Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Guerre en Ukraine EN DIRECT : L'alimentation « rétablie » à la centrale de Zaporojie, après les frappes russes…
L’ESSENTIEL
Dans la nuit de mercredi à jeudi, les forces russes ont mené des frappes massives à travers toute l’Ukraine, notamment sur les régions de Kharkiv et d’Odessa. Des explosions ont également été entendues à Kiev, faisant a minima deux blessés, ont annoncé jeudi les autorités locales.
La centrale nucléaire de Zaporojie, occupée par l’armée russe dans le sud de l’Ukraine, a également été coupée du réseau électrique ukrainien après une frappe russe, a affirmé jeudi au petit matin l’opérateur nucléaire ukrainien, mettant en garde sur un risque d’accident.
La veille, le groupe paramilitaire russe Wagner a revendiqué mercredi la prise de la partie orientale de Bakhmout, ville au cœur de combats depuis des mois dans l’est de l’Ukraine qui pourrait tomber « dans les prochains jours », selon le secrétaire général de l’Otan.
13h55 : La Moldavie dit « enquêter » sur des allégations d’attaque en Transdniestrie
La Moldavie a indiqué jeudi « enquêter » sur les allégations des autorités de la Transdniestrie, sa région séparatiste prorusse, qui ont affirmé avoir déjoué une attaque imputée à Kiev.
« Les autorités compétentes enquêtent sur ces informations », a réagi le gouvernement sur Facebook, tandis que le Premier ministre Dorin Recean a affirmé « ne pas avoir confirmation » et se dit prêt à « répondre à toute provocation ».
13h24 : Kiev dément les accusations des séparatistes moldaves et dénonce « une provocation »
Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont dénoncé jeudi comme une « provocation orchestrée par le Kremlin » les allégations des autorités de la Transdniestrie, une région séparatiste prorusse de Moldavie, qui ont affirmé avoir déjoué un attentat imputé à Kiev.
« Toute déclaration (…) de la fausse République populaire de Transdniestrie concernant la participation du SBU à la préparation d’un attentat terroriste doit être considérée exclusivement comme une provocation orchestrée par le Kremlin », ont indiqué les services ukrainiens sur Telegram.
12h58 : « Risque inacceptable » pour la sécurité à Zaporojie, estime la diplomatie française
Les frappes, qui ont conduit à une nouvelle déconnexion de la centrale de Zaporojie dans le sud de l’Ukraine, constituent « un risque inacceptable pour la sécurité et la sûreté nucléaires », a estimé jeudi Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. « La France a pris note avec préoccupation des informations relatives à une nouvelle déconnexion de la centrale de Zaporojie », a-t-elle également déclaré.
12h24 : Moscou dit avoir utilisé des missiles hypersoniques « Kinjal »
12h18 : La Russie dit avoir « massivement » bombardé l’Ukraine en « représailles » à une récente incursion
La Russie a annoncé jeudi avoir mené des frappes « massives » en Ukraine « en représailles » à une récente incursion sur son territoire qu’elle impute à des « saboteurs » de Kiev.
« En réponse aux actes terroristes du régime de Kiev dans la région (russe) de Briansk le 2 mars, les forces armées de la Fédération de Russie ont mené des frappes de représailles massives », a déclaré dans un communiqué le ministère russe de la Défense, affirmant que des missiles hypersoniques « Kinjal » (« poignard », en russe) avaient notamment été utilisés.
11h48 : La Pologne annonce que ses 10 nouveaux chars Leopard ont « été livrés » à l’Ukraine comme promis
Le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszczak, a annoncé jeudi que son pays avait « déjà » livré à l’Ukraine les 10 chars Leopard 2A4 supplémentaires qui avaient été promis. « Nous parlons d’un bataillon de chars lourds qui, dans le cas de la Pologne, ont déjà été livrés, et dans le cas de nos alliés, seront livrés à l’Ukraine très bientôt », a déclaré Mariusz Blaszczak aux journalistes.
