Publié le 19 Avril 2023 par 3guerremondiale

Publié dans : #Les infos les plus cruciales

Vers une guerre de religion, infos du 19 avril 2023

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Les Infos du 19 avril 2023

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Kiev a reçu les premiers systèmes américains de défense antiaérienne Patriot…

Vers une guerre de religion, infos du 19 avril 2023

L’ESSENTIEL

Sous le feu des critiques américaines pour se faire « l’écho de la propagande russe et chinoise », le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a clairement condamné mardi la « violation de l’intégrité territoriale de l’Ukraine » par la Russie.
Sergueï Lavrov, en tournée en Amérique latine, a appelé à une « union » pour contrer « le chantage » occidental. Après le Brésil, le Venezuela est la deuxième étape du ministre russe des Affaires étrangères. Il doit aussi se rendre à Cuba et au Nicaragua.
Le président ukrainien s’est rendu mardi à Avdiivka, un des points les plus chauds du front, peu après que Vladimir Poutine a effectué une rare visite dans les territoires ukrainiens occupés, au moment où Kiev dit préparer une grande offensive.

14h30 : La Bulgarie aussi interdit les céréales ukrainiennes

La Bulgarie a annoncé à son tour mercredi une interdiction des importations de céréales ukrainiennes accusées de déstabiliser le marché national. « Le gouvernement a décidé d’interdire temporairement une large gamme de produits en provenance d’Ukraine, dans la foulée des trois autres pays », a déclaré le ministre bulgare de l’Agriculture Yavor Guetchev, à l’issue d’une réunion du cabinet. Sofia a dit avoir dû adopter « cette mesure extrême », effective à partir du 24 avril, par crainte d’un « détournement des importations de marchandises via le corridor Roumanie-Bulgarie », et espère une décision commune au niveau de l’UE dans les prochaines semaines.

13h29 : La Russie fustige les propos du président sud-coréen

La Russie a fustigé mercredi les propos du président sud-coréen Yoon Suk Yeol, qui a laissé entendre que Séoul pourrait étendre son soutien à l’Ukraine en cas d'«attaque à grande échelle » contre la population civile, à savoir livrer des armes à Kiev.

« Malheureusement, Séoul a pris une position assez inamicale dans toute cette histoire », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Le début de livraisons d’armes signifierait indirectement un certain degré d’implication dans ce conflit », a-t-il prévenu.

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a laissé entendre mercredi, dans une interview à l’agence de presse Reuters, que son pays pourrait fournir des armes à l’Ukraine.

« S’il existait une situation que la communauté internationale ne pourrait tolérer, comme une attaque à grande échelle contre les civils, un massacre ou une violation sérieuse du droit de la guerre, il pourrait être difficile d’insister pour ne fournir qu’une aide humanitaire ou financière », a-t-il déclaré.

12h26 : L’Ukraine a reçu les premiers systèmes américains de défense antiaérienne Patriot

L’armée ukrainienne a reçu les premiers systèmes américains de défense antiaérienne Patriot, censés aider Kiev à protéger son ciel face aux salves de missiles russes, a annoncé mercredi le ministre de la Défense, Oleksiï Reznikov.

« Aujourd’hui, notre beau ciel ukrainien devient plus sûr car les systèmes de défense antiaérienne Patriot sont arrivés en Ukraine », s’est félicité le ministre ukrainien sur Twitter, remerciant les Etats-Unis, l’Allemagne et les Pays-Bas pour « avoir tenu parole ».

DIRECT

Guerre en Ukraine : La Corée du Sud enfin prête à livrer des armes à Zelensky ?

La Corée du Sud pourrait étendre son soutien à l'Ukraine en cas d'attaque de grande ampleur contre de la population civile, a déclaré le président sud-coréen Yoon Suk Yeol.

Ces déclarations marquent un changement dans la position du dirigeant sud-coréen, qui s'était dit précédemment opposé à l'armement de l'Ukraine.

Yoon Suk Yeol a déclaré lors d'une interview à Reuters que son gouvernement étudiait les moyens d'aider à défendre et à reconstruire l'Ukraine, à l'image du soutien international offert à la Corée du Sud lors de la guerre de Corée.

