Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
troisiemeguerremondiale.net

troisiemeguerremondiale.net

Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

_________________________________

Les Infos du 11 mai 2023

 

 

 

 

Guerre en Ukraine: la contre-offensive reportée, un leurre de Kiev?

 

Volodymyr Zelensky a affirmé dans une interview à la BBC que l'assaut ukrainien n'était pas encore programmé à court terme, faute de moyens militaires. Les forces de Kiev attendent notamment plus de munitions, mais continuent de mener des "coups de sonde" contre la ligne de front russe.
 

Info ou intox? Dans un entretien accordé à la BBC, Volodmyr Zelensky a confié que la très attendue contre-offensive ukrainienne devrait encore patienter un peu. "Avec (ce que nous avons), nous pouvons avancer et obtenir des succès. Mais nous perdrions beaucoup d'hommes et je pense que c'est inacceptable", a-t-il reconnu.

"Si on écoutait les chefs militaires ukrainiens, on comprenait qu'ils n'étaient pas encore tout à fait prêts, mais c'est la première fois que le président ukrainien le dit", analyse Patrick Sauce, éditorialiste politique internationale de BFMTV.

Depuis des semaines, voire des mois, la date exacte du début de cet assaut fait l'objet de nombreuses spéculations, beaucoup mentionnant une "offensive de printemps". Elle pourrait peut-être avoir lieu à l'été.

 

Un "coup de pression aux Occidentaux"

Pour l'État-major ukrainien, cette contre-offensive est un fusil à un coup: il ne peut pas échouer. "Il ne s'agit pas de reprendre quelques villes et de faire un peu bouger les lignes, Volodymyr Zelensky s'est imposé de reprendre l'intégralité du territoire", explique Patrick Sauce.

L'armée ukrainienne doit avoir le maximum d'hommes et de munitions avant de se lancer réellement. Et c'est sur ce dernier point que le président ukrainien a insisté: il explique manquer notamment de cartouches et d'obus.

Ce jeudi, le Royaume-Uni a annoncé qu'il allait donner des missiles de longue portée à l'Ukraine, devenant ainsi le premier pays à fournir de telles armes. Dans le cadre des préparatifs à la contre-offensive, cette annonce n'est pas anodine: il s'agit de missiles d'une portée de 400 km, permettant de tirer depuis un avion, depuis son propre territoire, loin du front.

Le report de l'assaut ukrainien "c'est aussi un coup de pression aux Occidentaux pour leur dire qu'ils ont encore besoin de plus", précise Patrick Sauce, ajoutant qu'il peut également s'agir d'un "mirage pour faire passer le temps" en attendant de recevoir les nouvelles livraisons.

40.000 hommes prêts

"On est de toute façon dans le brouillard de la guerre", poursuit le spécialiste, expliquant qu'il y avait de plus en plus d'intox entre forces russes et forces ukrainiennes, les deux camps s'accusant régulièrement de diverses attaques.

La stratégie ukrainienne peut également être de brouiller les pistes face à l'armée russe. "L'dée c'est que tout le monde sait qu'une contre-offensive va arriver. Reste à savoir quand et comment", détaille Patrick Sauce, assurant qu'elle arrivera avant l'hiver.

Aujourd'hui, du côté ukrainien, au minimum neuf brigades, soit 40.000 hommes, sont prêts à partir, dont de nombreux ont été formés par les Occidentaux. Il s'agit désormais de trouver la fenêtre.

Les combats font rage à Bakhmout

En attendant, les Ukrainiens font des "coups de sonde" pour tester les lignes de défense russe. "Avant de lancer une grande offensive, vous tentez, c'est ce qu'ils ont fait à Kherson: on réussit à percer à des endroits et pas à d'autres", explique Patrick Sauce.

C'est notamment ce qu'il se passe dans la région de Bakhmout, épicentre des combats depuis des mois. Durant la dernière semaine, les forces de Kiev ont gagné 65km² autour de la ville grâce à ces coups de sonde. Le chef du groupe paramilitaire russe Wagner a d'ailleurs affirmé que les Ukrainiens avaient déjà lancé leur contre-offensive sur Bakhmout.

