre autres domaines ... est prêt [à lancer] la production et l'équipement de la Syrie l'armée arabe avec les armes de défense les plus avancées", a déclaré Ashtiani lors d'une rencontre avec son homologue syrien, Ali Mahmoud Abbas, selon les médias iraniens.

Ashtiani a souligné que l'Iran était prêt à coopérer avec la Syrie pour construire des usines et lancer la production d'armes de défense stratégiques afin de créer une infrastructure de défense polyvalente, de renforcer les capacités militaires de la république et de renforcer la sécurité du peuple syrien.

Dans le même temps, le chef d'état-major des forces armées iraniennes Mohammad Bagheri a déclaré que l'Iran était également prêt à partager sa vaste expérience dans la lutte contre le terrorisme et la conduite d'une guerre moderne avec le sultanat d'Oman.

"La République islamique d'Iran a une vaste expérience dans la lutte contre le terrorisme, [la conduite] de la guerre moderne, [le développement] d'équipements militaires... et nous sommes prêts à la partager avec nos frères", a déclaré le général iranien, cité par l'agence officielle. médias.

Lundi, Bagheri a rencontré le vice-Premier ministre de la Défense d'Oman Sayyid Shihab bin Tarik al Said à Oman. Au cours de l'entretien, le responsable iranien a noté le renforcement des liens entre les deux pays et a proposé l'aide de Téhéran dans la lutte contre le trafic maritime de drogue. Bagheri aurait également invité des responsables militaires omanais à se rendre en Iran.

Dimanche, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue des États arabes ont annoncé que la Syrie revenait dans l'organisation.

La Ligue arabe de 22 nations a suspendu l'adhésion de la Syrie en 2011 après qu'une guerre a éclaté dans le pays. Plusieurs États membres ont alors rappelé leurs ambassadeurs de Syrie pour protester contre la politique du président syrien Bashar Assad, accusant son gouvernement de réprimer les manifestants dans le pays. Des années plus tard, certaines nations ont commencé à prendre des mesures pour se réengager avec Damas et rouvrir des ambassades.

Spoutnik

 

 

 

Crise au Soudan : plus de 700 000 personnes déplacées dans le pays, 604 tuées

 

  • Les combats se poursuivent à Khartoum, capitale du Soudan.
    Les combats se poursuivent à Khartoum, capitale du Soudan. XinHua - Mohamed Khidir

Les combats au Soudan entre l'armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont fait plus de 700 000 déplacés à l'intérieur du territoire, a déclaré mardi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Il n'était pas possible dans l'immédiat de savoir si ces personnes tentaient de quitter le pays par une de ses sept frontières terrestres, alors qu'au moins 150 000 personnes ont déjà quitté le Soudan de cette façon, selon les données de l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

A lire aussi : Guerre au Soudan : 100 000 réfugiés et plus de 300 000 déplacés depuis le début des combats

Le porte-parole de l'OIM, Paul Dillon, a déclaré lors d'une conférence de presse à Genève que plus de 700 000 personnes avaient été déplacées à l'intérieur du Soudan depuis le début des combats en avril. Ce nombre a plus que doublé en une semaine. "Il est très difficile en ce moment de trouver de l'argent. Les guichets automatiques ne fonctionnent pas et le système bancaire ne fonctionne pas. Le carburant est difficile à trouver et coûte cher", a-t-il ajouté.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré lors de la même réunion que 604 personnes avaient été tuées et plus de 5000 blessées depuis que les violences ont éclaté les deux parties.

Source

 

 

 

Proche-Orient: Douze morts dont quatre enfants dans des frappes israéliennes sur Gaza ce mardi

 

  • Ces frappes interviennent six jours après le cessez-le-feu conclu entre l'Etat hébreu et les groupes armés palestiniens.
    Ces frappes interviennent six jours après le cessez-le-feu conclu entre l'Etat hébreu et les groupes armés palestiniens. dpa - Mohammed Talatene

Trois commandants du Jihad islamique palestinien et au moins neuf civils dont quatre enfants ont été tués dans la nuit de lundi à mardi dans des frappes israéliennes sur la bande de Gaza, ont rapporté les autorités palestiniennes.

