Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
La Corée du Nord tire quatre nouveaux missiles, Washington et Séoul « prêts à répondre aux menaces nucléaires » de Pyongyang
Ces tirs nord-coréens ont eu lieu alors que les Etats-Unis et la Corée du Sud ont effectué, mercredi au Pentagone, un exercice de simulation d’un conflit nucléaire.
Les quatre missiles nord-coréens « Hwasal-2 » ont été tirés, jeudi, depuis les environs de la ville de Kimchaek, située dans la province du Hamgyong du Nord, en direction de la mer de l’Est, également connue sous le nom de mer du Japon. Ils ont suivi une trajectoire de 2 000 kilomètres avant d’atteindre « avec précision » leur objectif, selon l’agence officielle, qui n’a pas précisé quelles étaient les cibles visées.
« La commission militaire centrale du Parti du travail de Corée a fait part de sa grande satisfaction concernant les résultats de l’exercice de lancement », a ajouté le média nord-coréen. « L’exercice a clairement démontré une fois de plus la posture de guerre de la force nucléaire de combat de la RPDC [République populaire démocratique de Corée, le nom officiel de la Corée du Nord], renforçant ses capacités de contre-attaque face aux forces hostiles », précise encore l’agence.
Visite d’une base américaine de sous-marins
Ces tests de missiles répondaient à des exercices militaires conjoints entre la Corée du Sud, le Japon et les Etats-Unis en mer du Japon, mercredi. En outre, Washington et Séoul ont également étoffé ce même jour leur collaboration lors de nouvelles simulations réalisées dans la capitale américaine. « Etant donné la récente politique nucléaire agressive de la Corée du Nord et les progrès de ses capacités nucléaires, le (…) scénario [de la simulation] s’est concentré sur la possibilité que la Corée du Nord utilise des armes nucléaires », ont expliqué les deux pays dans un communiqué conjoint.
Les délégations des Etats-Unis et de la Corée du Sud, constituées de militaires et de responsables des ministères de la défense et des affaires étrangères des deux pays, ont effectué ces simulations au Pentagone et « ont concentré leurs discussions sur la force de dissuasion de leur alliance (…) et sur des réponses potentielles à l’usage d’armes nucléaires » par la Corée du Nord.
Washington comme Séoul ont réaffirmé qu’ils étaient « prêts à répondre aux menaces nucléaires » de Pyongyang. Les délégations ayant participé à cet exercice de simulation sur table ont ensuite visité jeudi une base de sous-marins dans l’Etat américain de Géorgie.
Pyongyang promet des « contre-mesures »
Les Etats-Unis ont récemment cherché à rassurer la Corée du Sud quant à leur capacité de dissuasion élargie à leurs alliés, après que la Corée du Nord a déclaré en septembre 2022 que son statut d’Etat nucléaire était désormais « irréversible ».
Dans une déclaration publiée lundi, Kim Yo-jong, la sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a prévenu que Pyongyang continuerait à surveiller les initiatives de Washington et de Séoul pour déployer davantage de moyens stratégiques américains dans la région, promettant des « contre-mesures correspondantes » à chaque menace perçue.
Pyongyang a aussi conduit une série d’essais balistiques et de missiles en violation de résolutions des Nations unies, et a fait traverser la frontière avec la Corée du Sud à cinq drones le 26 décembre 2022, une première en cinq ans, ce qui a poussé Séoul à y dépêcher des avions de combat.
Guerre en Ukraine : La Russie remportera la victoire même si elle doit aller jusqu'en Pologne, menace l'ancien président russe Medvedev
Le vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie se dit confiant dans la victoire finale en Ukraine "pour le monde parvienne à la tranquillité tant attendue".
"Cela fait un an que nos militaires rétablissent l'ordre, la paix et la justice sur notre terre, protègent notre peuple et détruisent les racines du néonazisme. Ce sont des héros. Tout le pays les aide, fournissant au front tout le nécessaire. Nous remporterons la victoire", écrit ce vendredi Dimitri Medvedev sur Telegram.
À l'occasion de la date anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par les troupes du Kremlin, l'ancien président russe se dit confiant dans la victoire finale de son pays.
"Nous reprendrons nos territoires"
"Nous voulons tous que cela se produise le plus tôt possible. Et ce jour viendra", écrit-il. "Nous reprendrons nos territoires et protégerons notre peuple, qui a souffert pendant des années de génocide et de bombardements", ajoute l'actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie reprenant les arguments du Kremlin pour justifier son invasion de l'Ukraine.