Sur le reste du front, les Russes ont établi des défenses solides et fortifié la ligne de front. Ils ont accumulé des tranchées, des zones minées ou encore des obstacles en béton armé, appelés "dents de dragon", pour gêner les véhicules blindés ukrainiens. "Mais sur plus de 800 km de front, vous avez beau vous préparer, il y aura un effet de surprise", assure Patrick Sauce.

Source

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Londres va fournir des missiles de longue portée Storm Shadow à Kiev…

 

L’ESSENTIEL

  • Un haut responsable militaire ukrainien a affirmé mercredi que les forces de Kiev ont mené des contre-attaques à Bakhmout, l’épicentre des combats dans l’est de l’Ukraine, et forcé les troupes russes à reculer en certains endroits.
  • La Commission européenne vient d’emboîter le pas aux Etats-Unis en soumettant aux Etats membres de l’UE un onzième paquet de mesures restrictives contre Moscou, destiné à éviter le contournement des sanctions européennes. Bruxelles propose entre autres de viser pour la première fois huit entreprises chinoises et hongkongaises, accusées de réexporter des biens sensibles vers la Russie.
  • Une enquête a été ouverte en France mercredi pour crime de guerre après la mort la vieille en Ukraine du journaliste de l’AFP Arman Soldin, a indiqué le Parquet national antiterroriste (Pnat). Cette enquête, confiée aux gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), visera à déterminer les circonstances de ce décès.

 

15h35 : L’Afrique du Sud a livré des armes à la Russie, accuse l’ambassadeur américain

L’ambassadeur américain à Pretoria a accusé jeudi l’Afrique du Sud d’avoir fourni un soutien militaire à la Russie, en dépit de sa neutralité déclarée dans le conflit avec l’Ukraine, lors d’une rencontre avec des médias locaux.

Selon Reuben Brigety, les Etats-Unis sont convaincus que « des armes et des munitions ont été chargées » à bord d’un cargo russe, amarré près du Cap début décembre, « avant qu’il ne reparte vers la Russie ». « Armer les Russes est extrêmement grave », a-t-il ajouté lors de ce point-presse.

 

 

13h42 : Londres va fournir des missiles de longue portée Storm Shadow à l’Ukraine

Le Royaume-Uni va devenir le premier pays à fournir des missiles de longue portée à l’Ukraine en réponse à « l’agression continue » de la Russie, a annoncé jeudi le ministre de la Défense britannique Ben Wallace.

« Le Royaume-Uni donne des missiles Storm Shadow à l’Ukraine », a déclaré le ministre au Parlement, alors que ces missiles de croisière ont une portée de plus de 250 kilomètres, plus que toutes les autres armes fournies à Kiev par les pays occidentaux. « Le don de ces systèmes d’armes donne à l’Ukraine la meilleure chance de se défendre contre la brutalité continue de la Russie », a-t-il ajouté.

 

12h02 : Londres fournit des missiles de croisière à l’Ukraine

Le Royaume-Uni a fourni à Kiev plusieurs missiles de croisière à longue portée Storm Shadow, selon CNN qui cite des responsables occidentaux. Toujours selon CNN, le gouvernement ukrainien aurait assuré que ces missiles seraient utilisés uniquement à l’intérieur de son territoire souverain et non pour frapper la Russie. Le ministère britannique de la Défense a en revanche refusé de commenter l’information.

 

11h27 : Fortum dénonce une « violation flagrante » de ses droits après la saisie de ses actifs en Russie

Le producteur d’énergie finlandais Fortum a annoncé jeudi déprécier la totalité de ses actifs russes à la suite de la prise de contrôle forcée par Moscou de sa filiale fin avril, dénonçant une « violation flagrante » de ses droits. « Nous considérons les actions de la Russie comme une violation flagrante du droit international et des droits de Fortum en tant qu’investisseur étranger », a déclaré le PDG Markus Rauramo dans un communiqué, en marge de la publication des résultats du premier trimestre marqués par un retour aux bénéfices.