"S'il existait une situation que la communauté internationale ne peut tolérer, comme une attaque à grande échelle contre les civils, un massacre ou une violation sérieuse du droit de la guerre, il pourrait être difficile d'insister pour ne fournir qu'une aide humanitaire ou financière", a-t-il dit.

Il s'agit de la première fois que la Corée du Sud laisse entendre qu'elle pourrait fournir des armes à l'Ukraine, plus d'un an après avoir écarté l'idée d'apporter une aide létale à Kyiv.

"Un pays qui a été envahi illégalement"

La Corée du Sud, alliée des Etats-Unis et actrice majeure de la production de munitions, a tenté jusqu'à présent d'éviter de contrarier la Russie en raison de la présence dans le pays d'entreprises sud-coréennes et de l'influence de Moscou sur la Corée du Nord, malgré la pression croissante des pays occidentaux en faveur de la fourniture d'armes.

"Je pense qu'il n'y aura pas de limites à l'étendue du soutien apporté à la défense et à la reconstruction d'un pays qui a été envahi illégalement, tant au regard du droit international que du droit national", a déclaré Yoon Suk Yeol. "Toutefois, compte tenu de nos relations avec les parties engagées dans la guerre et de l'évolution sur le champ de bataille, nous prendrons les mesures les plus appropriées."

Le président sud-coréen doit se rendre la semaine prochaine à Washington pour participer aux côtés du président américain Joe Biden à un sommet organisé à l'occasion des 70 ans de l'alliance entre les deux pays.

Source

Tirs de missiles et d'artillerie: la Russie mène des exercices en mer du Japon - vidéo

Dans le cadre d’une inspection surprise de la flotte russe du Pacifique, des bâtiments ont réalisé des exercices en mer du Japon. Un hélicoptère anti-sous-marin a aidé à désigner une cible.

Un groupe de navires de recherche et de frappe de la flotte russe du Pacifique a effectué des tirs de missiles et d'artillerie en mer du Japon lors d’une inspection surprise, rapporte le ministère russe de la Défense.

La corvette Gromki et trois petits bateaux anti-sous-marins étaient impliqués.

Après avoir été informés de la cible désignée par un hélicoptère anti-sous-marin Ka-27M, les deux petits navires ont effectué des tirs de bombes de profondeur à l'aide de lance-roquettes. Le bâtiment a également utilisé une torpille du petit système anti-sous-marin Paket pour détruire un submersible ennemi simulé.

Une vidéo montrant ces exercices a été publiée par le ministère mentionné.

Selon la Défense russe, le groupe a ensuite procédé à des tirs de missiles et d'artillerie sur des cibles maritimes et aériennes.

Les petits navires anti-sous-marins ont utilisé des missiles antiaériens du système d'autodéfense Ossa.

Parallèlement, le Gromki a réalisé des tirs avec un système d'artillerie A-190 de calibre 100 mm et un système d'artillerie à tir rapide AK-630 de calibre 30 mm.

L’inspection surprise de la flotte du Pacifique

Le 14 avril, la flotte du Pacifique a été mise en état d'alerte dans le cadre d'une inspection surprise conformément à la décision du commandant en chef suprême des forces armées de Russie. Des navires de surface, des sous-marins ainsi que les forces aériennes et spatiales sont impliqués.

Spoutnik

Guerre en Ukraine : L'armée russe mine la région de Kherson avant le lancement de la contre-offensive ukrainienne

L'armée russe prépare la contre-offensive ukrainienne, annoncée comme imminente.

Une contre-offensive devrait bientôt être lancée par l'Ukraine. Face à cette opération d'envergure qui devrait intervenir d'ici la fin du mois d'avril, l'armée russe se met en ordre de bataille. Les forces du Kremlin s'affairent depuis plusieurs semaines à ériger des fortifications sur la ligne de front afin de contenir les troupes ukrainiennes. Mais les forces russes ne s'arrêtent pas là.

Dans son compte rendu quotidien, l'Etat-major ukrainien affirme que les unités russes qui occupent la partie orientale de Kherson, province située dans le sud de l'Ukraine, posent des mines dans les territoires contrôlés par le Kremlin. "Les envahisseurs russes continuent de miner la zone, renforçant ainsi leurs capacités défensives", est-il indiqué dans le rapport.

