Publié le 14 Avril 2023 par 3guerremondiale

Publié dans : #Les infos les plus cruciales

Vers une guerre de religion, infos du 14 avril 2023

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Les Infos du 14 avril 2023

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Les responsables de la décapitation devront rendre des comptes, avertit Londres...

L'ESSENTIEL

La Russie affirme avoir encerclé Bakhmout jeudi, bloquant ainsi les forces ukrainiennes à l'intérieur de la ville. L'armée ukrainienne a démenti, affirmant continuer à ravitailler ses troupes et infliger des « pertes folles » à l'ennemi, et le groupe Wagner a indiqué qu'il était « prématuré » de parler d'encerclement.

Selon une enquête de l'ONG Human Rigths Watch, « les forces russes ont illégalement détenu et torturé des habitants de la ville de Kherson » durant l'occupation de cette région, entre mars et novembre 2022.

Le groupe Wagner a été placé sur la liste des entités sanctionnées par l'UE pour « participation active » à la guerre en Ukraine, notamment en « menaçant l'intégrité territoriale » du pays.

13h24 : Les responsables de la décapitation devront rendre des comptes, avertit Sunak

Les responsables de la décapitation d’un soldat ukrainien devront « rendre compte de leurs actes », a dit vendredi le Premier ministre britannique Rishi Sunak au président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d’un entretien téléphonique.

Rishi Sunak a qualifié la vidéo d'« épouvantable », a rapporté Downing Street dans un communiqué. Le Premier ministre a déclaré que « les responsables devaient rendre compte de leurs actes ».

Cette vidéo virale depuis mardi montre un individu russophone en uniforme décapiter au couteau une personne qui semble être un prisonnier de guerre ukrainien, images qui ont provoqué le choc et la colère en Ukraine et en Occident.

12h39 : Le Premier ministre hongrois salue les propos de Macron sur la Chine

Le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban a apporté vendredi son soutien au président français Emmanuel Macron, dont des propos récents sur la Chine ont suscité des critiques en Europe et aux Etats-Unis.

« Le président français cherche de potentiels partenaires et non à se faire des ennemis, ce qui se rapproche de la position hongroise », a déclaré le dirigeant à une radio proche du gouvernement hongrois.

« Nous [les Européens] devons tenir compte de nos propres intérêts et non pas des intérêts des autres », a-t-il ajouté, estimant « nécessaire de se demander si les intérêts américains coïncident avec ceux de l’Europe ».

L’hôte de l’Elysée a suscité un tollé notamment en Pologne ou en Lituanie à l’issue de sa visite d’Etat en Chine, en déclarant que l’Europe ne devrait pas automatiquement s’aligner sur les Etats-Unis ou sur Pékin en cas de conflit à propos de Taïwan.

12h04 : La Russie lance des manœuvres surprises de sa flotte dans le Pacifique

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé la mise en alerte et des manœuvres surprises de la flotte russe dans le Pacifique, dans un contexte de rapprochement avec Pékin et de tensions avec l’Occident.

Sur ordre de Vladimir Poutine, Sergueï Choïgou a indiqué que la flotte russe du Pacifique, basée à Vladivostok, en Extrême-Orient, allait travailler « dans des délais courts » sur des entraînements de combat dans des zones maritimes « proches et lointaines ».

Lors de ces exercices, la flotte du Pacifique s’entraînera à « repousser des attaques aériennes massives », à « chercher et détruire des sous-marins », ainsi qu’à mener des tirs de torpilles, de canons et de missiles, a énuméré le ministre russe de la Défense, lors d’une réunion avec des hauts gradés. Selon le ministre, ces manœuvres visent à « renforcer les capacités des forces armées à repousser une agression ».

10h06 : Malgré les sanctions, les exportations de pétrole russe en mars au plus haut depuis trois ans, selon l’AIE

Malgré de lourdes sanctions de l’Union européenne et du G7, les exportations russes de pétrole en mars ont atteint leur plus haut niveau depuis avril 2020, mais les revenus qu’elles procurent à Moscou restent bien moins élevés que l’an dernier, indique vendredi l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Les expéditions totales de pétrole ont augmenté en mars de 0,6 million de barils par jour à 8,1 millions de barils par jour, venant ainsi grossir la manne pétrolière de Moscou de 1 milliard de dollars à 12,7 milliards de dollars le mois dernier, ce qui reste 43 % en dessous d’il y a un an, selon le dernier rapport de l’AIE.