Le groupe public, qui avait déjà passé des provisions pour amputer la valeur de ses actifs russes, va entièrement effacer la valeur restante de 1,7 milliard d’euros, dans ses comptes du deuxième semestre. Fortum va également passer une autre provision de 1,9 milliard d’euros, liée à la dépréciation du rouble, précise le groupe. « Au deuxième trimestre, nous arrêterons définitivement nos opérations en Russie », a indiqué Markus Rauramo.

 

10h53 : L’Ukraine a besoin de temps avant une contre-offensive, tempère Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré jeudi dans un entretien à la BBC que son armée avait encore besoin de temps pour préparer une contre-offensive d’ampleur largement attendue contre les forces russes. « Avec (ce que nous avons) nous pouvons aller de l’avant et réussir. Mais nous perdrions beaucoup de monde. Je pense que c’est inacceptable. Donc nous devons attendre. Nous avons encore besoin d’un peu de temps supplémentaire », estime-t-il. Le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, avait déclaré fin avril que « les préparatifs touchent à leur fin ».

 

08h45 : Pour la première fois, les Etats-Unis transfèrent des fonds russes saisis et les affectent à l’Ukraine

Le ministre américain de la Justice a annoncé mercredi avoir finalisé le premier transfert de fonds russes confisqués, pour aider à la reconstruction de l’Ukraine. En février, Merrick Garland avait autorisé à affecter à l’Ukraine 5,3 millions de dollars saisis sur les comptes de l’oligarque russe Konstantin Malofeïev.

« J’avais autorisé le transfert de ces fonds (…) pour remédier aux maux de la guerre injuste » menée par Moscou en Ukraine, rappelle-t-il dans un communiqué. La somme « a désormais été transférée au Département d’Etat et sera dédiée à cette cause », ajoute-t-il.

« Il s’agit du premier transfert par les Etats-Unis de fonds russes saisis afin de reconstruire l’Ukraine, mais pas du dernier », écrit-il encore. Les Etats-Unis avaient annoncé en mars 2022, peu après le début de l’invasion, la création d’une cellule dédiée à la poursuite des « oligarques russes corrompus » et de tous ceux qui violeraient les sanctions adoptées par Washington contre Moscou.

DIRECT

 

 

 

 

Le Kremlin s'engage à réagir contre les missiles à longue portée du Royaume-Uni à destination de Kiev

 

Vers une guerre de religion, infos du 11 mai 2023

MOSCOU (Spoutnik) - La Russie est contre la décision du Royaume-Uni d'envoyer des missiles de croisière à longue portée Storm Shadow à l'Ukraine et apportera une réponse adéquate, a déclaré jeudi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Plus tôt dans la journée, des médias américains ont rapporté, citant des responsables occidentaux, que le Royaume-Uni avait envoyé des missiles de croisière à longue portée Storm Shadow en Ukraine après avoir reçu des garanties de Kiev qu'ils ne seraient pas utilisés contre des cibles en Russie.

"[Nous sommes] très négatifs [à propos de telles livraisons]. Cela nécessitera une réponse adéquate de notre armée, qui, naturellement, d'un point de vue militaire, prendra les décisions appropriées", a déclaré Peskov aux journalistes.

Un autre média a rapporté plus tôt cette semaine, citant un avis d'approvisionnement du Fonds international pour l'Ukraine, que Londres semble sur le point de fournir à l'Ukraine des missiles à longue portée , les armes que Kiev recherche depuis longtemps et que l'administration Biden a refusé de fournir. Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a refusé mardi de confirmer que Londres se préparait à envoyer des missiles à longue portée à Kiev.

Le secrétaire américain à la Défense, Benn Wallace, a confirmé que Londres transférerait les LRM Storm Shadow à Kiev.

Spoutnik

 

Note;  ils envoient en Ukraine des armes de plus en plus puissante, ignorent les risques  que vont provoquer leurs armes. Si un seul de ces missiles touche le territoire russe, y compris la Crimée. La riposte russe se fera contre ceux qui fournissent de tel arme à l'Ukraine

 

 

C 2- Q 68
De l'Aquilon les efforts seront grands:
Sus l'Ocean sera la porte ouuerte:
Le regne en l'Isle sera reintegrand,
Tremblera Londres par voille descouuerte.

