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Les Infos du 17 février 2023
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Zelensky demande aux alliés « d'accélérer » le soutien à son pays...
L'ESSENTIEL
- Le dossier ukrainien figure également au menu de la Conférence de Munich sur la sécurité qui rassemble vendredi plus de 150 représentants gouvernementaux, dont le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, et à laquelle la Russie n'a pas été invitée cette année.
- Le chef de la diplomatie israélienne a pour sa part effectué jeudi la première visite d'un ministre de l'Etat hébreu en Ukraine depuis le début de l'offensive russe. «Israël est résolument solidaire des Ukrainiens et reste attaché à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine», a déclaré Eli Cohen.
- L'intensification des combats dans l'est intervient avant l'entrée prochaine du conflit dans sa seconde année et à un moment où la Russie est soupçonnée de préparer un nouvel assaut d'ampleur.
14h06 : Zelensky demande aux alliés « d’accélérer » le soutien à l’Ukraine
Volodymyr Zelensky a appelé vendredi les alliés à « accélérer » le soutien à l’Ukraine, envahie par les troupes russes il y a près d’un an.
« Nous avons besoin de vitesse. Vitesse pour conclure nos accords, vitesse des livraisons pour renforcer notre combat, vitesse des décisions pour limiter le potentiel russe. Il n’y a pas d’alternative à la vitesse, car c’est d’elle que dépend la vie », a fait valoir le président ukrainien lors d’une intervention en vidéo devant la Conférence sur la sécurité à Munich, en Allemagne.
13h51 : L’Afrique du Sud entame des exercices navals avec la Russie et la Chine
L’Afrique du Sud avait annoncé le mois dernier des exercices conjoints avec les marines russe et chinoise « dans le but de partager des compétences et des connaissances opérationnelles ». « La frégate russe est arrivée à Durban. Le bateau chinois arrivera plus tard. Nous sommes en phase de préparation, la manœuvre principale aura lieu le 22 février », indique une source militaire. Les opérations impliquant plus de 350 militaires sud-africains doivent se poursuivre jusqu’au 27 février au large de Durban (sud-est), plus grand port d’Afrique australe, et de Richards Bay quelque 180 km plus au nord.
13h08 : Vladimir Poutine accuse l’Occident d'« entraver le développement » de Gazprom
Le président russe Vladimir Poutine a fustigé vendredi les « tentatives directes » de l’Occident qui visent selon lui à « entraver le développement » de son fleuron énergétique national, Gazprom, visé par les sanctions internationales depuis un an. « Malgré une concurrence déloyale, pour le dire franchement, et des tentatives directes de l’extérieur pour entraver et freiner son développement, Gazprom avance et lance de nouveaux projets », a déclaré le président russe lors d’un discours en visioconférence à l’occasion des 30 ans du géant gazier.
Ces propos interviennent alors que le secteur gazier russe a subi de plein fouet les sanctions européennes et américaines mises en place en représailles de l’intervention militaire du Kremlin en Ukraine. Les exportations de gaz se sont écroulées de 25,1 % en 2022, selon des chiffres officiels, l’Union européenne, autrefois premier client du gaz russe, ayant notamment drastiquement réduit ses importations au cours de l’année écoulée.
Les manœuvres navals Russie-Chine-Afrique du Sud débutent dans l’océan Indien
Les deuxièmes exercices navals communs entre la marine russe, chinoise et sud-africaine débutent dans l’océan Indien au large des côtes de l’Afrique du Sud. La Russie déploie sa frégate Amiral Gorсhkov, équipée de missiles hypersoniques Zirkon.
Les exercices nommés Mosi, ce qui signifie "fumée", débutent ce 17 février pour 10 jours dans l’océan Indien. Les marines de trois États (russe, chinois et sud-africain), tous membres du groupe des BRICS, y prennent part.
Au cours des manœuvres, il est prévu de tester l'interaction des systèmes maritimes, améliorer la réponse à la piraterie, aux catastrophes naturelles, renforcer la coopération maritime, selon le ministère sud-africain de la Défense.
La Russie est représentée par la frégate Amiral Gorсhkov, équipée de missiles Zirkon. La frégate participe à sa première croisière longue distance avec ces missiles hypersoniques. Arrivée au Cap le 13 février, elle s’est dirigée le 15 février vers Durban, a annoncé le consulat général de Russie en Afrique du Sud sur Twitter.