09h44 : Le ministre de la Défense chinois en Russie de dimanche à mercredi

Vers une guerre de religion, infos du 14 avril 2023

Le ministre chinois de la Défense Li Shangfu se rendra en Russie dimanche, a annoncé le gouvernement dans un communiqué vendredi. « A l’invitation du ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, le ministre de la Défense Li Shangfu effectuera une visite officielle en Russie du 16 au 19 avril », a déclaré le ministère de la Défense.

DIRECT

Lavrov: Moscou voit les tentatives de l'Occident d'entraîner les voisins de la Russie dans de nouveaux conflits

SAMARKAND, Ouzbékistan (Spoutnik) - Moscou voit que l'Occident essaie d'entraîner les pays voisins de la Russie dans des conflits près de ses frontières, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nous voyons de telles tentatives. Il y a eu des tentatives pour entraîner les dirigeants géorgiens dans la création d'un soi-disant deuxième front. Les dirigeants géorgiens actuels font preuve d'une approche responsable. Ils montrent une approche basée avant tout sur les intérêts nationaux fondamentaux de Et ils refusent ce genre d'approche... Il y a eu des rapports selon lesquels ils essayaient de faire un tel deuxième, troisième et demi front de la Moldavie également", a déclaré Lavrov aux journalistes lors de sa visite en Ouzbékistan.

De telles tentatives de l'Occident suscitent de vives inquiétudes en Russie, selon le diplomate.

"Si nous parlons d'une autre partie de notre espace, la Pologne a concentré de sérieux contingents militaires à la frontière avec la Biélorussie. Plusieurs dizaines de milliers de militaires. Il y avait de telles informations. Je ne sais pas si c'est vrai, mais il est certain que des forces considérables y sont concentrées... Une conjonction de ces facteurs, bien sûr, ne permet à personne de se détendre. Nous ne nous détendons pas. Nous voyons tout cela et en tenons compte dans notre planification, tant politico-militaire que diplomatique. et dans d'autres relations », a conclu Lavrov.

Spoutnik

Orban: le conflit en Ukraine prendra fin une fois que les États-Unis et l'Europe cesseront de soutenir Kiev

BUDAPEST (Spoutnik) - L'Ukraine est un pays inexistant sur le plan financier, et dès que les États-Unis et l'Europe cesseront de la soutenir, le conflit prendra fin, a déclaré vendredi le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

"En fait, l'Ukraine est un pays inexistant sur le plan financier. La chute des indicateurs économiques est énorme, ce qui est tout à fait compréhensible... De toute évidence, l'Ukraine ne peut pas s'autofinancer. La question est de savoir si nous soutenons l'Ukraine", a déclaré Orban à un radiodiffuseur hongrois. .

Il a ajouté que " dès que l'Amérique et l'Europe répondront 'non' à cette question ", le conflit prendra fin.

L'Europe dépense des dizaines de milliards de dollars pour soutenir l'Ukraine, cela ne peut pas continuer indéfiniment, a souligné le dirigeant hongrois.

Spoutnik

Tensions en Asie : Hwasong-18, la Corée du Nord a lancé vers le Japon un missile d'un nouveau type

Apparemment, Kim Jong-un est content.

Un moment qui a duré une éternité. Ce jeudi matin, le Japon a décrété l'état d'alerte sur l'île d'Hokkaido. La raison ? Un missile tiré par et depuis la Corée du Nord a menacé de s'écraser sur l'île.

Résultat : les alertes antiaériennes ont été activées sur l'île, tous les trains ont été mis à l'arrêt et les citoyens ont reçu l'ordre d'évacuer. Une alerte levée quelques instants plus tard, une fois que le missile s'est écrasé au beau milieu de la mer du Japon (sans que l'on sache exactement où) sans avoir survolé le pays.

Selon les autorités japonaises, il s'agissait d'un missile balistique intercontinental, soit le 15e lancé par la Corée du Nord depuis le début de l'année. Kim Jong-un étant échaudé par les exercices conjoints entre les Etats-Unis et la Corée du Sud dans le secteur.

Or, ce vendredi matin, la Corée du Nord informe qu'il s'agissait là d'un nouveau type de missile à combustible solide, le Hwasong-18. Le leader nord-coréen se félicitant publiquement de d'une avancée majeure dans l'armement du pays.

Jusqu'à présent, les missiles balistiques internationaux étaient tous équipés de combustible liquide, moins stables, et plus lents à préparer.