L'armée israélienne a annoncé de son côté avoir mené des raids visant trois hauts responsables du Jihad islamique, deuxième groupe armé le plus puissant de la bande de Gaza après le Hamas, qui contrôle le territoire.

Ces frappes interviennent six jours après le cessez-le-feu conclu mercredi dernier entre l'Etat hébreu et les groupes armés palestiniens pour mettre fin aux accrochages qui ont suivi la mort de Khader Adnan, membre éminent du Jihad islamique, décédé d'une grève de la faim dans une prison israélienne. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que la direction du Jihad islamique, groupe terroriste pour Israël, avait été prise pour cible lors d'une opération "précise" menée par l'armée avec le soutien du Shin Bet, les services de renseignement intérieurs.

L'armée a déclaré que 40 avions de combat avaient participé à ces raids, que dix sites de fabrication d'armes ou de matériau tels que du béton utilisé pour construire des tunnels avaient été visés, ainsi que des bases militaires appartenant au groupe.

Selon un responsable du ministère de la Santé de la bande de Gaza, les frappes ont touché des quartiers d'habitation et fait au moins 12 morts et 20 blessés. Interrogé sur ces pertes civiles, un porte-parole militaire israélien n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat. "Nous en saurons plus dans le courant de la journée", a-t-il dit.

La branche armée du Jihad islamique a confirmé la mort de trois commandants, Jihad Ghannam, Khalil al Bahtini et Tareq Izzeldine. "A ce bombardement répondra un bombardement", a déclaré Tareq Selmi, porte-parole du Jihad islamique. "Ce crime ne restera pas impuni." Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a dénoncé des "assassinats" qui encourageront la "résistance" face à l'Etat hébreu. Anticipant des tirs de roquettes en représailles, l'armée israélienne a exhorté les habitants des villes situées à moins de 40 km de la bande de Gaza de demeurer à portée des abris entre mardi 2h30 du matin et jeudi 18h00.

Source

 

 

 

Nucléaire : Comment l’Allemagne aide financièrement les adversaires de l’industrie française

(…)

Les fondations politiques sont une spécificité du système allemand qui ne trouve pas vraiment d’équivalent dans le reste du monde. Il s’agit de structures parapolitiques, financées majoritairement par l’État et rattachées à un parti politique allemand. On compte 7 fondations, la fondation Friedrich Ebert (SPD), la fondation Konrad Adenauer (CDU), la fondation Friedrich Naumann (FDP), la fondation Hans Seidel (CSU), la fondation Rosa Luxembourg (PDS/Die Linke), la fondation Heinrich Böll (Les Verts) et la fondation Desidarius Erasmus (AfD). Elles fonctionnent sur un modèle assimilable à celui d’un think tank avec comme objectif déclaré la promotion d’une ligne idéologique proche de celle de leur parti de rattachement. Elles agissent sur le sol allemand, mais également à l’international. Bien que revendiquant une indépendance vis-à-vis de l’État fédéral, l’examen empirique de l’action des fondations depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale met en lumière leur rôle d’agent d’influence aligné sur les intérêts allemands.

(…)

Dans ce cadre, l’État allemand, par l’intermédiaire de son ministère, peut être qualifié de commanditaire du projet. Bien qu’il n’en soit pas l’architecte premier, il n’en demeure pas moins le principal financeur et un acteur central sans qui l’entreprise ne pourrait se concrétiser. Il est important de souligner que le ministère sollicité contrôle le projet en amont et est entièrement libre de refuser d’accorder des fonds. Ainsi, lorsque les ministères du Développement et des Affaires étrangères financent des projets d’influence visant à entraîner des “transformations socio-écologiques”, ils le font en toute liberté et en toute connaissance de cause.

