Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national au parlement français, s’est interrogée sur la fourniture d’armes lourdes à l’Ukraine, récemment annoncée par l’Allemagne, le Royaume-Uni ou les États-Unis. Pour elle cette décision se traduit par une "poursuite de l’escalade dont l’issue nous est inconnue".
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Les Infos du 3 février 2023
Ukraine: quand Marine Le Pen évoque "une Troisième Guerre mondiale"
La livraison d’armes défensives à l’Ukraine se traduira en escalade, et l’engagement de l’Otan dans le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine pourrait conduire à "une Troisième Guerre mondiale", met en garde la députée française Marine Le Pen.
"La livraison au compte-gouttes d’armements offensifs signerait probablement une guerre de 100 ans. Un engagement total de l’Otan, seule hypothèse permettant véritablement d’envisager une victoire de l’Ukraine, conduirait à une Troisième Guerre mondiale", a-t-elle estimé le 31 janvier à l’Assemblée nationale, à l’occasion de la réception dans l’hémicycle de Rouslan Stefantchuk, le président de la Rada d'Ukraine.
La députée a appelé à la "résolution diplomatique du conflit" et à "une grande conférence pour la paix".
Marine Le Pen a mis en garde concernant les nouvelles alliances géostratégiques nouées par Moscou:
"Ne mésestimons pas les nouvelles alliances de la Russie qui séparée de l’Europe est devenue un partenaire privilégié de l’Inde et de la Chine".
Elle a fait savoir que la "victoire militaire de la Russie [en Ukraine] lancerait un signal dramatique" au monde actuel.
Récemment des pays occidentaux se sont accordés pour livrer à l’Ukraine plus d’une centaine de chars lourds, dont des Leopard 2 de fabrication allemande, des Challenger 2 britanniques et Abrams américains. Le 31 janvier la France a annoncé sa volonté de fournir 12 canons Caesar supplémentaires à Kiev. Quant à l’envoi éventuel d’avions de combat de type F-16, le Président américain s’est dit opposé à l’idée.
Note: ils ont voulu sanctionner le plus grand pays du monde, un des plus importants exportateurs de pétrole, de gaz, de métaux, de blé etc. Et cela n'a pas marché. Ils ont fanfaronné avec leur bombe atomique bancaire Switt et ça n'a rien donné. Pareils pour la guerre en Ukraine ils sont en train de la perdre, et c'est pour cela qu'en ce moment ils envoient autant d'armements à l'Ukraine, mais il est trop tard pour rattraper leurs manupilations
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Les industriels allemands autorisés à livrer des chars Leopard 1 à Kiev…
L’ESSENTIEL
- Candidate à l’adhésion à l’UE, l’Ukraine accueille vendredi un sommet avec des représentants européens, « symbole fort » selon la Commission du soutien des vingt-sept « face à l’agression injustifiée » de la Russie, qui a récemment regagné du terrain à l’Est.
- La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est arrivée jeudi à Kiev, accompagnée du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et d’une quinzaine de commissaires européens. « Nous sommes là ensemble pour montrer que l’UE se tient fermement aux côtés de l’Ukraine », a déclaré la présidente de la Commission européenne.
- S’exprimant pendant les cérémonies pour le 80e anniversaire de la victoire soviétique à Stalingrad, le président russe Vladimir Poutine a de nouveau établi un parallèle entre l’offensive de la Russie contre son voisin et la Seconde Guerre mondiale, voyant dans la fourniture de chars allemands à l’Ukraine une répétition de l’Histoire. « C’est incroyable mais des chars allemands Leopard nous menacent à nouveau », a martelé Vladimir Poutine, qui s’exprimait de Volgograd (ex-Stalingrad, sud-ouest), avant d’ajouter : « Nous avons de quoi répondre et ça ne se limitera pas à des blindés ».
11h55 : L'Allemagne autorise ses industriels à livrer des chars Leopard 1 à l'Ukraine
Des sirènes anti-aériennes ont retenti à Kiev peu avant le début d’un sommet Ukraine-UE dans la capitale ukrainienne vendredi, ont constaté des journalistes de l’AFP. Les alarmes anti-aériennes se sont ensuite étendues à tout le pays, alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit accueillir les dirigeants de l’Union européenne.
