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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 20 janvier 2023

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : L’Occident entretient l'« illusion » d’une possible victoire de Kiev, affirme Moscou...

 

 

L’ESSENTIEL

  • Les pays qui soutiennent militairement Kiev tiennent vendredi une réunion en Allemagne, de laquelle le président ukrainien Volodymyr Zelensky dit attendre « des décisions fortes », comme l’envoi de blindés lourds, pour aider son pays dans les batailles cruciales à venir contre la Russie. Quelques heures avant cette réunion sur la base américaine de Ramstein, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Suède et le Danemark ont annoncé de nouvelles livraisons substantielles d’armes à l’Ukraine.
  • L’armée russe a lancé une « offensive locale » près de la ville d’Orekhiv, dans le sud de l’Ukraine, où le front est en large partie figé depuis plusieurs mois, a annoncé jeudi un responsable de l’administration d’occupation russe locale. Selon lui, cette attaque a contraint les forces ukrainiennes à légèrement reculer pour occuper des positions de réserve.
  • Le Parlement européen a réclamé la mise en place d’un tribunal international spécial chargé de juger le crime d’agression de la Russie contre l’Ukraine. « Il est urgent que l’Union et ses États membres, en étroite coopération avec l’Ukraine et la communauté internationale, de préférence par l’intermédiaire des Nations unies, fassent pression en faveur de la création d’un tribunal international spécial chargé de poursuivre le crime d’agression contre l’Ukraine commis par les dirigeants politiques et militaires de la Fédération de Russie et ses alliés », demandent les eurodéputés.

 

14h15 : Berlin n’a pas encore pris de décision sur la livraison de chars Leopard à l’Ukraine

Le nouveau ministre allemand de la Défense a déclaré vendredi qu’aucune décision n’avait été prise à ce stade sur une éventuelle livraison à Kiev de chars d’assaut Leopard, de fabrication allemande, que l’Ukraine réclame pour repousser l’invasion russe.

La question « a été discutée » entre les pays soutien de l’Ukraine réunis à Ramstein dans l’ouest de l’Allemagne, mais « aucune décision n’a été prise », a déclaré Boris Pistorius.

 

13h59 : Les autorités russes d’occupation notent une « forte hausse de l’intensité » des combats dans le Sud

Les autorités d’occupation russe ont dit noter vendredi une « forte hausse de l’intensité » des combats dans la région de Zaporojie, dans le sud de l’Ukraine, où des affrontements ont lieu « sur toute la ligne de front ».

« Dans la direction de Zaporojie, l’intensité des hostilités a fortement augmenté », a déclaré sur Telegram un dirigeant de l’autorité régionale d’occupation de Zaporojie, installée par Moscou, Vladimir Rogov. « Si nous regardons toute la ligne de front, alors les combats se déroulent partout en ce moment », a-t-il précisé à l’agence de presse russe Ria Novosti.

 

12h43 : Déjà suspendue dans l’UE, la chaîne russe RT France voit ses avoirs gelés

Les comptes bancaires de RT France, branche française de la chaîne russe RT qui est suspendue dans l’Union européenne, ont été gelés, ont dénoncé vendredi ses syndicats. Interrogé par l’AFP, Bercy a précisé que les avoirs de la chaîne avaient été gelés en application des sanctions européennes les plus récentes et non à l’initiative de l’Etat français.

« Avec cette sanction, ce sont près de 100 salariés et environ une cinquantaine de journalistes qui basculeront probablement dans le chômage », se sont émus dans un communiqué les sections FO et SNJ (Syndicat des journalistes) de RT France, selon qui les comptes « sont gelés sur décision de l’Etat ». Une source à Bercy a souligné à l’AFP que cette mesure procédait du « dernier paquet de sanctions » européennes de décembre dernier.

 

 

10h43 : L’Occident entretient l'« illusion » d’une possible victoire ukrainienne, affirme Moscou

 

10h40 : Les chars occidentaux ne changeront « rien » sur le terrain, affirme le Kremlin

Le Kremlin a affirmé vendredi que la livraison de chars occidentaux à l’Ukraine ne « changerait rien » à la situation sur le terrain, avant une réunion importante d’alliés de Kiev en Allemagne consacrée au renforcement du soutien militaire.