 


De Russie les efforts seront grands:
Sur l’Océan (Atlantique Nord) (la Russie) aura la porte ouverte:

Le règne en l’ile (britanique) sera rétabli,
Londres tremblera, parce que (la mer) de bateaux (de guerre russe) couverte.

 

 

 

Guerre en Ukraine: Une contre-attaque "en partie réussie"... L'Ukraine a lancé son offensive sur Bakhmout annonce Prigojine, le chef du groupe Wagner

 

  • L'Ukraine a lancé la reconquête de Bakhmout.
    L'Ukraine a lancé la reconquête de Bakhmout. MAXPPP - Madeleine

Le fondateur du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a déclaré jeudi que les forces ukrainiennes avaient débuté leur contre-offensive et approchaient de la ville de Bakhmout.

Reuters n'est pas en mesure de vérifier les allégations de Evguéni Prigojine, publiées sur Telegram. En réponse à une question d'un média russe sur la contre-offensive anticipée de l'Ukraine, le chef du groupe paramilitaire a indiqué que les opérations ukrainiennes étaient "malheureusement en partie réussies".

Evguéni Prigojine réagissait aux propos de Volodimir Zelensky, qui affirmait que la contre-offensive avait été retardée car les forces ukrainiennes attendaient plus d'aides de la part des pays étrangers. Il a déclaré que le président ukrainien avait "été trompeur" en affirmant que l'offensive n'avait pas encore commencé.

Les forces russes, combattants de Wagner en tête, sont engagées depuis l'été dernier dans une sanglante bataille pour le contrôle de Bakhmout, ville située dans l'oblast de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.

Mercredi, les forces ukrainiennes et Evguéni Prigojine ont déclaré que l'armée de Kiev avait mis en déroute une unité de l'armée russe près de Bakhmout. Le fondateur du groupe Wagner a maintes fois réclamé des munitions et des armes de la part des dirigeants russes, accusés d'être responsables des revers observés autour de la ville.

Source

 

Note: la contre offensive à a peine commencer, que les journalistes français crient deja victoire !

 

 

 

L’Ukraine refuse d’informer l’OTAN sur sa contre-offensive

 

Le commandant-en-chef des armées ukrainiennes, le général Valeri Zaloujny (photo), a informé par courrier le président du Comité militaire de l’OTAN, l’amiral néerlandais Rob Bauer, qu’il ne pourrait pas participer à la réunion prévue à Bruxelles.

Le général ukrainien a précisé que cette impossibilité était due aux « difficultés liées à la défense contre l’agression russe ». Cependant il a également refusé de se joindre à la réunion par liaison vidéo.

Le général Zaloujny devait informer les membres de l’OTAN à propos de la contre-offensive qu’il a annoncée.

source : Réseau Voltaire

 

Note:  je doute sérieusement de cette information ! Pcq se ne sont pas les ukrainiens qui décident, mais les américains 

 

 

Des chasseurs F-22 Raptor américains commenceraient des vols d'entraînement en Estonie

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 11 mai 2023

HELSINKI (Spoutnik) - Les avions de combat F-22 Raptor de l'US Air Force ont commencé leurs vols d'entraînement en Estonie, a rapporté mercredi un radiodiffuseur local.

Selon le rapport, 12 avions de combat ont été transférés des États-Unis vers une base aérienne polonaise pour des exercices militaires début avril. Trois des combattants sont arrivés cette semaine sur la base aérienne estonienne d'Amari près de Tallinn. Les exercices comprennent la pratique de répondre rapidement aux menaces en coopération avec d'autres pays.

L'ambassadeur américain en Estonie, George Kent, a déclaré au radiodiffuseur que les combattants effectuaient des vols conjoints avec des pilotes d'autres pays.

"Ce matin, les pilotes se sont envolés pour la Lituanie, et nous travaillons avec des pilotes portugais et roumains, et ils espèrent, peut-être demain, être en l'air avec des Typhoons britanniques opérant également à partir d'Amari. Ce n'est pas la première fois Des F-22 ont visité Amari. Je pense que la première fois, c'était en 2015, et je prévois qu'ils seront également de retour. Et c'est un problème pour nos deux armées de discuter du moment et de l'objectif », a déclaré Kent.

