13h47 : L’UE annonce un dixième paquet de sanctions contre la Russie
Le secteur bancaire, l’accès aux technologies… L’Union européenne veut continuer à frapper l’économie russe, à l’approche du premier anniversaire de cette guerre.
Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
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Les Infos du 15 février 2023
L’ESSENTIEL
13h47 : L’UE annonce un dixième paquet de sanctions contre la Russie
Le secteur bancaire, l’accès aux technologies… L’Union européenne veut continuer à frapper l’économie russe, à l’approche du premier anniversaire de cette guerre.
09h20 : L’ONU demande 5,6 milliards de dollars pour l’aide humanitaire en 2023
L’ONU a demandé mercredi 5,6 milliards de dollars (5,2 milliards d’euros) pour couvrir les besoins humanitaires cette année de 11,1 millions de personnes en Ukraine et de 4,2 millions de réfugiés et communautés d’accueil en Europe.
« Près d’un an après, la guerre continue de faire des morts, des destructions et des déplacements tous les jours, et à une échelle effarante », a déclaré le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, dans un communiqué.
08h49 : Moscou souhaite augmenter sa production de chars d’assaut
Jeudi, le vice-président russe Dmitri Medvedev avait appelé à une augmentation de la production de chars russes. D’après le ministère de la Défense britannique, dans un communiqué publié ce mercredi, Moscou est « probablement conscient que la production industrielle militaire de l’État est en train de devenir une faiblesse critique, exacerbée par l’erreur de calcul stratégique et opérationnelle qu’a été l’invasion de l’Ukraine. »
« Il est presque certain que la production n’est pas à la hauteur des exigences du ministère russe de la défense pour financer la campagne d’Ukraine », a ajouté le ministère britannique.
La Russie a revendiqué ce mercredi une avancée de ses troupes sur le front est en Ukraine, dans la région de Louhansk, où Kyiv a décrit la situation comme difficile.
Le ministère russe de la Défense a déclaré que les forces ukrainiennes avaient dû se replier face aux assauts russes qui ont brisé deux lignes de défense adverses, des informations impossibles à vérifier de source indépendante.
"Durant l'offensive (...), les troupes ukrainiennes se sont repliées au hasard jusqu'à trois kilomètres des lignes précédemment occupées", a dit le ministère sur Telegram. "Même la seconde ligne de défense plus fortifiée de l'ennemi n'a pas pu arrêter la percée de l'armée russe, "a-t-il ajouté.
Une source au sein du cabinet du président ukrainien Volodimir Zelensky a déclaré que les forces ukrainiennes avaient repoussé des attaques dans la région de Louhansk en ajoutant : "La situation dans la région reste difficile."
Dans son point matinal, l'état-major des forces ukrainiennes n'a de son côté mentionné mercredi aucun revers significatif dans la région de Louhansk. Il a déclaré que des unités ukrainiennes avaient repoussé des attaques autour d'une vingtaine de localités, dont Bakhmout, théâtre d'une bataille féroce depuis des mois dans la région de Donetsk, que les Russes cherchent à contrôler pour s'ouvrir une voie plus à l'ouest, vers les grandes villes de Kramatorsk et Sloviansk.
Dans son allocution vidéo quotidienne mardi soir, Volodimir Zelensky a déclaré que la Russie tentait d'engranger rapidement des succès militaires avant que l'Ukraine ne parvienne à renforcer ses moyens avec le concours de ses alliés.
"C'est pour cette raison que la vitesse est essentielle", a dit le président ukrainien alors que les ministres de la Défense de l'Otan sont réunis à Bruxelles. "Aller vite pour adopter des décisions, les mettre en œuvre, livrer des fournitures, former. La vitesse sauve des vies humaines", a-t-il dit.
"La situation sur la ligne de front, en particulier dans les régions de Donetsk et Louhank, reste très difficile. Les batailles se jouent littéralement pour chaque centimètre carré de terre ukrainienne", a ajouté Volodimir Zelensky. À Bakhmout, selon l'expert militaire ukrainien Oleh Jdanov, les combats se déroulent "autour de chaque maison".
