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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 3 mai 2023

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Kiev « n’a rien à voir » avec l’attaque aux drones sur le Kremlin...

 

L’ESSENTIEL

  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré, dans un entretien publié mardi par le Washington Post, avoir appris dans la presse, et non de Washington, l’existence d’une fuite de documents confidentiels américains concernant la guerre de son pays contre la Russie.
  • Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice américaine auprès des Nations unies a appelé mardi au Brésil à soutenir l’Ukraine face au « tyran » russe, réitérant la déception des Etats-Unis après les remarques du président brésilien qui a en partie blâmé l’Occident pour la guerre.
  • La Commission européenne va proposer ce mercredi un instrument financier pour pousser la capacité de production de munitions de l’Union européenne à un million d’obus par an afin de reconstituer ses arsenaux et aider l’Ukraine.
Vers une guerre de religion, infos du 3 mai 2023

 

 

14h54 : L’Ukraine « n’a rien à voir » avec l’attaque aux drones sur le Kremlin, affirme Kiev

L’Ukraine « n’a rien à voir » avec l’attaque aux drones sur le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, s’est défendu mercredi la présidence ukrainienne. « Bien sûr, l’Ukraine n’a rien à voir avec les attaques de drones contre le Kremlin », a déclaré Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de Volodymyr Zelensky, dans un message transmis à des journalistes.

 

14h48 : Plus de contexte sur l’attaque de drones à Moscou

Une vidéo publiée par certains médias russes sur les réseaux sociaux montrait un panache de fumée s’élevant au-dessus du Kremlin pendant la nuit. Il n’était pas possible de vérifier ces images de source indépendante dans l’immédiat. Selon la présidence russe, « il n’y a eu aucune victime ni aucun dégât causé par la chute et la dispersion des fragments » de drones sur le Kremlin.

Si des drones se sont déjà écrasés dans la région de Moscou ces derniers mois, c’est la première fois qu’une incursion attribuée à l’Ukraine se produit dans le cœur de la capitale russe, située à quelque 500 km de la frontière ukrainienne. La tentative d’attaque rapportée par le Kremlin se produit à quelques jours des célébrations du « Jour de la Victoire » le 9 mai, lors duquel la Russie marque en grande pompe la défaite de l’Allemagne nazie en 1945.

 

14h16 : Le défilé militaire du 9 mai maintenu à Moscou malgré l’attaque sur le Kremlin

Le grand défilé militaire du 9 mai célébrant la victoire sur l’Allemagne nazie en 1945 est maintenu à Moscou malgré l’attaque aux drones sur le Kremlin que la Russie impute à l’Ukraine, a indiqué mercredi la présidence russe.

« Le défilé aura lieu. Il n’y a aucun changement dans le programme », a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.

 

14h07 : La mairie de Moscou interdit les vols de drones

La mairie de Moscou a annoncé mercredi interdire les vols de drones au-dessus de la capitale russe, sauf autorisation du gouvernement, au moment où le Kremlin a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens visant le président Vladimir Poutine.

Dans un communiqué, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a indiqué que les vols de drones seraient interdits sauf en cas d’obtention d’une autorisation spéciale des « autorités gouvernementales ». Selon M. Sobianine, cette interdiction vise à éviter les vols de drones non autorisés qui peuvent « entraver le travail des forces de l’ordre ».

 

13h55 : La Russie dit avoir abattu deux drones ukrainiens visant le Kremlin à Moscou

 

 

13h49 : Le Kremlin accuse Kiev d’avoir voulu assassiner Poutine et dénonce une tentative d’acte « terroriste »

La Russie a affirmé mercredi avoir abattu deux drones ukrainiens qui tentaient d’attaquer le Kremlin, dénonçant une tentative d’assassinat de Vladimir Poutine à quelques jours des célébrations militaires à Moscou.

Dans la nuit de mardi à mercredi, « deux drones qui visaient le Kremlin » ont été « mis hors service grâce à l’utilisation de systèmes radar », selon la présidence russe. « Nous voyons ces actions comme une tentative d’acte terroriste et un attentat contre la vie du président » Vladimir Poutine, a ajouté le Kremlin, en précisant que ce dernier n’avait pas été blessé.