07h24 : L’envoi d’avions de chasse britanniques nécessiterait des « mois » voire des « années »
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a souligné jeudi qu’envoyer des avions de chasse en Ukraine nécessiterait des « mois » voire des « années » de formation pour les pilotes, soulignant qu’il cherchait la manière la plus efficace d’aider Kiev. L’important est de savoir « ce qui ferait le plus la différence », a déclaré Rishi Sunak, dans un entretien diffusé jeudi soir sur TalkTV, mettant en avant sa décision de fournir quatorze chars Challenger 2 à l’Ukraine --qui doivent être livrés d’ici fin mars.
Ce qu’il faut « garder à l’esprit » avec les avions de combat est qu’il s’agit « d’équipements incroyablement sophistiqués qui nécessitent des mois si ce n’est des années d’entraînement », a fait valoir le Premier ministre britannique.
07h20 : Macron et Netanyahu veulent « travailler ensemble » face à l’Iran, soutien de la Russie
« Le président [Emmanuel Macron] a rappelé que le soutien iranien à l’agression russe en Ukraine exposait l’Iran à des sanctions et à un isolement croissant », a souligné Paris, à l’issue d’une rencontre entre le président français et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Kiev et ses alliés occidentaux ont accusé la Russie d’utiliser des drones de fabrication iranienne pour mener des attaques contre l’Ukraine, causant des dommages importants aux infrastructures civiles et énergétiques. En réponse, les Occidentaux ont sanctionné plusieurs entreprises et généraux iraniens.
Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi ce qui semble être un important changement de stratégie, en se disant désormais prêt à envisager de fournir des armes à l’Ukraine. Jusqu’ici, Israël avait pris soin de rester neutre, notamment à cause de la présence de l’armée russe déployée en Syrie. Cette implication de Téhéran dans une guerre en Europe permet à Benjamin Netanyahu d’espérer « consolider un front anti-iranien », explique David Khalfa, co-directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean Jaurès.
07h18 : Les Etats-Unis favorables à la participation des athlètes russes aux JO de Paris
A Washington, la Maison-Blanche a fait savoir ce jeudi que les Etats-Unis étaient favorables à la participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques sous bannière neutre, mais opposés à l’affichage de leurs drapeaux. Si des athlètes sont invités à un événement sportif international comme les JO, « il doit être absolument clair qu’ils ne représentent pas les Etats russe ou biélorusse », a affirmé la porte-parole de l’exécutif Karine Jean-Pierre. Mais, « l’utilisation des drapeaux russe et biélorusse, d’emblèmes ou d’hymnes doivent aussi être interdits », a ajouté la porte-parole.
80 ans après la bataille de Stalingrad, Vladimir Poutine évoque une "nouvelle menace des chars allemands"
L'histoire ne se répète pas, mais elle bégaie beaucoup
Lors de son allocution pour les commémorations du 80e anniversaire de la bataille de Stalingrad, le président russe Vladimir Poutine a prononcé un discours offensif contre l'Occident. "Aujourd'hui, l'idéologie du nazisme dans sa forme moderne créé des menaces directes pour notre pays. On nous menace, de nouveau, avec des chars allemands Leopard" a déclaré Vladimir Poutine.
Note : cette information a déjà été poster heir soir (si je poste une mise à jour importante je noterais la date et l'heure tout en haut de l'article, comme je l'ai fait hier)
Le Pentagone surveille un ballon espion chinois au-dessus des Etats-Unis mais a écarté de l’abattre
L’affaire pourrait tendre les relations entre Washington et Pékin, à 48 heures de la visite en Chine d’Antony Blinken. Le Pentagone surveille un ballon espion chinois volant au-dessus du territoire des Etats-Unis, a indiqué jeudi le porte-parole du Pentagone. L’aérostat évolue à « très haute altitude » et ne menace pas le trafic aérien civil ou militaire. Jeudi soir, le gouvernement du Canada a évoqué «un deuxième incident potentiel» dans son espace aérien.