Une issue victorieuse envisagée par Dimitri Medvedev notamment comme la réalisation de "tous les objectifs de l'opération militaire spéciale".
Soit à ses yeux : "Éliminer au maximum les menaces aux frontières de notre pays, même s'il s'agit des frontières de la Pologne" et "détruire le néo-nazisme au sol". Une nécessité selon lui "pour que le monde parvienne à la tranquillité tant attendue".
Guerre en Ukraine EN DIRECT : La Moldavie réfute toute « menace directe » de Kiev sur sa région séparatiste prorusse...
L'ESSENTIEL
La guerre entre dans sa deuxième année, cette journée marquant le premier anniversaire de l'invasion russe. Un an après les premières bombes sur Kiev, des villes ukrainiennes ont été réduites en champs de ruines, une partie du pays est sous occupation russe et les deux camps comptent chacun plus de 150.000 tués ou blessés, selon des estimations occidentales.
La Chine, jusqu'ici peu impliquée, a annoncé qu'elle dévoilerait dans les prochains jours un plan de règlement politique du conflit. Pékin a aussi appelé les deux pays à «éviter d'attaquer des civils ou des bâtiments civils» et à rejeter le recours à l'arme nucléaire.
L'Assemblée générale de l'ONU a exigé jeudi le retrait « immédiat » des troupes russes d'Ukraine, appelant à une paix «juste et durable». La résolution a recueilli 141 voix pour, sept contre, et 32 pays se sont abstenus, dont la Chine et l'Inde.
14h22 : La Pologne va livrer plus de chars à l’Ukraine « dans quelques jours »
La Pologne va livrer davantage de chars de combat à l’Ukraine « dans quelques jours », a déclaré vendredi le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, après l’annonce par Varsovie de l’envoi de quatre chars Leopard 2.
« Nous pouvons transférer nos chars très bientôt… Et dans quelques jours nous allons livrer de très bons chars PT-91, 60 chars vont arriver en Ukraine », a dit Mateusz Morawiecki à des journalistes à Kiev.
14h13 : La Pologne « prête » à former des pilotes ukrainiens sur des F-16
La Pologne est « prête » à former des pilotes ukrainiens sur des avions de combat F-16, a déclaré vendredi le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki.
« Oui, nous sommes prêts à mener des formations sur des avions de combat F-16 en Pologne », a-t-il dit à des journalistes lors de sa visite à Kiev. « Je souligne que cela doit être convenu au sein de la coalition élargie, mais la Pologne est prête à effectuer une telle formation », a indiqué Mateusz Morawiecki.
14h02 : Le Kazakhstan et la Russie discutent d’un projet de gazoduc vers la Chine
Le Kazakhstan a indiqué vendredi discuter avec la Russie d’un projet de gazoduc vers la Chine, qui permettrait à Moscou d’accroître ses exportations de gaz plombées par les sanctions internationales et à cet immense pays d’Asie centrale d’approvisionner plusieurs régions.
« Le Kazakhstan a proposé à Gazprom d’étudier de nouvelles voies de transit du gaz russe vers la Chine, en tenant compte de l’approvisionnement en gaz du marché intérieur », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la compagnie gazière kazakhe Qazaqgaz.
Après les sanctions occidentales liées à l’invasion de l’Ukraine lui fermant quasiment intégralement le marché européen, Moscou a entrepris de renforcer son pivot vers l’Asie, où la demande énergétique est forte.
13h55 : Le dernier train de sanctions contre la Russie de l’UE « trop léger, trop faible », estime le Premier ministre polonais
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a estimé vendredi que le dernier train de sanctions proposé par l’Union européenne contre la Russie était « trop mou, trop faible », lors de sa visite à Kiev le jour anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
« En ce qui concerne le 10e train de sanctions, nous ne sommes pas satisfaits car il est trop mou, trop faible », a déclaré à des journalistes le Premier ministre polonais en ajoutant : « Nous proposons que des personnes supplémentaires soient incluses. Nous suggérons depuis longtemps que des produits russes supplémentaires soient inclus ».
13h44 : La position de la Chine vis-à-vis du conflit en Ukraine
Respect de la souveraineté, appel au dialogue, refus du recours à l’arme nucléaire : la Chine a dévoilé vendredi un document réaffirmant sa position sur l’invasion de l’Ukraine, déclenchée il y a un an exactement. Organisé en 12 points, le document présente Pékin comme un acteur neutre appelant les deux parties à entamer des pourparlers de paix.
