La Russie est certaine que le continent africain jouera l’un des rôles principaux dans la création d’un nouvel ordre mondial, a estimé le Président russe ce 20 mars, lors de la conférence parlementaire Russie-Afrique qui se tient à Moscou.
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Les Infos du 20 mars
Note : les informations de ces derniers jours démontrent que les prophéties de Nostradamus commencent à se concrétiser, du moins les alliances, "rois du nord" (Russie, Chine et Corée du nord) avec les Orientaux (Afrique et Orient musulmans) les cadeaux de Poutine sont énormes, de plus en ce moment les Russes montent les pays musulmans contre les Occidentaux sous toute sorte de pretextes (guerre d'Irak, conolisations, islamophobie de l'europe etc)
Poutine: l’Afrique deviendra l’un des leaders créateurs du nouvel ordre mondial
L’Afrique deviendra l’un des leaders créateurs de l’ordre mondial, a estimé le Président russe, tout en annoçant l'effacement de la dette des pays africains, à hauteur de plus de 20 milliards de dollars.
"Les États africains augmentent constamment leurs poids et leurs rôles dans l’arène internationale. Ils se manifestent avec plus d’assurance dans la politique et l’économie. Nous sommes certains que l’Afrique deviendra l’un des leadeurs créateurs du monde multipolaire en formation".
"La Russie et les pays d’Afrique défendent les normes morales et les valeurs sociales traditionnelles pour nous, faisant face à l'idéologie néocoloniale imposée. De nombreux pays d’Asie, d’Amérique latine et du Proche-Orient partagent des positions similaires. Nous tous, nous formons une majorité mondiale. J’ai déjà dit plusieurs fois que notre pays est fermement déterminé à continuer à bâtir un partenariat stratégique avec nos amis africains au sens plein du terme; nous sommes prêts à créer ensemble un ordre mondial", a expliqué M.Poutine.
Coopération russo-africaine
Ces derniers temps, le partenariat russo-africain a déjà acquis une dynamique importante et atteint une nouvelle dimension.
Il a aussi précisé que la Russie avait effacé la dette des pays africains, à hauteur de plus de 20 milliards de dollars.
Moscou a assuré prolonger son aide à l'Afrique dans le domaine énergétique, notamment pour qu'elle développe ses infrastructures dans ce secteur.
Céréales gratuites
Le Président russe a également promis de livrer gratuitement à l’Afrique des céréales, si l’accord céréalier n’était pas prolongé d’ici deux mois.
La veille, cet accord céréalier, signé en juillet 2022, a été de nouveau prolongé pour 60 jours supplémentaires. De son côté, la Russie a à maintes reprises dénoncé le non-respect de ses conditions. Selon les estimations russes, l’écrasante partie de céréales ukrainiennes est livrée à l’Occident, au détriment des pays pauvres.
Moscou se réserve d'ailleurs le droit de cesser sa participation à l'accord à partir du 18 mai si les demandes russes visant à réacheminer les volumes de matières premières vers ces pays en besoin ne sont pas satisfaites.
Sommet Russie-Afrique
En revenant sur le sommet Russie-Afrique programmé pour juillet prochain à Saint-Pétersbourg, le Président russe y a invité tous les leaders du continent noir.
"Nous nous préparons le plus sérieusement possible au deuxième sommet russo-africain. Évidemment, nous serons ravis de voir tous les dirigeants des pays africains, tout comme les chefs d’organisations régionales.
Les Irakiens souffrant de "maladies médicales désastreuses" causées par l'invasion menée par les États-Unis : avocat
WASHINGTON (Spoutnik) - L'invasion américaine de l'Irak a entraîné une augmentation spectaculaire des malformations congénitales dans le pays, un problème qui restera "pour toujours" en Irak, a déclaré à Sputnik l'avocate anti-nucléaire Helen Caldicott.