Un haut responsable du Pentagone a indiqué à ABC News que le ballon détecté aux Etats-Unis est gros comme « trois bus », soit autour de 30-40 mètres de diamètre, selon nos calculs, et embarque des instruments technologiques, qui sont vraisemblablement alimentés par des panneaux solaires.
A la demande du président Joe Biden, le Pentagone a examiné la possibilité de l’abattre mais la décision a été prise de ne pas le faire en raison des risques potentiels pour les personnes au sol. Des mesures ont toutefois été prises pour se protéger contre la collecte d’informations, a assuré le porte-parole.
« Nous avons considéré qu’il était suffisamment gros pour que les débris provoquent des dégâts » s’il avait été abattu dans une zone habitée, a précisé un haut responsable sous couvert d’anonymat.
Pas de « risque militaire »
Pat Ryder, a précisé que le commandement de la défense aérospatiale des Etats-Unis et du Canada (Norad) surveillait les mouvements du ballon, qui ne présente toutefois pas de « risque militaire ou physique pour les personnes au sol ».
« Clairement, ce ballon est destiné à la surveillance et sa trajectoire actuelle l’amène au-dessus de sites sensibles » notamment des silos nucléaires, a poursuivi le premier responsable américain, évoquant l’Etat du Montana, dans l’ouest des Etats-Unis.
Le ballon est entré dans l’espace aérien des Etats-Unis « il y a plusieurs jours » mais le renseignement américain le surveillait depuis bien avant, a-t-on indiqué de même source en ajoutant que ce n’est pas la première fois que l’armée américaine constate une telle intrusion.
Deux avions de chasse déployés
Mais cette fois, le ballon est resté dans l’espace aérien des Etats-Unis beaucoup plus longtemps. Mis au courant, le président américain a aussitôt demandé à son secrétaire à la Défense Lloyd Austin, qui se trouvait mercredi aux Philippines, de lui fournir des options. Ce dernier a ensuite tenu des discussions avec les chefs d’état-major du Pentagone.
Des avions de chasse se sont approchés de l’engin au-dessus du Montana, selon la même source. Selon NBC News, il s'agissait de F-22 Raptor envoyés de la Nellis Air Force base, située dans le Nevada.
Washington a soulevé auprès des autorités chinoises l’incident du ballon. « Nous leur avons communiqué la gravité de l’incident », a affirmé le responsable américain, ajoutant que « nous leur avons dit clairement que nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger notre peuple sur notre territoire ».
Moins chers et plus mobiles que les satellites, les ballons les plus avancés, comme ceux de la start-up américaine World View, embarquent des super objectifs capables de détecter, à 75.000 pieds d'altitude (23 km), un smartphone dans les mains d'une personne.
Pékin déclare que les spéculations liées au "ballon espion" sur les États-Unis sont inappropriées
BEIJING (Spoutnik) - Les spéculations sur le sujet d'un "ballon espion" prétendument détecté au-dessus des Etats-Unis ne contribueront pas à la résolution du problème tant que tous les détails ne seront pas établis, a déclaré vendredi la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning.
Le département américain de la Défense a détecté un ballon de surveillance à haute altitude jeudi soir, précisant que l'objet voyageait à une altitude bien supérieure au trafic aérien commercial et ne représentait aucune menace. L'attaché de presse du Pentagone, Patrick Ryder, a déclaré que les États-Unis avaient "une très grande confiance" dans le fait qu'il s'agissait d'un "ballon espion chinois".
"Je tiens à souligner que la spéculation et l'agitation jusqu'à ce que les faits soient déterminés ne sont pas la bonne façon de résoudre [le problème]", a déclaré Mao lors d'un briefing.
Pékin enquête actuellement sur l'incident et espère travailler avec Washington pour "résoudre calmement et prudemment ce problème", a ajouté la porte-parole.
