Les forces ukrainiennes ont eu recours à l'utilisation d'armes chimiques dans les directions d'Artyomovsk (Bakhmut) et d'Ugledar sur la ligne de front dans le Donbass, a annoncé le chef de la République populaire de Donetsk, Denis Pushilin.
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Les Infos du 6 février 2023
Guerre en Ukraine EN DIRECT : A Bagdad, Sergueï Lavrov dénonce les « restrictions illégales » des Occidentaux sur le pétrole…
L’ESSENTIEL
- Le chef du renseignement militaire Kyrylo Boudanov va devenir le nouveau ministre de la Défense de l’Ukraine, à la place d’Oleksiï Reznikov. Ce dernier venait de promettre quelques heures plus tôt des « audits » au sein de son ministère à la suite d’un scandale de corruption lié à l’approvisionnement de l’armée, en pleine invasion russe. Ce changement intervient alors que la situation « se complique » sur le front, de l’aveu même du président ukrainien. La situation est même « très difficile dans la région de Donetsk, (où) il y a des batailles féroces », selon Volodymyr Zelensky.
- Les Russes, épaulés par les mercenaires du groupe Wagner, ont obtenu de petits gains territoriaux ces dernières semaines dans la région de Bakhmout avec l’espoir de faire sauter le verrou ukrainien sur cette cité en grande partie détruite et où les deux belligérants subissent de lourdes pertes. Ils ont notamment pris la bourgade de Soledar et plus récemment le village de Blagodatné.
- Les alliés de Kiev ont franchi de nouveaux paliers dans le soutien militaire en s’engageant à fournir notamment des chars lourds et des roquettes de plus longue portée. La nouvelle aide militaire américaine, d’un montant de 2,2 milliards de dollars, inclut à cet égard des roquettes qui pourraient quasiment doubler l’étendue du champ d’action de la force de frappe ukrainienne, selon le Pentagone.
Les armes à longue portée promises à l'Ukraine ne serviront pas à viser le territoire russe selon le ministre ukrainien de la Défense
Le 05/02/23
Les armes de longue portée dont la livraison a été promise à l'Ukraine par les Occidentaux ne serviront pas à viser le territoire russe mais seulement les zones occupées, a affirmé dimanche le ministre ukrainien de la Défense.
Nous déclarons toujours à nos partenaires que nous nous obligeons à ne pas utiliser les armes (fournies par les) partenaires étrangers contre le territoire de la Russie, mais uniquement sur leurs unités dans les territoires temporairement occupés en Ukraine", a déclaré Oleksiï Reznikov lors d'une conférence de presse à Kiev.
Les Etats-Unis ont notamment promis de livrer à Kiev des roquettes qui pourraient quasiment doubler la portée des tirs ukrainiens et viser en profondeur les lignes d'approvisionnement russes.
Les Occidentaux craignent toutefois que Kiev ne s'en serve pour mener des attaques sur le territoire russe, menant à une dangereuse escalade du conflit.
Selon M. Reznikov, les Russes ont "déplacé leurs quartiers généraux, leurs postes de commandement, leurs entrepôts de munitions et de carburant à 100 kilomètres (de la ligne de front) pour que nous ne puissions pas les atteindre".
"Cela rend la situation difficile pour eux d'un point de vue logistique, mais leur permet tout de même de se préparer à avancer", a poursuivi M. Reznikov, qui a une nouvelle fois dit s'attendre à une offensive russe d'envergure en février.
"Toutes les armes occidentales n'auront pas le temps d'arriver avant cela", mais "nous avons les ressources et réserves" pour résister, a-t-il poursuivi.
Les troupes russes ont légèrement progressé ces dernières semaines dans l'Est, où se déroule l'essentiel des combats, accentuant la pression notamment sur la ville de Bakhmout, épicentre du conflit.
Interrogé sur un éventuel retrait de Bakhmout dimanche, M. Reznikov a assuré que la ville était toujours "une forteresse, un symbole", mais que la décision revenait au final à l'état-major ukrainien.
Note; ils mentent bien sûr ! Ils ont déjà mené plusieurs frappes sur la Russie, pourquoi donc, ils s'arrêteraient maintenant alors qu'ils rêvent de nous envoyer tous vers une guerre mondiale
Les forces ukrainiennes utilisent des armes chimiques larguées par drone dans le Donbass, déclare le chef de la RPD
Les milices populaires du Donbass et l'armée régulière russe ont commencé à trouver des preuves de préparatifs ukrainiens présumés pour utiliser des armes chimiques au printemps dernier. Kiev et ses sponsors occidentaux ont émis des demandes reconventionnelles, accusant la Russie d'utiliser ou de se préparer à utiliser ses stocks d'armes chimiques inexistants.