Mais cette neutralité a été questionnée par les Etats-Unis et d’autres alliés de l’Ukraine. Ces derniers jours, Washington a déclaré que Pékin envisageait de fournir des armes à la Russie, ce que la Chine a vivement démenti. Premier point : « La souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être effectivement défendues ». La Chine a toujours refusé d’affirmer clairement que la Russie était en tort dans le cas spécifique du conflit en Ukraine, déclenché par l’invasion des forces russes sur le territoire ukrainien.
Pékin appelle la Russie et l’Ukraine à tenir des pourparlers de paix, soulignant que « le dialogue et la négociation sont la seule solution viable ». Le document s’oppose à tout recours à l’arme nucléaire : « Il faut empêcher la prolifération nucléaire et une crise nucléaire ».
13h28 : La Moldavie réfute toute « menace directe » de l’Ukraine sur sa région séparatiste prorusse
La Moldavie a démenti vendredi l’existence d’une « menace directe » de l’Ukraine sur sa région séparatiste prorusse de Transdniestrie, en réaction à des propos de la Russie qui accuse Kiev de mener des « préparatifs » en vue d’une « invasion » de ce territoire.
« Le ministère de la Défense surveille tous les événements, actions et changements qui ont lieu dans la région (…) Nous affirmons qu’il n’existe actuellement aucune menace directe pour la sécurité militaire de l’Etat », selon un communiqué. « Les fausses informations diffusées ont pour but de semer la panique ».
12h55 : La Russie « répliquera » si l’Ukraine attaque la région séparatiste prorusse en Moldavie
La Russie a affirmé vendredi qu’elle « répliquerait » à toute « provocation » militaire ukrainienne dans la région séparatiste prorusse de Transnistrie, en Moldavie, où Moscou dispose d’un contingent militaire. « Que personne n’en doute : les forces armées de la Fédération de Russie répliqueront de manière adéquate à toute provocation du régime de Kiev », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, affirmant que l’Ukraine déployait hommes et équipements près de la Transnistrie voisine.
La Transnistrie, une bande de terre deux fois plus petite que l’Alsace coincée entre la Moldavie, à laquelle elle appartient en théorie, et l’Ukraine, est une région industrielle autrefois choyée par Moscou. On vous parlait des territoires non reconnus par la communauté internationale et sur lesquels Moscou a une forte influence dans ce papier :
"Attaque contre la Russie": Moscou met en garde Kiev face à une invasion de la Transnistrie
Réagissant aux informations sur une concentration de forces ukrainiennes à la frontière avec la Transnistrie, la Diplomatie russe a averti que Moscou traiterait comme une "agression" toute action menaçant ses soldats de la paix déployés dans cette république autoproclamée en territoire moldave.
Le ministère russe des Affaires étrangères a averti Kiev et ses alliés occidentaux contre toute action menaçant la Transnistrie.
"Nous sommes toujours favorables à la résolution de tous les problèmes par des moyens politiques et diplomatiques. Mais que personne n'en doute: les forces armées de la Fédération de Russie répondront de manière adéquate à toute provocation du régime de Kiev", indique le communiqué.
Le ministère souligne que si une telle provocation a toutefois lieu, la Russie protégera ses compatriotes, le contingent russe de maintien de la paix, les membres du Groupe opérationnel des forces russes ainsi que les dépôts de munitions situés dans le village de Colbasna.
"Conformément au droit international, toute action menaçant leur sécurité sera considérée comme une attaque contre la Russie", insiste la Diplomatie.
Kiev prépare une provocation
Jeudi, la Défense russe a informé que l'armée ukrainienne déployait des pièces d'artillerie et massait des effectifs et des équipements militaires à la frontière avec la république autoproclamée. Des drones militaires ukrainiens ont également intensifié leurs vols dans la région.
D’après la Défense, Kiev prévoit d'imiter une "offensive des troupes russes" depuis le territoire de la Transnistrie pour l’utiliser en guise de prétexte pour une invasion.
Washington reconnaît que les chars Abrams sont inutiles à Kiev
Du point de vue militaire, les livraisons d'Abrams à Kiev n’ont pas grand sens. Si la Maison-Blanche a décidé de les fournir, c’est pour pousser Berlin à faire de même avec ses chars Leopard, a avoué le conseiller à la Sécurité nationale du Président américain.