Les zones autour des fleuves Konka et Dniepr ont également été minées, selon l'Etat-major ukrainien.

La Russie ne contrôle qu'une partie de la région de Kherson. Les forces du kremlin ont été contraintes de se retirer d'une partie du territoire, et notamment de la ville de Kherson, au moment de la contre-attaque ukrainienne de novembre 2022. L'armée russe s'était alors repliée sur la rive orientale du Dniepr.

Source

Seymour Hersh explique pourquoi l’histoire du yacht qui aurait fait exploser Nord Stream est un mythe propagé pour étouffer l’affaire

Seymour Hersh a expliqué pourquoi l’histoire du yacht et du groupe d’Ukrainiens qui auraient fait exploser Nord Stream est un mythe propagé dans les médias pour étouffer l’affaire.

• Selon l’enquêteur, la CIA mène en permanence des opérations secrètes dans le monde entier. Et toutes ces opérations doivent être étayées par des « légendes » au cas où quelque chose tournerait mal.

• Hersh s’est entretenu avec un expert du renseignement, ceuii-ci a cité des preuves montrant que la version du yacht est une tactique de diversion de la part de cette agence de renseignement :

On ne peut pas louer un yacht coûteux comme cela avec un faux passeport ;
Il serait difficile pour nous six de faire exploser le Nord Streams, même si le groupe était composé de deux plongeurs, de deux assistants, d’un médecin et d’un capitaine. Dans ce cas, il n’y aurait personne pour s’occuper du bateau ;
Les plongeurs et le médecin auraient dû avoir des papiers certifiant leur compétence en matière de plongée en eaux profondes ;
Il aurait fallu quatre ans à un plongeur capable de rester en profondeur, vraisemblablement pendant environ 15 minutes, pour fouiller un kilomètre carré ;
Pas de réponse à la question de savoir pourquoi les Ukrainiens ont laissé leurs passeports sur le bateau.

De nombreux grands noms se sont exprimés sur les explosions du North Stream, par exemple :
Tucker Carlson (https://t.me/infodefFRANCE/3103), Lars Byrne (https://t.me/infodefFRANCE/2919), Joran Svistek (https://t.me/infodefFRANCE/2988), Jeffrey Sachs (https://t.me/infodefFRANCE/2621) etc.

Nous vous rappelons également un cas curieux (https://t.me/infodefFRANCE/642) datant de 2015.

source : Bruno Bertez

Chine : Xi Jinping veut passer à «l'étape supérieure» avec la Corée du Nord

Le président chinois Xi Jinping a fait part au dirigeant nord-coréen Kim Jong Un de son désir de faire passer à «l'étape supérieure» la coopération entre les deux pays, ont affirmé mardi les médias d'État de Pyongyang.

Ce message de soutien intervient alors que la Corée du Nord multiplie ces derniers mois les essais d'armes, suscitant la réprobation des États-Unis et de leurs alliés japonais, sud-coréens et occidentaux.

«Amitié traditionnelle»

«L'amitié traditionnelle» entre la Chine et la Corée du Nord «résiste depuis longtemps aux épreuves des changements de la situation internationale», a déclaré Xi Jinping à Kim Jong Un dans un message cité par l'agence d'État nord-coréenne KCNA. «Je n'aurai de cesse d'œuvrer à faire passer à l'étape supérieure l'amitié et la coopération entre les deux parties», a ajouté le président chinois, en soulignant que les relations internationales dans le monde et en Asie «changent sérieusement et de manière compliquée».

KCNA a publié ce message peu avant une déclaration commune des ministres des Affaires étrangères du G7 condamnant les essais d'armements de la Corée du Nord, et exigeant qu'elle s'abstienne de tout nouvel essai nucléaire ou tir de missile balistique sous peine d'une «réponse internationale rapide, unie et robuste».