« De telles livraisons [de chars] ne pourront rien changer fondamentalement, elles créeront de nouveaux problèmes pour l’Ukraine », a estimé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

 

10h07 : La Finlande envoie de l’artillerie lourde en Ukraine

La Finlande a annoncé vendredi une aide militaire de 400 millions d’euros à l’Ukraine, sa plus large contribution à ce jour, qui comprend de l’artillerie et des munitions mais pas de chars lourds Leopard. « L’Ukraine continue d’avoir besoin de soutien pour défendre son territoire », a assuré dans un communiqué le ministre de la Défense Mikko Savola.

Le ministère n’a pas révélé davantage de détails sur le contenu précis de l’aide militaire accordée à l’Ukraine. Mais le conseiller spécial Miikka Pynnonen a précisé à l’AFP que l’aide n’incluait pas de char lourd Leopard de fabrication allemande. Il s’agit du 12e programme d’aide militaire finlandaise à destination de l’Ukraine. Les 11 précédents représentent une valeur totale de 190 millions d’euros.

Le ministère a également précisé que la Finlande signerait une déclaration d’intention avec la Suède concernant le soutien à l’Ukraine, afin de s’assurer que l’aide ne mette pas « en danger la défense nationale des deux pays ».

 

09h05 : « La Russie doit - et va - faire face aux conséquences de ses crimes », affirme la ministre de la Défense canadienne

« A Irpin, j'ai vu les preuves des horribles attaques de la Russie contre l'Ukraine. Des maisons ont été réduites en ruines. Des voitures brûlées qui appartenaient autrefois à des familles gisent maintenant dans des piles tordues. Nous avons vu des trous dans le sol là où se trouvaient des bâtiments. La Russie doit - et va - faire face aux conséquences de ses crimes », a tweeté Anita Anand.

 

 

06h49 : Nouvelle tranche d’aide américaine

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi une nouvelle tranche d’aide militaire à l’Ukraine pour un montant total de 2,5 milliards de dollars, avec notamment des centaines de véhicules blindés de divers types, mais pas de chars lourds Abrams.

Cette nouvelle tranche prévoit l’envoi de 59 blindés Bradley, qui s’ajouteront aux 50 véhicules blindés légers de ce type promis le 6 janvier, et 90 blindés de transport de troupes Stryker « qui doteront l’Ukraine de deux brigades blindées », a précisé le Pentagone dans un communiqué.

DIRECT

 

 

 

 

Les États-Unis autorisent 2,5 milliards de dollars en nouvelle aide militaire à l'Ukraine, y compris les véhicules Bradley et Stryker

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 20 janvier 2023

WASHINGTON (Spoutnik) – L'administration Biden autorise un nouveau programme d'aide militaire de 2,5 milliards de dollars pour l'Ukraine, comprenant des véhicules de combat d'infanterie Bradley et des véhicules blindés de transport de troupes Stryker, entre autres équipements, a déclaré le ministère de la Défense (DoD) dans un communiqué.

"Cette autorisation, d'une valeur allant jusqu'à 2,5 milliards de dollars, est le trentième prélèvement d'équipements par l'administration Biden sur les stocks du DoD pour l'Ukraine depuis août 2021. Elle contient des centaines de véhicules blindés, un soutien essentiel à la défense aérienne de l'Ukraine et d'autres capacités importantes", a déclaré le communiqué publié jeudi.

Le lot comprend 59 véhicules Bradley et 90 Stryker, ainsi qu'une variété de munitions d'artillerie, antiblindées et d'armes légères, selon le communiqué. Le programme d'aide précédent comprenait 50 Bradley, portant le total à plus de 100.

En outre, le package comprend huit systèmes de défense aérienne Avenger et des munitions pour les systèmes de roquettes d'artillerie à haute mobilité et les systèmes nationaux avancés de missiles sol-air précédemment fournis par les États-Unis, ajoute le communiqué.

Le paquet de jeudi est le deuxième en importance annoncé par le Pentagone, portant l'aide américaine à la sécurité à l'Ukraine à quelque 26,7 milliards de dollars depuis le début de l'opération militaire spéciale.

Le paquet d'armes intervient alors que les médias américains ont rapporté mercredi que l'administration Biden envisageait de fournir à l'Ukraine les armes nécessaires pour cibler la péninsule de Crimée.