Le 19 mars 2003, à 22 h 16 HNE, le président George W. Bush , dans un discours télévisé depuis le bureau ovale, a déclaré que les forces américaines et de la coalition en étaient aux premiers stades des opérations militaires visant à désarmer l'Irak et à « libérer son peuple ». marquant le début d'une invasion et d'une occupation qui ont entraîné la mort de centaines de milliers de civils et de combattants.
"Le crime de 'guerre de choc et de crainte' initié par George W. Bush et ses co-frères était à la fois une guerre nucléaire et conventionnelle, déclenchant des maladies médicales désastreuses et des anomalies congénitales qui hanteront le peuple irakien pour toujours", a déclaré Caldicott.
Elle a souligné que les États-Unis avaient déployé des missiles armés d'uranium 238, entraînant des particules microscopiques polluant l'air et le sol environnant, "pour être propagées par le vent pour le reste du temps".
Selon Caldicott, les militaires américains et britanniques ont utilisé plus de 1 700 tonnes d'uranium appauvri en Irak lors de l'invasion de 2003. . . . . Spoutnik
L'armée ukrainienne vient de se faire des ennemis de 2 milliards de musulmans
Des images sur les réseaux sociaux de troupes ukrainiennes mettant le feu à des pages d'un Coran ont suscité l'indignation des musulmans russes. Kiev s'est précipité pour affirmer que le clip était un faux russe, mais ce n'est pas la première fois que l'armée ukrainienne a recours à une telle propagande pour narguer les troupes musulmanes russes.
Les troupes ukrainiennes à l'origine de la vidéo brûlant le Coran circulant en ligne se sont fait des ennemis parmi les musulmans du monde entier, et les autorités de Kiev doivent les traduire en justice si elles ne veulent pas ruiner les relations avec l'ensemble du monde musulman, les chefs religieux et les universitaires de L'Egypte, la Syrie et l'Arabie Saoudite l'ont dit à Sputnik.
"La profanation du Saint Coran, qu'il s'agisse de l'incendie du livre en Europe ou de sa profanation par les troupes ukrainiennes, ne peut être qualifiée que de forme de terrorisme la plus odieuse", a déclaré le Dr Ali Hassan Muhammad, un théologien de premier plan à Académie de recherche islamique Al-Azahr du Caire.
« Le crime de ces militaires ukrainiens s'est largement répandu sur les réseaux sociaux du monde islamique : la résonance parmi les croyants ordinaires est devenue trop grande… Ces actions sont une insulte directe aux deux milliards de musulmans du monde », a déclaré Muhammad.
Dans le même temps, a noté Muhammad, le comportement des troupes ukrainiennes ne fait que faire écho aux «valeurs occidentales» pour lesquelles elles se battent prétendument, les musulmans subissant déjà les incendies du Coran au Danemark, en Suède et en France.
"Il est même difficile d'imaginer l'ampleur de la haine dans le cœur de ces personnes - y compris la haine envers les musulmans", a déclaré Muhammad. « Ce serait une erreur de considérer cela comme un acte spontané, l'acte de certains militaires des forces armées ukrainiennes. Ils ont, comme les pays d'Europe, une idéologie de haine très claire qui se transforme en les formes les plus odieuses de terreur et d'intimidation. .
.. Spoutnik
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Kiev demande à Pékin d'« utiliser son influence » sur Moscou pour arrêter la guerre…
L’ESSENTIEL
- Le président chinois Xi Jinping démarre ce lundi une visite d’Etat de trois jours en Russie. Vladimir Poutine, qui veut saisir l’occasion pour montrer qu’il n’est pas isolé sur la scène internationale, a salué « la volonté de la Chine de jouer un rôle constructif dans le règlement » du conflit.
- Vladimir Poutine s’est rendu dimanche dans la ville ukrainienne de Marioupol, dévastée par les bombardements russes peu après l’invasion de février 2022, pour son premier déplacement dans une zone conquise par Moscou. Auparavant, il était allé en Crimée samedi pour le 9e anniversaire de l’annexion de cette péninsule ukrainienne par la Russie.