 

12h34 : L’UE présente un plan doté de 500 millions d’euros pour accélérer la production de munitions

La Commission européenne a présenté mercredi un instrument financier doté de 500 millions d’euros pour renforcer la capacité de production de munitions de l’Union européenne afin d’aider l’Ukraine face à l’offensive russe. « Il s’agit de soutenir directement des projets industriels permettant d’assurer la montée en cadence de la base industrielle européenne », a expliqué le commissaire à l’Industrie Thierry Breton lors d’un point de presse, précisant qu’il espérait l’adoption de ce plan par les Etats membres d’ici fin juin.

 

12h04 : Un nouveau dépôt de pétrole russe frappé par l’Ukraine

Un drone ukrainien aurait percuté un dépôt de pétrole russe à Taman, dans la région russe de Krasnodar, sur la bordure du détroit de Kertsch, qui sépare la Crimée de la Russie continentale.

 

 

 

11h02 : Zelensky en Finlande

Volodymyr Zelensky est arrivé en Finlande, selon les médias locaux. Il doit y donner une conférence de presse mutuelle avec le président finlandais Sauli Niinistö et s’entretenir avec d’autres dirigeants de la région.

 

DIRECT

 

 

Note : une attaque militaire meurtrière  lors du grand défilé militaire du 9 mai à Moscou serais quelque chose de très grave.

 

 

 

Cauchemar en Ukraine : Des frappes de représailles russes frappent des installations militaires stratégiques

 

La fin du mois d’avril a été marquée par la reprise des frappes massives des forces russes en profondeur dans les zones ukrainiennes de l’arrière.

Le 29 avril, au moins dix drones ukrainiens ont visé le territoire de la péninsule de Crimée. L’un d’eux a frappé un réservoir de carburant à Sébastopol. Les tentatives ukrainiennes de détruire les réserves de carburant russes sont une étape importante à la veille d’opérations offensives potentielles.

Les frappes de représailles russes n’ont pas tardé. Dans la nuit du 1er mai, une attaque massive a frappé des installations militaires dans toute l’Ukraine.

Des explosions ont tonné dans différentes régions d’Ukraine, notamment les régions de Kiev, Dnipropetrovsk, Soumy, Kharkiv et Ivano-Frankivsk. Au moins cinq explosions ont tonné dans la ville de Kramatorsk, qui est une importante plaque tournante ferroviaire utilisée pour l’approvisionnement de l’armée ukrainienne dans le Donbass.

(vidéo pas compatible/voir lien )

Selon les estimations de la partie ukrainienne, plus d’une centaine de missiles de croisière, ainsi que plusieurs dizaines de drones kamikazes auraient été impliqués dans l’attaque. Cependant, Kiev n’est pas pressé de révéler les dégâts.

Les médias ukrainiens ont noté que l’approvisionnement en électricité n’a pas été interrompu dans les régions ukrainiennes ciblées, ce qui souligne que les forces russes ont frappé exclusivement des installations militaires.

Le chef du bureau du président ukrainien a été contraint d’appeler d’urgence les Ukrainiens au milieu de la nuit avec une demande de ne pas publier de vidéos des explosions et de ne pas divulguer le travail de la défense aérienne ukrainienne.

Cependant, certains des coups étaient si forts que les Ukrainiens n’ont pas réussi à les cacher. Une frappe puissante a frappé la ville de Pavlograd dans la région de Dnipropetrovsk. Les autorités locales ont confirmé qu’un missile russe avait frappé une installation industrielle.

On suppose que la cible était l’usine chimique de Pavlograd, qui était l’une des principales usines de l’URSS pour la production de missiles balistiques à combustible solide.

Après le démantèlement, les missiles auraient dû être éliminés dans cette usine. Cependant, au début de 2022, il y avait environ 30 pièces de carburant des premiers étages des missiles, jusqu’à 900 tonnes au total. Les restes de ce carburant non traité auraient pu exploser en raison de l’attaque nocturne.

La cible des frappes russes pourrait également être les ateliers de l’usine, où le carburant est produit pour les nouveaux missiles balistiques ukrainiens à longue portée nommés « Grim ». Si tel est le cas, le programme ukrainien est bloqué.

À Pavlograd, il existe également deux nœuds ferroviaires d’importance stratégique à partir desquels les échelons militaires avec équipement et munitions sont transférés vers les lignes de front.

À en juger par les images de l’endroit, il a été estimé que deux divisions de systèmes ukrainiens S-300 et leurs munitions de secours ont été  détruites lors de l’attaque nocturne. Si tel est le cas, les défenses aériennes ukrainiennes ont subi les dommages les plus importants.

