09/02/2023
Difficile de décrypter le film du meurtre de Kévin Ribal, 23 ans, poignardé sans raison à la sortie d’une discothèque de Cannes. Ni l’accusé principal ni les vidéos ne fournissent les explications.
Les images de vidéosurveillance défilent sur les écrans de la cour d’assises des Alpes-Maritimes, tout au long de la journée d’hier. Elles sont comme les explications de l’accusé, Kévin Remiki: floues. Le film du meurtre gratuit de Kévin Ribal, étudiant de 23 ans, apprécié de tous, poignardé à la sortie du “Ka”, une discothèque de la Croisette, à Cannes, a été disséqué par les enquêteurs de la brigade criminelle du commandant Badouaille. Ils ont pu, grâce à un travail de bénédictins, identifier les trois suspects. Un expert a réalisé un montage de 30 minutes présenté à la Cour et aux jurés.
Il est environ 4h20. Depuis une caméra de vidéo surveillance du Palais, on perçoit l’accusé lui porter deux coups de couteau. La lame touche l’aorte. Les deux silhouettes pivotent. Les visages sont cachés par l’armature métallique des portes. Wassim Belkacem, l’un des co-accusés, porte ensuite un coup de poing à la victime qui s’écroule. Un ami de Kévin Ribal tente d’intervenir. Il est à son tour roué de coups.
(…) Nice-Matin
Kevin R. est jugé pour le meurtre de Kevin Ribal. Il encourt trente ans de réclusion criminelle. Il n’est pas le seul à être poursuivi.
Wassim B., 23 ans, (Me Gorlier) comparaît, lui, pour complicité de meurtre et violence en état d’ivresse suivie d’une incapacité supérieure à huit jours. Il a notamment frappé Anthony, l’un des amis de Kevin Ribal. Il est libre après plus de trois ans de détention provisoire. Il nie toute complicité dans l’homicide.
Le troisième accusé, Abderrazek Z., 26 ans, (Me de Souza) est renvoyé aux assises pour avoir fait disparaître l’arme du crime, un délit puni de trois ans de prison. Il a été détenu pendant un an et sept mois dans le cadre de cette procédure. Il aurait dû être jugé libre mais il a été condamné entre-temps pour trafic de stupéfiants. Il purge actuellement une peine de trois ans de prison.
(…) Nice-Matin
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