Plus tôt dans la journée, le président de la Chambre des États-Unis, Kevin McCarthy, a accusé la Chine de ne pas tenir compte de la souveraineté du pays et a demandé un "briefing du Gang des Huit", un briefing sur les renseignements classifiés pour un groupe de huit dirigeants au sein du Congrès américain.
"La France n'a jamais été amie avec le Mali, ni avec le Burkina, ni avec un autre pays africain"
Après en avoir fini avec la présence française, le Mali sert d'exemple pour beaucoup de pays africains, estime auprès de Sputnik l’activiste malien Abdoulaye Diallo. Il qualifie l’opération Barkhane de "force d'occupation" qui "soutenait les terroristes" et prône une coopération plus poussée avec la Russie.
Un an après l’expulsion par les autorités maliennes de transition de l’ambassadeur français, Abdoulaye Diallo, analyste politique malien, retrace pour Sputnik les enjeux de la quête de souveraineté.
Le 31 janvier 2022, l’ambassadeur de France a été sommé par les autorités maliennes de quitter Bamako sous 72 heures. À l’origine de cette expulsion, les propos du ministre français des Affaires étrangères, disant que le gouvernement malien est "illégitime" et qu’il prend des décisions "irresponsables".
"Les Maliens considèrent ces militaires comme un espoir pour la refondation du Mali parce que les Maliens se sont dit qu'il est temps de faire un changement, de donner le pouvoir aux militaires parce que ce ne sont pas des personnes tombées du ciel. Ce sont des Maliens comme nous également", insiste Abdoulaye Diallo, chargé de la communication du collectif pour la refondation du Mali COREMA.
Pour lui, le chef de la diplomatie française a tenu "ces propos écœurants" à cause "du refus de nos autorités d'être manipulées par la France".
Failles sécuritaires imputées à Paris
Le bilan de la présence française au Mali est insignifiant, pour l’activiste. "Barkhane n'a pas pu neutraliser plus de 500 terroristes en dix ans", assure-t-il, tandis que "les soldats maliens, sur la base d'informations crédibles, ont pu neutraliser plus de 300 terroristes en une seule journée à Moura".
La France, elle, ne communique d’ailleurs pas sur le nombre de présumés djihadistes tués au Sahel depuis le lancement des opérations Serval et Barkhane.
Abdoulaye Diallo qualifie Barkhane de "force d'occupation au sens du mot".
"La force Barkhane soutenait les terroristes. D'après certaines informations de source sûre, Barkhane était une force qui savait où se trouvaient les terroristes, mais qui les formait, qui apportait des appuis logistiques aux terroristes", assène-t-il.
Coopération avec la Russie
L’activiste prône la poursuite de la coopération sécuritaire avec la Russie en notant que cette aide "a été vraiment un espoir, un espoir qui a permis aujourd'hui aux forces maliennes de monter en puissance".
"Avec la Russie, vous avez vu que le Mali a pu acquérir des outils de défense, des hélicos, des avions de chasse et d'autres équipements militaires pour assurer sa défense et assurer la sécurité des personnes et des biens", poursuit-il, admettant toutefois que "l'instabilité règne toujours" sur le territoire.
Il souligne la différence d’approches française et russe en Afrique. Ainsi, "la France n'a jamais été amie avec le Mali, ni avec le Burkina Faso, ni avec un autre pays africain. La France ne veut que ses intérêts". Par contre, "la Russie aussi a besoin des intérêts donc, mais à la richesse de ses intérêts, elle ne vient pas s'imposer et elle ne s'ingère pas dans les affaires internes des autres États".
Le Burkina Faso suit le Mali
Voisin du Mali, le Burkina Faso avait demandé fin 2021 à Paris le remplacement de son ambassadeur, qui selon les autorités de transition a tenu des propos jugés inacceptables. Fin janvier le diplomate en question, Luc Hallade, a été rappelé par Paris pour "consultations".
"La presse dit que le Burkina Faso est en train de suivre la voie du Mali dans le cadre du divorce avec la France. Le Burkina a parfaitement raison", prétend Abdoulaye Diallo.