Concernant l’Afrique du Sud, plus de 350 militaires de diverses divisions participeront aux exercices. Ils échangeront des compétences avec leurs homologues russes et chinois.
Les manœuvres se dérouleront dans l’océan Indien, entre Durban, le plus grand port d'Afrique australe, et Richards Bay, à quelque 180 km plus au nord. Ils prendront fin le 27 février. C’est la deuxième édition des entraînements tripartites, les premiers s'étant tenus en novembre 2019 près du Cap. Selon l’ambassadeur sud-africain, ils pourraient dorénavant devenir annuels.
Intervenants Selon l'armée sud-africaine, plus de 350 soldats du pays de diverses branches et unités participeront à l'exercice, qui partagera des compétences et des connaissances opérationnelles avec leurs homologues russes et chinois. L'exercice se concentrera sur la coopération maritime, la lutte contre la piraterie et une meilleure réponse conjointe aux catastrophes naturelles. Selon des informations, du côté de l'Afrique du Sud, une frégate et deux navires auxiliaires participeront aux exercices ; un destroyer, une frégate et un navire auxiliaire représenteront la marine de l'Armée populaire de libération de Chine. La Russie est représentée par l'unité de navires de la Flotte du Nord composée d'un pétrolier moyen, le Kama, et d'une frégate, l'Amiral Gorshkov, qui en est à son premier voyage au long cours ; il est équipé du système de missile hypersonique 3M22 Zircon. Comme l'a noté le commandant du navire, le capitaine de 1er rang Igor Krokhmal, en plus des Zircons, la frégate est armée de missiles de croisière Calibre. Les deux navires se sont exercés à diverses tâches à bord au cours de leur voyage. Le 31 janvier, dans la partie centrale de l'Atlantique, l'équipage du Kama a reçu un appel de détresse d'un yacht, à partir duquel des marins russes ont finalement secouru le résident français Lucas Monteux et son chien. Le 10 février, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que Monteux débarquerait au Cap, le port le plus proche sur la route des navires de la flotte du Nord. Récemment, l'amiral Gorshkov est arrivé au Cap ; il a quitté la ville mercredi pour des manœuvres conjointes...
Sous les projecteurs de l'Occident
Les préparatifs de l'exercice ont été critiqués par les États-Unis. David Feldman, un représentant de l'ambassade des États-Unis en Afrique du Sud, a déclaré que les États-Unis étaient préoccupés par les projets de l'Afrique du Sud d'organiser des exercices navals conjoints avec la Russie et la Chine. À son tour, le ministre sud-africain de la Défense, Thandi Modise, a déclaré que les États-Unis faisaient pression sur les pays africains qui entretiennent des relations avec la Russie.
Répondant à la réaction américaine, Naledi Pandor, chef du ministère sud-africain des Affaires étrangères, a souligné l'importance des exercices pour son pays, affirmant que les exercices sont menés pour que l'armée sud-africaine puisse répondre à une série de situations, y compris la gestion des catastrophes.
« Tout cela fait partie des exercices que nous entreprenons […] pour être en mesure de répondre à une série de situations, y compris la gestion des catastrophes, dans lesquelles nos militaires jouent souvent un rôle. Je pense donc qu'il est important que nous considérions tous les pays comme nations souveraines et ne pas cesser de le faire quand cela nous convient », a-t-elle souligné.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a noté qu'il ne comprenait pas pourquoi les exercices conjoints de la Russie, de la Chine et de l'Afrique du Sud pouvaient provoquer une "réaction mitigée", puisque les exercices américains au large des côtes chinoises, par exemple, ne soulèvent de questions de personne.
"Les collègues américains pensent qu'eux seuls peuvent mener des exercices dans le monde entier. Maintenant, ils participent activement à des exercices navals dans le cadre des stratégies indo-pacifiques autour de la Chine, dans la mer de Chine méridionale, dans le détroit de Taiwan, et cela ne cause pas toute réaction mitigée de la part de qui que ce soit », a-t-il noté.
Su Hao, directeur fondateur du Centre d'études stratégiques et de paix de l'Université des affaires étrangères de Chine, a déclaré à Sputnik que les exercices conjoints de l'Afrique du Sud, de la Russie et de la Chine ont suscité l'inquiétude aux États-Unis car ils ont peur de perdre le contrôle de l'océan Indien. . Selon lui, Washington considère toute coopération étroite avec la Chine dans les territoires de la Ceinture et la Route et en particulier le long de la route maritime de la soie comme une menace.