Avant de prendre la décision d’envoyer des chars Abrams en Ukraine, Joe Biden a été informé par ses conseillers militaires que ces blindés seraient inutiles à ce stade du conflit, a indiqué Jake Sullivan, conseiller à la Sécurité nationale du Président américain.
"Ce dont ils avaient vraiment besoin, c'était des chars Leopard, des chars allemands que plusieurs pays d'Europe possèdent, mais les Allemands ont dit qu'ils ne fourniraient pas leurs chars à moins que vous, les États-Unis, ne fournissiez les vôtres et le Président Biden a dit qu'en fournissant les chars Abrams, même si ce n'était pas la décision militaire la plus sensée, cela aiderait à débloquer les chars allemands pour qu'ils arrivent sur la ligne de front", a-t-il déclaré à la CNN.
Quant aux chasseurs F-16, M.Sullivan a souligné qu'ils ne représentent pas une "capacité clé" pour l’offensive que Kiev dit préparer. D’après lui, si l’Ukraine a besoin de ces avions, c’est pour la défense à long terme et non pour un combat à court terme.
Les livraisons patinent
Jeudi 23 février, la secrétaire d'État aux armées Christine Wormuth a déclaré que la livraison de chars Abrams à l'Ukraine pourrait prendre jusqu'à un an, voire plus.
La livraison de Leopard patine également, malgré les promesses faites initialement par Berlin et d’autres alliés européens de Kiev. Si fin janvier Berlin s'était engagé à mettre à la disposition de l'Ukraine, avec d'autres pays, une trentaine de chars de combat Leopard 2, mi-février l'Allemagne a dû convenir que l'envoi porterait finalement sur "un demi bataillon", soit une quinzaine de blindés.
La diplomatie chinoise publie un plan pour un règlement du conflit en Ukraine
Respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale, maintenir la rationalité et la retenue, reprendre le dialogue direct… Proposant un plan du règlement de la crise en Ukraine, Pékin se dit également prêt à jouer un rôle dans la reconstruction d'après-guerre.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a relayé sa position sur le règlement politique de la crise ukrainienne. Le document publié sur le site officiel du département contient 12 points.
1.
Pékin souligne la nécessité de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays, en rappelant qu'ils "sont égaux, quelles que soient leur taille, leur force ou leurs richesses". Une application identique et uniforme du droit international et le rejet de l'utilisation de doubles standards sont nécessaires.
2.
Pékin appelle à "abandonner la mentalité de guerre froide". "La sécurité d'un pays ne peut être obtenue aux dépens de la sécurité d'autres pays, et la sécurité régionale ne peut être obtenue au prix du renforcement, voire de l'expansion, des blocs militaires. Les intérêts et les préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité doivent être pris au sérieux et dûment considérés".
3.
La Chine estime que toutes les parties doivent faire preuve de retenue, "ne pas verser de l'huile sur le feu, aller vers une escalade du conflit, empêcher la situation autour de la crise en Ukraine de s'aggraver davantage et de devenir incontrôlable, faciliter les contacts entre la Russie et l'Ukraine, reprendre le dialogue direct, promouvoir une désescalade progressive et désamorcer la situation jusqu'à un cessez-le-feu complet et la cessation des hostilités."
4.
La partie chinoise souligne que le dialogue et les négociations sont la seule véritable issue à la crise. La nécessité de créer les conditions et de fournir une plate-forme pour la reprise des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine est notée.
5.
Pékin déclare la nécessité de soutenir toutes les mesures qui contribuent à atténuer les conséquences des crises humanitaires et s’oppose à la politisation de ces questions.
6.
La Chine exprime son soutien à l'échange de prisonniers de guerre entre Moscou et Kiev, toutes les parties devant créer des conditions plus favorables à ces fins. La nécessité de protéger les civils et les prisonniers de guerre est soulignée.
7.
Pékin souligne la nécessité de contrer les attaques armées contre des installations nucléaires pacifiques telles que les centrales nucléaires.
8.
Pékin préconise de lutter contre l'utilisation ou la menace d'utilisation d'armes de destruction massive, l'utilisation d'armes nucléaires est inadmissible.
9.
La Chine appelle toutes les parties à respecter l'accord sur le transport de céréales dans la mer Noire. L'initiative de coopération internationale dans le domaine de la sécurité alimentaire proposée par Pékin peut apporter une véritable solution au problème de la crise alimentaire mondiale.
10.