- Le président russe est visé depuis vendredi par un mandat d’arrêt émis à son encontre par la Cour pénale internationale (CPI), qui l’accuse de crime de guerre de « déportation illégale » d’enfants ukrainiens. Le Kremlin juge « nul et non avenu » cette décision de la CPI, dont Moscou ne reconnaît pas la compétence.
- L’UE finalise cette semaine un plan de 2 milliards d’euros pour financer des achats communs de munitions d’artillerie dont l’Ukraine a besoin. Le projet doit permettre de fournir aux forces ukrainiennes au moins un million d’obus de 155 mm et de reconstituer les stocks stratégiques des pays de l’UE, dont certains sont proches de l’épuisement.
13h20 : L’UE finalise un plan de 2 milliards d’euros pour soutenir l’Ukraine
L’Union européenne finalise cette semaine un plan de 2 milliards d’euros pour financer des achats communs de munitions d’artillerie dont l’Ukraine a désespérément besoin pour contrer l’offensive des troupes russes.
Le projet doit permettre de fournir aux forces ukrainiennes au moins un million d’obus de 155 mm et de reconstituer les stocks stratégiques des pays de l’UE, dont certains sont proches de l’épuisement. « J’espère que nous parviendrons à un accord aujourd’hui, au cours de la réunion conjointe des ministres des Affaires étrangères et de la Défense, sinon nous serons en difficultés pour poursuivre nos livraisons d’armes à l’Ukraine », a averti lundi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
La Russie a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête pénale contre le procureur et trois juges de la Cour pénale internationale (CPI), quelques jours après l’émission par la CPI d’un mandat d’arrêt visant le président Vladimir Poutine pour « crime de guerre » en Ukraine.
Ces magistrats, dont le procureur de la CPI Karim Khan, « ont rendu des décisions illégales (visant à) arrêter le président de la Fédération de Russie et la commissaire aux droits des enfants », a indiqué le Comité d’enquête russe dans un communiqué. « Une enquête pénale a été ouverte », est-il précisé.
11h39 : La Russie et la Chine sont « des partenaires fiables », assure Xi Jinping à son arrivée à Moscou
Le président chinois Xi Jinping a dit lundi être confiant que sa visite en Russie donnera un « nouvel élan » aux relations avec Moscou, après être descendu de son avion sur le tarmac de l’aéroport dans la capitale russe.
« Je suis convaincu que cette visite sera fructueuse et qu’elle donnera un nouvel élan au développement sain et stable des relations sino-russes », a déclaré le dirigeant chinois, cité par les agences de presse russes, qualifiant Pékin et Moscou de « bons voisins » et de « partenaires fiables ».
11h02 : Xi Jinping est arrivé en Russie pour une visite d'Etat de trois jours
Le président chinois est arrivé lundi à Moscou pour une visite d'Etat en Russie durant laquelle il rencontrera son homologue Vladimir Poutine, a annoncé la télévision publique CCTV.
Il s'agit de la première visite en Russie du dirigeant chinois depuis le début de la guerre en Ukraine et de son premier déplacement à Moscou depuis près de quatre ans.
08h55 : Pékin demande à la CPI d'éviter « le deux poids deux mesures »
La Chine a appelé lundi la Cour pénale internationale à éviter le «deux poids deux mesures», suite à l'émission par les juges de cette juridiction d'un mandat d'arrêt contre le président russe pour « crime de guerre ».
« La CPI doit adopter une position objective et impartiale, respecter l'immunité de juridiction des chefs d'État (...) et éviter la politisation et la politique du deux poids deux mesures », a indiqué devant la presse Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise, quelques heures avant le début d'une visite d'Etat en Russie du président Xi Jinping.
08h00 : Un ancien président russe menace les juges de la Cour pénale internationale
Quelques jours après l’annonce par la Cour pénale internationale (CPI) et de l’émission d’un mandat d’arrêt international contre Vladimir Poutine, accusé de « crime de guerre » pour « déportation illégale » d’enfants ukrainiens, l’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuellement vice-président du Conseil de sécurité nationale, a menacé la Cour de la Haye.