L’armée russe a mené des frappes massives contre des entreprises ravitaillant les forces de Kiev
Lors de frappes massives de haute précision menées par l’armée russe le 16 février, des entrepôts qui alimentaient les troupes ukrainiennes en carburant et munitions ont été détruits, rapporte la Défense russe. Plus de 470 militaires ennemis ont été éliminés, ainsi qu’un lanceur de HIMARS, une dizaine d’obusiers dont un M777 de production US.
Les forces armées russes ont réalisé le 16 février une frappe massive de missiles de haute précision, a rapporté le ministère russe de la Défense dans son bilan quotidien de l’opération militaire.
Elle a été menée contre des entreprises qui alimentaient les troupes ukrainiennes en carburant et munitions.
"Les cibles ont été atteintes. Toutes les installations visées ont été détruites", précise la Défense russe.
En conséquence, l’approvisionnement des forces armées de Kiev a été entravé. Les capacités de production d’explosifs et de combustible solide pour les missiles ont été "significativement réduites".
Les combats sur le terrain
En ces 24 heures, les troupes russes ont éliminé plus de 470 militaires ukrainiens, tous axes confondus.
Jusqu’à 200 soldats ont été pris pour cibles dans la zone de Donetsk au cours de l’offensive russe.
Dans les combats sur l'axe de Krasny Liman, près de 90 soldats ukrainiens ont été éliminés, près de quelques localités, dont Krasny Liman, Terny, Stelmakhovka et Tchervonaya Dibrova.
Les pertes des forces armées ennemies s’élèvent à plus de 70 hommes sur les axes du sud de Donetsk et de Zaporojié. Environ 80 d’entre eux ont été ciblés sur l’axe de Koupiansk et 35 dans la région de Kherson.
Armes détruites
Un hélicoptère militaire Mi-8 a été abattu dans la région de Kherson. Un entrepôt de munitions a été bombardé dans la même région, et un autre dans la région de Dniepropetrovsk. Parmi les armements américains anéantis figurent un lanceur de LRM HIMARS et un canon léger M777.
L’artillerie russe a en outre ciblé trois obusiers D-20, deux D-30, quatre Akatsiya. En plus de cela, deux lance-roquettes multiple Grad et Ouragan ont été anéantis, tout comme plusieurs véhicules blindés et plus d'une vingtaine de voitures ordinaires.
La DCA russe a abattu neuf drones et intercepté trois projectiles de lance-roquettes multiples HIMARS et un missile antiradar HARM, de production américaine.
Enfin, 97 postes d'artillerie ainsi que du personnel et du matériel militaires ont été bombardés dans 106 zones.
Depuis le début de l’opération militaire spéciale en Ukraine, l’armée russe a abattu 385 avions, 210 hélicoptères et 3.161 drones ainsi que détruit 404 systèmes de défense antiaérienne, 7.901 chars et autres blindés, 1.027 véhicules de lance-roquettes multiples, 4.121 pièces d’artillerie de terrain et de mortiers, et 8.429 autres véhicules militaires.
En 2022, la production d’électricité en France a atteint son plus bas niveau depuis trente ans
Selon RTE, le pays n’a produit que 62,7% de son électricité d’origine nucléaire, du jamais vu en 30 ans.
La France n’avait en 2022 jamais produit aussi peu d’électricité en France, un record depuis 1992 qui s’explique par une baisse historique de la production nucléaire liée aux difficultés du parc de réacteurs d’EDF, a annoncé jeudi le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE dans son bilan annuel.
La France n’avait en 2022 jamais produit aussi peu d’électricité depuis 1992, un record à la baisse qui s’explique en large partie par l’arrêt de nombreux réacteurs nucléaires d’EDF affectés par des problèmes de fissures, a annoncé jeudi le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE dans son bilan annuel. «La production totale d’électricité se situe à son plus bas niveau depuis 1992, en raison de la faible production nucléaire et hydraulique», a indiqué RTE dans un communiqué.
Seulement 62,7% de l’électricité était d’origine nucléaire l’an dernier, contre 69% en 2021 et plus de 70% auparavant en France, qui s’appuie historiquement sur son parc nucléaire pour fournir du courant depuis 50 ans. L’exploitant EDF a en effet dû affronter une crise industrielle liée à la découverte de corrosion sur des tuyauteries cruciales pour la sûreté des centrales nucléaires. Le groupe a enclenché une vaste campagne de contrôle et réparation, de quoi perturber un programme de maintenance déjà retardé par le Covid. Résultat: en 2022, entre corrosion et arrêts programmés, la moitié de ses 56 réacteurs s’est parfois retrouvée à l’arrêt au même moment, menaçant le pays de coupures électriques en plein hiver.