Selon l'ambassade des États-Unis en Estonie, les États-Unis ont investi plus de 33 millions d'euros (36 millions de dollars) dans les infrastructures de la base aérienne d'Amari depuis 2015. La dernière installation construite dans les locaux de la base aérienne était une installation de stockage de carburant capable de stocker quelque 2 000 cubes mètres de carburant. De plus, les États-Unis ont construit un dortoir abritant environ 220 militaires et un hangar de maintenance d'avions. Ces projets ont contribué à accroître la capacité de la base aérienne d'Amari pour les opérations de soutien à la sécurité régionale, a indiqué l'ambassade.

Spoutnik

 
 

 

 

La partie russe dévoile sa réponse au mandat d’arrêt de la CPI visant Poutine

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 11 mai 2023

Le comité d'enquête de Russie va placer sur la liste des personnes recherchées plusieurs juges de la CPI ayant émis un mandat d’arrêt international contre le Président Vladimir Poutine.

Le bras de fer entre Moscou et la Cour pénale internationale (CPI) s’intensifie. Alors que l’instance avait émis un mandat d’arrêt international contre le Président Vladimir Poutine, la justice russe s’apprête à répliquer en plaçant les juges responsables de cette décision sur la liste des personnes recherchées. C’est ce qu’a expliqué le président du comité Aleksandr Bastrykine.

" Le comité d'enquête a très rapidement ouvert une affaire pénale contre le président et trois juges qui ont activement influencé l'adoption de cette décision. Nous allons bientôt les mettre sur la liste des personnes recherchées", a-t-il ainsi déclaré.

Fin mars, Moscou avait déjà annoncé ouvrir une enquête pénale contre des magistrats de la CPI.

Une institution de plus en plus dénigrée

Mi-mars, la CPI avait lancé un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, l’accusant de "crime de guerre présumé de la déportation d'enfants" depuis l’Ukraine vers la Russie. Cette décision a d’ailleurs provoqué l’indignation de plusieurs pays, notamment de l’Afrique du Sud, qui doit accueillir le sommet des BRICS en août et aimerait voir le dirigeant russe participer aux débats.

Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, avait même agité la menace d’un retrait de la CPI fin avril, avant finalement de rétropédaler. En tant que membre de la CPI, le pays serait en effet tenu d’arrêter Vladimir Poutine si celui-ci se présentait sur son territoire. Pretoria explore désormais différentes pistes pour permettre à Vladimir Poutine de prendre part au sommet, envisageant par exemple un évènement mixte, à la fois en ligne et en présentiel.

D’autre voix se sont faites entendre pour critiquer la décision de la CPI. Le Premier ministre cambodgien Hun Sen, a ainsi déclaré que le mandat d’arrêt émis contre le dirigeant russe ne ferait que "compliquer les efforts pour trouver une solution pacifique en Ukraine".

Certains pays africains comme la Guinée ont pour leur part déclaré que Vladimir Poutine restait le bienvenu et pourrait se rendre sur leur territoire, malgré ce mandat d’arrêt international.

Spoutnik

 
 

 

 

Crise migratoire : l’Italie submergée par un afflux massif de migrants

DÉCRYPTAGE – La péninsule italienne est en proie à des arrivées massives de migrants sur ses côtes. L’état d’urgence nationale y a été proclamé.

«Un gouvernement d’extrême droite incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels Mme Meloni a été élue»  et avec lequel on voit que, contrairement à ce qu’elle avait promis en campagne, «l’immigration ne s’arrête pas et (…) s’amplifie». Les propos du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à l’encontre du gouvernement italien sont-ils autre chose qu’un bien maladroit procès?

L’intéressée a attendu plusieurs jours pour répondre: «Je conseille la prudence sur le fait d’utiliser les autres gouvernements pour régler ses comptes de politique interne, car c’est une chose qui ne se fait pas.»