"La situation reste très difficile mais sous le contrôle de nos forces et la ligne de front n'a pas bougé", a-t-il affirmé dans une vidéo postée sur YouTube. L'Ukraine utilise pour l'heure plus de munitions que ses alliés occidentaux ne peuvent en fabriquer et Kyiv réclame des avions de combat et des missiles de longue portée pour contrer l'offensive russe en cours.
Le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, a assuré mardi à Bruxelles que l'Otan et les autres alliés de l'Ukraine continueraient à soutenir l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire.
Les représentants des pays membres de l'Union européenne se réunissent également à Bruxelles pour débattre d'un dixième train de sanctions à l'encontre de Moscou qui porterait, selon la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, sur quelque 11 milliards d'euros d'échanges commerciaux entre la Russie et le bloc communautaire.
Depuis le déclenchement de son invasion il y a près d'un an, la Russie contrôle aujourd'hui une partie des régions de Kherson et Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, la quasi-totalité de la région de Louhansk et la moitié environ de celle de Donetsk, dans l'Est.
La chambre haute du Parlement russe se réunira le 22 février en session extraordinaire pour examiner des lois sur l'intégration de ces quatre régions unilatéralement annexées en septembre dernier par Moscou, une initiative condamnée par la communauté internationale.
MOSCOU (Spoutnik) - Des responsables américains ont déclaré aux responsables ukrainiens que les États-Unis n'avaient pas de systèmes de missiles tactiques de l'armée MGM-140 (ATACMS) supplémentaires à partager sans que cela ne nuise à la préparation au combat de leurs propres troupes, a rapporté mardi le journal, citant sources.
"Avec n'importe quel paquet, nous considérons toujours notre état de préparation et nos propres stocks tout en fournissant à l'Ukraine ce dont elle a besoin sur le champ de bataille. Il existe d'autres moyens de fournir à l'Ukraine les capacités dont elle a besoin pour frapper les cibles", a déclaré un haut responsable de la défense. par le journal.
En outre, les États-Unis hésitent également à remettre ces missiles sol-sol d'une portée allant jusqu'à 300 kilomètres (190 miles) par crainte que Kiev ne les utilise pour attaquer le territoire russe, ce qui, selon le Kremlin, fera des États-Unis une partie au conflit, note le journal.
Dans le même temps, l'Ukraine envisage de demander aux États-Unis d'approuver l'achat de missiles à un pays allié qui exploite ces missiles, en utilisant l'aide financière américaine, ajoute le rapport.
Selon le journal, la Corée du Sud, la Pologne, la Roumanie, la Grèce, la Turquie, le Qatar et Bahreïn sont armés d'ATACMS.
Lors de son intervention ce 15 février au Parlement russe, le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a pointé du doigt le mensonge de l’Occident concernant les attaques sur les Nord Stream. Il a rappelé que les pays occidentaux avaient également menti de la même manière au sujet des accords de Minsk.
L'Occident ment à la Russie sur les attaques terroristes contre les gazoducs Nord Stream, comme il a menti sur l'absence d'alternative aux accords de Minsk et sur leur respect, a déclaré ce mercredi le ministre russe des Affaires étrangères.
"C’est ce que valent les récents propos cyniques des anciens dirigeants allemand et français, Merkel et Hollande, selon lesquels ils avaient besoin de l’ensemble des mesures de Minsk, approuvés par le Conseil de sécurité de l’Onu, afin de gagner du temps et de permettre à Kiev de renforcer son potentiel militaire", a lancé Sergueï Lavrov lors de son intervention au Parlement russe.
"Tout le monde nous a menti: tout comme ils mentent aujourd'hui, en cachant la vérité sur les attentats sur les Nord Stream".
Début décembre, l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel avait confié à l'hebdomadaire allemand Die Zeit que les accords de Minsk avaient été une tentative de "donner du temps à l'Ukraine" pour que le pays puisse se renforcer.
Un peu plus tard, fin décembre, François Hollande avait aussi confirmé au journal anglais Kyiv Independent que Paris et Berlin voulaient aider l’Ukraine à se consolider face à la Russie.
Puis, l'ex-Président ukrainien Petro Porochenko a quant à lui déclaré à la BBC que grâce à Minsk II, Kiev avait eu le temps de renforcer son armée.