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Fuite des documents top secret américains sur la guerre en Ukraine : qui est Jack Teixeira arrêté en direct à la télévision

Le suspect dans la fuite des documents top secrets de l'armée américaine a été arrêté.

Un jeune homme à l'allure d'un adolescent sage et souriant. Voilà Jack Teixeira tel qu'il apparaît sur sa photo militaire partagée par les médias américains où l'on découvre ce jeune, issu d'une famille de militaires et lui-même engagé dans l'armée américaine en 2019. Il est aviateur de première classe, l'un des grades les plus bas.

Cet employé de la Garde nationale aérienne américaine du Massachussets, qui travaillait en tant que spécialiste informatique et communications, est pourtant suspecté d'être à l'origine des fuites de documents sensibles et confidentiels notamment concernant la guerre en Ukraine. On ignore comment ce simple membre du personnel a pu réussir à avoir accès à des documents aussi sensibles qui n'étaient absolument pas dans ses attributions.

Il a été interpellé jeudi à Dighton, une petite ville rurale au sud de Boston (nord-est), au domicile de sa mère par des agents du FBI et des militaires lourdement armés. Le jeune suspect qui apparaît en short et tee-shirt étant en possession d'armes. L'arrestation a été retransmise en direct à la télé américaine !

Le Washington Post avait révélé dès jeudi l'origine de la fuite en indiquant que le jeune militaire partageait ces documents ultrasensibles sur un forum de discussion du réseau Discord. Sous le pseudonyme "OG", le suspect aurait publié pendant des mois des documents issus de la base militaire où il travaille, rapporte France 24.

À Washington, le procureur général Merrick Garlanda annoncé que Jack Teixeira, arrêté pour "retrait, conservation et transmission non autorisés d'informations classifiées relatives à la défense nationale", en référence à la loi sur l'espionnage (Espionage Act), sera traduit devant la Cour fédérale de district du Massachusetts.

Ce groupe privé, qui s'est créé au moment de la pandémie du Covid, rassemblait des passionnés des armes à feu, de matériel militaire, de jeux vidéo et de religion. Le jeune homme s'en servait à la fois "pour informer et impressionner" les autres et montrer ce qu'était "la vraie guerre".

Pris dans sa propre spirale, il a partagé de plus en plus d'informations, "des centaines de pages de documents, y compris des cartes détaillées du front en Ukraine et des évaluations confidentielles de la machine de guerre russe", souligne nos confrères.

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Fuites du Pentagone : 5 révélations clés

L'apparition en ligne de ce qui ressemble à des documents secrets concernant les évaluations des services de renseignement américains sur le conflit en Ukraine et leur prolifération par les médias ont suscité une vaste controverse, les observateurs étant divisés en deux grands camps : ceux qui pensent que les documents sont authentiques et ceux qui ont des réserves. Voici ce que nous savons en ce moment.

La fuite de plus de 100 pages photographiées de documents datés entre fin février et début mars et étiquetés «Secret», «Top Secret» et «NOFORN» (ne pas être consultés par des ressortissants étrangers) liés à la guerre par procuration OTAN-Russie en cours en Ukraine continue de faire la une des journaux mondiaux. Cela a également eu un impact mondial réel, les responsables de Washington s'efforçant de contacter et de rassurer leurs alliés au milieu de révélations embarrassantes selon lesquelles les États-Unis espionnent leurs propres alliés (bien que, bien sûr, ce ne soit rien de nouveau pour quiconque y prête attention ).

Points clés à retenir

Alors que la poussière retombe et que les implications sécuritaires potentielles des fuites (y compris, potentiellement, la pertinence d'une assistance militaire supplémentaire des États-Unis et de l'OTAN à Kiev), plusieurs faits semblent se démarquer parmi les informations glanées.

1. Une page d'une évaluation "Top Secret" de février met en évidence les "insuffisances majeures apparentes en matière de génération de forces et de maintien en puissance" au sein des forces armées ukrainiennes, et avertit que Kiev ne pourrait obtenir que des "gains territoriaux modestes" si elle décidait de lancer un printemps attaque.

L'évaluation est importante car elle met en évidence le contraste entre l'évaluation interne morose du Pentagone et le sentiment enthousiaste, tout est génial exprimé par les responsables à Washington et à Bruxelles, et par le discours impétueux du président Joe Biden sur les capacités impressionnantes de Kiev mener à opérations offensives à grande échelle avec le soutien des États-Unis.