D’autant que la péninsule proche de la Libye et de la Tunisie se trouve en proie à des arrivées massives sur ses côtes – quatre fois plus en 2023 qu’en 2022 – sur lesquelles elle a peu de prises: Rome s’attend à devoir accueillir 200.000 entrées par la mer cette année, ce qui serait un record. Actuellement, sur dix personnes qui arrivent en Europe par la mer, près de huit arrivent en Italie.

La commissaire européenne pour les Affaires intérieures, Ylva Johansson, vient elle-même de reconnaître que «l’Italie est soumise à une énorme pression migratoire qu’elle gère plutôt bien» se référant à la proclamation de l’état d’urgence nationale. «Cela aide l’Italie à améliorer les conditions d’accueil, ce qui est absolument nécessaire vu le nombre élevé des arrivées.»

«Des familles entières déshydratées»

Mais le point critique n’est pas tant le nombre d’arrivées que le profil des arrivants, très différents de ceux qui arrivaient en 2017. Chiara Cardoletti, la représentante pour l’Italie du HCR, explique que «des familles entières déshydratées, des enfants non accompagnés, des handicapés arrivent éreintés à l’issue d’un parcours très difficile, et dans de très mauvaises conditions sanitaires».

«Face à cela, les centres d’accueil italiens, à commencer par l’île de Lampedusa qui accueille 70% des arrivées, sont mal équipés pour les accueillir et évaluer leur situation réelle.» Aussi, si l’Italie connaît bel et bien des difficultés à gérer ce flux, c’est parce que les migrants sont plus vulnérables. Mais aussi au profil plus complexe que le laisse supposer l’opposition binaire réfugié contre migrant économique. «Les Africains du sud du Sahara qui viennent de Tunisie et de Libye étaient au départ des migrants économiques qui avaient l’intention de rester en Afrique», explique Flavio Di Giacomo de l’OIM.

«Du reste, 90% des migrants se déplacent à l’intérieur de l’Afrique. Mais en Libye, plus encore qu’en Tunisie aujourd’hui, ils ont en général été violentés, battus, torturés et ils ont vu certains se faire tuer par des personnes qui agissent en toute impunité. Aussi, s’ils viennent aujourd’hui en Italie, c’est pour se sauver eux-mêmes. Mais il y a aussi une nouvelle population du Bangladesh, du Pakistan, de Guinée, de Côte d’Ivoire, qui hier ne demandait pas la protection de l’asile et la demande aujourd’hui. Alors que cela change la nature du problème pour l’Italie, Rome a grand besoin de l’Europe pour y faire face.»

[…]

 

Le Figaro

 

 

L’Italie démantèle un réseau acheminant des migrants de Turquie jusque dans le sud de l’Italie ; un groupe criminel composé de ressortissants du Proche-Orient

Les trafiquants prenaient en charge des migrants directement sur les côtes turques, souvent à Izmir, pour les transporter jusque dans le sud de l’Italie.

La police italienne a annoncé avoir arrêté mercredi 29 personnes accusées d’appartenir à un réseau acheminant clandestinement de Turquie et de Grèce des migrants vers l’Europe du Nord en passant par l’Italie.

Selon la police de Calabre, dans l’extrême sud de la péninsule, cette enquête ouverte en 2018 a permis de démasquer «un groupe criminel (composé) de ressortissants du Proche-Orient, principalement originaires du Kurdistan irakien», disposant de branches actives en Grèce, en Italie et en Turquie.

[…]

 

Le Figaro

 

 

 

La CEDH condamne la France pour la rétention de mineurs africains

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 11 mai 2023

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné le 4 mai la France dans deux affaires, où elle a conclu à des violations du droit à la liberté et à la sûreté. Il s’agit notamment de la rétention de mineurs africains. Certains d’entre eux sont très jeunes, âgés même de moins d’un an.

La France a été épinglée le 4 mai par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) dans deux affaires distinctes de placements en centre de rétention de mineurs étrangers.