Il est allégué que la Maison Blanche Biden pense que les négociations futures seraient considérablement améliorées si les forces ukrainiennes sont en mesure de menacer le contrôle de la Crimée, qui sert de zone instrumentale pour l'opération militaire spéciale en cours.

Spoutnik

 

 

 

Guerre en Ukraine : livraisons d'armes d'ampleur... pourquoi la réunion de Ramstein pourrait tout simplement mettre fin à l'invasion russe

Vers une guerre de religion, infos du 20 janvier 2023

Le président ukrainien Volodimir Zelensky attend des "décisions fortes" de la part des pays du groupe de contact sur la défense de l'Ukraine qui se réunissent vendredi en Allemagne, pour discuter de l'aide militaire à l'Ukraine.

Lors de cette réunion, qui se tiendra sur la base militaire de Ramstein, la cinquantaine de pays alliés de l'Ukraine discutera de futures livraisons d'armes, notamment des chars Leopard 2 de fabrication allemande. Berlin dispose d'un droit de veto sur l'exportation des chars Leopard et le gouvernement du chancelier Olaf Scholz semble réticent à donner son autorisation par crainte de provoquer la Russie.

L'Ukraine et la Russie se sont toutes deux appuyées principalement sur les chars T-72 de l'ère soviétique, qui ont été détruits par centaines au cours de la guerre que le président russe Vladimir Poutine a déclenchée le 24 février, la qualifiant d'"opération militaire spéciale". "En fait, nous attendons maintenant la décision d'une capitale européenne, qui activera les chaînes de coopération préparées concernant les chars", a déclaré Volodimir Zelensky dans une allocution vidéo jeudi soir.

Le ministre lituanien de la Défense a précédemment déclaré que plusieurs pays annonceraient l'envoi de chars Leopard 2 à l'Ukraine lors de la réunion de vendredi. "Certains pays enverront vraisemblablement des chars Leopard à l'Ukraine, c'est certain", a déclaré Arvydas Anusauskas à Reuters. Volodimir Zelensky doit prendre la parole lors de cette réunion

Assistance militaire des Etats-Unis

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi une nouvelle aide militaire de 2,5 milliards de dollars à l'Ukraine, qui prévoit notamment des centaines de véhicules blindés Stryker et un soutien à la défense aérienne ukrainienne. Selon des sources gouvernementales allemandes, Berlin pourrait avancer sur la question des chars Leopard si les États-Unis acceptent d'envoyer des chars Abrams à l'Ukraine. Cet envoi ne faisait pas partie des annonces de Washington jeudi. Cependant, le nouveau ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a déclaré qu'il n'avait pas connaissance d'une telle exigence.

La Pologne et la Finlande ont déjà déclaré qu'elles enverraient des chars Leopard à l'Ukraine si l'Allemagne donne son accord. Vendredi matin, la Pologne a même indiqué qu'elle pourrait envoyer les chars sans autorisation. "S'il y a une forte résistance, nous serons prêts à prendre des mesures non standard", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Pawel Jablonski à la radio privée RMF FM. Le directeur de la CIA américaine, William Burns, s'est récemment rendu à Kyiv, en Ukraine, a indiqué jeudi à Reuters un responsable américain. Selon le Washington Post, William Burns à présenté à Volodimir Zelensky les plans militaires que la Russie pourrait, à son avis, développer.

Source

LIRE AUSSI: Guerre en Ukraine : véhicules blindés Stryker, chars légers Bradley, bombes GLSDB... les Etats-Unis devraient livrer de nouvelles armes à Kiev

 

 

Guerre en Ukraine: missiles Brimstone, obus, canons automoteurs AS-90, chars Challenger 2, Le Royaume-Uni annonce une importante livraison d'armes pour Kyiv

 

 

Le secrétaire britannique à la Défense annonce ce jeudi l'envoi en Ukraine d'un nouvelle aide militaire.
 

"Aujourd'hui, je peux dire que nous prévoyons également d'envoyer 600 autres missiles Brimstone sur le théâtre des opérations, ce qui est extrêmement important pour aider l'Ukraine...", a déclaré Ben Wallace ce jeudi à l'issue d'une rencontre avec le ministre estonien de la Défense, Hanno Pevkur, rapporte Sky News.