« On peut très bien imaginer une frappe de haute précision avec un missile hypersonique russe Oniks depuis un navire russe en mer du Nord contre le bâtiment du tribunal à la Haye », a-t-il écrit sur Telegram, invitant les juges de la CPI à « regarder attentivement le ciel ».
Autrefois figure plutôt libérale au sein du régime russe, Dmitri Medvedev est devenu l’un des partisans les plus acharnés de l’offensive contre l’Ukraine, multipliant les déclarations au vitriol contre Kiev et ses alliés occidentaux.
06h45 : L’UE finalise un plan à 2 milliards d’euros pour l’Ukraine
L’Union européenne finalise cette semaine un plan de 2 milliards d’euros pour financer des achats communs de munitions d’artillerie dont l’Ukraine a besoin pour contrer l’offensive russe. Le projet doit permettre de fournir aux forces ukrainiennes au moins un million d’obus de 155 mm et de reconstituer les stocks stratégiques des pays de l’UE, dont certains sont proches de l’épuisement.
« Deux Etats membres, les Pays-Bas et l’Italie, ont encore des réserves, mais il n’y a pas de blocage. Elles devraient pouvoir être levées pour la réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense lundi à Bruxelles », a expliqué dimanche un diplomate. L’accord sera ensuite soumis aux dirigeants de l’UE pour leur sommet jeudi et vendredi.
La visite "historique" de Xi Jinping à Moscou montre que le plan américain pour isoler la Russie "s'est retourné contre lui de manière spectaculaire"
La visite d'État de trois jours du président chinois Xi Jinping en Russie à l'invitation du président Vladimir Poutine montre que les tentatives de l'Occident d'isoler Moscou à la lumière de l'opération militaire spéciale en Ukraine échouent, a déclaré le Dr Gerald Horne, professeur d'histoire à l'Université de Houston, Texas.
La visite du dirigeant chinois Xi Jinping en Russie est potentiellement historique, a déclaré l'auteur et historien Dr Gerald Horne à Sputnik . C'est une preuve flagrante du fait que, quelle que soit la véhémence avec laquelle Washington a cherché à isoler la Russie, ses plans se sont retournés contre lui, a-t-il ajouté.
La visite de trois jours du président chinois à l'invitation de son homologue russe, Vladimir Poutine, se déroule du 20 au 22 mars 2023. C'est une année que les historiens du futur pourraient regrouper avec d'autres « repères d'une époque ». comme 1989 et l' effondrement du mur de Berlin , a déclaré le chercheur. La dissolution de l'URSS en 1989 a marqué le début d'une ère dite d' unipolarité , lorsque les États-Unis sont restés la soi-disant seule superpuissance restante, a souligné Gerald Horne.
« 2023 marquera ce qui est en mouvement depuis des années, à savoir la multipolarité. Mais peut-être plus encore que la multipolarité, nous voyons la Chine dans la voie de dépassement. Je pense aussi que cette visite témoigne du fait que la tentative d'isoler Moscou à la lumière de l'opération militaire spéciale en Ukraine ne va pas très bien », a déclaré le professeur d'histoire américain.
Il a poursuivi en soulignant le fait largement connu qu'en 2022, la croissance économique de la Russie a dépassé à bien des égards, par exemple, la croissance économique de la Grande-Bretagne, qui a été "à la pointe de la lance en ce qui concerne l'opposition à cette opération militaire spéciale". .”
Les développements actuels sont, dans une large mesure, le résultat de "l'obsession maniaque" de Washington pour Moscou , a souligné le chercheur.
Il y a un demi-siècle, les grandes entreprises américaines étaient poussées à se lancer dans des investissements étrangers directs massifs en République populaire de Chine, a-t-il noté.