Le parc nucléaire a eu un taux de disponibilité moyen de 54% sur l’année contre 73% en moyenne sur la période 2015-2019, a précisé RTE. Dans l’absolu, jamais aussi peu de térawattheures d’origine nucléaire n’avaient été produits depuis 1988, avant la fin de la construction du parc nucléaire, soit une production de 279 TWh en 2022, bien loin de l’époque où la France en produisait 430 TWh comme en 2005. Or la France ne pouvait pas non plus compter sur l’électricité de ses barrages, «en raison des conditions climatiques exceptionnellement chaudes et sèches», selon RTE. La production hydraulique a ainsi baissé de 20% par rapport à la moyenne 2014-2019.
“Lâchez nos utérus” : des LR et des RN ont invité la natalité dans le débat sur la réforme des retraites : Prisca Thévenot (Renaissance) et Sandrine Rousseau (EELV) trouvent cela scandaleux
Note : c'est désolant d'attendre de telle "argument", les collabos de la NUPES, préfèrent les utérus des migrantes musulmanes pour remplacer leur propre progéniture !
Une démographie en baisse menace le système de retraite par répartition : Macron refuse de s’en préoccuper car « cela donne l’impression de réduire les femmes à un rôle de mère, c’est pas notre truc »
Il y a un sujet majeur et étroitement lié à la réforme des retraites, c’est la question de la natalité. Car qui dit démographie en baisse dit menaces sur le système de retraite par répartition…
(…)
Et Emmanuel Macron ? Comment réagit-il sur ce thème ?
Il a promis un droit opposable à la garde d’enfant pendant la campagne. On en est encore loin. L’approche en tout cas se résume à la garde d’enfant.
L’idée d’une politique familiale assumée, ce n’est pas dans le logiciel du chef de l’Etat. Un proche du président me disait hier : « Cela donne l’impression de réduire les femmes à un rôle de mère, c’est pas notre truc ».
Note; ce monsieur comme l’Union européenne ont misé sur l'immigration, pour notre démographie
15/02/2023
Selon cette enquête du collectif de journalistes Forbidden Stories, auquel a contribué pour la France la cellule investigation de Radio France et Le Monde, cette affaire est liée à une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne, qui vendrait ses services dans le monde entier.
Une officine israélienne mise en cause
Les journalistes d’investigation ont pu rencontrer un responsable de cette officine en Israël, désignée sous le nom de “Team Jorge”.
Il leur a affirmé, démonstration à l’appui, pouvoir créer automatiquement de faux comptes en ligne, générer automatiquement du contenu sur les réseaux sociaux ou pirater des emails ou des comptes Telegram, pour influencer des campagnes électorales notamment.
Dans le cas de M. M’Barki sur BFMTV, les brèves diffusées à l’antenne avaient trait aux oligarques russes, au Qatar, au Soudan, au Cameroun, ou encore au Sahara occidental et auraient été “fournies clés en main pour le compte de clients étrangers“, selon le consortium d’investigation.
10/02/2023
L’article évoque des voies complètement bloquées, pas des files réservées. L’ordonnance de 2019 suggère que les deux cas sont possibles.
Les blocages auront lieu sur la dite période, mais ils pourraient être plus concentrés, visiblement, il y a encore besoin d’infos à ce sujet.
Des séquences du présentateur Rachid M’Barki diffusées dans le journal de la nuit étaient ensuite relayées sur Internet. Selon nos informations, l’Arcom, Viginum et la DGSI se sont saisis de l’affaire.
05/02/2023
EXCLUSIF. Le présentateur du journal de la nuit, Rachid M’barki, aurait diffusé durant des mois des images institutionnelles de propagande, notamment en faveur du Maroc. Révélé par Politico, ce scandale qui fait l’objet d’une enquête interne a donné lieu à une réunion de crise, ce vendredi, à BFMTV, en présence de Marc-Olivier Fogiel, directeur général et Céline Pigalle, directrice de la rédaction.