L'information soulève également des questions sur la destination exacte des dizaines de milliards de dollars d'aide à la sécurité des États-Unis et de l'OTAN à Kiev, étant donné les inquiétudes croissantes concernant les armes occidentales envoyées en Ukraine qui se retrouvent d'une manière ou d'une autre entre les mains de gangs européens et de rebelles africains et moyen-orientaux. groupes terroristes, tandis que la valeur en dollars des livraisons d'armes à l'Ukraine est proche de l'équivalent du budget annuel de la défense de la Russie.

2. important Un autre document , datant également de février, met en lumière la recommandation du président Volodymyr Zelensky que les forces ukrainiennes effectuent des frappes massives de drones contre « les sites de déploiement russes dans l'oblast russe de Rostov » et les plaintes selon lesquelles Kiev ne dispose pas des capacités de missiles à longue portée nécessaires pour de telles grèves.

Cette information est importante car elle met en évidence le désespoir apparent du président Zelensky et sa volonté d'attaquer directement la Russie malgré les avertissements de certains de ses payeurs de l'OTAN selon lesquels cela pourrait saper leur soutien à Kiev.

3. Les fuites remettent en question les affirmations de longue date du Pentagone et de l'armée ukrainienne concernant les victimes. Un document intitulé "Top Secret - État du conflit au 1er mars 2023" estime que le total des pertes russes pourrait atteindre 16 000 à 17 500 tués au combat et 61 000 à 71 500 du côté ukrainien.

Extrait de l'évaluation des renseignements classifiés divulgué en ligne et repris par les principaux médias à partir de début avril 2023.

C'est loin de l'évaluation du président des chefs d'état-major Mark Milley en novembre, qui estimait les morts russes à "bien plus" de 100 000 soldats, ainsi que les chiffres de l'armée ukrainienne dans le ciel "personnel éliminé" de 180 050 (c'est-à-dire correspondant presque au 190 000 soldats au total que les services de renseignement occidentaux estimaient se trouver près du Donbass en février 2022 avant l'escalade de la crise). Les responsables ukrainiens et les médias occidentaux ont cherché à minimiser ces chiffres, accusant la Russie de "trafiquer" les statistiques (malgré une éventuelle corroboration secondaire ) et assurant que les pertes russes sont beaucoup plus élevées et celles ukrainiennes beaucoup plus faibles. Quelle que soit la vérité, les chiffres servent à saper la confiance dans l'armée ukrainienne de super soldats, soutenue et équipée par l'OTAN.

Note: je n'ai jamais eu confiance dans les chiffres des morts, donnés par les journalistes français qui prennent leurs sources des ukrainiens et des Américains, comme le fait d'ailleurs le site 20 minutes (le direct), que je copie tous les jours.
C'est pour cela que pour le direct de 20 minutes sur mon blog, je ne poste jamais leur propagande mensongère (si je copie 20 minutes, plutôt qu'un autre journal, c'est surtout parce qu'il est plus facile a copié que les autres mais je déteste ce journal qui rabache jour après jour, la propagande mensongère US et Ukrainienne

4. Une autre révélation clé concerne l'étendue de l'engagement de l'OTAN. Alors que les responsables de l'alliance ont toujours assuré qu'aucune force occidentale n'est sur le terrain pour combattre la Russie, un document "Top Secret" daté du 23 mars indique que près d'une demi-douzaine de puissances de l'OTAN ont en fait des "bottes sur le terrain" sous la forme des troupes des forces spéciales. Il s'agit notamment de la Grande-Bretagne (50 soldats), de la Lettonie (17), de la France (15), des États-Unis (14) et des Pays-Bas (1).

On ne sait pas exactement ce que ces forces font là-bas. Le document ne le dit pas. Conscient apparemment des graves implications de ces informations, le ministère britannique de la Défense a proposé un rejet général des documents, assurant dans un Tweet mardi que « la fuite largement rapportée d'informations américaines classifiées présumées a démontré un niveau sérieux d'inexactitude », et que « les lecteurs doivent être prudents et ne pas prendre au pied de la lettre des allégations susceptibles de propager de la désinformation.