La Chine est le principal allié de la Corée du Nord et son plus grand soutien économique. La relation entre les deux pays s'est forgée pendant la guerre de Corée (1950-1953) quand Mao Tsé-Toung a envoyé des millions de «volontaires» combattre les forces des Nations unies dirigées par les États-Unis. En 1961, Pékin et Pyongyang ont signé un traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle en cas d'attaque armée. Mao avait alors décrit les alliés comme étant aussi proches que «les lèvres et les dents».

Ces relations se sont parfois refroidies en raison des ambitions nucléaires de la Corée du Nord, mais la rivalité croissante entre la Chine et les États-Unis ces dernières années a contribué à les réchauffer à nouveau. La Chine et la Russie ont ainsi mis leur véto en mai 2022 à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU imposant de nouvelles sanctions contre Pyongyang pour ses tirs de missiles balistiques à répétition.

Le Figaro, voir video

Note : Ils ont toujours étaient très proches, il ne faut pas oublier que se sont tous 2 des pays communistes. L'Europe et les États-Unis vont regretter très amèrement d'avoir financé le communiste au lieu de le freiner. Si la Chine depuis des décennies est devenue une super puissante, c'est bien à cause de l'Occident qui lui a ouvert les marchés mondiaux (premier partenaire commercial des États-Unis) , et là donc aidée a devenus une super puissance (communiste)

François Hollande piégé : accords de Minsk, OTAN-Russie, Brigitte Macron, etc.

Le 14 avr. 2023

Note: ce n'est pas une surprise

Les États-Unis perdent du terrain au profit de la Chine et de la Russie alors que les géants arabes du pétrole parient sur les BRICS

L'hégémonie mondiale de Washington a diminué au cours des dernières années à un rythme que peu auraient pu prédire. L'économiste, animateur de radio et auteur, le Dr Jack Rasmus, a noté que les principales économies émergentes se tournent vers l'est à la recherche de marchés et de financements.

Les États-Unis perdent du terrain économique au profit de la Chine et de la Russie alors que les pays du Moyen-Orient et d'Asie se tournent vers le partenariat de développement BRICS.

Le Dr Jack Rasmus a déclaré à Sputnik que l'hostilité de Washington envers Pékin est restée constante sous les gouvernements républicains et démocrates successifs.

« À partir d'août 2017, les États-Unis ont décidé que les progrès de la Chine dans les technologies de nouvelle génération comme l'IA, la cybersécurité et la 5G et tout cela se rapprochaient de la parité avec les États-Unis », a expliqué Rasmus. "Sous Trump, ils ont tenté de contrecarrer le développement technologique de la Chine par le biais de négociations commerciales, de tarifs douaniers, etc."

Cette approche de «guerre commerciale» n'a pas aidé, alors l'administration Biden s'est tournée vers des «quotas d'importation», a-t-il déclaré, limitant le nombre de micropuces que les entreprises américaines pouvaient importer de Chine. Et le CHIPS and Science Act, que Biden a ratifié en août 2022, constitue un « pot-de-vin » de 500 milliards de dollars aux fabricants de semi-conducteurs pour déplacer la production vers les États-Unis depuis la Chine.

Il s'agit "de se préparer à un éventuel conflit avec la Chine", a déclaré Rasmus. "Faites sortir ces entreprises américaines et autres entreprises de technologie de Taïwan, entrez aux États-Unis, puis fabriquez ces produits clés ici en Amérique du Nord" – bien que plus probablement au Mexique qu'aux États-Unis.

Pendant ce temps, la position privilégiée du dollar américain en tant que monnaie du commerce international est menacée, de nombreux pays acceptant de commercer avec la Chine dans sa devise Renminbi ou dans la leur.

"La Chine et d'autres vont acheter de moins en moins de dollars", a déclaré Rasmus. "Ils ne recyclent pas les dollars aux États-Unis. Cela faisait partie de l'arrangement d'impérialisme commercial du néo-libéralisme que les États-Unis ont développé ici", un système qu'il a surnommé les "déficits jumeaux".

"Nous allons avoir un déficit commercial. Donc, les dollars vont sortir du pays", a expliqué l'auteur. "Mais le libre-échange avec ces autres pays va signifier qu'ils vont recycler les dollars vers les États-Unis."

De plus, d'anciens partenaires commerciaux proches des États-Unis se tournent vers le groupe BRICS - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud - qui propose des prêts directs d'investissement et de développement avec moins de conditions.