Le Brimstone est une missile antichar air-sol britannique fabriqué par MBDA originellement pour la Royal Air Force. Il est équipé d'un guidage laser et d'un radar millimétrique, ceci afin de le rendre plus efficace contre des cibles mobiles. Sa portée maximale, pour sa version améliorée depuis un avion, est d'environ 60 km.

100 véhicules blindés

Le secrétaire britannique à la Défense estime également que le conflit en Ukraine durera longtemps et que les pays de l'OTAN devraient être prêts à soutenir une aide militaire pour les années à venir.

Plus tôt cette semaine, Ben Wallace a annoncé que 100 véhicules blindés, 20 millions de livres sterling de matériel de déminage et de construction de ponts, et des dizaines de drones seraient livrés à Kyiv pour l'artillerie ukrainienne.

100.000 obus

Wallace a déclaré que le nouveau programme de soutien britannique comprend 100.000 obus d'artillerie supplémentaires, plus de 100 missiles avancés, dont la famille de missiles GMLRS, des SAM Starstreak, des missiles de défense aérienne à moyenne portée, huit canons automoteurs AS-90, un escadron promis de chars Challenger 2 et des pièces de rechange pour réparer des véhicules blindés.

Cette aide britannique s'inscrit dans une série d'annonces de livraisons d'arme par les pays de l'OTAN ce 19 janvier.

Le ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie a déclaré que les pays de l'Alliance atlantique "jouaient avec le feu" en fournissant des armes à l'Ukraine.

Source

 

Note: c'est l'escalade, pas un jour sans qu'un  pays de l'Otan annonce une livraison d'arme lourde. Poutine sait maintenant qu'il devrat agir, et certain signe montre qu'il se prépare au pire

 

 

"La Russie est engagée dans une guerre qu’elle ne peut pas perdre", estime l’eurodéputé Hervé Juvin

 

Auprès de Sputnik, l’eurodéputé Hervé Juvin fustige "le côté inégal et injuste" de la résolution européenne souhaitant traduire en justice des responsables russes pour "crime d’agression" en Ukraine. À la place, il faudrait juger les responsables des attaques contre la Serbie et l’Irak, estime-t-il.

L’eurodéputé français Hervé Juvin figure parmi les peu nombreux parlementaires (19 au total) qui ont voté contre la résolution du Parlement européen exigeant la création d’un tribunal qui devrait poursuivre "le crime d’agression" russe en Ukraine.

Vers une guerre de religion, infos du 20 janvier 2023

Ce document "n’a pas de sens, politiquement, cela aboutit à supprimer la souveraineté des nations", observe au micro de Sputnik M.Juvin, dénonçant son "côté inégal et injuste".

Dans les faits, la résolution, soutenue par 472 députés et bloquée par 33, n’est pas juridiquement contraignante.

"J’observe par ailleurs que de grands pays attachés à leur souveraineté, comme Israël, comme les États-Unis, comme bien d'autres, ne reconnaissent ni le Tribunal pénal international, ni les cours de justice internationale", argumente-t-il.

Selon cet eurodéputé non-inscrit, il faudrait plutôt déférer devant un tribunal international les responsables des bombardements en Irak, en Serbie et ceux qui ont détruit la vie de millions de Syriens via "des sanctions économiques injustes".

Une guerre que la Russie "ne peut pas perdre"

Après avoir antérieurement qualifié l’Otan de principale menace pour la paix, Hervé Juvin insiste que "l'encerclement graduel par l'Otan de la Russie [est] un pousse-au-crime".

L’eurodéputé pointe les multiples documents confirmant la préparation de cette guerre par l’Occident entamée il y a longtemps. Il cite Angela Merkel selon qui les accords de Minsk ne visaient qu’à "permettre à l'Ukraine de s'armer", ainsi que des "professionnels du renseignement", dont l’actuel patron de la CIA, qui disaient que "toute extension de l'Otan à l'Ukraine est un casus belli pour la Russie".

Face à cela, "évidemment que la Russie est engagée dans une guerre qu'elle ne peut pas perdre", juge l’eurodéputé.