(…)

La fondation politique la plus active sur le territoire national est la Fondation Heinrich Böll. Sa stratégie d’influence vise à propager le paradigme antinucléaire au sein de l’opinion publique française et conjugue une approche directe et une approche indirecte. L’approche directe consiste à produire et diffuser de la doctrine pseudoscientifique militante visant à diaboliser le secteur nucléaire. Ces productions, souvent alarmistes et manichéennes, ont pour objectif de jouer sur la perception du grand public afin que celui-ci ne voit plus dans l’atome qu’une énergie du passé, dangereuse, qu’il serait vital d’abandonner. L’approche indirecte se traduit par le financement de structures tierces, notamment d’associations militantes. La Fondation Heinrich Böll finance ainsi, et ce depuis plusieurs années, le Réseau Action Climat. Il s’agit d’une fédération regroupant une trentaine d’associations écologistes et enregistrées en tant que représentante d’intérêts auprès de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique. (…) De plus, la Fondation Heinrich Böll est loin d’avoir délaissé le monde politique. Elle entretient d’excellentes relations avec Europe Ecologie Les Verts. En mars dernier, le Vice-Président de l’antenne parisienne de la fondation a ainsi été le premier intervenant lors d’une conférence de presse au siège d’EELV censée marquer le début de ce que Marine Tondelier a elle-même qualifié de “contre-offensive culturelle” contre le nucléaire.

(…)

Les stratégies d’influence mises en place par l’Allemagne s’apparentent moins, du fait de leur effet final recherché, à des actions de guerre idéologique qu’à des manœuvres de guerre économique. Bien qu’il serait exagéré d’affirmer que Berlin nous mène une guerre économique, le bon sens nous pousse à rappeler la propension de l’Allemagne à prioriser ses intérêts, et ce, même au détriment de ses “alliés proches”.

(…)

Contrairement à la Fondation Heinrich Böll évoquée précédemment, la Fondation Rosa Luxemburg ne mène pas d’action importante sur le territoire français. Cela étant, elle joue tout de même un rôle dans la stratégie d’affaiblissement de la filière nucléaire française. Elle œuvre notamment à dégrader les relations entre la France et ses fournisseurs de matière première nucléaire. Dernièrement, la Fondation Rosa Luxemburg a particulièrement ciblé la relation entre la France et le Niger, un pays qui, en 2020, a pourvu a plus d’un tiers des besoins français en uranium. Pour cela, la fondation élabore et diffuse de la doctrine d’influence particulièrement virulente contre la France. Elle y développe un narratif caricatural qui accuse Paris de mener une politique néocoloniale aux dépens de Niamey.

(…)

Revue Conflits

 

 

Accusée de plaisanteries homophobes et racistes, de harcèlement contre ses anciens assistants parlementaires, le procès de l’ex-député LREM Laetitia Avia s’ouvre demain

Accusée de harcèlement moral à l’encontre de six ex-collaborateurs, elle est attendue ce mardi et ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris.

«On a voté l’amendement des PD», se serait-elle félicitée dans un message interne après l’adoption d’une mesure protectrice pour les réfugiés LGBT. «Ça sent le Chinois» ou «tu es un faux Chinois, tu ne maîtrises pas le Mac», aurait-elle également écrit, visant un collaborateur d’origine asiatique trop peu doué selon elle en informatique. Tel autre aurait été traité publiquement de «poubelle de table».

Par ailleurs, Mme Avia aurait eu l’habitude de confier à ses assistants, corvéables à merci quelle que soit l’heure, des missions relevant de sa vie privée: prendre rendez-vous chez un notaire, réserver une place pour son époux à Roland-Garros, acheter des produits médicaux relevant de prescriptions intimes à la pharmacie ou encore, pendant l’été, se faire rafraîchir les jambes à l’aide d’un brumisateur.

Le Figaro

 

 

Au Chili, victoire éclatante de la droite radicale qui obtient la majorité pour rédiger une nouvelle Constitution ; camouflet pour le président Gabriel Boric, issu de l’extrême-gauche (MàJ)

08/05/23

Le Chili a opéré un virage à droite, dimanche, lors de l’élection pour choisir les 50 personnes qui rédigeront une nouvelle Constitution afin de remplacer l’actuelle issue de la dictature. Un triomphe pour l’opposition qui a réussi à séduire l’électorat en promettant « ordre et stabilité » dans un contexte de crise sécuritaire et migratoire au Chili. 