La Pologne avait promis fin janvier d’envoyer 14 chars Lepoard 2 au total à Kiev et quatre premiers avaient déjà été livrés le 24 février, jour anniversaire de l’invasion russe. « En plus des 14 chars polonais Leopard, il y a aussi huit chars canadiens dans ce bataillon, huit chars norvégiens et aussi six chars espagnols », a précisé le ministre.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a qualifié jeudi de « compliquées » les négociations visant à prolonger un accord ayant permis de reprendre les exportations de céréales ukrainiennes malgré l’offensive de Moscou en l’Ukraine.
Affirmant que les clauses du pacte devant profiter à la Russie n’étaient « pas du tout » appliquées, M. Lavrov a déclaré que « si l’accord est appliqué à moitié, alors la question de son extension devient plutôt compliquée ». Cet accord céréalier, vital pour l’approvisionnement alimentaire mondial, expire le 18 mars prochain.
« Pékin a décidé d’augmenter son budget militaire pour l’année 2023. Il passe ainsi à 1553,7 milliards de yuans, soit 225 milliards de dollars. Cela fait du budget militaire chinois le deuxième plus important du monde, après celui des États-Unis, plus de trois fois supérieur », fait savoirFrance24.
Le média français précise que c’est un « budget de la Défense 2023 en hausse, dans un contexte de méfiance de ses voisins asiatiques, des États-Unis et même désormais de l’OTAN face à sa montée en puissance ».
« L’augmentation, la plus forte depuis 2019, sera de 7,2%, une légère accélération par rapport à l’an passé (+7,1%), selon un rapport du ministère des Finances publié lors de la session annuelle du Parlement », souligne France24 qui rapporte, citant Niklas Swanström, directeur de l’Institut pour la politique de sécurité et de développement à Stockholm, qu’« une grande partie de ses recherches militaires, telles que les missiles, la cyberdéfense, etc. ne sont pas incluses dans ses dépenses militaires, mais considérées comme de la recherche et du développement civils ».
Même si l’augmentation du budget chinois de la Défense reste en dessous des 10% pour la huitième année consécutive, cela suscite, d’après France24, la méfiance des pays voisins ayant des contentieux territoriaux avec la Chine.
Guerre en Ukraine: Montant record, les États-Unis vont présenter l'un des budgets militaires les plus élevés de leur histoire en temps de paix
L'administration Biden s'apprête à faire voter par le Congrès l'un des plus importants budgets de défense de l'histoire des États-Unis.
Ce jeudi 9 mars, l'administration américaine présentera un projet de budget militaire de 835 milliards de dollars pour l'exercice 2024. Un montant colossal qui sera l'un des plus importants de l'histoire du pays en temps de paix, rapporte le quotidien Bloomberg ce mercredi.
Un budget en nette hausse par rapport à celui de l'exercice 2023 en cours, qui a commencé au 1er octobre 2022, voté par le congrès à hauteur de 816 milliards de dollars l'an dernier.
Selon les responsables cités par le journal économique, 170 milliards de dollars sont notamment prévus pour financer des achats d'armes et 145 milliards à destination la recherche et développement militaires. Deux postes qui "battent des records", note Bloomberg.
13,5 milliards pour des F-35 supplémentaires
Du côté des achats, l'administration Biden souhaite notamment acquérir 83 chasseurs-bombardiers F-35 supplémentaires pour un coût de 13,5 milliards de dollars.
Fleuron de l'avionneur Lockheed Martin, le F-35 Lightning II est un avion multirôle monoplace, monomoteur, furtif, de cinquième génération, conçu pour l'attaque au sol et les missions de supériorité aérienne. Il est décliné en trois variantes principales : le F-35A à décollage et atterrissage conventionnel, le F-35B à décollage et atterrissage courts et à atterrissage vertical et le F-35C à décollage assisté par catapulte et récupération freinée par brins d'arrêt.
Il s'agit du système d'armement le plus cher des États-Unis avec un coût unitaire estimé à environ 150 millions de dollars, voire 300 pour le F-35B.
Stocks épuisés
Une enveloppe importante sera également dédiée à l'achat de munitions pour la Navy (marine) et l'US air force (armée de l'air), qui peuvent être utilisées pour des frappes à longue distance.