"Selon les déclarations de nos forces et des commandants qui ont fourni ces informations, il existe des faits d'utilisation de composés chimiques causant des maladies parmi nos militaires non seulement dans la direction d'Artyomovsk, mais aussi dans la direction d'Ugledar", a déclaré Pushilin dans une interview avec les médias russes lundi.
Pushilin a déclaré qu'il recevait de tels rapports depuis au moins trois semaines maintenant. "Ils larguent [des armes chimiques] depuis des drones sur les emplacements de nos forces", a précisé le chef du DPR.
Plus tôt dans la journée, Yan Gagin, un conseiller de Pushilin, a également parlé aux médias russes de l'utilisation d'agents chimiques par la partie ukrainienne, et a déclaré que les agents utilisés provoquaient de graves étourdissements, des nausées et des vomissements chez certains combattants.
Gagin a indiqué que les armes chimiques sont utilisées par la partie ukrainienne depuis un certain temps maintenant, avec des attaques se produisant "sur toute la ligne de front sous forme de substances provoquant des nausées, des étouffements et de la toux", et les produits chimiques étant "pulvérisés à partir de conteneurs spéciaux installés sur des drones".
Selon l'Organisation mondiale de la santé, des symptômes tels que des étourdissements, des nausées et de la toux peuvent être des signes d'exposition à des agents neurotoxiques potentiellement mortels.
Le responsable a déclaré que certaines troupes ukrainiennes se vantaient ouvertement de posséder ces armes illégales en ligne, publiant des vidéos de drones spécialement conçus et de grenades à gaz importées sur les réseaux sociaux. Gagin a demandé que des informations sur l'utilisation de ces armes illégales soient systématiquement recueillies et envoyées aux Nations Unies.
Les forces russes et du Donbass ont commencé à rendre compte des plans présumés de l'Ukraine d'utiliser des armes chimiques au printemps dernier. Lors de l'exposition Army-2022 à l'extérieur de Moscou l'année dernière, l'armée russe a présenté des véhicules aériens sans pilote DJI Agras T30 capturés à Marioupol, ainsi que des équipements de protection, notamment des masques à gaz envoyés à Kiev par l'Allemagne et la République tchèque à titre d'aide militaire. Les drones DJI sont spécialement conçus pour être utilisés dans l'agriculture et disposent d'un équipement de pulvérisation ainsi que de caméras embarquées et d'un équipement de navigation.
Outre les inquiétudes concernant le déploiement d'armes chimiques contre les troupes russes, Moscou a régulièrement exprimé ses inquiétudes quant à l'utilisation potentielle de ces armes dans des provocations contre des infrastructures critiques et des civils par Kiev pour accuser la Russie de crimes de guerre.
Parallèlement aux armes chimiques, l'armée russe a régulièrement informé les responsables, le public et la communauté internationale des vastes programmes de recherche sur les agents pathogènes et d'armes biologiques financés et gérés par les États-Unis en Ukraine.
L'Ukraine et la Russie sont signataires de la Convention sur les armes biologiques et de la Convention sur les armes chimiques, ces traités visant à restreindre sévèrement les activités militaires de recherche et de stockage des armes biologiques et chimiques des deux pays. La Russie a démantelé le dernier de ses stocks d'armes chimiques de l'ère soviétique en 2017. L'Ukraine n'avait pas non plus de stocks d'armes chimiques déclarés à cette époque.
Tensions entre la Chine et les Etats-Unis: Un troisième ballon espion repéré dans le ciel américain?
Le 05/02/23
Alors qu'un ballon espion a été abattu par un missile américain, un autre objet de ce type aurait été aperçu.
L'affaire fait grand bruit et a provoqué une chute brutale de la température des relations déjà très fraîches entre Washington et Pékin.
Un ballon espion qui avait survolé des bases militaires américaines sensibles a été abattu par un missile lancé depuis un avion de chasse. Une mission critiquée par la Chine alors que les Etats-Unis auraient déjà repéré un troisième ballon de ce type après celui abattu et un autre observé au-dessus de l'Amérique latine.
Selon le très sérieux Washington Post, a ainsi révélé que le Pentagone s'était inquiété de la présence d'un nouveau ballon espion sans préciser dans quelle zone géographique il avait été repéré.