"Il est très clair que les Saoudiens et les Émirats commencent à parier, à la fois sur la Chine dans les BRICS. Le Brésil, la Russie, etc., qui commenceront à s'étendre très bientôt. L'Argentine va rejoindre, peut-être le Mexique, quelques autres pays », a noté Rasmus.

Il a déclaré que la Turquie et peut-être les Émirats arabes unis achetaient du pétrole russe avec une remise de 25% et "le revendaient à l'Europe. Ainsi, le pétrole russe revient en Europe, mais pas directement de Russie".

"Cela se passe dans le reste du monde, en Inde et ailleurs", a déclaré Rasmus. "Ils ne respectent pas les sanctions. Les États-Unis n'ont pas le pouvoir d'appliquer des sanctions secondaires."

Spoutnik

Japon : l’ombre de la guerre | ARTE Reportage

Le Japon vient d'opérer un virage historique. En décembre, Tokyo a annoncé un doublement de son budget défense d’ici 2027, du jamais-vu depuis la Seconde Guerre mondiale. A l’image de l'Allemagne, l’archipel est en pleine révision de sa doctrine militaire. Depuis la guerre en Ukraine et suite aux tensions renforcées dans le détroit de Taïwan, Tokyo muscle son dispositif militaire et se réarme face aux menaces multiples. Dans les jungles de Nagasaki, notre équipe a pu suivre l’entraînement des commandos des Forces d'autodéfense, - l'équivalent de l'armée japonaise -, qui préparent leur pays à un éventuel conflit avec Pékin, la grande crainte de Tokyo. Bien que le pays se montre officiellement attaché au pacifisme constitutionnel appliqué depuis 1947, la remilitarisation du Japon s’opère à grands pas. A cent-dix kilomètres de Taïwan, dans l’archipel d’Okinawa, sur l’île paisible de Yonaguni, réputée pour ses falaises altières et ses chevaux sauvages, les habitants craignent d'être entraînés dans un conflit entre les deux superpuissances mondiales, la Chine et les Etats-Unis... Les pêcheurs de Yonaguni dénoncent à la fois le harcèlement des garde-côtes chinois, mais aussi les missiles de Pékin, tombés dans les eaux japonaises en août 2022, lors d’exercices militaires chinois autour de Taïwan… Si le Japon, principal allié de Washington, est apprécié en Occident, il ne se révèle pas moins entouré de pays voisins hostiles, parmi lesquels trois puissances nucléaires : la Chine, la Corée du Nord, la Russie... C'est cet autre Japon, isolé, inquiet et encore traumatisé par les fantômes de la Seconde Guerre mondiale, que dépeint ce reportage.

La Chine pourrait bientôt déployer des drones-espions supersoniques, selon le WP

La Chine est sur le point d’installer une unité de nouveaux drones de reconnaissance supersoniques près de Taïwan, selon un document américain divulgué et cité par le Washington Post. Volant à une altitude de 30 km, ces engins pourraient ainsi viser des bases et des navires américains autour de cette île, en proie à de fortes tensions.

L’armée chinoise pourrait se doter dans un avenir proche de drones-espions capables de se déplacer à une vitesse supersonique, selon des données militaires américaines ayant fuité et obtenues par le Washington Post.

Ce papier secret de la National Geospatial-Intelligence Agency révèle des images satellites datées du 9 août dernierqui montrent deux drones de reconnaissance propulsés par fusée WZ-8 sur une base aérienne dans l'est de la Chine.

Ces aéronefs peuvent voler à une altitude de plus de 30 kilomètres, à une vitesse dépassant trois fois celle du son, indique le document. Cependant, on ignore la manière dont il est propulsé, mais "les caractéristiques du moteur sont principalement associées au carburant de fusée".

Selon le quotidien américain, ce système de surveillance de pointe permettrait à la Chine de recueillir des données cartographiques en temps réel pour actualiser sa stratégie ou effectuer des frappes de missiles. En plus de cela, cette avancée technologique pourrait l’aider à cibler les navires de guerre américains autour de Taïwan et les bases militaires de la région.