Si l'aide militaire américaine aux troupes de Volodymyr Zelensky a été financée par des crédits supplémentaires distincts du budget ordinaire du ministère de la Défense, les armes envoyées en Ukraine ont épuisé les stocks du Pentagone
Cet effort budgétaire, sans précédent, pour 2024 est également en partie lié à l'escalade des tensions avec la Chine, que Washington considère comme son principal concurrent en termes de leadership militaire mondial.
Guerre en Ukraine : deux navires russes interceptés en Méditerranée par la marine espagnole
Le risque d'incident en Méditerranée est réel alors que la marine russe ne cesse d'y accroître sa présence.
Fin février, le chef de la marine italienne alertait : "La marine russe a fortement accru sa présence en Méditerranée". L'amiral Enrico Credendino dénonçait même une "attitude agressive", entraînant "un risque d'incident". "Les effets immédiats sur notre sécurité liés à la guerre en Ukraine ont été identifiés en mer et sont visibles avec l'augmentation impressionnante de la présence de la flotte russe en Méditerranée et dans la Mer Noire".
Deux navires de guerre russes interceptés en Méditerranée occidentale
Une mise en garde à prendre très au sérieux puisque le patrouilleur de la marine espagnole "Centinela" a intercepté ce mardi deux navires de la marine russe : la frégate Admiral Kasatonov et le pétrolier Akademik Pashin. Après l'identification, il a procédé à leur suivi et à leur surveillance dans les eaux de la Méditerranée occidentale où ils naviguaient, rapportent les médias locaux.
Des experts militaires chinois prévoient la fin du conflit en Ukraine à l'été 2023, selon des rapports
MOSCOU (Spoutnik) - Le plan de paix de la Chine sur l'Ukraine s'appuie sur les prévisions des experts militaires chinois selon lesquelles les hostilités en Ukraine seraient terminées à l'été 2023, a rapporté jeudi un journal japonais, citant des sources.
Le rapport indique qu'un document publié par l'Académie des sciences militaires (AMS) à Pékin deux mois plus tôt aurait pu influencer la position de la Chine parce que le groupe de réflexion a émis des recommandations à la Commission militaire centrale du Parti communiste, la plus haute instance décisionnelle des forces armées chinoises. .
L'AMS a réalisé une simulation du conflit en Ukraine, qui a abouti à la prévision d'une fin du conflit vers l'été 2023, la Russie ayant « le dessus » parce que, entre autres, les économies russe et ukrainienne seraient « trop épuisé » pour prolonger le conflit au-delà de l'été, a indiqué le journal.
En février, la Chine a publié un document en 12 points intitulé « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne », promouvant, entre autres, le respect de la souveraineté de tous les pays, la cessation des hostilités et la reprise des pourparlers de paix entre Moscou et Kiev.
Le Kremlin a souligné à plusieurs reprises sa volonté de négocier. Le gouvernement de Kiev a initialement exclu toute discussion tant que Vladimir Poutine reste président de la Russie, mais a abandonné la demande par la suite.
En octobre 2022, le président ukrainien Volodimir Zelensky a approuvé la décision de refuser de négocier avec la Russie.
Note: donc dans moins de 6 mois ! ce rapport est iréaliste
L'Arménie demande l'envoi d'une mission internationale au Haut-Karabakh
Le ministère arménien des Affaires étrangères a nié que la déclaration de l'Azerbaïdjan selon laquelle l'Arménie avait envoyé une colonne de véhicules militaires sur la route Stepanakert-Lisagor le 7 mars et utilisé la même route pour transporter ses troupes
EREVAN, 8 mars. /TASS/. Le ministère arménien des Affaires étrangères a appelé mercredi à l'envoi d'une mission internationale d'enquête au Haut-Karabakh pour vérifier les déclarations de l'Azerbaïdjan selon lesquelles l'Arménie y aurait déployé ses troupes.