Qu'y a-t-il d'important dans les troupes de l'OTAN sur le terrain en Ukraine ? Eh bien, d'une part, ils servent à confirmer les allégations de longue date faites par de hauts responsables russes, dont le président Vladimir Poutine et le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, selon lesquelles les États-Unis et leurs alliés mènent une « guerre totale » contre la Russie . De plus, cela soulève des questions importantes sur l'avenir potentiel dangereux des guerres par procuration. Comment, par exemple, les États-Unis réagiraient-ils si la Russie ou la Chine déployaient des troupes de forces spéciales pour combattre les forces de l'OTAN en Irak, en Afghanistan, en Libye ou en Yougoslavie ? La présence des forces de l'alliance occidentale en Ukraine a effectivement ouvert cette boîte

5. Une dernière information importante qui peut être tirée des documents concerne l'état des défenses aériennes de l'Ukraine. Une évaluation du Pentagone datée du 28 février prévoyait que les stocks de systèmes de missiles Buk et S-300 de fabrication soviétique – qui représentent près de 90 % des défenses aériennes du pays – seraient « entièrement épuisés » à la mi-avril et le 3 mai, respectivement. Une deuxième diapositive d'une évaluation du 23 février prédit que la protection de première ligne des forces ukrainiennes serait "complètement réduite" d'ici le 23 mai.

Cette information est importante car elle semble confirmer que les États-Unis et leurs alliés manquent de temps pour renforcer la protection de la défense aérienne de leur client avant que la Russie n'acquière une supériorité aérienne totale similaire à celle dont a joui son armée de l'air dans l'opération antiterroriste en Syrie, ou le genre que les États-Unis et leurs alliés ont généralement lorsqu'ils décident de bombarder un pays du tiers monde.

Les États-Unis ont promis de fournir à l'Ukraine son encombrant système de missiles Patriot et d'accélérer les livraisons d'autres armes anti-aériennes, mais des observateurs ont exprimé des inquiétudes quant à la capacité du complexe militaro-industriel américain à augmenter la production assez rapidement, et se sont demandé si Washington sera disposé à envoyer du matériel de défense aérienne sophistiqué supplémentaire dans une zone de conflit où des pertes signifieraient un coup dur pour les fabricants d'armes américains si l'équipement était perdu.

Le scepticisme est sain

La fuite des documents en ligne et le fait qu'ils aient été récupérés par les principales ressources médiatiques héritées de l'Occident ont provoqué une consternation compréhensible dans certains cercles quant à savoir s'ils sont authentiques ou non. Après tout, ce sont les mêmes journaux, points de vente et réseaux de télévision qui ont publié des histoires après avoir démystifié les histoires liées à la Russie au fil des années et des décennies, de l'affirmation selon laquelle la Russie aurait payé des primes aux talibans pour tuer les troupes américaines en Afghanistan , à la allégation selon laquelle Moscou s'est mêlée des élections américaines en 2016 et a secrètement installé un "candidat mandchou" nommé Donald Trump.

"Nous n'avons pas de position", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, à Sputnik, interrogé sur les fuites. "Peut-être que c'est une fausse information délibérée."

Ryabkov a expliqué que puisque Washington est une partie clé du conflit ukrainien et mène une guerre hybride contre la Russie, les documents peuvent être un stratagème pour induire la partie russe en erreur. "Je ne confirme rien, mais comprenez que divers scénarios sont envisageables ici", a-t-il déclaré.

Publiquement, du moins, les responsables de Washington ont traité les fuites comme si elles étaient réelles. Le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a juré que son département "retournerait chaque pierre" jusqu'à ce que la "source" des fuites soit trouvée et leur étendue clarifiée. Le chef de la CIA, William Burns, a fait écho à la performance d'Austin, qualifiant les fuites de "profondément malheureuses" et affirmant qu'elles étaient quelque chose que le gouvernement américain "prend extrêmement au sérieux".

Au milieu des rapports selon lesquels le Pentagone a essayé de nettoyer les documents divulgués sur le net, le PDG de Twitter, Elon Musk, a sarcastiquement plaisanté en disant que "oui, vous pouvez totalement supprimer des choses d'Internet - cela fonctionne parfaitement et n'attire pas l'attention sur ce que vous essayez cacher du tout.

Kiev, comme on pouvait s'y attendre, a blâmé Moscou , qualifiant les fuites de « stratagème de propagande russe ». Les médias chinois ont rejeté ces affirmations, suggérant que si la Russie avait mis la main sur les documents, elle les conserverait probablement et les utiliserait à son avantage contre l'Ukraine et l'OTAN au lieu de les diffuser en ligne.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié les fuites de "très intéressantes". Quant à la suggestion selon laquelle Moscou pourrait être impliquée d'une manière ou d'une autre, il a déclaré que "la tendance à blâmer constamment la Russie pour tout est une maladie répandue en ce moment".