Fin janvier, le gouvernement burkinabè a demandé le départ des militaires français dans un délai d'un mois, sans pour autant vouloir rompre diplomatiquement avec Paris.
Note : comme Nostradamus le prédit les musulmans se rapproche de plus en plus de la Russie.
L'armement de l'Europe va encore alimenter et s'épuiser dans conflit ukrainien, et le pire arrivera lorsque nous serons le plus affaiblie militairement (malheureusement sans la comète il ne met plus possible de dater les jours de ce conflit, il peut arriver demain, comme dans 2 ans ou 4 ans)
🛒 🇸🇦 🇹🇳 🇷🇺 | Les pays Arabes à la rescousse de la Russie face aux sanctions.
— Arab Intelligence - المخابرات العربية (@Arab_Intel) February 1, 2023
L'Arabie saoudite ravitaille les supermarchés russes en boissons non-alcolisés et la Tunisie elle, en huiles d'olive.
Les produits arabes remplacent les produits occidentaux pour soutenir les russes. pic.twitter.com/ZpoKYD97Vn
Risque terroriste: Ankara convoque les diplomates de neuf pays
Les ambassadeurs de neuf pays occidentaux ont été convoqués jeudi 2 février par le ministère turc des Affaires étrangères, après que plusieurs d'entre eux ont fermé leur consulat au public cette semaine à Istanbul en invoquant le risque terroriste, a rapporté l'agence étatique Anadolu.
Les pays concernés sont les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suisse, la Belgique, l'Italie et la Suède, d'après une source diplomatique.
Appel à la vigilance
Au moins six de ces pays - dont la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et les Pays-Bas - avaient annoncé ces derniers jours qu'ils fermaient temporairement leur représentations consulaires aux visiteurs à Istanbul.
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Plusieurs chancelleries occidentales ont appelé depuis vendredi leurs ressortissants en Turquie à faire preuve de «vigilance» face au risque d'attentats, en représailles selon eux à des autodafés de Corans dans plusieurs pays du Nord de l'Europe.
Les États-Unis et la France notamment ont ensuite recommandé d'éviter certains secteurs touristiques du centre d'Istanbul comme la place Taksim ainsi que les abords des églises et des synagogues.
Guerre psychologique
Le ministre turc de l'Intérieur Süleyman Soylu a accusé ce jeudi ces pays d'avoir lancé une «guerre psychologique» contre la Turquie, susceptible de nuire au tourisme. Le porte-parole du parti présidentiel AKP a qualifié les mises en garde occidentales d'«irresponsables».
Plusieurs manifestations ont eu lieu fin janvier à Stockholm, La Haye et Copenhague, durant lesquelles des exemplaires du Coran, le livre sacré des musulmans, ont été brûlés ou profanés. L'extrémiste ayant réalisé les autodafés dans les capitales suédoise et danoise prétend protester contre le veto de la Turquie à l'entrée de la Suède dans l'Otan.
Le Figaro
Le Sénégal confronté à la fuite des médecins vers la France
Déjà déficitaire en médecins, le Sénégal est confronté à un phénomène de fuite des cerveaux vers la France. Une tendance qui a des répercussions sur le système sanitaire sénégalais.
Le docteur Abdoulaye Diop fait défiler les images sur son smartphone : Tulle, Périgueux, la région du Gard… Les offres de remplacement et propositions de gardes pour des maternités en France s’accumulent. « J’en reçois une dizaine par semaine », s’amuse le gynécologue-obstétricien sénégalais qui exerce dans une clinique privée de Dakar. Si ce « pur produit du système sénégalais » n’envisage pas de s’installer en France et se contente d’un déplacement annuel à Paris pour se former dans sa discipline, force est de constater qu’une partie des médecins sénégalais sont séduits par ces opportunités qui combinent salaire attractif et prise en charge du logement et transport. « Plusieurs confrères font régulièrement les allers-retours Sénégal-France pour des remplacements dans les hôpitaux français ou vont même s’y installer. En un mois, ils peuvent gagner ce qu’ils toucheraient en six mois ici ! », détaille-t-il.