« C'est ce qui a mené à l'entente avec la Chine il y a plus d'un demi-siècle… Désireux d'encercler l'Union soviétique, les États-Unis ont conclu un accord avec la Chine. Mais maintenant, cet accord s'est manifestement retourné contre lui de manière spectaculaire. Et ce qui est encore plus remarquable, c'est qu'au lieu de chercher à pivoter, d'essayer de ralentir d'une manière ou d'une autre ce mastodonte économique en Chine, vous voyez l'impérialisme américain s'embourber une fois de plus face à Moscou
La Chine en est ressortie bénéficiaire, a souligné le chercheur. Pékin a continué à renforcer son potentiel économique, militaire et diplomatique croissant, malgré l'intensification des déploiements militaires et de l'engagement diplomatique des États-Unis avec des partenaires asiatiques pour tenter d'encercler la Chine, tant sur le plan militaire que diplomatique. Pendant ce temps, toutes les tentatives menées par les États-Unis pour isoler la Russie ont échoué .
Quant à Washington, l'administration Biden surestime sa force si elle estime qu'elle peut affronter à la fois Moscou et Pékin comme des "menaces", a suggéré l'historien. Les États européens font preuve de plus de prévoyance, selon le Dr Gerald Horne. Un exemple concret est la façon dont le chancelier allemand Olaf Scholz s'est rendu à Pékin pour rencontrer le président chinois Xi Jinping en novembre 2022 – le premier dirigeant européen à le faire en trois ans. Le président français Emmanuel Macron doit également se rendre en Chine en avril.
Mais Washington, dont l'orientation dominante en matière de politique étrangère a été d'isoler la Russie, va clairement à certains égards se retrouver isolé, a souligné le Dr Gerald Horne de l'Université de Houston.
Guerre en Ukraine : Contre-offensive de l'armée ukrainienne près de Bakhmout
Bakhmout est toujours l'épicentre des combats entre Russes et Ukrainiens.
Dans son dernier rapport sur la situation en Ukraine, l’Insitute for the study of war (ISW) affirme que l'armée ukrainienne a mené une contre-offensive couronnée de succès au sud-ouest d’Ivanivske, ville située à six kilomètres à l’ouest de Bakhmout.
Selon l'institut américain, des images géolocalisées publiées le 19 mars indiquent que l'armée russe a été repoussée au-delà de l’autoroute T0504, infrastructure clef de la région de l'est de l'Ukraine, rapporte le Monde.
Ce même rapport, publié ce dimanche, indique que "les forces russes avaient mené 25 attaques dans la région de Bakhmut ce 19 mars, mais que les forces russes n'avaient probablement obtenu que des gains marginaux", selon le porte-parole de l'armée ukrainienne, le colonel Serhiy Cherevaty.
L’Insitute for the study of war estime également que le rythme des opérations offensives des forces russes a ralenti ces dernières semaines, ce qui semble indiquer que l'offensive de printemps de la Russie dans le Donbass "pourrait toucher à son point culminant".
Bakhmout est, depuis plusieurs mois, l'épicentre des affrontements entre les forces russes et l'armée ukrainienne. L'armée du Kremlin tente d'encercler la ville et de rapprocher Moscou d'un premier succès militaire depuis six mois, alors que Kiev, qui a un temps paru envisager un retrait, a pris la décision de défendre la ville avant une contre-offensive ukrainienne d'envergure attendue au printemps.
Tensions en Asie: Kim Jong-un veut que la Corée du Nord soit prête à lancer une "contre-attaque nucléaire immédiate et écrasante"
Le dirigeant nord-coréen a demandé que son pays soit prêt à mener des attaques nucléaires à tout moment pour dissuader des adversaires de lancer une guerre, dénonçant les manœuvres militaires conjointes de grande ampleur des Etats-Unis et de la Corée du Sud, a rapporté lundi la presse officielle nord-coréenne.