Des ballons espions déjà envoyés par le passé
Si le ballon espion abattu fait la une, le Pentagone a fait savoir que le procédé n'était pas nouveau pour la Chine puisqu'il y aurait déjà eu au moins quatre incursions de ballons chinois au-dessus de la zone continentale des Etats-Unis ces dernières années. Il y en aurait eu une au début du mandat de Joe Biden et trois autres lors du mandat de Donald Trump même si ce dernier a fait mine de découvrir l'existence de ces moyens de surveillance chinois ces derniers jours.
D'ailleurs, du côté de Taïwan, territoire que revendique la Chine mais qu'elle n'a jamais contrôlé, on connaît bien ces ballons espions.
L'île autonome, que la Chine revendique comme faisant partie de son territoire bien qu'elle ne l'ait jamais contrôlée, a l'expérience de ballons similaires survolant son territoire. Censés être utilisés pour des "observations météorologiques", ces ballons ont, en effet, survolé l'île en septembre 2021 et en février 2022, selon le ministère taïwanais de la Défense nationale.
"De telles actions du gouvernement du Parti communiste chinois contreviennent au droit international, violent l'espace aérien d'autres pays et violent leur souveraineté", a déclaré le ministère taïwanais des Affaires étrangères dans un communiqué, ce dimanche appelant le gouvernement chinois à "cesser immédiatement toute conduite de ce type qui empiète sur d'autres pays".
Tokyo étudie des données sur un ballon chinois alors que des objets similaires sont apparus au-dessus du Japon
TOKYO (Spoutnik) - Le Japon analyse les informations relatives à l'apparition d'un ballon chinois au-dessus des États-Unis, alors que des objets similaires sont apparus au-dessus du Japon en 2020 et 2021, a déclaré lundi le secrétaire en chef adjoint du cabinet japonais, Yoshihiko Isozaki.
"Sur la situation autour de notre pays, y compris les vols en ballon, nous sommes constamment en étroite coopération avec des alliés, principalement avec les États-Unis, et échangeons des informations. Nous savons qu'en juin 2020 et septembre 2021, des objets volants ont été aperçus dans le ciel au-dessus de notre Cependant, les détails de cela, y compris la possibilité de leur connexion avec un objet aux États-Unis, sont en cours d'analyse", a déclaré Isozaki lors d'une conférence de presse.
En juin 2020, des ballons d'origine inconnue sont apparus au-dessus de la ville de Sendai, et en septembre 2021, au-dessus de la ville de Hachinohe. Ces incidents ont été évoqués dans les médias et les réseaux sociaux, mais le gouvernement n'a fait aucune déclaration à cet égard.
Tremblement de terre en Turquie et en Syrie : un deuxième séisme de magnitude 7,5 frappe le sud-est de la Turquie ce lundi
MISE A JOUR (12h). Un puissant séisme a frappé ce lundi matin le sud de la Turquie, faisant des dizaines de morts dans le pays et en Syrie où les secousses ont été ressenties, comme à Chypre et au Liban, provoquant l'effondrement de dizaines d'immeubles et déclenchant des opérations de recherche pour retrouver des rescapés.
Les autorités turques ont dépêché sur les lieux des équipes de secours afin de tenter de retrouver des survivants sous les décombres et dans des rues enneigées. Un bilan à 10h30 faisait état de 650 morts et de milliers de blessés partagés entre la Syrie et la Turquie. Mais le bilan pourrait être bien plus lourd selon les autorités turques qui redoutent "des milliers de morts".
"Fortement secoués au moins trois fois"
Le Centre allemand de recherche en géosciences (GFZ) a indiqué que le séisme d'une magnitude de 7,9 s'est produit à une profondeur de 10 kilomètres, près de la ville de Kahramanmaras. L'agence locale de gestion des secours a évalué la secousse à une magnitude de 7,4. Un journaliste de Reuters à Diyarbakir, située à environ 350 km à l'est, a constaté que le tremblement de terre a duré environ une minute. "Je n'ai jamais rien connu de tel depuis 40 ans que je vis ici", a déclaré Erdem, un habitant de Gaziantep, ville proche de l'épicentre du séisme, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille. "Nous avons été fortement secoués au moins trois fois", a-t-il ajouté, indiquant qu'il était pour l'heure impossible, en pleine nuit, d'évaluer complètement les dégâts.