Selon l’arrêt de l’institution relayée par l’AFP, dans une première affaire, il s’agit d’une condamnation pour la rétention, décidée en janvier 2021 par la préfecture du Bas-Rhin, d’une mère guinéenne et de son fils âgé de sept mois et demi, durant neuf jours. Une décision prise en vue de leur transfert vers l’Espagne dans le cadre du règlement dit "Dublin III".

"Compte tenu du très jeune âge" de l'enfant, "des conditions d'accueil dans le centre de rétention de Metz-Queuleu" où ils avaient été envoyés et de la durée de la rétention, "la Cour considère" qu'ils ont été "soumis à un traitement qui a dépassé le seuil de gravité requis par l'article 3 de la Convention" européenne des droits de l'homme, qui interdit les traitements inhumains et dégradants, a indiqué la CEDH. Celle-ci a alloué au total 19.000 euros aux requérants.

Une somme au titre du dommage matériel

Quant à l’autre dossier, une violation similaire a été constatée. Il s’agit de celui de quatre Angolais, une mère et ses trois enfants de huit mois, six et 13 ans au moment des faits. Ils avaient été retenus début 2020, sur décision de la préfecture du Bas-Rhin, au centre de rétention administrative (CRA) de Metz-Queuleu, avant d’être transférés au CRA N.2 du Mesnil-Amelot en vue de leur transfert vers le Portugal, là encore en vertu de "Dublin III". Leur rétention avait duré dix jours.

"Au-delà d'une brève période de rétention, la répétition et l'accumulation des effets engendrés [...] par une privation de liberté entraînent nécessairement des conséquences néfastes sur un enfant mineur", a noté la CEDH qui leur a ainsi alloué 8.000 euros au titre du dommage matériel.

De plus, l’instance a constaté les violations de l'article 5.1 de la Convention, sur le "droit à la liberté et à la sûreté" ainsi que de l'article 5.4 concernant le "droit de faire statuer à bref délai sur la légalité de la détention" dans ces deux dossiers.

Ces derniers portent désormais à 12 le nombre de condamnations de la France pour "traitement inhumain et dégradant" depuis 2012.

Spoutnik

 

 

 

Le TikToker Yes Cyrille, 1 million d’abonnés : « À chaque fois que je fais des vidéos, ce sont toujours les mêmes qui font chier. Peu importe la ville » (MàJ: nouvelle diatribe 3 mois après, « soit j’arrête soit je me barre [de France] »)

 

 

Immigration : 59 % des Français favorables à la suppression du regroupement familial, la gauche très majoritairement défavorable

 

Alors que le gouvernement veut relancer les concertations afin de présenter un projet de loi sur l’immigration en juillet prochain en Conseil des ministres, 59% des Français se prononcent pour une suppression du regroupement familial, mis en place dans le pays à partir de 1976 sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing. 40% sont contre (1% des sondés ne se sont pas prononcés).

Dans le détail, parmi les 1.009 répondants, les hommes (62%) se montrent un peu plus favorables à l’idée de la fin du groupement familial que les femmes (57%).

Concernant la répartition par âge, la catégorie répondant le plus «oui» à la question «faut-il mettre fin en France à la politique du regroupement familial ?» reste les 50-64 ans (65%), suivie par les 65 ans et plus (62%) et les 35-49 (57%).

Considérant le profil sociologique des répondants, ce sont les CSP-, soit les catégories socio-professionnelles les moins favorisées, qui se montrent les plus fermes (61%) pour arrêter le regroupement familial en France. Arrivent ensuite les CSP+ (60%) et les inactifs (57%).

Sans grande surprise, le clivage politique gauche-droite est très prononcé dans les résultats de ce sondage CSA pour CNEWS. En effet, au total, 33% des sondés de gauche se disent contre la suppression de ce motif d’immigration quand 85% des répondants de droite sont favorables à sa suppression. 

Les personnes proches du Parti socialiste (38%) ont majoritairement répondu «non» à la question posée. Elles sont suivies par la gauche radicale (33%), la France insoumise (24%) et les Écologistes (19%).

A contrario, les sondés proches de Reconquête sont quasiment unanimes (97% de «oui»), et veulent supprimer le regroupement familial. Un avis partagé par les électeurs du Rassemblement national (89%) et Les Républicains (83%).