Par ailleurs, l’armée chinoise a "presque certainement" établi une première unité de ce type de drones, qui relève de l'Eastern Theatre Command, branche chargée de faire respecter les revendications de souveraineté de Pékin sur Taïwan, indique une évaluation de l’instance américaine et diffusée sur le réseau social Discord.

Fuite massive

Des dizaines de photos de documents classifiés américains ont été relayées sur Twitter, Telegram ou Discord ces derniers jours, certains ayant circulé sur Internet pendant des semaines ou des mois, avant d’attirer l’attention de la presse.

Les autorités américaines enquêtent sur la fuite, mais n’ont pas publiquement confirmé l’authenticité des documents publiés en ligne.

Beaucoup concernent les hostilités en Ukraine, dont les estimations des pertes, des capacités des défenses antiaériennes de l’Ukraine, des scénarios du conflit, des situations sur des fronts spécifiques. Des documents semblent aussi indiquer que les États-Unis espionnent certains de leurs alliés.

Moscou n'exclut pas qu'il y ait eu un acte délibéré de désinformation.

Spoutnik

Un ministre italien fait scandale en évoquant un « remplacement ethnique » des Italiens par les migrants

18/04/2023 à

Le ministre italien de l’Agriculture Francesco Lollobrigida, l’un des plus proches alliés de la première ministre Giorgia Meloni, a fait scandale mardi 18 avril en mettant en garde contre «le remplacement ethnique» des Italiens par les migrants.

«Nous ne pouvons pas nous résigner à l’idée d’un remplacement ethnique : les Italiens ont moins d’enfants, alors remplaçons-les par d’autres. Ce n’est pas la voie à suivre», a déclaré Francesco Lollobrigida, membre du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia dirigé par Giorgia Meloni et beau-frère de la première ministre.

[…]

Des « propos répugnants »

Elly Schlein, secrétaire du Parti Démocrate de centre-gauche, a condamné des «propos répugnants» ayant «des relents de suprémacisme blanc». En outre, a-t-elle relevé, Francesco Lollobrigida a tenu ces propos au moment où le président italien Sergio Mattarella assistait à une commémoration au camp de concentration nazi d’Auschwitz.

[…]

Le Figaro

Philippe Val : “l’interminable dérive de la Ligue des Droits de l’Homme (…) De Dreyfusards ils sont devenus compagnons de route du PCF et d’idiots utiles du communisme, ils sont devenus les idiots utiles de l’islamisme”

18/04/2023

Etats-Unis : Polémique autour d’une conférence d’Houria Bouteldja organisée dans le cadre du cours “Décoloniser l’Europe” par l’université de Yale, la meilleure du pays en droit

19/04/2023

Mme Bouteldja a été invitée dans le cadre d’une série de conférences intitulée “Décoloniser l’Europe”, organisée par Fatima El-Tayeb, professeur à Yale d’ethnicité, de race et de migration, et d’études sur les femmes, le genre et la sexualité, qui a qualifié de “perte de temps” les tentatives visant à interroger Mme Bouteldja sur ses antécédents.

Yale a ignoré les demandes du groupe de campagne StopAntisemitism de ne pas accueillir Mme Bouteldja pendant l’une des saisons les plus sacrées du judaïsme, alors qu’il serait impossible pour les étudiants pratiquants de débattre avec elle.

Liora Rez, directrice exécutive de StopAntisemitism, a qualifié Mme Bouteldja de “bigote antisémite et homophobe vicieuse”, indigne d’être accueillie dans un établissement.

“StopAntisemitism est horrifié que Yale ait fourni à cette raciste notoire une plateforme pour diffuser ses idées empoisonnées”, a déclaré M. Rez au Post. “En outre, nous sommes extrêmement déçus que le président de Yale, Peter Salovey, ait ignoré les demandes des étudiants, des anciens élèves et de StopAntisemitism pour un dialogue autour de l’événement de Bouteldja.

(…)

Contactée par le Post, une porte-parole de Yale a refusé de fournir des détails supplémentaires sur la conférence de Bouteldja.

NY Post

L’annonce de la conférence d’Houria Bouteldja

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Fuite massive

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Des « propos répugnants »

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