Enfin, le Président ukrainien a reconnu début février qu’il n’avait jamais eu l’intention de respecter ces accords destinés initialement à régler la situation dans le Donbass.
Le 26 septembre, plusieurs actes de sabotage ont eu lieu sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, qui passent par la mer Baltique, dans les zones économiques exclusives de la Suède et du Danemark. En conséquence, une conduite du Nord Stream 2 et les deux du Nord Stream 1 ont été endommagées. Les dégâts ont entraîné une fuite massive de gaz.
Vladimir Poutine a qualifié le fait d’"acte de terrorisme international" et tient depuis les Anglo-Saxons responsables de ces actions "qui détruisent les infrastructures européennes".
Le 8 février, le journaliste américain Seymour Hersh a affirmé dans un article que des plongeurs de l’US Navy avaient posé des explosifs sur les pipelines et qu’ils avaient été activés trois mois plus tard par des Norvégiens.
La Maison-Blanche, la CIA et la Norvège ont démenti dans la foulée les mises en cause du journaliste.
Revenue en haut de l’agenda politique après l’annexion de la Crimée par la Russie, la défense civile se renforce depuis l’invasion de l’Ukraine. Le pays s’organise pour faire en sorte que ses habitants résistent en cas de conflit. En 2022, dès 16 ans, les jeunes suédois ont été informés qu’ils avaient « l’obligation d’aider en cas de menace de guerre ou de guerre ».
Ils étaient 404 218, le 31 décembre 2022, 16 % de plus qu’en juin. Militaires de carrière et réservistes, fonctionnaires, conducteurs de bus ou aides maternelles, tous ont reçu leur « affectation de guerre ». Si la Suède est attaquée, ils savent ce que l’on attend d’eux. Pour la plupart, comme les salariés de la télévision et de la radio publiques notifiés en octobre 2022, ils devront continuer à travailler à leur poste, jugé critique pour le fonctionnement de la société. D’autres sont sélectionnés pour leurs compétences spécifiques.
A chacun, il est demandé de faire preuve de discrétion. Car il en va de la défense civile du pays, en pleine résurrection, après une longue parenthèse de près de trois décennies, pendant laquelle « on a voulu croire à la paix éternelle », ironise Marinette Nyh Radebo, chargée de la communication auprès de l’agence de recrutement des forces armées suédoises. Cet organisme tient les registres des affectations, et s’assure qu’il n’y a pas de doublon. « Quand la police nous a envoyé ses listes, nous avons découvert que plusieurs milliers de gardiens de la paix étaient réservistes », affirme Mme Nyh Radebo.
La mobilisation ne fait que commencer. A titre de comparaison, en 1992, le pays, qui comptait alors 8,5 millions d’habitants (contre 10 millions aujourd’hui), pouvait en réquisitionner 2,2 millions dans le cadre de sa défense civile, en plus d’un million appelés à rejoindre l’armée. Pour les autres habitants, âgés de 16 à 70 ans, sans affectation, pas question non plus de fuir : ils devaient poursuivre leur activité et pouvaient être mobilisés par l’agence nationale de l’emploi.
Ce devoir de défense, tombé en désuétude à la fin du XXe siècle, a été rappelé aux 121 500 jeunes Suédois qui ont fêté leur 16e anniversaire en 2022. L’agence de la protection civile (MSB) leur a envoyé une lettre, pour les informer qu’ils faisaient désormais partie de la « défense totale » du royaume et avaient « l’obligation d’aider en cas de menace de guerre ou de guerre ». […]
La Chine a annoncé qu'elle prendrait des contre-mesures à l'encontre des entreprises américaines qui portent atteinte à la souveraineté de Pékin, a déclaré mercredi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, lors d'une conférence de presse.
Les États-Unis ont abattu au début du mois un ballon chinois qui survolait leur territoire et que Washington suspectait d'être un ballon espion, et a placé sur liste noire six entreprises chinoises.
"Les États-Unis ont abusé de la force, ont réagi de manière excessive, ont aggravé la situation et utilisé cela comme prétexte pour sanctionner illégalement des entreprises et des institutions chinoises", a déclaré Wang Wenbin.
"La Chine s'y oppose fermement et prendra des contre-mesures contre les entités américaines concernées qui portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de la Chine, conformément à la loi", a-t-il ajouté.