Ces commentaires ont été effectués alors que Pyongyang a mené samedi et dimanche des exercices destinés à renforcer ses "capacités de dissuasion de guerre et de contre-attaque nucléaire", a indiqué l'agence de presse officielle KCNA, ajoutant qu'il agissait d'un avertissement fort à destination de Washington et Séoul.
Dans ce cadre, pour simuler une attaque nucléaire tactique, un missile balistique équipé d'une tête nucléaire factice a atteint une cible située à 800 kilomètres après avoir volé à une altitude de 800 mètres, a fait savoir la KCNA.
Protestation face aux manœuvres USA-Corée du Sud
Kim Jong-un, qui a supervisé cet essai, a constaté les capacités militaires accrues de la Corée du Nord et souligné la nécessité de s'assurer que le pays soit prêt à effectuer une "contre-attaque nucléaire immédiate et écrasante".
La Corée du Sud et le Japon ont signalé dimanche le tir d'un missile balistique nord-coréen de courte portée au large de la côte orientale du pays, dernier essai en date d'une série de tirs effectués par Pyongyang en guise de protestation face aux manœuvres USA-Corée du Sud commencées la semaine dernière.
Accord Iran-Arabie saoudite : Pas de normalisation diplomatique, mais une « architecture »
Au fur et à mesure que ce bellum (guerre) se déroulait dans la région, l’Irak, la Syrie, le Liban et d’autres pays – tous des États anciennement riches – ont été transformés en poubelles économiques de la pauvreté.
L’accord conclu entre l’Arabie saoudite et l’Iran (et garanti par la Chine) n’a pas pour but premier de rétablir les relations diplomatiques. Les deux équipes étaient d’ailleurs dirigées par leurs chefs de la sécurité. L’accord vise plutôt à construire une nouvelle architecture de sécurité pour la région.
Cette architecture est potentiellement révolutionnaire. Depuis qu’Yitzhak Rabin a décidé, au début des années 1990, d’inverser le paradigme de sécurité original d’Israël, à savoir la « périphérie » (États non arabes) contre le voisinage arabe d’Israël (afin de préparer le terrain pour l’aspiration de Rabin à une certaine compréhension palestinienne), la région a été transformée en un désert d’une architecture anti-sécurité inventée de toutes pièces.
Pour atteindre les objectifs de recherche de la paix avec la sphère arabe, les dirigeants israéliens – qui avaient besoin d’une cause autour de laquelle les Israéliens et le Congrès des États-Unis pourraient se rallier – ont diabolisé l’Iran. Depuis lors, on dit (depuis quelques décennies) que l’Iran est sur le point de se doter d’une arme nucléaire (bien que cela ne se soit jamais produit).
Les conséquences ont été désastreuses : L’Iran s’est transformé en un porc-épic épineux, Ahmadinejad grommelant à ceux qui pourraient s’en approcher de garder leurs distances. Les États-Unis et Israël ont alors transformé la polarisation intellectuelle et culturelle inhérente à la révolution iranienne en un casus bellum.
Le mantra était que pour qu’Israël et ses alliés arabes se sentent en sécurité, l’Iran et son état d’esprit révolutionnaire devaient être détruits – ou au moins « reconnectés » mentalement aux modes de vie occidentaux.
(Tout parallèle avec les appels occidentaux d’aujourd’hui pour que la Russie soit démantelée et soumise à une réhabilitation des mentalités n’est pas fortuit).
En conséquence, au fur et à mesure que ce bellum (guerre) se déroulait dans la région, l’Irak, la Syrie, le Liban et d’autres pays – tous des États autrefois riches – ont été transformés en des bassins de poussière économiques de pauvreté.