L’extrême droite est arrivée en tête du scrutin de dimanche qui devait permettre d’élire les 50 personnes chargées de rédiger une nouvelle Constitution pour le Chili. Elle totalise 35% des voix, suivie de la coalition présidentielle de gauche qui remporte 28% des votes et de la droite traditionnelle qui arrive en troisième position à 21%.

L’histoire se répète donc mais dans le sens inverse, explique notre correspondante à Santiago du Chili, Naïla Derroisné. Lors du premier processus constitutionnel, la gauche et les indépendants étaient majoritaires. Cette fois, c’est la droite qui obtient une majorité de sièges au sein du Conseil constitutionnel. Et le grand vainqueur, c’est le Parti républicain, d’extrême droite, avec 22 élus. Ce même parti qui ne cache pas son admiration pour le dictateur Augusto Pinochet et qui n’a d’ailleurs jamais souhaité changer de Constitution.

Pas de droit de veto pour la gauche

Ironie de l’histoire, c’est aujourd’hui lui qui va mener le bal pour ce nouveau processus et avec l’appui de la droite traditionnelle, ils pourront rédiger un texte à leur convenance, sans nécessité de trouver de compromis avec le camp d’en face. Il est donc fort probable que la nouvelle Constitution soit très similaire à l’actuelle, voire encore plus conservatrice sur certains aspects. « Nous avons toujours voulu ce qu’il y a de mieux pour le Chili et c’est pourquoi nous n’avons jamais voulu d’un processus constitutionnel, a réagi Luis Silva, élu membre de la Constituante pour le Parti républicain. Nous avons voulu participer à ce processus parce que nous sommes convaincus qu’il sera meilleur avec nous présents qu’avec nous absents et, en ce sens, nous allons coopérer pour qu’il en résulte le meilleur produit possible. »

(…) RFI

 

 

Immigration : le Japon va encore durcir sa politique au grand dam des ONG

En passe d’être approuvé, le projet de réforme du dispositif d’accueil des réfugiés et d’octroi d’asile, déjà très restrictif au Japon, est critiqué par les ONG.

(…) Le texte, qui vise essentiellement à faciliter les expulsions de demandeurs d’asile déboutés, est revenu presque inchangé devant les parlementaires. Il est sur le point d’être approuvé, au grand dam des défenseurs des droits humains.

(…) Quelque 3 372 demandes d’asile ont été nouvellement formulées en 2022, 202 ont été accordées la même année, un total exceptionnel car intégrant 147 Afghans (ex-employés de l’ambassade et de services japonais en Afghanistan et leurs familles), évacués avec le personnel nippon lors de la reprise de contrôle du pays par les talibans mi-2021. Les quatre précédentes années, le Japon avait accordé l’asile à respectivement 42, 44, 47 et 74 personnes.

(…) Le dispositif réformé va permettre aux autorités d’expulser les étrangers requérant l’asile après seulement deux demandes retoquées. Des milliers d’étrangers sans titre de séjour sont déjà expulsés chaque année, mais le gouvernement considère comme encore trop nombreux ceux qui, selon les fonctionnaires, n’ont rien à faire au Japon et refusent de partir en prétextant encourir un danger dans leur patrie.

Quelque 66 000 individus vivent quelque part sur le sol nippon en situation de séjour illégal (le plus souvent après l’expiration d’un visa) selon le Bureau de l’immigration. À la fin 2022, quelque 4 233 ressortissants étrangers sans titre de séjour, rattrapés par les autorités, étaient toujours sur le territoire malgré un ordre d’expulsion. Le texte réformé instaure des peines pénales en cas de refus de se soumettre à une telle obligation.

(…) Le Canada a accordé l’asile à 95 % des Kurdes qui en ont fait la demande, le Japon à 0 %. « Un tel écart montre que les critères appliqués par le Japon sont trop sévères », insiste l’avocat Ibusuki.

Le Point

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