À la veille de l’offensive de grande envergure annoncée par Kiev, l’intensité des frappes russes va continuer à augmenter.

source : South Front via La Cause du Peuple

 

 

 

Guerre en Ukraine : Zelensky affirme que les Etats-Unis ne l'ont pas prévenu de la fuite des documents top secret

 

  • Le dirigeant l'aurait appris par la presse "comme tout le monde" !
    Le dirigeant l'aurait appris par la presse "comme tout le monde" ! MAXPPP - UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE HANDOUT

Le président ukrainien assure qu'il n'a pas été informé en direct par la Maison blanche de la fuite des documents sensibles concernant l'Ukraine le mois dernier, mais qu'il l'a appris par la presse.

Le président ukrainien Volodimir Zelensky a déclaré au Washington Post dans une interview publiée mardi que la Maison blanche ne l'avait pas informé de la fuite de documents confidentiels survenue le mois dernier.

"Je n'ai reçu aucune information préalable de la Maison blanche ou du Pentagone", a rapporté le journal, citant Volodimir Zelensky. "Cela ne nous est pas bénéfique", a ajouté le président ukrainien. "Cela n'est pas bénéfique pour la réputation de la Maison blanche, et je pense que cela n'est pas bénéfique pour la réputation des Etats-Unis.", a-t-il poursuivi en faisant allusion à un scénario digne d'une série ...

Des documents confidentiels, concernant notamment la guerre en Ukraine, ont été diffusés le mois dernier sur internet. "Nous communiquons constamment avec nos homologues ukrainiens sur un grand nombre de questions, dont la publication non autorisée (de documents), mais nous n'entrerons pas dans le détail de ces discussions", a déclaré un porte-parole du conseil de sécurité nationale de la Maison blanche en réponse aux déclarations de Volodimir Zelensky

Un porte-parole du Pentagone a indiqué que le Secrétaire d'Etat américain à la Défense, Lloyd Austin, s'était entretenu de la question avec certains alliés, notamment avec le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov. Jack Teixeira, un jeune militaire, a été arrêté et inculpé pour avoir diffusé ces informations sur internet sur un groupe privé en ligne du réseau social Discord. 

Source

 

 

 

 

Les États-Unis détournent un pétrolier iranien et se plaignent que l’Iran fasse de même

 
 

La Marine américaine a annoncé jeudi 27 avril que des commandos iraniens s’étaient emparés d’un pétrolier battant pavillon des Îles Marshall dans le golfe d’Oman. Le navire Advantage Sweet Suezmax transportait du pétrole du Koweït à destination d’un port américain à Houston. La saisie a été rapidement condamnée par l’administration Biden, les États-Unis appelant le gouvernement iranien à libérer immédiatement le pétrolier. Mais ils ont simplement oublié de mentionner que 3 jours plus tôt les autorités américaines ont piraté le pétrolier Suez Rajan transportant du pétrole brut iranien vers la Chine le déroutant vers les États-Unis.

Alors que l’incident du Advantage Sweet a fait la une des journaux internationaux, les actions de Washington contre le Suez Rajan (un pétrolier grec transportant du pétrole iranien) ont été strictement réduites au silence ou cachées aux médias.

L’action américaine précédemment non annoncée contre le Suez Rajan jette un nouvel éclairage sur la décision de l’Iran de saisir l’Advantage Sweet. Les autorités américaines ont fini par en faire l’aveu tardif : Un responsable américain a déclaré que « la détention de jeudi semble être une représailles à une précédente saisie américaine de pétrole iranien, que l’Iran a récemment tenté de récupérer. »

Ce n’est pas la première fois que les États-Unis piratent un certain nombre de pétroliers iraniens ces dernières années pour avoir prétendument violé les sanctions américaines, y compris des interventions récentes contre des navires à destination de la Syrie fortement sanctionnée.

Mais au nom de quoi les États-Unis s’arrogent-ils le « droit » d’arraisonner et détourner le pétrolier iranien ? Y avait-il une cargaison de drogue ou du trafic d’êtres humains camouflés dans les cales du pétrolier ? Non, en l’occurrence le pétrole est iranien et il faisait l’objet d’un commerce du pays avec la Chine. Rien de moins répréhensible.