« Happy Ramadan » : Les rues de Londres pour la toute première fois décorées pour le Ramadan
Note ; je rappelle que le maire de Londre est musulman pakistanais
Les révélations de Zemmour font sortir Mélenchon de ses gonds (MàJ : Sifaoui : “Mélenchon ment, il m’avait demandé de ne pas m’attaquer à Zemmour car c’était son ami”)
20/03/23
19/03/23
Suisse : les personnes pourront désormais changer de sexe sur simple déclaration à l’état civil (Màj : En 2022, 1.171 personnes ont changé de sexe ; chez les 15-19 ans, les personnes nées filles « transitionnent » deux fois plus que ceux nés garçons)
Changement de sexe auprès de l’état civil
Depuis le 1er janvier 2022, toute personne résidant en Suisse peut décider de modifier la mention de son sexe, au niveau administratif, en faisant une demande auprès de l’office d’état civil. Conformément au principe de binarité des sexes inscrit dans la loi suisse, le choix reste limité aux catégories «masculin» et «féminin».
À fin 2022, 1171 changements de sexe ont été enregistrés auprès des offices d’état civil suisses: 616 concernaient des hommes devenant des femmes (53%) et 555 des femmes devenant des hommes (47%). La majorité de ces changements de sexe à l’état civil ont eu lieu dans la Région lémanique, l’Espace Mittelland et dans la grande région de Zurich (respectivement 276, 251 et 219). Si, dans la Région lémanique, en Suisse orientale et au Tessin, on comptait autant d’hommes choisissant de devenir des femmes que de femmes choisissant de devenir des hommes, on trouvait plus d’hommes devenant des femmes dans la grande région de Zurich, dans l’Espace Mittelland, dans la Suisse du Nord-Ouest et en Suisse centrale.
En 2022, les personnes âgées de 15 à 24 ans ont été les plus nombreuses à changer de sexe auprès de l’état civil (622, soit 53% de tous les changements de sexe enregistrés). Ils sont suivis par la classe d’âge des 25-29 ans et des 30-34 ans (respectivement 196 et 96 changements de sexe). On dénombrait également 39 personnes de moins de 15 ans ayant changé de sexe auprès de l’état civil et aucune de plus de 79 ans. Chez les moins de 15 ans et les 15 à 19 ans, les femmes sont plus nombreuses à changer de sexe à l’état civil, alors que ce sont les hommes dans toutes les autres classes d’âge.
21/12/2021
Les personnes transgenres ou présentant une variation du développement sexuel pourront faire modifier les indications relatives à leur sexe et à leur prénom qui figurent au registre de l’état civil rapidement et simplement. Lors de sa séance du 27 octobre 2021, le Conseil fédéral a décidé que les modifications nécessaires du code civil (CC) ainsi que les adaptations de l’ordonnance sur l’état civil et de l’ordonnance sur les émoluments en matière d’état civil entreront en vigueur le 1er janvier 2022.
La modification de loi adoptée par le Parlement le 18 décembre 2020 permet aux personnes concernées de modifier désormais les indications relatives au sexe et aux prénoms par une déclaration remise à l’office d’état civil, dans le cadre d’une procédure simple et rapide. La déclaration peut être faite par toute personne qui a la conviction intime et constante de ne pas appartenir au sexe inscrit dans le registre d’état civil.
Le consentement du représentant légal est nécessaire si la personne est âgée de moins de 16 ans révolus, si elle est sous curatelle de portée générale ou si l’autorité de protection de l’adulte en a décidé ainsi. La déclaration est assujettie à un émolument de 75 francs. Le Conseil fédéral a décidé que les modifications du code civil et des ordonnances entreront en vigueur le 1er janvier 2022.
La modification de l’indication du sexe dans le registre d’état civil n’a aucune influence sur les relations relevant du droit de la famille (mariage, partenariat enregistré, lien de parenté et filiation). De même, la binarité des sexes (homme/femme) demeure inchangée : à l’avenir, seule reste possible l’inscription d’une personne en tant qu’individu de sexe masculin ou féminin. L’introduction d’une troisième catégorie de sexe ou l’abandon général de la mention du sexe font l’objet d’un rapport en réponse aux postulats des conseillères nationales Sibel Arslan (17.4121) et Rebecca Ruiz (17.4185).
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