Lors d’une conférence de presse commune avec le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, Joe Biden a mis en garde, ce mercredi 26 avril, la Corée du Nord d'une éventuelle attaque nucléaire qui provoquerait, selon la Maison Blanche, la «fin» de son régime.

Le président américain montre les muscles. Joe Biden a prévenu, ce mercredi 26 avril lors d’une conférence de presse commune avec le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, qu’une attaque nucléaire de la Corée du Nord provoquerait la «fin» de son régime. De plus, la Maison Blanche a fait savoir que les États-Unis répondraient à toute attaque nord-coréenne.

«Nos deux pays ont convenu de consultations présidentielles bilatérales immédiates en cas d'attaque nucléaire nord-coréenne et promettent de réagir rapidement, de manière écrasante et décisive en utilisant toute la force de l'alliance, y compris les armes nucléaires américaines», a déclaré le dirigeant sud-coréen.

De son côté, Séoul a fait savoir qu’une paix avec sa voisine du Nord «n’est possible qu’en montrant sa force et non «une bonne volonté». «Nous pouvons obtenir la paix par une force supérieure écrasante, et non une paix factice fondée sur une bonne volonté de l'autre partie», a affirmé le président sud-coréen, qui effectue une visite d’État de six jours aux États-Unis.

La Corée du Nord a procédé cette année à un niveau record de tirs de missiles balistiques.

Un responsable américain, sous couvert d'anonymat, avait assuré que les Etats-Unis n'avaient aucunement l'intention de stationner diverses armes nucléaires en Corée du Sud.

Un dispositif américain «plus visible»

En outre, Séoul réaffirmera dans la fameuse «déclaration de Washington», qui doit être adoptée ce mercredi, son engagement à ne pas chercher à se doter de son propre arsenal nucléaire.

Pour les Etats-Unis, il s'agit de rendre «notre dispositif de dissuasion plus visible à travers le déploiement à intervalles réguliers de moyens stratégiques», a dit le responsable.

Outre les sous-marins, il y aura «une cadence régulière de visites de bombardiers et de porte-avions». Mais il n'y aura pas "de stationnement de ces moyens ni d'armes nucléaires", a-t-il dit.

Le responsable a affirmé que les autorités américaines en avaient averti la Chine au préalable afin de leur expliquer «le raisonnement» derrière ces mesures, alors que Pékin risque fort de dénoncer une nouvelle escalade dans la région.

Il a encore fait part de la «déception» de Washington qui déplore que Pékin n'ait pas «usé de son influence» sur Pyongyang.

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