La vérité sur qui a divulgué les documents et pourquoi ne sera peut-être jamais découverte. Cependant, un flot de responsables américains à la retraite, de conseillers en sécurité basés à Washington et d'analystes de la CIA ont déclaré à Sputnik que les "fuites" pourraient être une tentative de "dissidents" et de "réalistes" au sein de l'establishment de l'État de sécurité américain pour fournir à Washington -avait besoin d' une "sortie de piste" du conflit sans cesse croissant avec la Russie en Ukraine avant qu'il ne se transforme en guerre mondiale.

Spoutnik

Décapitation d'un soldat ukrainien : un ancien mercenaire de Wagner affirme reconnaître deux membres du groupe paramilitaire russe sur la vidéo

Deux mercenaires de Wagner ont été reconnus par un ancien soldat du groupe paramilitaire russe sur la vidéo qui montre la décapitation d'un soldat ukrainien.

Une vidéo publiée ce mercredi montre la décapitation présumée d'un prisonnier de guerre ukrainien. Une séquence qui a suscité l'émoi de l'ensemble de la communauté internationale. Même le Kremlin a reconnu le caractère choquant de la vidéo mais a appelé à vérifier son "authenticité". Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, lui, n'a pas hésité à incriminer des "monstres" russes.

Sur la vidéo, longue d'une minute quarante secondes, on peut voir un homme en camouflage, le visage masqué, trancher le cou d'un autre homme en uniforme se débattant au sol en hurlant "ça fait mal". Puis, le bourreau finit sa décapitation au couteau, et montre la tête tranchée à la caméra.

Un ancien combattant de Wagner dit avoir reconnu ses anciens collègues sur la vidéo

Au lendemain de la diffusion de ces images insoutenables, ni la victime ni les auteurs de ce crime atroce n’ont été identifiées. Mais, s'exprimant sur l'émission YouTube russe "Khodorkovsky Live" dans la soirée du 12 avril, Vladimir Osechkin, le fondateur du média d'opposition Gulagu.net a rapporté qu'il avait été en contact avec Andrei Medvedev, un soldat russe qui a déserté le groupe Wagner en fuyant en Norvège en janvier dernier.

Cet ancien combattant de Wagner lui aurait dit avoir reconnu les deux personnes sur la vidéo. Selon lui, ce sont des mercenaires du groupe paramilitaire russe qu'il connaissait personnellement. "Il reconnaît sans équivoque ses collègues là-bas, il peut dire qu'ils sont des combattants de Wagner, par la façon dont ils parlent, par ce qu'ils expriment à la radio", a déclaré Osechkin, selon des propos rapportés par The Kyiv Independent.

Source

Budapest appelle l’OTAN à la raison : « Nous ne voulons pas d’un bloc anti-chinois »

Dans la nouvelle confrontation entre les deux blocs, la Hongrie se montre toujours comme le pôle de la raison. Le gouvernement de Budapest refuse de mettre en péril ses bonnes relations avec la Russie, et le pays ne soutient pas non plus les sanctions occidentales.

Aujourd’hui, à l’issue d’une réunion ministérielle de l’OTAN qui a duré deux jours à Bruxelles, le ministre hongrois des Affaires étrangères, M. Szijjártó, s’est opposé à l’ouverture d’un autre front – contre la Chine. « Nous ne voulons pas que l’OTAN devienne un bloc anti-chinois. Nous ne voyons pas le sens de cette rivalité, nous n’en voyons pas la logique, et nous ne voyons pas ce qui peut en sortir de bon », a déclaré Szijjártó.

Il a souligné que le gouvernement de Budapest était intéressé par une coopération mutuellement bénéfique et non par une rivalité, ce qui est non seulement possible mais aussi nécessaire, par exemple en ce qui concerne la révolution automobile. Les constructeurs européens sont devenus totalement dépendants des batteries électriques sud-coréennes et chinoises, a-t-il ajouté.

« Tous ceux qui appellent à une séparation entre l’économie chinoise et l’économie européenne risquent de porter un coup sévère à l’économie européenne », a averti M. Szijjártó, alors que le volume des échanges commerciaux entre la Chine et les États membres de l’UE dépasse 870 milliards d’euros. L’une des conséquences les plus graves de la guerre en Ukraine est que le monde se dirige à nouveau vers un bloc, ce qui est particulièrement une mauvaise nouvelle pour l’Europe centrale, qui a toujours souffert du conflit Est-Ouest, a-t-il ajouté.