Les États-Unis utilisent le prétexte de sanctions qu’ils infligent eux-mêmes, à ceux qui ont prétendument violé des règles qu’ils ont encore eux-mêmes édictées ou imposées. C’est ce qu’ils appellent leur « ordre mondial fondé sur des règles » (les leurs) mais qui ressemble de plus en plus à un système tyrannique et maffieux déployé au profit de leurs propres intérêts ou oligarques.

Les États-Unis se comportent comme les gangs qui établissent leurs points de contrôle sur les territoires qu’ils considèrent comme leurs – sans considération pour personne – et en profitent avec la supériorité de leurs armes pour voler, détourner à leurs profits les richesses qui passent à leur portée. Comme ils le font encore aujourd’hui en Syrie où ils imposent la présence de leurs bases et de leurs forces armées leur permettant de voler là aussi le pétrole du sous-sol syrien.

Plutôt que les « super-gendarmes » du monde, les États-Unis se comportent comme les « super-prédateurs » ou les « super-racailles » de la planète. Pour une nation qui se qualifie elle-même de vivant « sous l’œil de Dieu », les États-Unis devraient en craindre le châtiment.

source : Jeune Nation

 

 

 

Italie : Face à l’afflux sans précédent de migrants, Giorgia Meloni change de stratégie et simplifie les procédures d’immigration

(…)

La vague migratoire en Italie ne semble pas s’arrêter. Plus de 42.000 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes cette année, soit quatre fois plus que sur toute l’année 2022. Face à la situation, la première ministre Giorgia Meloni a dû faire discrètement marche arrière sur l’immigration clandestine. Pas de blocus en mer Méditerranée, pourtant une des promesses phares de l’actuelle présidente du Conseil des ministres. Cette dernière a dû également créer de centaines de places d’accueil pour les migrants.

Et le drame de Crotone fin février 2023, lorsque 94 personnes ont perdu la vie au large de la Calabre, a accéléré ce virage à 180 degrés, même si Giorgia Meloni ne l’admet pas. “Notre réponse, c’est ce qu’il s’est passé, c’est d’avoir une politique encore plus ferme”, assure-t-elle. “Nous sommes déterminés à mettre fin à la traite d’êtres humains responsables de cette tragédie”, poursuit-elle.

Désormais, le lexique de Giorgia Meloni change. Elle met désormais l’accent sur la lutte contre les passeurs, sans jamais dire que, dans le même temps, elle simplifie les procédures d’immigration légale.

Europe 1

 

 

 

Amiens (80) : deux Marocains, Khalid A. et Mohamed B., un Algérien, Rachid R. et un Espagnol, Khalid C., jugés pour des agressions sexuelles sur mineures diffusées sur Snapchat, dans un logement géré par une structure humanitaire (Màj)

03/05/2023

Quatre hommes d’une vingtaine d’années comparaissaient devant le tribunal correctionnel d’Amiens ce mardi pour agressions sexuelles en réunion sur deux adolescentes. Les faits remontent à la nuit du 13 au 14 mars 2021, dans un appartement amiénois, géré par une structure humanitaire et habité par l’un des prévenus, de nationalité marocaine. Deux des quatre prévenus ont filmé les agressions sexuelles sur leur téléphone portable, qui ont été diffusées en direct sur le réseau social Snapchat.

Le parquet d’Amiens requiert de la prison ferme contre quatre jeunes hommes, âgés de 19 à 24 ans, qui comparaissaient ce mardi pour avoir agressé sexuellement deux adolescentes en mars 2021 à Amiens. Les faits ont été filmés par trois de ces prévenus. L’affaire est mise en délibéré au 31 mai.

Le procureur de la République requiert 6 ans de prison et une interdiction de présence sur le territoire français pour Khalid, 20 ans, auteur d’une agression sexuelle ; 6 ans de prison pour Mohamed, sans interdiction de présence le territoire français car le prévenu a un enfant en France. Pour Khalil, qui a commis des attouchements sur l’une des victimes et a filmé les agressions, le procureur requiert quatre ans d’emprisonnement et une interdiction de présence sur le territoire française. A cela s’ajoutent 4 mois emprisonnement supplémentaire pour les empreintes. Pour le quatrième et dernier prévenu, également prénommé Khalid, le procureur requiert 3 ans et demi de prison, une interdiction de présence sur le territoire français et quatre mois supplémentaires pour le refus de donner ses empreintes.