Difficile de chiffrer l’ampleur de cette « fuite des cerveaux » du Sénégal vers la France faute de données suffisantes. La tendance s’est accentuée ces dernières années avec le besoin croissant en ressources humaines dans le secteur du côté français. Un attrait qui joue sur la faible rémunération des médecins, sur un plateau médical défaillant et des conditions de travail difficiles dans le système public sanitaire sénégalais. Les structures françaises proposent, elles, « des conditions d’exercice plus attrayantes », un plateau médical de pointe et « une motivation financière plus importante ».
« L’exode des médecins africains est une réalité : beaucoup de professionnels sénégalais exercent en France, et nombreux sont des spécialistes. Il y a une vraie saignée », déplore le docteur Boly Diop, président de l’Ordre des médecins du Sénégal. Si la France préfère miser sur du personnel déjà diplômé, les étudiants sont aussi concernés, car nombre d’entre eux y viennent pour se spécialiser, effectuer un stage en hôpital, et tous ne rentrent pas.
Alors que chaque année, les universités et les écoles privées sénégalaises forment environ mille médecins, l’Etat n’en recrute que « cent pour les structures publiques sanitaires et ne peut pas absorber tout le flux de diplômés », explique le professeur Bara Ndiaye, doyen de la faculté de médecine, pharmacie et d’odonto-stomatologie de Dakar. En 2017, le pays comptait 7 médecins pour 100 000 habitants selon la Banque mondiale, loin des recommandations de l’OMS qui estime qu’à moins de 2,3 agents de santé (médecins, infirmières, sages femmes) pour 1 000 habitants les besoins en santé primaires ne sont pas suffisamment couverts.
« Les structures publiques sont en sous-effectifs et les professionnels de santé sont submergés par le nombre de patients », raconte le docteur Edmin Diatta, psychiatre au centre hospitalier de Fann, à Dakar. Le déficit de médecins, surtout de spécialistes, est flagrant en milieu rural. « Travailler dans le service public de la santé au Sénégal est un sacerdoce. Mais c’est notre population, on ne peut pas l’abandonner », argumente le docteur Mamadou Demba Ndour, gynécologue-obstétricien dans la région de Matam (nord-est) et secrétaire général du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES).
Faute de places suffisantes dans le public, les jeunes diplômés se tournent vers le privé, mais aussi vers l’étranger. D’autant qu’ils sont très sollicités hors des frontières puisqu’ils sont déjà qualifiés et expérimentés. « Il n’y a pas vraiment de problème de reconnaissance des compétences. Ils doivent fournir une attestation de l’Ordre des médecins et passer une “épreuve de vérification des connaissances (EVC) », informe le docteur Boly Diop. Ils peuvent également venir suivre leur spécialité ou la terminer en France. Grâce à une convention entre l’Ordre des médecins du Sénégal et le consulat de France, l’octroi de visas de longue durée, s’il n’est pas garanti, s’avère aisé.
« Si les hôpitaux français fonctionnent actuellement, c’est beaucoup grâce à la main-d’œuvre étrangère », tranche le docteur Birane Beye, gastro-entérologue, formé en endoscopie interventionnelle en France, exerçant désormais entre Dakar et Orléans. […]
Note: lorsque la guerre de religion commencera, les Français blessés seront soignés par des médecins algériens, Marocains, Tunisiens, et sénégalais ! (donc tous musulmans). Voila l'avenir catastrophique que nous préparent les politiciens
Enquête interne à BFM TV : le journaliste présentateur de la nuit soupçonné de servir d’outil d’influence pour le Maroc
La direction de BFMTV a lancé une enquête interne pour comprendre l’origine de contenus diffusés par la chaîne dans des circonstances troubles. Au moins l’un porte sur le Maroc, a appris POLITICO de multiples sources internes. Une dizaine de contenus suspects ont été identifiés. Selon une source au fait de l’enquête, la direction s’interrogerait aussi sur l’influence d’autres Etats.