Enfin, il a évoqué le plan de paix de la Chine pour l’Ukraine, qui pourrait être un bon point de départ pour des négociations internationales. Toutefois, l’initiative de Pékin est unanimement rejetée par l’Occident.

source : Zuerst via Euro-Synergies

"Qui a décidé que c’est le dollar?": le Brésil avance une alternative pour le commerce des BRICS

En visite en Chine, le Président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a appelé les pays du groupe des BRICS à proposer leur propre monnaie alternative pour le commerce. Il s’est interrogé au sujet de la place occupée dans le monde par la monnaie américaine.

Le sujet d’une monnaie de règlement alternative au dollar américain dans les échanges commerciaux entre les membres des BRICS a été au centre de la visite du Président brésilien en Chine.

"Chaque jour, je me demande pourquoi l’ensemble des pays doivent baser leur commerce sur le dollar", a avancé Luiz Inácio Lula da Silva le 13 avril à Shanghai, au siège de la Nouvelle banque de développement créée par les pays des BRICS.

"Pourquoi ne pas commercer avec nos propres devises? Qui a décidé que c’est le dollar qui serait la monnaie de règlement après l'étalon-or? Pourquoi pas le yen, le réal, le peso?" s’est-il interrogé.

L’effort de dédollarisation est activement véhiculé par la Russie ces dernières années. Quant au Brésil, sa Banque centrale a récemment conclu un accord avec celle de Chine sur la facilitation de la conversion directe des devises des deux pays dans les transactions commerciales, sans la médiation du billet vert.

L'union des pays émergents est capable de générer des "changements économiques et sociaux pertinents pour le monde", a ajouté le chef de l’État brésilien.

Les BRICS comprennent le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. Le groupe représente 40% de la population de la planète et environ un quart du PIB mondial.

Spoutnik

Mali : moins d’un an après le départ de la force française Barkhane, la ville de Ménaka est encerclée par l’État islamique

La commune de Tidermène, dans le nord-est du Mali, près de la frontière avec le Niger, est aux mains du groupe État islamique depuis lundi après-midi. La ville de Ménaka est à présent encerclée par les jihadistes de l’EI qui ont progressivement pris le dessus sur leurs rivaux du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), lié à Al-Qaïda.

[…]

RFi

Le 13 juin 2022, la force française Barkhane remettait à l’armée malienne les clés de la base opérationnelle avancée [BOA] de Ménaka, qu’elle avait établie quatre ans plus tôt pour faire face à une situation sécuritaire « dégradée » dans le sud du Liptako et la région dite des trois frontières [située aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso]. Il s’agissait ainsi de contrer les actions de l’État islamique au grand Sahara [EIGS] et d’empêcher sa « territorialisation », comme le souligna l’État-major des armées [EMA], à l’époque.

Or, moins d’un an plus tard, l’EIGS est en passe de s’implanter dans la région de Ménaka…

En effet, après avoir mis en échec le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM, lié à al-Qaïda], qui convoitait également ce secteur, et pris plusieurs localités, dont celles d’Anderamboukane, de Tamalat, d’Inekar et de Talataye [cette dernière étant stratégique car, située à 150 km à l’est de Gao, elle se trouve au milieu de plusieurs zones d’influence de groupes armés, ndlr], la branche sahélienne de l’État islamique vient de s’emparer, sans coup férir, de la commune de Tidermène, à 75 km au nord de Ménaka. Désormais, la ville n’a plus de voie d’accès et se trouve par conséquent isolée.

« Tidermene est tombé aux mains de Daesh », a ainsi déclaré un élo local ayant trouvé réfuge à Ménaka, selon l’AFP. Les jihadistes « distribuent des corans à la population [et] se déplacent dans la ville avec des armes », a-t-il ajouté.

L’EIGS « coupe directement Ménaka du Nord » et désormais « peut empêcher tout ravitaillement qui n’est pas sans escorte », ont confié des sources « locales » à Radio France International. Qui plus est, l’armée malienne et ses supplétifs russes ne seraient pas en mesure de défendre la ville dans le cas où les jihadistes attaqueraient en nombre.

Cependant, pour l’organisation jihadiste, prendre Menaka n’est pas forcément un objectif en soi, d’autant plus que cela exigerait des moyens qu’elle n’a pas forcément. Aussi, elle pourrait se contenter de contrôler les approches de la ville, ce qui reviendrait au même.