[…]

 

France Bleu


04/04/2023

Accusés de viols sur mineures, l’affaire renvoyée devant le tribunal correctionnel pour agressions sexuelles

Le procès de quatre jeunes gens accusés de viols sur mineures a été renvoyé au mardi 4 avril 2023 à Amiens. L’accusation – qu’ils réfutent – aurait pu leur valoir les assises. Ils sont détenus préventivement depuis deux ans.

Au petit matin du 14 mars 2021, une jeune fille mineure alerte le foyer qui l’héberge. Elle explique qu’avec une co-pensionnaire, elle a fugué et a passé la nuit chez des garçons rue Tarral, entre Amiens nord et Saint-Maurice. Elle en accuse un de l’avoir agressée sexuellement. Elle et son amie sont reparties à pied mais la copine s’est sentie mal et a regagné le logement. Là, elle affirme qu’à demi-inconsciente, elle a été violée, ce que semble accréditer une vidéo qu’exploiteront les enquêteurs.

Débat sur l’âge d’un des prévenus

Un juge d’instruction s’est chargé de l’enquête. Il a conclu à des viols ou tentatives de viols mais par opportunité, l’affaire a été renvoyée devant le tribunal correctionnel pour agressions sexuelles. Depuis le 16 mars 2021, quatre suspects âgés d’une vingtaine d’années, sont placés en détention provisoire. Il s’agit de deux Marocains, Khalid A. et Mohamed B., un Algérien, Rachid R. et un Espagnol, Khalid C. Ils devaient être jugés ce mardi mais une de leurs avocates étant retenue aux assises, le procès a été renvoyé au 2 mai prochain. Dans l’intervalle, tous sont maintenus en prison.

[…]

 

Courrier-Picard

 

 

Joe Biden : « La culture musulmane est présente dans la culture américaine depuis son tout début »

La culture musulmane est présente dans la culture américaine depuis son tout début. Nous devons toujours nous opposer à la haine anti-Musulmans. Et défendre les droits et la dignité de tous. C’est essentiel à ce que nous sommes : une nation fondée sur l’idée de liberté et de justice pour tous.

 

 

Ecosse : Humza Yousaf, un premier ministre fier de sa double culture, qui défend un « nationalisme ouvert aux migrants et aux étrangers »

Des successions de taudis au milieu d’imposants immeubles victoriens : Glasgow n’a pas la beauté classique de sa rivale, Edimbourg. Mais c’est une agglomération vivante, à forte tradition ouvrière et contestataire et la plus diverse de la « nation » écossaise. Des vagues successives de migrants y ont élu domicile au sud de la rivière Clyde, dans le quartier de Pollokshields, à la recherche d’un refuge ou d’un travail dans ses nombreuses usines, aujourd’hui presque toutes fermées : Irlandais, Italiens, juifs fuyant l’Allemagne nazie, Pakistanais à partir des années 1950, plus récemment Polonais et Roumains…

C’est là, entre un temple sikh, une mosquée et des échoppes asiatiques, dans ce melting-pot en voie de gentrification qu’a grandi Humza Yousaf, 38 ans, désigné fin mars chef de file du parti indépendantiste Scottish National Party (SNP) et premier ministre écossais, en remplacement de Nicola Sturgeon. D’origine pakistanaise, cet homme à l’œil de velours et à la barbe poivre et sel est aussi le premier dirigeant musulman d’une nation occidentale. Son père est arrivé tout jeune du Pendjab avec ses parents dans les années 1960 pour des raisons économiques. Sa mère, dont la famille possède également des origines du Pendjab, est née au Kenya et a dû fuir à la fin des années 1960, comme des milliers d’autres Asiatiques confrontés à un climat devenu hostile.  […]

«  Même dans leurs rêves les plus fous, Muhammad Yousaf [son grand-père paternel] , qui travaillait à l’usine de machines à coudre Singer et Rehmat Ali Bhutta [son grand-père maternel] , qui tamponnait les billets de bus de la Glasgow Corporation n’auraient jamais imaginé que leur petit-fils deviendrait premier ministre » , a déclaré Humza Yousaf, ému, le 27 mars, à l’annonce du résultat du vote des membres du SNP.