Wang Wenbin a ajouté que la Chine protégerait avec fermeté sa souveraineté nationale, ses droits et intérêts légitimes.
La Maison Blanche a par ailleurs déclaré qu'elle envisagerait des efforts plus larges pour "exposer et traiter" les activités de surveillance plus vastes de la Chine qui menacent la sécurité nationale des États-Unis et leurs alliés.
Un nouveau Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile va voir le jour en Corrèze, avec la création de 40 places d’hébergement dans une ancienne auberge de Beyssenac. L’implantation de cette nouvelle structure, décidée par le préfet, soulève l’opposition de certains riverains.
La Corrèze va ouvrir 40 places d’hébergement supplémentaires pour les demandeurs d’asile. Un CADA va ainsi s’installer à Beyssenac, dans une ancienne auberge rachetée par l’association Viltaïs, qui sera chargée de gérer ce centre d’accueil. Cela permettra de passer de 310 à 350 places pour les demandeurs d’asile en Corrèze, où le préfet Etienne Desplanques précise qu’il y avait encore des efforts à faire pour permettre d’assurer une meilleure répartition des demandeurs d’asile au sein de la Nouvelle-Aquitaine. L’ouverture est prévue dès le mois d’avril, malgré les critiques et les inquiétudes que suscite cette nouvelle structure.
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Mais ça pose des questions de sécurité pour Philippe Ponge, référent du collectif “Sauvons Beyssenac”, qui a lancé une pétition contre ce CADA.
“On ne sait pas qui seront les gens, donc on ne sait pas ce que ça va donner autour du village et ça nous inquiète. Les gens ont l’habitude de laisser leurs portes ouvertes, ils ne pourront plus le faire. J’ai parlé à une dame qui m’a dit qu’elle ne pourra plus faire son footing dans le coin parce que c’est risqué… Pour les écoles, ça risque aussi de rabaisser le niveau scolaire, c’est tout un ensemble qui nous inquiète.”
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Le représentant de l’Etat espère que, parmi les futurs pensionnaires du CADA de Beyssenac, certains choisiront aussi de rester dans le secteur, pour postuler dans des entreprises qui peinent à recruter.
(Merci à Galou19)
Beyssenac est un village situé dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. La population est de 357 habitants.
Le député écologiste Aurélien Taché va déposer une proposition de loi pour dresser un bilan « du terrorisme d’extrême droite ». Le président macroniste de la commission des lois, Sacha Houlié, y est « favorable ».
Il doit rendre sa copie ce vendredi 10 février. Le député écolo Aurélien Taché va déposer d’ici le début de semaine prochaine une proposition de loi « contre l’extrême droite ». En clair, son texte vise à « démontrer qu’il y a une menace terroriste suprémaciste de l’ultradroite hyperimportante en Europe ». Taché s’appuie notamment sur un rapport d’Europol « qui nous dit que c’est la menace la plus importante en Europe et que la moitié des arrestations ont lieu en France ». « Pour autant, aucun gouvernement n’a tiré la sonnette d’alarme » fait valoir Taché. En cause, selon lui, la « dérive du débat public » : « On a un Michel Houellebecq qui dit qu’il y aura des Bataclan à l’envers… »
Il souhaite donc que le gouvernement dresse un état des lieux du fonctionnement de la « nébuleuse d’extrême droite ». « Afin de mieux garantir la sécurité intérieure de notre pays, il faut donc d’abord un bilan très précis de l’ampleur du phénomène considéré. L’article unique de cette proposition de loi prévoit que le gouvernement remette au Parlement dans les 6 mois un rapport dressant un état des lieux exhaustif de la menace terroriste d’extrême droite en France » déroule l’exposé des motifs provisoire consulté par Le Parisien.
« Le rapport doit notamment établir : une estimation du nombre de personnes ayant participé à au moins une action d’un groupuscule d’extrême droite, formation ou séjour au cours des trois dernières années ; une présentation, en tendance, du développement de ladite activité et de ses locaux au cours des dix dernières années ou encore une analyse de la structure des groupuscules d’extrême droite et de leur financement » poursuit-il.
(…) Le Parisien
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