Pékin ne partage pas l'abus de sanctions unilatérales dans le cadre du conflit ukrainien, car les restrictions ne contribuent pas à résoudre la crise, mais ne font que créer de nouveaux problèmes ;
11.
La Chine appelle à maintenir la stabilité des chaînes de production et d'approvisionnement, et s'oppose à la politisation du système économique mondial.
12.
La Chine a se dit prête à aider et à jouer un rôle constructif dans la reconstruction d'après-guerre dans la zone de conflit.
John "n'a jamais vu une guerre qu'il n'a pas aimée" Bolton loue le prétendu plan de Biden d'envoyer des troupes à Taiwan
Les médias américains ont rapporté jeudi que Washington envisageait d'envoyer entre 100 et 200 soldats à Taïwan à des fins d'entraînement, en violation des accords fondamentaux sur les relations avec la Chine.
L'architecte de la guerre en Irak et ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump, John Bolton, a félicité le président Biden pour les prétendus projets de la Maison Blanche d'envoyer des centaines de soldats à Taïwan, affirmant qu'il était convaincu que "c'est la bonne chose à faire".
"Je ferais un port d'attache de quelques navires de la marine américaine à Kaohsiung, le grand port de Taïwan, et montrerais aux Chinois que nous allons être là pour entraîner et aider les Taïwanais contre toute éventuelle attaque chinoise", a déclaré Bolton dans une interview télévisée jeudi .
L'ancien responsable belliciste, que son ancien patron Donald Trump a jadis qualifié de quelqu'un qui "n'a jamais vu une guerre qu'il n'a pas aimée", a assuré que "le but" d'intensifier les tensions avec la Chine à Taiwan via le déploiement de troupes était " n'est pas de gagner une guerre que la Chine déclenche », mais « de dissuader la Chine de le faire ».
"Et croyez-moi, nous pouvons faire beaucoup plus pour y parvenir", a déclaré Bolton.
Les États-Unis ont déjà une force symbolique de 30 Marines stationnés à Taïwan et ont fait tourner un petit nombre de troupes sur et hors de l'île depuis au moins 2005 , à la fois pour garder l'ambassade de facto des États-Unis à Taipei et pour s'entraîner avec les troupes taïwanaises . .
La Chine a critiqué à plusieurs reprises ces déploiements comme une "violation grave" des accords qui sous-tendent les relations diplomatiques sino-américaines et d'autres traités, soulignant qu'ils vont à l'encontre non seulement du droit international mais aussi des lois américaines.
Washington a retiré ses troupes de Taïwan et a fermé le Commandement de la défense des États-Unis à Taïwan en 1979 alors qu'il tentait d'établir des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine. En vertu des accords sur les relations, les États-Unis sont obligés d'adhérer au principe d'une seule Chine - qui stipule qu'il n'y a qu'un seul État souverain sous le nom de Chine, que la RPC est le seul gouvernement légitime de Chine et que Taiwan fait partie de la Chine. Un communiqué conjoint distinct de 1982 a obligé Washington à réduire progressivement à zéro ses ventes d'armes à Taiwan (bien que les États-Unis aient refusé de le faire au cours des décennies qui ont suivi).
La question de Taiwan est devenue un point d'achoppement majeur dans les relations sino-américaines après que le président Biden a déclaré que Washington viendrait en aide à Taipei en cas d '"agression chinoise", et en tant que flux de responsables et de législateurs américains, à commencer par l'ancienne présidente de la Chambre Nancy Pelosi, s'est rendu sur l'île pour renforcer les contacts diplomatiques – en violation des accords avec Pékin. Lors du Congrès du Parti communiste chinois en octobre dernier, le président chinois Xi Jinping a souligné que la RPC restait attachée à la réunification pacifique avec Taipei dans le cadre du modèle Un pays, deux systèmes appliqué à Hong Kong et Macao. Xi a cependant averti que "Taiwan est le Taiwan de la Chine" et que Pékin "ne fera jamais de compromis pour renoncer à l'usage de la force" pour résoudre le statut de l'île en cas "d'ingérence de forces extérieures et des quelques séparatistes cherchant" l'indépendance de Taiwan "".
John Bolton est un élément bien connu de la politique de Washington depuis des décennies. Avant d'être choisi comme conseiller à la sécurité nationale de Trump de 2018 à 2019, il a été ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies et sous-secrétaire d'État au contrôle des armements et aux affaires de sécurité internationale sous l'administration George W. Bush. Il est largement considéré comme l'un des architectes de la guerre en Irak et a travaillé en tant que directeur du Project for the New American Century, un groupe de réflexion néoconservateur de Washington qui a proposé un an avant le 11 septembre que les États-Unis auraient besoin « d'éléments catastrophiques et catalyseurs ». événement – comme un nouveau Pearl Harbor » pour cimenter son hégémonie mondiale de l'après-guerre froide par une série d'interventions militaires à l'étranger.