Le lendemain, ce politique aux costumes impeccables, adepte des cravates tartan et fan du Celtic Glasgow, club de foot aux fortes racines catholiques irlandaises, a été confirmé First Minister à une confortable majorité par les députés de Holyrood, le Parlement régional écossais. Dans les tribunes, sa famille était au complet, rayonnante : son père, collier de barbe traditionnelle ; sa mère, coiffée d’un discret voile clair ; ses deux sœurs ; son épouse, Nadia El-Nakla, conseillère municipale SNP à Dundee (à 100 kilomètres au nord d’Edimbourg), et leur fille de 3 ans, qui avait un peu de mal à tenir en place. Tous ont ensuite passé la soirée à Bute House, le bel hôtel géorgien devenu résidence officielle des premiers ministres écossais à Edimbourg, où la famille a rompu le jeûne du ramadan. […]

M. Yousaf a ensuite suivi des études de science politique à l’université de Glasgow. Il a été très influencé par Bashir Ahmad, le premier député d’origine asiatique (pakistanaise), élu au Parlement écossais en 2007, qui prit sous son aile cet étudiant brillant avant d’en faire son assistant parlementaire. […]

Avec Rishi Sunak, un hindou d’origine indienne arrivé au pouvoir à Londres en octobre 2022, les événements politiques britanniques récents font un sacré clin d’œil au passé colonial du Royaume-Uni, ses principaux dirigeants étant tous deux originaires de l’ex-Raj (l’Inde sous domination britannique, avant la partition). La désignation de Humza Yousaf est d’autant plus remarquable que l’Ecosse est plus « blanche » que le reste du pays (à environ 96 %, contre 82 % en Angleterre). Les médias et les leaders religieux ont réagi plutôt sobrement à ce fait historique. « Félicitations à Humza Yousaf, premier Asiatique et musulman dirigeant de l’Ecosse. Mashallah ! [“Dieu soit loué”]  », a relevé le Conseil musulman d’Ecosse. Il faut dire que les Ecossais ont d’autres préoccupations : les inégalités se creusent, l’accès aux soins est de plus en plus difficile, le nombre de morts par overdose est le plus élevé d’Europe. Quant au SNP, il traverse une crise profonde. […]

Le SNP a compris le potentiel de minorités ethniques prêtes à s’engager en politique et numériquement capables de faire la différence dans certaines circonscriptions. Une intégration facilitée par le fait que le nationalisme qu’il promeut n’a pas grand-chose à voir avec la préservation du folklore, que ce soit la langue gaélique ou les kilts. « Il défend un nationalisme ouvert aux migrants et aux étrangers. D’ailleurs, le gouvernement SNP a donné le droit de vote aux non-Britanniques, même à nos élections parlementaires régionales » , souligne Graham Campbell, conseiller municipal SNP à Glasgow d’origine caribéenne, qui milite depuis des années auprès de Humza Yousaf. Ce climat de tolérance promu par le parti dominant Holyrood depuis 2011 explique peut-être la quasi-absence de crispation autour de l’islam en Ecosse.  […]

Mais son parcours n’est pas dépourvu de polémiques. Ainsi, quand Humza Yousaf récupère le portefeuille de la justice, son projet de loi contre les « crimes haineux » suscite de vives critiques. « Sa loi était accusée d’aller contre la liberté de parole, il a dû en partie la réécrire » , précise le juriste Andrew Tickell. En 2021, en pleine pandémie de Covid-19, Humza Yousaf passe à la santé, où il hérite du peu flatteur surnom de « Humza useless » (« Humza qui ne sert à rien »), car il ne parvient pas à réduire les listes d’attente pour des soins dans les hôpitaux publics. Mais, « au moins, il a réussi à éviter les grèves d’infirmiers, ce qui est à mettre à son actif », indique toutefois le journaliste écossais Mark McLaughlin, qui le suit depuis ses débuts au gouvernement. […]

Le Monde

 

 

 

États-Unis : 1500 soldats supplémentaires déployés à la frontière sud contre l’immigration

Les autorités craignent un pic des arrivées à l’approche de l’expiration d’une mesure sanitaire permettant d’expulser sans délai les migrants.

Les autorités craignent un pic des arrivées à leur frontière avec la levée de cette mesure, connue sous le nom de «Title 42». «À la demande du ministère de la Sécurité intérieure», le ministre américain de la Défense «a approuvé une augmentation temporaire de 1500 membres supplémentaires du personnel militaire pour compléter les efforts de la police aux frontières à la frontière sud-ouest», a indiqué Pat Ryder.

Le «Title 42» est une mesure liée à la pandémie de Covid-19, mise en place en 2020 sous l’administration Trump, qui permet de refouler immédiatement les migrants ne disposant pas d’un visa, même les demandeurs d’asile potentiels. Elle expire le 11 mai.

Le Figaro

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