La veille, le vice-président du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a tenu à rappeler que "les puissances nucléaires n'ont pas perdu les grands conflits dont leur sort dépend", ajoutant qu’une telle défaite théorique déclencherait une guerre nucléaire. Des propos en réponse à une opinion courante actuellement en Occident, qui souhaite la défaite russe en Ukraine.

La Russie, "sponsor du terrorisme"

Cette initiative de création d’un tribunal spécial n’est pas unique en son genre au sein du Parlement européen sur fond de conflit ukrainien ces derniers mois. En novembre, une résolution qualifiant la Russie de parrain du terrorisme a été adoptée.

Il s’agit d’"un simple acte de communication pour donner l'impression que l'Europe agit", commentait alors pour Sputnik le parlementaire Thierry Mariani, dont tous les confrères du Rassemblement national (parti de la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale) se sont abstenus au vote du 19 janvier.

Spoutnik

 
 

 

 

Guerre en Ukraine : Moscou revendique la prise de Klichtchiivka près de Bakhmout

 

 

Vers une guerre de religion, infos du 20 janvier 2023

Klichtchiivka, qui abritait une population d'environ 400 personnes avant la guerre, a été capturée par les forces russes grâce au soutien des forces aériennes, a précisé le ministère russe de la Défense. 

Le ministère russe de la Défense a annoncé vendredi que ses forces avaient pris le contrôle de la petite localité de Klichtchiivka, située au sud de la ville de Bakhmout dans la province de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.

La semaine dernière, les forces russes ont pris la ville de Soledar, située au nord de Bakhmout, qui fait toujours l'objet d'intenses combats avec l'armée ukrainienne.

Une prise à mettre au crédit de la milice Wagner

Klichtchiivka, qui abritait une population d'environ 400 personnes avant la guerre, a été capturée par les forces russes grâce au soutien des forces aériennes, a précisé le ministère.

Le village se trouve à environ neuf kilomètres au sud de Bakhmout, où des soldats du groupe paramilitaire Wagner sont notamment engagés dans une bataille d'usure avec les forces ukrainiennes.

Wagner et une autre milice russe basée dans la province ukrainienne de Donetsk avaient déjà affirmé avoir pris le contrôle de Klichtchiivka. Reuters n'a pas pu confirmer de manière indépendante les événements survenus sur les lieux des affrontements.

Source

 

 

 

 

Les Pays-Bas seraient disposés à livrer des chasseurs-bombardiers F-16 à l’Ukraine

 

Jusqu’à présent, les États-Unis ont toujours été réticents à fournir les avions de combat [F-16, A-10 Warthog, voire F-15 Eagle] que l’Ukraine leur demande pour permettre à ses forces aériennes de faire face à l’invasion russe.

Et quand Varsovie fit part de son intention de céder ses MiG-29 « Fulcrum » à Kiev à condition que leur transfert se fît sous responsabilité américaine, Washington refusa. « La perspective d’avions de combat ‘à la disposition du gouvernement des États-Unis’ partant d’une base États-Unis/Otan en Allemagne pour voler vers un espace aérien disputé avec la Russie au-dessus de l’Ukraine suscite de sérieuses préoccupations pour l’ensemble de l’Otan », expliqua le Pentagone à l’époque.

Cela étant, pour la force aérienne ukrainienne, des « avions de combat américains permettraient de faire pencher la balance ». Et d’avancer, en avril 2022 : « Nous avons un plan pour recycler nos pilotes et notre personnel technique vite que possible. Pour que l’on puisse maîtriser de tels appareils rapidement, une décision doit être prise maintenant, avant qu’il ne soit trop tard ».

Pour autant, malgré la réserve du Pentagone, le Congrès des États-Unis s’est montré plus ouvert sur cette question. En juillet dernier, la Chambre des représentants avait ainsi adopté un amendement visant à permettre à des pilotes ukrainiens de venir États-Unis pour se former « au pilotage d’aéronefs à voilure fixe et d’autres plateformes appropriées pour le combat air-air », comme le F-15 et le F-16. « Ce que nous voulons faire, c’est évidemment envoyer un message pour autoriser le processus », expliqua Adam Kinzinger, l’auteur de ce texte.