Mis en place à partir de 1976, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, pour compenser la fermeture de l’immigration de travail en 1974, le regroupement familial permet à un étranger en possession d’un titre de séjour en France d’être rejoint par les membres de sa famille.

«Il résulte de la conciliation entre le droit fondamental de mener une vie familiale normale et les exigences de la maîtrise migratoire», précise le ministère de l’Intérieur sur son site.  Néanmoins, récemment, des voix se sont élevées au sein même du gouvernement en réaction à l’arrivée massive de migrants depuis la frontière franco-italienne appelant à des restrictions de ce droit dans le cadre du projet de loi sur l’immigration. C’est le cas du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

 «Je serais favorable (…) à des dispositions qui pourraient limiter le regroupement familial sans être contraires à la Constitution», avait ainsi déclaré le locataire de la place Beauvau à la fin du mois de février.

À droite, le président des Républicains, Eric Ciotti, avait appelé en avril dernier à un référendum pour modifier la Constitution et les engagements de la France en matière de regroupement familial.

À leur tour, les députés LR Aurélien Pradié et Pierre-Henri Dumont ont proposé un référendum d’initiative partagée (RIP) sur l’immigration estimant que «la politique des quotas n’est pas à la hauteur du défi migratoire» et qu’il faut désormais «passer d’une immigration familiale subie sous-qualifiée à une immigration de travail choisie surqualifiée».

cnews

 

 

États-Unis : des centaines de gardes nationaux déployés à la frontière par le gouverneur du Texas qui dénonce le “chaos” provoqué par Joe Biden (MàJ: 3 morts après des échanges de tirs nourris entre civils et soldats)

 

 

 

 

New York débordée par l’afflux de migrants : le maire démocrate qui accuse l’administration Biden d’inaction, a dû couper dans certains budgets pour assurer l’hébergement de ces sans-abri, légalement obligatoire depuis 1979

Le maire démocrate Eric Adams, qui accuse l’administration Biden d’inaction, a dû couper dans certains budgets pour assurer l’hébergement de ces sans-abri, légalement obligatoire dans la ville depuis 1979.

Gramercy Park est un havre de paix huppé au sud de Manhattan, si chic que le parc arboré est clos et privé, réservé aux riverains. A seulement un bloc de là, à la sortie d’une école de police désaffectée, quelques personnes se languissent, un badge autour du cou. Javier Fabre Suarez, un migrant âgé de 20 ans, est parti courant avril d’Equateur avec sa mère et sa sœur. Trois semaines à cheminer vers le nord. « Le plus dur, c’était le Guatemala et le Mexique, car on se faisait voler et agresser », confie le jeune homme, en utilisant son smartphone pour traduire l’espagnol en anglais. Puis il a franchi le Rio Grande, entre Piedras Negras et Eagle Pass, au Texas, « les pieds dans l’eau », précise-t-il. Enfin, il a demandé asile à la police des frontières et a été convoyé par avion de Houston à New York, vendredi 5 mai.

Le jeune homme loge dans l’immense gymnase reconverti en dortoir de l’ancienne école de police, dont il nous montre une photo. A quelques pas de lui se trouve Irakli Pestvendize. Originaire de Géorgie, cette personne transgenre de 37 ans est arrivée par la Turquie et a aussi demandé l’asile. « Je voudrais être logée dans une chambre, espère Irakli Pestvendize, qui souffre de cette promiscuité. Je vais dans les sanitaires des femmes, mais elles me regardent bizarrement. » Un peu plus loin, au bureau de la Croix-Rouge américaine, on croise un Sénégalais passé par le Mexique et la Californie avant de prendre la route de New York, parce qu’il y a des connaissances. Il est pour l’instant hébergé à Brooklyn.

Migrants et réfugiés affluent dans la métropole new-yorkaise, et leurs rangs devraient encore grossir avec l’abolition de dispositions provisoires qui permettaient de renvoyer les demandeurs d’asile à la frontière mexicaine sous prétexte de l’épidémie de Covid-19.

[…]

Le Monde

 

 

Commenter cet article