Plus précisément, des images et propos n’ayant pas suivi les circuits de validation habituels ont été diffusés pendant l’émission Le journal de la nuit, un journal télévisé diffusé à partir de minuit, laissant soupçonner une ou plusieurs opérations d’influence dont l’origine n’a pas été officiellement identifiée, selon une dizaine de sources internes informées de l’audit. Des auditions ont notamment été lancées auprès des collègues du présentateur Rachid M’Barki, qui n’est plus apparu à l’antenne depuis la mi-janvier.
“Une enquête interne a été ouverte il y a deux semaines suite à des informations reçues concernant un journaliste de notre chaîne”, a confirmé auprès de POLITICO Hervé Beroud, directeur général délégué d’Altice média, la maison mère de BFMTV. “Ce journaliste est en dispense d’activité depuis le début de cette enquête et pour tout le temps de cette enquête. BFM est probablement victime dans cette affaire et nous ne pouvons tolérer aucune suspicion sur le travail de l’ensemble de notre rédaction et de nos 300 journalistes”, a-t-il déclaré.
[…]Plusieurs membres de la rédaction ont en tête la diffusion d’un reportage présenté par Rachid M’Barki, à propos du forum économique de Dakhla, une ville du sud du Maroc où se sont réunis des investisseurs espagnols en juin 2022.
Sur fond d’images promotionnelles de l’événement, le présentateur y fait référence au “réchauffement des relations diplomatiques” entre l’Espagne et le Maroc, facilité, dit-il, par la “reconnaissance espagnole du Sahara marocain”. Une expression inhabituelle dans les médias français pour faire référence à la situation du Sahara occidental, au cœur d’une grave crise diplomatique entre le Maroc et l’Algérie. Le Maroc fait pression sur la France pour qu’elle sorte de la position de neutralité qu’elle a jusqu’ici préféré adopter sur la question.
En juillet 2019, Rachid M’Barki, invité à une célébration du 20e anniversaire de l’accession au trône du roi du Maroc, parlait de ses liens avec le pays dans un entretien vidéo mis en ligne par le média marocain Le 360, considéré comme proche du pouvoir.
Interrogé sur sa participation à un rapprochement “à travers des ONG” entre la France et le Maroc, le journaliste affirmait vouloir “rester très discret là-dessus”, ajoutant : “J’essaye d’agir à ma manière à mon petit niveau pour faire briller le Maroc.”
Il était alors déjà présentateur à BFMTV et un visage familier de l’antenne.
[…]
Chasse-sur-Rhône (38) : une fillette de 4 ans agressée sexuellement par un migrant afghan, logé dans un centre d’accueil ; il est condamné à 30 mois de prison ferme
Un homme était jugé ce mardi devant le tribunal judiciaire de Vienne. Ce réfugié afghan a été condamné à 30 mois de prison ferme pour avoir agressé il y a un peu plus d’un an une fillette de 4 ans. Les faits s’étaient déroulés de nuit dans un foyer d’accueil de demandeurs d’asile de Chasse-sur-Rhône, rapporte le Progrès.
Si le suspect n’a cessé de nier les faits mettant en avant un mensonge de la mère de la victime pour “accélérer la régularisation de sa situation administrative“, le tribunal a prononcé une peine de prison ferme avec une inscription au fichier des délinquants sexuels pour le réfugié afghan aujourd’hui marié et père de famille.
Note; Ils peuvent tout faire, ils ne sont jamais expulsé ! Enfin sauf s'ils s’attaquent à un politicien, alors là ils sont expulsés. C-a-d que tant que c'est le petit peuple qui est mal traité, les politiciens s'en foutent complètement, mais lorsqu'il s’agit de leur propre personne, alors seulement a ce moment là, ils prennent des décisions
Selon un sondage mondial débuté en 2021, près de 900 millions de personnes souhaitent émigrer, dont 36 millions vers la France
Environ 800 millions de personnes dans le monde souhaitent migrer vers des foyers et des emplois en Amérique ou en Europe, selon un sondage Gallup annoncé le 31 janvier.
“En 2021, 16% des adultes dans le monde – ce qui correspond à près de 900 millions de personnes – ont déclaré qu’ils aimeraient quitter leur propre pays de façon permanente”, a rapporté Gallup.
