14h18 : Poutine en visite en Crimée le jour de l’anniversaire de l’annexion
Le président russe Vladimir Poutine est arrivé samedi en Crimée, le jour du neuvième anniversaire de l’annexion de cette péninsule ukrainienne par la Russie en 2014, a annoncé la télévision publique russe. En déplacement surprise à Sébastopol, port d’attache de la Flotte russe de la mer Noire en Crimée, Vladimir Poutine a notamment visité une école des arts en compagnie du gouverneur local, Mikhaïl Razvojaïev, selon les images diffusées par la chaîne de télévision Rossia-1.
09h31 : Vladimir Poutine peut-il être arrêté un jour ?
Les 123 États membres de la CPI sont tenus d’exécuter les mandats d’arrêt contre Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova s’ils se rendent sur leur territoire. Mais l’exécution des mandats « dépend de la coopération internationale », selon le président de la CPI, Piotr Hofmanski. L’ancien dirigeant soudanais Omar al Bashir s’est ainsi rendu dans plusieurs États africains malgré un mandat d’arrêt de la CPI.
D’autant plus que ni la Russie ni l’Ukraine ne sont membres de la CPI. Il est donc peu probable que Vladimir Poutine figure sur le banc des accusés, « à moins qu’il n’y ait un changement de régime en Russie », a déclaré Cecily Rose, professeure adjointe de droit international public à l’Université de Leiden. Il existe toutefois plusieurs exemples de dirigeants jugés pour crime de guerre : Charles Taylor, ancien chef de guerre libérien devenu président, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, condamné en 2012, l’ancien président serbe Slobodan Milosevic, mort dans sa cellule à La Haye en 2006 alors qu’il était jugé pour génocide ou encore l’ancien dirigeant serbe Radovan Karadzic.
09h15 : Le point sur le mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine
La Cour pénale internationale a émis vendredi un mandat d’arrêt international contre Vladimir Poutine, réclamé depuis des mois par l’Ukraine. Pourquoi maintenant ? Comment a réagi la Russie ? On fait le point.
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19h42 : Zelensky salue une décision « historique » de la Cour pénale internationale
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué vendredi la décision « historique » de la Cour pénale internationale d’émettre un mandat d’arrêt à l’encontre de Vladimir Poutine pour crime de guerre.
« Une décision historique, qui marque le début d’une responsabilité historique », a déclaré le chef d’Etat ukrainien dans une vidéo publiée sur Telegram.
17h40 : Le mandat d’arrêt de la CPI contre Poutine n’a aucune valeur juridique, selon le Kremlin
Le Kremlin a jugé vendredi que le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale à l’encontre du président Vladimir Poutine n’avait aucune valeur juridique, car la Russie ne reconnaît pas ce tribunal.
« La Russie, comme un certain nombre d’Etats, ne reconnaît pas la compétence de ce tribunal, par conséquent, du point de vue de la loi, les décisions de ce tribunal sont nulles et non avenues », a déclaré aux journalistes le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov.
17h19 : L’ex-président russe Medvedev compare le mandat d’arrêt de la CPI visant Poutine à du papier toilette
L’ex-président russe Dmitri Medvedev a comparé vendredi le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale visant Vladimir Poutine à du papier toilette, première réaction d’un haut responsable politique en Russie.
« La Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine. Pas besoin d’expliquer où ce papier doit être utilisé », a-t-il écrit sur Twitter en anglais, terminant son message par un émoticône de papier toilette.
16h39 : Moscou dénonce une décision « insignifiante » et « dénuée de sens » de la CPI
La diplomatie russe a dénoncé vendredi les décisions « dénuées de sens » et « insignifiantes » de la Cour pénale internationale, après l’annonce de l’émission d’un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour crime de guerre.
« Les décisions de la Cour pénale internationale sont dénuées de sens pour notre pays, y compris d’un point de vue juridique » car Moscou n’a aucune obligation envers elle, a écrit sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, sans faire référence nommément à Vladimir Poutine dans son message.
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