Attaque du Kremlin par deux drones, qui n’ont visiblement, fait aucune victime, mais ça sent à 100% la main américaine, et le vieux mythe (plutôt mité, d’ailleurs) que si l’on tue le chef, le camp adverse s’effondre. Ils l’ont dit et redit, l’ont essayé, parfois sans doute réussi, comme Chavez, le plus souvent, les seuls qu’ils aient pu éliminer, c’est leurs propres fantoches.
De fait, il ne leur est pas venu à l’esprit que le successeur pourrait être encore plus dur que le prédécesseur, ayant une note à faire régler.
De fait, ils semblent ignorer aussi qu’ils sont truffés d’agents dormants, bien installés.
De fait, même Chavez mort, ça n’a pas ébranlé le régime vénézuélien, Maduro ne semble pas plus conciliant, et l’opposition du pays, encore plus déterminé, et leur fantoche n’a même pas semblé pouvoir s’approcher du pouvoir.
De fait, les pays dit de la « communauté internationale », un petit 12% de la population mondiale, n’ont visiblement pas réussi à piquer le pognon des russes, hormis une toute petite part. En bref, à part quelques yachts, qui leur coûte la peau du cul à entretenir, rien de bien concret, par contre, en Russie, la reprise à prix bradés des anciens groupes de l’ouest collectif, c’est une affaire qui marche et fonctionne du feu de Dieu.
De fait, la Russie tape dur, et de plus en plus dur, les nazis (ukrainiens, dirigeants de l’ouest collectif), tapent de plus en plus symboliquement, et c’est une fausse symétrie. Si spectaculaire que soient les actions kieviennes, c’est que de l’esbroufe.
De fait, pour ceux -rares- qui connaissent le cinéma et la télévision russe, ça n’étonnera personne. Vu la longueur du front de 1941-1945, les actions à l’arrière du front, des deux parties, étaient nombreuses. Certains, en Russie, réclament la renaissance du SMERSH. Ce service de contre-espionnage avait droit de vie et de mort, et ne dépendait pas même de Beria, mais directement de Staline. Preuve qu’il était aussi, une arme dans les mains du Vojd, y compris contre le NKVD et Beria. S’il n’a pas été recrée, c’est sans doute que la portée serait uniquement symbolique.
De fait, la victoire russe est sur un plan incliné qui l’avantage, la partie ukrainienne veut seulement « colmater les brèches », comme si c’était possible, sous un ciel uniquement russe, mâtiné de quelques incursions pour faire semblant, côté ukrainien.
De fait, le matériel manque pour une offensive ukrainienne, les effectifs, aussi, 500 000 hommes, c’est dérisoire, et toute offensive se verra massacrée d’abord par l’aviation, l’artillerie et les chars finiront le travail. Mais une défaite militaire, finalement, débarrasserait l’ouest collectif du boulet – militaire et financier – ukrainien.
Une paix avec la Russie, permettrait à l’ouest collectif de se consacrer à l’autre guerre, celle contre sa population.
Une guerre comme on la voit en France, pour des « réformes ». Aveuglée par l’obsession religieuse de l’équilibre financier, on ne voit que la réduction des dépenses sociales comme issue, sans penser, bien sûr, à d’autres abolitions, comme celle de la fameuse loi du 3 janvier 1973 et des traités européens du carcan financier.
On a parlé d’un échec du retour des politiques keynésiennes après 2008. De fait, c’est faux. Les politiques keynésiennes s’appuyaient aussi sur cette création monétaire pure, mais finalement très modérée aux profits des états.
Les paumés qui ne savent pas dans quel monde ils vivent, ne pensent que réduction des dépenses sociales, sans penser que cette réduction sera immédiatement suivie par une récession carabinée, enchainant celle déjà en cours. « Retour de la valeur travail », alors que dans ce pays, on peut virer la moitié de la population occupée, qui réellement, ne fait rien, à part peigner une girafe au très long cou. La France jadis industrielle, produit très peu, à part de la monnaie, et elle est désormais suivie, avec un peu de retard, par la totalité du continent en voie de désindustrialisation, sauf Biélorussie et Russie, qui eux, sont dans une dynamique inverse. Depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir, il s’est ouvert une usine par jour.
Les paumés qui ne savent pas dans quel monde ils vivent, ignorent visiblement que la contrepartie de la monnaie actuelle, c’est la dette, et que si la dette ne progresse pas, la machinerie économique s’effondre.
L’ouest collectif est à la croisée des chemins. Il est certain que la régression sociale engagée depuis longtemps, risque non pas seulement d’aggraver la pauvreté, mais de tout bonnement, entrainer l’effondrement économique déjà promis par la récession énergétique.
La baisse des taux d’intérêts n’était qu’une petite astuce pour contourner les lois genre 3 janvier 1973. Tombé à presque rien ou négatifs, les taux d’intérêts étaient un retour détourné vers cette pratique de création monétaire, sauf que n’étant pas appliquée seulement par l’état, cela a entrainé un déluge de nouvelles dettes. Et en plus, on pouvait impressionner les crétins et les idiots, terrifiés à l’idée de laisser une dette « à ses enfants et pitizenfants ». Les lois, ça se changent, et les traités internationaux, ça se dénoncent sans peine. Quand à des sanctions contre un pays comme la France, laissez-moi rire. Elles entraineraient immédiatement l’effondrement économique non seulement de la France, mais de la totalité de l’économie de l’ouest collectif.
Georgia Meloni ne devrait pas avoir peur de « l’Europe », ce n’est qu’un tigre de papier. Que resterait il de « l’Europe », s’il y a défaut de la dette publique italienne ??? Que resterait-il d’ailleurs, de l’ouest collectif ???
François Fillon a trouvé sa vocation, il veut ouvrir un stand de rillettes, face au Kremlin. Il en devient quasi prophétique depuis qu’il n’est plus menteur patenté et qu’il a renoncé à être arracheur de dents :
« Il n’y a pas un seul exemple dans le monde d’un pays qui ait baissé la tête parce qu’on lui a imposé des sanctions ». Ensuite, parce que les sanctions ont davantage d’effets sur notre économie que sur l’économie sanctionnée : « J’ai vu en Russie, entre 2014 et 2020, comment tout un pan de l’économie s’est créé pour répondre aux sanctions », fromages et viande bovine en tête. Enfin, « ces sanctions viennent toujours du même endroit, des États-Unis et d’Europe : ce sont les Occidentaux qui imposent leurs sanctions au reste du monde », explique un Fillon prophétique, qui poursuit : « Et si vous ne ressentez pas à quel point cette politique fait monter dans le monde un ressentiment contre les Occidentaux, vous ne voyez pas arriver l’orage qui va malheureusement s’abattre sur l’Europe et sur l’Occident. »
Ils ne sont même pas venus à bout de Cuba, qui n’avait qu’une économie sous développée, même après la chute de l’URSS…
Encore un peu de courage, monsieur Fillon, et vous direz que la réforme des retraites, dont la vôtre, c’était un monceau de conneries…
source : La Chute
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