"L'Arménie a déclaré à plusieurs reprises qu'aucune munition ou marchandise à usage militaire n'avait été transportée le long du corridor de Lachin, ni avant ni après son blocus le 12 décembre 2022. En outre, nous réaffirmons que la République d'Arménie n'a pas d'armée en Haut-Karabakh", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "La proposition d'envoyer une mission internationale d'enquête au Haut-Karabakh pour vérifier la crédibilité de ces informations a été rejetée à plusieurs reprises par les hauts dirigeants de l'Azerbaïdjan."
"Réaffirmant le désir de l'Arménie de parvenir à la paix dans la région, nous soulignons une fois de plus la nécessité de l'envoi immédiat d'une mission internationale d'enquête au Haut-Karabakh et dans le couloir de Lachin pour empêcher l'Azerbaïdjan de déclencher une nouvelle agression et les préparatifs clairs de l'Azerbaïdjan pour soumettre le peuple du Haut-Karabakh au nettoyage ethnique et au génocide", a déclaré le ministère arménien des Affaires étrangères dans le communiqué.
Le ministère a également nié la déclaration de l'Azerbaïdjan selon laquelle l'Arménie avait envoyé une colonne de véhicules militaires sur la route Stepanakert-Lisagor le 7 mars et avait utilisé la même route pour transporter ses troupes.
L'Iran s'apprête à abandonner le dollar dans ses échanges avec l'Afrique
L’Iran prône l’abandon du dollar et de l’euro en faveur des monnaies locales dans ses échanges avec les pays africains. Pour promouvoir les règlements en monnaies locales, la République islamique envisage la mise en place d’une banque commune avec ceux-ci.
S'exprimant lundi 6 mars lors d'une conférence sur la coopération scientifique et économique entre l'Iran et l'Afrique de l'Ouest, le vice-président iranien chargé des affaires économiques, Mohsen Rezaei, a souligné l'importance de la coopération multilatérale.
Il a déclaré que Téhéran pourrait donner un coup de pouce à de nombreuses industries de pointe en Afrique de l'Ouest tandis que la création d'une banque commune avec des règlements en monnaies locales faciliterait les échanges.
Selon la République islamique, ces règlements ouvriront la voie à une coopération plus large avec les nations africaines.
"Dans cette situation, nous serions en mesure de conclure des accords commerciaux entre les pays... sans la nécessité [d'utiliser] des dollars et des euros, et toutes les parties en bénéficieront", a expliqué M.Rezaei.
Il a noté que les États africains ont réussi à obtenir leur indépendance après des siècles de colonisation et doivent maintenant construire des économies fortes afin de retrouver leur statut international.
Une coopération au nom du progrès
En s’adressant aux participants à cette conférence, le Président iranien Ebrahim Raïssi a souligné la nécessité d'alléger les lourdes réglementations et tarifs sur la voie de la coopération entre la République islamique et les pays d'Afrique de l'Ouest.
"Promouvoir la coopération de l'Iran avec l'Afrique ne vise pas la richesse africaine, mais le progrès et le bien-être de toutes les nations, y compris les nations africaines", a souligné le Président iranien cité par l’agence IRNA.
Il a évoqué les questions d'énergie, d'ingénierie, de transport, d'exploitation minière et d'agriculture comme de bons domaines pour favoriser efficacement les liens de l'Iran avec les pays africains.
"Le terrain est bien préparé pour développer des relations bilatérales, car les deux parties disposent de capacités considérables", a souligné M.Raïssi.
Selon une enquête du principal syndicat des personnels de direction des collèges et lycées, 42% des personnels de direction constatent la présence de tenues religieuses à l’école, 43% n’ont pas fait remonter les faits à leur hiérarchie
09/03/2023
Selon une enquête du principal syndicat des personnels de direction des collèges et lycées, le SNPDEN-UNSA, publiée mercredi, les tenues litigieuses, les contestations d’enseignement ou les difficultés en sortie scolaire ne font pas systématiquement l’objet de signalement.
Comment comptabiliser les atteintes à la laïcité à l’école ? Le débat ne va pas manquer de ressurgir avec la publication mercredi 8 mars de la première enquête réalisée sur le sujet par le SNPDEN-UNSA. Le principal syndicat des chefs d’établissement vient de se doter d’un observatoire de la laïcité interne et a sondé ses adhérents. Près d’un millier de personnels de direction des 10 700 collèges et lycées français ont répondu.