Face à des salariés inquiets, la direction de BFMTV a indiqué que le journaliste d’origine marocaine aurait ” perçu des paiements en liquide “ et confirmé qu’il était ” dispensé d’activité “ depuis la mi-janvier (il a été remplacé à la présentation du journal de la nuit par son confrère Thomas Joubert).
[…]Le 30 juillet 2019, invité au Maroc à l’occasion du 20ème anniversaire de l’accession au pouvoir de Mohammed VI, Rachid M’Barki déclarait à Le360.ma, un site d’info proche du régime : ” Je suis Marocain, mon coeur bat pour le Maroc, je suis très très fier d’être Marocain. Et être invité pour le 20ème anniversaire de l’accession au trône de sa majesté, c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire, d’exceptionnel “.
02/02/2023
La direction de BFMTV a lancé une enquête interne pour comprendre l’origine de contenus diffusés par la chaîne dans des circonstances troubles. Au moins l’un porte sur le Maroc, a appris POLITICO de multiples sources internes. Une dizaine de contenus suspects ont été identifiés. Selon une source au fait de l’enquête, la direction s’interrogerait aussi sur l’influence d’autres Etats.
Plus précisément, des images et propos n’ayant pas suivi les circuits de validation habituels ont été diffusés pendant l’émission Le journal de la nuit, un journal télévisé diffusé à partir de minuit, laissant soupçonner une ou plusieurs opérations d’influence dont l’origine n’a pas été officiellement identifiée, selon une dizaine de sources internes informées de l’audit. Des auditions ont notamment été lancées auprès des collègues du présentateur Rachid M’Barki, qui n’est plus apparu à l’antenne depuis la mi-janvier.
“Une enquête interne a été ouverte il y a deux semaines suite à des informations reçues concernant un journaliste de notre chaîne”, a confirmé auprès de POLITICO Hervé Beroud, directeur général délégué d’Altice média, la maison mère de BFMTV. “Ce journaliste est en dispense d’activité depuis le début de cette enquête et pour tout le temps de cette enquête. BFM est probablement victime dans cette affaire et nous ne pouvons tolérer aucune suspicion sur le travail de l’ensemble de notre rédaction et de nos 300 journalistes”, a-t-il déclaré.
[…]Plusieurs membres de la rédaction ont en tête la diffusion d’un reportage présenté par Rachid M’Barki, à propos du forum économique de Dakhla, une ville du sud du Maroc où se sont réunis des investisseurs espagnols en juin 2022.
Sur fond d’images promotionnelles de l’événement, le présentateur y fait référence au “réchauffement des relations diplomatiques” entre l’Espagne et le Maroc, facilité, dit-il, par la “reconnaissance espagnole du Sahara marocain”. Une expression inhabituelle dans les médias français pour faire référence à la situation du Sahara occidental, au cœur d’une grave crise diplomatique entre le Maroc et l’Algérie. Le Maroc fait pression sur la France pour qu’elle sorte de la position de neutralité qu’elle a jusqu’ici préféré adopter sur la question.
En juillet 2019, Rachid M’Barki, invité à une célébration du 20e anniversaire de l’accession au trône du roi du Maroc, parlait de ses liens avec le pays dans un entretien vidéo mis en ligne par le média marocain Le 360, considéré comme proche du pouvoir.
Interrogé sur sa participation à un rapprochement “à travers des ONG” entre la France et le Maroc, le journaliste affirmait vouloir “rester très discret là-dessus”, ajoutant : “J’essaye d’agir à ma manière à mon petit niveau pour faire briller le Maroc.”
Il était alors déjà présentateur à BFMTV et un visage familier de l’antenne.
[…]
Piennes (54) : à 12 ans, il gaze une retraitée, l’agresse et prend la fuite avec sa voiture
Très mauvaise soirée pour cette automobiliste sexagénaire qui a pris en stop un jeune, visiblement insistant. Arrivé à destination, le gamin âgé de 12 ans l’asperge de gaz lacrymogène, la fait fuir et part au volant de la voiture. Sauf qu’il ne sait manifestement pas conduire…
Grosse frayeur pour cette sexagénaire du Pays-Haut. La scène se passe un soir de semaine vers 22 h 45.
Cette automobiliste de 64 ans, seule à bord, est arrêtée à un feu rouge à Piennes. Surgit à sa portière un jeune garçon qui l’accoste alors qu’il marchait sur le trottoir. Ce dernier lui demande si elle peut le déposer dans la commune voisine…
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