“Un peu moins d’un migrant potentiel sur cinq (18 %) – soit environ 160 millions d’adultes dans le monde – a désigné les États-Unis comme sa future résidence souhaitée”, précise le rapport. Cet afflux ajouterait un migrant pour chaque employé aux États-Unis.
Leur migration ferait grimper les profits des investisseurs, mais elle entraînerait également une baisse des salaires et une hausse des coûts de logement pour des centaines de millions d’Américains et d’Européens. Cet énorme transfert de richesse rendrait également beaucoup plus difficile pour les familles américaines et européennes d’acheter des maisons et d’avoir des enfants.
Les 16 % voulant migrer n’étaient que 12 % – soit 750 millions – en 2018.
Les nouveaux chiffres sont basés sur des entretiens de 2021 avec près de 127 000 adultes dans 122 pays, a indiqué Gallup.
Selon le sondage Gallup, c’est en Afrique australe et dans les pays situés au sud du Mexique que l’on trouve la plus forte proportion de candidats à l’immigration.
[…]Les populations jeunes de ces pays pauvres connaissent une croissance rapide, ce qui augmentera probablement le nombre de candidats à l’immigration au cours des prochaines années.
Par exemple, environ 40 % des habitants de l’Afrique subsaharienne sont âgés de 0 à 14 ans, selon Statista.com.
[…]Breitbart basé sur la publication de Gallup
Le CCIF dépose une requête devant la CEDH contre la France, pour dénoncer une « ingérence » concernant sa dissolution (Màj : « Djihad judiciaire »)
02/02/2023
Le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) a récemment déposé une requête devant la CEDH contre Paris pour dénoncer une « ingérence » concernant sa dissolution en 2020. Rebaptisée CCIE et installée en Belgique, l’association multiplie les procédures en diffamation contre des personnalités de l’Hexagone, poursuivant ainsi sa bataille juridique depuis l’étranger.
[…]
Deux ans après sa dissolution, le CCIF n’a cependant toujours pas abandonné sa bataille juridique contre la France. Le collectif a déposé une requête auprès de la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH), publiée début janvier, dans laquelle il dénonce une « ingérence disproportionnée dans ses droits à la liberté d’expression et d’association » concernant le décret porté par Gérald Darmanin. En 2021, le Conseil d’État avait pourtant déjà rejeté son recours, jugeant alors que l’association entretenait bel et bien « des liens étroits avec des tenants d’un islamisme radical invitant à se soustraire à certaines lois de la République ».
LA BELGIQUE, TERRE D’ASILE
Si l’ex-association peut continuer sa croisade contre « l’islamophobie » en France, c’est aussi parce qu’elle s’est rapidement reformée en tant que Collectif contre l’islamophobie en Europe, en installant son siège outre-Quiévrain, en Belgique. « Le CCIF, en cours de liquidation, a transféré ses actifs ainsi qu’une grande partie de ses propriétés intellectuelles et moyens de communications à d’autres associations, dont le CCIE (Collectif Contre l’Islamophobie en Europe), association sans but lucratif qui a été constituée en Belgique le 1er novembre 2020 », annonçait-elle dans un communiqué, avant même la procédure de dissolution engagée à son encontre. Dans son rapport sur l’islamophobie en Europe pour l’année 2022, diffusé le 1er janvier dernier, le collectif décrit ainsi un climat « obsessionnel » sur la question de l’islam durant l’élection présidentielle française. En plus d’en remettre une couche sur la prétendue « dimension arbitraire » des décisions administratives sur la fermeture de mosquées et d’écoles radicales, ou encore sur l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen, qualifiée de « chasse aux sorcières ».
[…]
DJIHAD JUDICIAIRE
Zineb El Rhazoui, l’ancienne journaliste de Charlie Hebdo et militante franco-marocaine n’avait d’ailleurs pas hésité à qualifier les méthodes de l’organisation de « djihad judiciaire » dans un entretien accordé au Point.
[…]
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