Résultat ? 42 % des personnels interrogés ont constaté entre septembre 2022 et janvier 2023 la présence d’élèves avec « des tenues vestimentaires dites culturelles mais qui peuvent être utilisées dans le cadre d’une pratique religieuse », comme notamment les qamis (tuniques longues) ou les abayas (robes longues de tradition moyen-orientale, portées au-dessus d’autres vêtements). Parmi eux, 43 % n’ont pas fait remonter les faits à leur hiérarchie.
Côté ministère de l’éducation nationale, on dénombre in fine entre 360 et 280 signalements selon les mois depuis la rentrée, avec un pic à 720 en octobre. Un tiers à la moitié concernent des tenues litigieuses, soit environ 800 signalements depuis le début de l’année scolaire.
Les raisons invoquées pour ne pas tout recenser ? L’équipe de direction a réglé le problème directement, ou le chef d’établissement n’en voit pas l’intérêt, convaincu de ne pas être suivi par l’institution. Le manque de temps, la crainte d’être considéré comme incompétent ou que cette remontée nuise à leur carrière sont également mis en avant. Pour Didier Georges, coprésident de ce nouvel observatoire interne, « même si les choses ont changé depuis plusieurs années, et singulièrement depuis l’assassinat de Samuel Paty, l’idée d’un “pas de vagues” réclamé par l’institution reste très présente ». Même si « ce n’est plus la réalité », cela reste « la perception des collègues », insiste le responsable syndical.
Aux États-Unis, la forte hausse de l’insécurité donne de la migraine aux élus démocrates ; dans les grandes villes, dominées par la gauche, l’exaspération de la population est générale
09/03/2023
L’insécurité constitue un sujet majeur de contentieux dans les grandes villes américaines dominées par le parti de Joe Biden et un angle d’attaque privilégié des conservateurs.
L’humiliation est spectaculaire. Lori Lightfoot, la maire sortante de Chicago (Illinois), ne figurera pas au second tour de l’élection municipale le 4 avril. Eliminée, elle laissera deux autres démocrates concourir pour son siège.
Les raisons de cette débandade dans la troisième ville des Etats-Unis sont nombreuses. La première, de loin, est la criminalité. Ce thème a dominé la campagne, plaçant Lori Lightfoot sur la défensive. L’exaspération de la population semble générale et ne se cantonne plus aux quartiers habituellement concernés par cette insécurité. Le chef de la police locale, le « superintendent » David Brown, a d’ailleurs annoncé sa démission dans la foulée du premier tour. Les faits de délinquance ont augmenté de 33 % dans la ville au total depuis 2019. Pendant ce temps, le nombre de policiers a décru, en raison d’une vague de départs à la retraite non compensée.
Cette défaite de Lori Lighfoot est « un signal d’alerte pour le pays », a commenté le 5 mars le maire de New York, le démocrate Eric Adams, qui a bâti son propre succès électoral sur la lutte contre la criminalité.
Celle-ci est devenue le sujet majeur de contentieux dans les grandes villes américaines dominées par les démocrates, en particulier sur les deux côtes. Les émeutes urbaines après la mort de George Floyd des mains de la police en mai 2020 à Minneapolis (Minnesota), ainsi que la pandémie, qui a entraîné une forte hausse de l’insécurité, ont profondément marqué l’opinion publique. Deux demandes coïncident, sans forcément se rencontrer : un meilleur encadrement des interventions policières, pour limiter les abus et les violences, et une lutte plus efficace contre la délinquance du quotidien et les trafics de drogue.
(…) Les chiffres de la délinquance ont augmenté en 2021 et 2022, en particulier en matière de vols à l’étalage et de « car jackings » (vols de voiture avec violences). Mais les meurtres furent en légère baisse l’an passé, selon les estimations. Au total, 44 000 personnes sont mortes par armes à feu en 2022, des suicides dans près de la moitié des cas.
Commenter cet article