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Choc et effroi : pourquoi les chasseurs russes Sukhoi Su-35 sont un cauchemar pour les adversaires de l'Iran

 

Téhéran devrait recevoir les chasseurs super-manœuvrables multirôles Sukhoi Su-35 de fabrication russe au cours de l'année iranienne à venir, qui commence le 21 mars, selon Shahriar Heydari, chef adjoint de la commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du parlement iranien.

"Les caractéristiques de combat du Super Flanker Su-35 lui permettent de faire face à des cibles aériennes, terrestres et maritimes", a déclaré à Sputnik l'expert militaire iranien Mohammad-Hassan Sangtarash.

"Cet avion sera particulièrement efficace si l'Iran peut y installer des armes originales. Le Super Flanker Su-35 peut jouer le rôle d'un mini-AWACS de combat, et s'il est connecté au réseau radar iranien, il acquerra des capacités uniques de défense ponctuelle. Si L'Iran achète des technologies et lance une production massive conjointe [du Su-35], il peut obtenir un certain avantage sur les chasseurs et les navires de guerre des pays voisins de l'Iran."

Vers une guerre de religion, infos du 20 janvier 2023

Le Sukhoi Su-35 (OTAN : Super Flanker ou Flanker E) est un avion monoplace, bimoteur et super maniable, conçu pour intercepter et détruire toutes les classes de cibles aériennes lors d'engagements aériens à distance et rapprochés. Il possède des capacités de combat aérien exceptionnelles et peut également toucher des cibles au sol et à la surface de la mer, y compris des troupes et des infrastructures terrestres couvertes d'armes antiaériennes et situées à une distance considérable de son aérodrome de base.

Le Su-35 est une version du chasseur Su-27 qui a été profondément modernisée et intègre les concepts d'ingénierie les plus réussis qui ont déjà bien été testés sur la famille d'avions Su-27/Su-30, selon United Aircraft Corporation (UAC) de Russie. ) site Internet.

Sangtarash a expliqué que les combattants Super Flanker sont classés comme combattants 4++ et peuvent compléter les combattants iraniens de troisième et quatrième génération.

"Le Super Flanker a un moteur Saturn 117 avec une durée de vie de 4000 heures", a poursuivi l'expert militaire. "Ce moteur a une durée de vie plus courte et un coût de maintenance plus élevé que les moteurs de chasse occidentaux tels que l'[Eurofighter] Typhoon et le [Dassault] Rafale. Cependant, la puissance du moteur russe est supérieure à celle de ses concurrents, et parmi les avions occidentaux, seul le Le F-35 Lightning, un chasseur de cinquième génération, a la capacité de rivaliser avec le Super Flanker dans une certaine mesure."

Même si le coût de maintenance et d'exploitation de cet avion semble être élevé pour l'Iran, ces coûts pourraient être réduits s'il existe des accords sur la production conjointe du moteur Su-35 en République islamique, a ajouté l'expert.

Selon Sangtarash, le système de vecteur de poussée du Su-35 et les systèmes intégrés de contrôle de vol et de propulsion permettent au jet d'effectuer des manœuvres impressionnantes, ce qui le rend très efficace à la fois en combat rapproché et en combat aérien.

"A part le F-35 Lightning, aucun des chasseurs occidentaux n'a cette capacité", a fait remarquer l'expert militaire iranien.

Dans le même temps, les radars du Super Flanker le rendent capable de détecter des cibles avec la section efficace radar (RCS) d'une cible de 3 mètres à une distance de 400 kilomètres (248,5 miles), ce qui est vraiment unique, a-t-il noté. Lorsqu'il est engagé dans la guerre électronique, le Su-35 est capable de détecter un chasseur F-16 à une distance de 300 km (186,4 miles) et un missile Tomahawk à une distance de 70 km (43,5 miles), grâce à son radar Irbis.

Projet d'avion de chasse de l'ère soviétique oublié

Sangtarash a noté que la Russie et l'Iran auraient pu commencer la production conjointe de chasseurs à réaction beaucoup plus tôt. Il a rappelé qu'après la guerre de huit ans entre l'Iran et l'Irak (1980-1988), le général Mansour Sattari, alors commandant de l'armée de l'air iranienne, avait conclu une série d'accords uniques avec l'Union soviétique.