[…]

Opex360

En 2006 déjà, des membres du comité central de la ligue des droits de l’homme démissionnaient en accusant l’association de dérive avec l’islamisme

13/04/2023

Pourquoi nous quittons la LDH, par Antoine Spire et Cédric Porin

Deux membres de la Ligue des droits de l’homme ont décidé de démissionner. Explications.

(…)

La LDH a cru pouvoir répondre au racisme dont sont victimes les jeunes issus de l’immigration en faisant preuve de complaisance à l’égard des organisations religieuses qui prétendent les représenter. La dérive s’amplifie. Après avoir affirmé qu’il s’agissait de discuter avec l’islam politique, on a insensiblement glissé vers le débat libre avec l’islamisme radical, comme lors de ce colloque à l’Unesco sur le féminisme musulman coorganisé par la Ligue en septembre. La Ligue donne ainsi une suite logique au fait qu’elle n’a jamais pris de position publique contre l’expression politique de l’intégrisme musulman. Dans le même mouvement, elle a tergiversé en hésitant à réagir lors de la recrudescence des actes antisémites en 2003.

Combien de fois n’avons-nous pas entendu dans son comité central des proclamations suspicieuses, hostiles à d’autres organisations de défense des droits de l’homme : la Licra, SOS-Racisme, Ni putes ni soumises, systématiquement taxées de communautaristes. Si la Ligue des droits de l’homme ne voit plus d’inconvénients aujourd’hui au dialogue avec l’extrémisme islamiste, elle se refuse à le pratiquer avec des organisations dont l’identité même est le combat antiraciste. La place qu’elles accordent à la lutte contre l’antisémitisme, à l’absence de complaisance vis-à-vis de l’islamisme, suffirait donc à en faire des adversaires.

Le Monde

Le 20 juin, Damien Rieu affronte Karim Benzema au tribunal, soutenez-le !

13/04/2023 à

Damien Rieu, lors du procès devant le tribunal correctionnel de Poitiers, en octobre dernier / © Antoine Morel Francetv

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak, dit qu’aucune femme n’a de pénis et envisage d’indiquer dans la législation que le « sexe » signifie « sexe biologique » et non le « genre » auquel une personne s’identifie

14/04/2023

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a pris ses distances avec Sir Keir Starmer, le Chef du Parti travailliste, en disant qu’aucune femme n’a de pénis, et a annoncé que les espaces réservés aux femmes devaient être « protégés ».

Le Premier ministre a déclaré qu’il avait un « point de vue différent » du dirigeant travailliste, qui a déclaré la semaine dernière que certaines femmes avaient des organes génitaux masculins. Dans une entrevue accordée au site Web ConservativeHome, le premier ministre a déclaré que le sexe biologique était « d’une importance vitale ».

Le Gouvernement envisage d’indiquer clairement dans la législation que le « sexe » signifie « sexe biologique » et non le genre auquel une personne s’identifie. Cela pourrait aider les sports féminins à exclure les personnes trans.

Le Premier ministre a déclaré qu’il était juste de faire preuve de « compassion et de compréhension » envers ceux qui remettent en question leur identité de genre, mais a souligné que cela ne devrait pas entraîner la levée des protections pour les espaces réservés aux femmes. « En tant que principe de fonctionnement général pour moi, le sexe biologique est d’une importance vitale et fondamentale pour ces questions – nous ne pouvons pas l’oublier – et c’est pourquoi nous devons nous assurer, en particulier en ce qui concerne la santé des femmes, les sports féminins et les espaces féminins, que nous protégeons ces droits », a-t-il déclaré.

La semaine dernière, Sir Keir a déclaré que l’écrasante majorité des femmes n’avaient pas d’organes génitaux masculins, mais que certaines en avaient. « Pour 99,9 % des femmes, c’est complètement biologique… Et bien sûr, ils n’ont pas de pénis », a-t-il déclaré. Les commentaires du dirigeant travailliste suggèrent qu’il croit qu’une femme sur mille a des organes génitaux masculins, ce qui équivaut à plus de 34 000 personnes au Royaume-Uni.

Interrogé sur ses remarques, M. Sunak a déclaré qu’il avait un « point de vue légèrement différent ». Lorsqu’on lui a demandé s’il croyait que 100% des femmes n’avaient pas de pénis, il a répondu: « Oui, bien sûr. »

« La première chose à dire est que nous devrions toujours avoir de la compassion, de la compréhension et de la tolérance pour ceux qui pensent à leur genre. Mais quand il s’agit de ces questions de protection des droits des femmes et des espaces des femmes, la question du sexe biologique est fondamentalement importante. »

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Telegraph

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