Des images diffusées par la télévision publique turque montrent des habitants rassemblés dans la rue près des décombres d'un immeuble de Kahramanmaras, à la recherche de rescapés, alors qu'il faisait toujours nuit. "Notre mission première est de mener les opérations de recherche et de secours, et pour cela toutes nos équipes sont en alerte", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Suleyman Soylu, devant des journalistes. Dans la capitale syrienne Damas, de même que dans la capitale libanaise Beyrouth, des habitants ont fui à pied ou en voiture par crainte de l'effondrement de leurs immeubles, ont déclaré des témoins. À Chypre, aucun dégât n'a pour l'heure été signalé par les autorités.
La France a d'ores et déjà proposé une "aide d'urgence". Elon Musk a lui aussi proposé la mise à disposition de ses satellites pour rechercher les corps.
Ce lundi en fin de matinée, on apprenait qu'un deuxième séisme de magnitude 7,5 venait de frapper le sud-est de la Turquie. "Le séisme s'est produit à 10H24 GMT (11h24 heures françaises), à 4 km au sud-est de la ville turque d'Ekinozu", a précisé l'institut sismologique américain USGS.
En sismologie, cela s'appelle une réplique. Soit un tremblement de terre qui a lieu après et à proximité d'un premier épisode.
Séismes en Turquie : le « mécanisme européen de protection civile », activé par l’UE ; Darmanin annonce l’envoi de 139 secouristes au nom de la « solidarité européenne »
Un séisme de magnitude 7,8 a frappé ce lundi le sud de la Turquie, près de la ville de Gaziantep, dans le Sud-Est et a été ressenti dans plusieurs pays de la région dont la Syrie voisine. Le pays a été frappé par un nouveau séisme en fin de matinée, de magnitude 7,5.
Au moins 912 personnes sont mortes dans sept provinces turques après qu’un séisme de magnitude 7,8 a frappé cette région, ont indiqué lundi les gouverneurs des deux provinces.
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Saint-Pierre-de-Colombier (07) : la gauche proteste contre le projet de construction d’une basilique “démesurée”, contestée pour son impact sur l’environnement (MàJ)
06/02/23
A l’entrée du village de Saint-Pierre-de-Colombier, en Ardèche, un panneau avertit le visiteur : « Stop béton, non à la construction d’une basilique ». Une basilique ? Dans ce village de 430 âmes ? Le projet, mené par une communauté catholique, la Famille missionnaire de Notre-Dame, prévoit la construction d’une imposante église pouvant accueillir 3 500 personnes, d’un bâtiment d’hébergement, ainsi que d’une aire de parking et d’une passerelle sur la rivière – tous deux déjà quasiment bâtis. Il s’étend sur sept hectares, dont 1,5 hectare bétonné, au cœur du parc naturel des monts d’Ardèche et d’une vallée abritant de nombreuses espèces protégées : crapauds sonneurs à ventre jaune, pies-grièches, loutres…
L’affaire de la basilique de Saint-Pierre-de-Colombier a commencé à s’envenimer dès 2018, lors de l’instruction du permis de construire. Dans sa demande d’examen envoyée à l’autorité environnementale, la Famille missionnaire commet alors un péché originel : aux questions de savoir si son projet se situe dans un parc naturel régional, et s’il est susceptible de perturber la biodiversité existante, celle-ci répond « non ». Les services instructeurs de l’Etat ne relèvent pas et dispensent le projet d’une évaluation environnementale.
(…) En mai 2022, un bureau d’études conclut à une incidence du projet « négligeable, voire positive » sur la biodiversité du site à condition que la Famille missionnaire mette en œuvre les mesures préconisées – remise en état des berges, coupe de la végétation en dehors des périodes de nidification… « Les inquiétudes liées aux problématiques écologiques sont désormais levées », conclut la communauté religieuse. Cette étude conduit l’actuel préfet, Thierry Devimeux, à autoriser la reprise des travaux fin novembre. Une décision « conforme au droit, après analyse objective des services de l’Etat au niveau départemental, régional et du ministère de l’écologie », précise M. Devimeux.
(…) De fait, à Saint-Pierre-de-Colombier, le village demeure profondément déchiré. Socialement comme politiquement. Aux dernières élections présidentielles, la commune est l’une des rares en France à avoir placé Eric Zemmour en tête (39 %, contre 7 % en moyenne nationale), suivi de Jean-Luc Mélenchon.