Bolton a eu une brouille humoristique et très médiatisée avec Trump après avoir été licencié de son poste de conseiller à la sécurité nationale, qualifiant l'ancien président de "danger pour la république" et laissant entendre qu'il était un imbécile qui "lisait très rarement beaucoup" pendant séances d'information sur le renseignement. Trump a répliqué, qualifiant Bolton de "l'une des personnes les plus stupides de Washington" et suggérant que s'il l'avait jamais "écouté" sur les questions de politique étrangère, "nous serions dans la Sixième Guerre mondiale".
Malgré la très large condamnation, le président tunisien Kais Saied persiste et signe : “Nous ne permettrons pas que notre démographie et notre identité soit altérée [..] il y a un plan de peuplement ” (MàJ)
23/02/2023
22/02/23
Le président tunisien Kais Saied a prôné mardi 21 février des «mesures urgentes» contre l’immigration clandestine d’Africains subsahariens dans son pays, affirmant que leur présence était source de «violence et de crimes».
Kais Saied a présidé une réunion du Conseil de sécurité nationale «consacrée aux mesures urgentes qui doivent être prises pour faire face à l’arrivée en Tunisie d’un grand nombre de migrants clandestins en provenance d’Afrique subsaharienne», selon un communiqué de la présidence.
Lors de cette réunion Kais Saied a tenu un discours extrêmement dur sur l’arrivée de «hordes des migrants clandestins» dont la présence en Tunisie est selon lui source de «violence, de crimes et d’actes inacceptables», insistant sur «la nécessité de mettre rapidement fin» à cette immigration. Il a en outre soutenu que cette immigration clandestine relevait d’une «entreprise criminelle ourdie à l’orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie», afin de la transformer en un pays «africain seulement» et estomper son caractère «arabo-musulman».
Il a appelé les autorités à agir «à tous les niveaux, diplomatiques sécuritaires et militaires» pour faire face à cette immigration et à «une application stricte de la loi sur le statut des étrangers en Tunisie et sur le franchissement illégal des frontières». «Ceux qui sont à l’origine de ce phénomène font de la traite d’êtres humais tout en prétendant défendre les droits humains», a-t-il encore dit, selon le communiqué de la présidence.
Le Gouvernement confie à Thierry Tuot la présidence de la section de l’intérieur du Conseil d’État : il souhaite que les immigrés transforment la France, un titre de tolérance pour les clandestins, donner plus de poids aux associations immigrationnistes
24/02/2023
« Je ne porte plus jamais le voile » : les Iraniennes osent désormais provoquer le régime au quotidien
24/02/2023
Des femmes sans voile dans les lieux publics, les rues, les cafés, les banques et même les aéroports : ce qui paraissait impensable il y a encore cinq mois est désormais une réalité en Iran, où le mouvement de protestation né mi-septembre a libéré l’audace des Iraniennes. Si l’intensité des manifestations a baissé depuis janvier, nos Observatrices affirment que des changements irréversibles se sont opérés dans la société iranienne.
Depuis décembre 2022, les manifestants voient moins de véhicules de la police des mœurs. Une présence sporadique qui a alimenté les rumeurs selon lesquelles le régime aurait dissous cette unité controversée. Mais nos Observateurs sont formels : si les patrouilles sont moindres, les Iraniennes subissent toujours des pressions pour respecter les lois sur le port du voile obligatoire.
Le 1er janvier 2023, Ali Khanmohammadi, porte-parole de l’organisation “Enjoindre le bien et interdire le mal” – en charge de faire respecter la charia dans les espaces publics, parallèlement à la police des mœurs –, a déclaré dans un entretien accordé aux médias locaux que “la police est chargée de fermer les magasins qui ne respectent pas la loi […]”. Il a dit “ne pas pouvoir tolérer” que des commerçants ne demandent à leurs clients de se voiler.
Ali Khamenei, le Guide suprême de la République islamique, avait pour sa part souligné dans un discours prononcé le 4 janvier que la loi sur le hijab en Iran devait être maintenue, affirmant que “le hijab est un commandement inaliénable de la charia”.
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