15/01/23
Devant la préfecture de l’Ardèche à Privas, environ 300 personnes sont réunies contre le projet de complexe religieux de la Famille missionnaire Notre Dame à Saint-Pierre-de-Colombier. « Non au béton » a crié la foule.
« En quoi une chapelle pouvant accueillir jusqu’à 3 500 personnes est d’intérêt public ? »
Le préfet de l’Ardèche a pris un arrêté qui permet la reprise des travaux entamés en 2019. Les manifestants s’y opposent. Plusieurs associations sont représentées autour des Amis de la Bourges. Des partis politiques de gauche sont également présents.
Les opposants au projet de complexe religieux à Saint-Pierre-de-Colombier en Sud Ardèche appellent à manifester devant la préfecture de l’Ardèche ce samedi. Ils ont l’intention de déposer un référé contre l’arrêté du préfet autorisant la reprise des travaux..
Le préfet s’appuie sur une étude environnementale. Elle a été commanditée par le porteur du projet, la famille missionnaire de Notre-Dame comme ça lui a été demandé. Le cabinet Naturalia a été choisi par la congrégation parmi une liste d’experts fournie par l’Etat. L’étude conclut que les impacts de ce projet seront négligeables. Mais l’étude demande des mesures pour justement que cet impact soit négligeable. Il s’agit par exemple de la coupe de la végétation qui devra se faire en dehors des période sensibles pour la faune, plutôt en septembre octobre. Il faudra que le lit de la rivière soit remis en état pour garder la pente des berges.
(…) Les opposants ont l’intention de déposer un référé contre l’arrêté du préfet autorisant la reprise des travaux.
Note : ces gauchistes collabos auraient préféré une mosquée géante
Illkirch-Graffenstaden (67) : Tirs à blanc et rodéo dans le cortège d’un mariage, le maire décide d’annuler la cérémonie (MàJ : le maire assigné devant le tribunal le 14 février)
06/02/23
Le 8 octobre dernier, le maire d’Illkirch-Graffenstaden, Thibaud Philipps, avait fait annuler un mariage après plusieurs plaintes de riverains suite à la conduite dangereuse du cortège et des tirs en l’air à blanc depuis une voiture. L’élu est assigné devant le tribunal judiciaire le 14 février.
(…) Jugé pour port sans motif légitime d’une arme de catégorie D, le prévenu avait été condamné à 500 € d’amende et à effectuer un stage de citoyenneté.
Pour la défense, Me Mohamed Aachour invoquait « un acte irréfléchi » et soulignait le « calme de la famille », malgré l’annulation du mariage. Le conseil demandait au tribunal de « ne pas céder à l’émotion du maire d’Illkirch-Graffenstaden. Il a fait son Darmanin local. »
(…) Thibaud Philipps se dit « déterminé à organiser sa défense. Il soutiendra à cette audience qu’il ne cédera pas face aux menaces et aux intimidations car il ne faut pas s’y tromper, au-delà de sa personne, c’est bien la République qui est attaquée et assignée. »
08/10/22
Le maire d’Illkirch-Graffenstaden, Thibaud Philipps, a fait annuler un mariage samedi après-midi après plusieurs plaintes de riverains suite à la conduite dangereuse du cortège et des tirs en l’air à blanc depuis une voiture. « Une première » selon l’édile.
Samedi vers 15 h, le centre d’information et de commandement (CIC) de l’hôtel de police qui réceptionne les appels au 17 a reçu bon nombre de coups de fil d’habitants de la commune d’Illkirch-Graffenstaden. La raison : un cortège nuptial de grosses cylindrées bafouant toutes les règles du code de la route parmi lequel un homme, muni d’un pistolet…
“On m’a signalé ce cortège à différents endroits de la commune, explique le maire (LR) Thibaud Philipps. Aucune règle du code de la route n’était respectée. Tout le monde roulait très vite, dans des grosses cylindrées, comme bien souvent.” Un cas de figure qui s’est déjà présenté. Mais cette fois-ci, les choses sont allées plus loin : un homme a tiré en l’air avec une arme.
Quand tout le monde est arrivé devant le parvis de l’hôtel de ville, une trentaine de policiers sont présents. Trois personnes, qui se trouvent à bord de la voiture d’où les coups ont été tirés, sont interpellées : “C’est à ce moment que j’ai voulu me montrer ferme en annulant la cérémonie. C’est trop facile de ne pas respecter la loi à l’extérieur et faire comme si de rien n’était à l’intérieur de la mairie. J’ai jugé que les futurs mariés étaient responsables.”
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