"A cette époque, l'Iran a acheté les chasseurs MiG-29 et Sukhoi-24, et s'est beaucoup intéressé au projet 'Integral' de la Russie pour créer des avions d'entraînement et de combat", a rappelé l'expert militaire. "Ce projet a été nommé 'Shafak' (Aube) en Iran. Mais, malheureusement, à cause de la pression des Américains, nos amis russes se sont retirés du projet. Si l'interaction entre Téhéran et Moscou se poursuivait, aujourd'hui l'Iran devancerait la Chine dans la production. d'avions de chasse."

Cependant, maintenant qu'un nouveau chapitre dans les relations entre la Russie et l'Iran a commencé, ils sont amis en ces temps difficiles, a souligné Sangtarash.

L'Iran prêt à se protéger

Les États-Unis et Israël ont annoncé que si l'Iran avait accès aux avions de combat russes modernes, ils pourraient recourir à un scénario militaire contre la République islamique. En décembre, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a critiqué Moscou pour ce qu'il a appelé "un niveau sans précédent de soutien militaire et technique" fourni par la Russie à l'Iran. Auparavant, les décideurs politiques de Washington et de Tel-Aviv ont discuté de frappes potentielles sur les installations nucléaires iraniennes.

"L'attaque contre les installations nucléaires de l'Iran doit être analysée en deux dimensions : premièrement, en termes de puissance des armes, et deuxièmement, en termes de volonté politique", a souligné Sangtarash.

Selon l'expert militaire iranien, les adversaires de Téhéran tenteront d'abord de saper le gouvernement de la République islamique, de fomenter un changement de régime et de balkaniser le pays. Remarquablement, l'Occident nourrit les mêmes plans à l'égard de la Russie et de la Chine, a-t-il noté.

"L'Iran est prêt à riposter dans la guerre conventionnelle moderne et hybride", a affirmé Sangtarash à Sputnik. "L'instrumentalisation des Super Flanker Su-35 liés au réseau de défense intelligent de l'Iran pourrait rendre extrêmement difficile l'attaque directe de Tel-Aviv et de Washington."

Mur de défense contre les interventions occidentales

Pendant ce temps, les Iraniens saluent l'intention de Téhéran de renforcer les liens avec Moscou en termes de coopération technique militaire et de contrats d'armement, selon Sangtarash.

"Une nouvelle génération de personnel déterminé et de pilotes courageux a été élevée", a déclaré l'expert militaire. "L'acquisition de Super Flanker Su-35 pourrait revigorer l'armée de l'air iranienne et sera très populaire auprès du public."

Dans le même temps, une coopération plus approfondie avec la Russie et l'acquisition de nouvelles technologies stimuleront l'industrie de la défense iranienne, ce qui aura un effet économique substantiel, selon lui. Le développement de la coopération entre les deux pays dans la production de drones, de voitures, d'avions de chasse, d'hélicoptères, etc. "aidera à remonter le moral des esprits et à renforcer l'amitié entre les deux pays", a-t-il souligné.

Par-dessus tout, la livraison d'avions de combat russes à l'Iran signifie la construction d'un mur de défense protégeant l'Asie du Sud-Ouest de l'ingérence illicite de l'Occident, a conclu Sangtarash.

Spoutnik

 

Note: cette livraison d'avion de combat à l'Iran est de mauvaise augure (cette info peut être le déclencheur de la 3GM, les évangiles disent que tout commencera à Israël attaquer par plusieurs pays, et c'est ce que mon blog affirme depuis 10 ans). Israël sera donc obligé de riposter avant que l'Iran reçoive ces Su-35. 

Faut avouer que la Russie a de mauvaises fréquentations. Sur le dossier ukrainien je suis à 100% pour la Russie, mais  son rapprochement avec des pays musulmans est dangereux, et les prophéties de Nostradamus sont là pour nous le confirmées

Voir aussi cette vidéo du 2 déc 2022:

J'espère que la Russie lors de cette prochaine guerre mondiale reprendra le chemin de la raison (j'espère pas me tromper lorsque je dis que la Russie sera avec le grand Monarque)

 

Vers une guerre de religion, infos du 20 janvier 2023

 

 

Le philosophe Rémi Brague : «L’islamisme est un islam impatient, et l’islam un islamisme patient. C’est une différence de degré plutôt que de nature (…) On peut difficilement dire que Daech trahit le Coran»

GRAND ENTRETIEN – Dans son Traité sur l’intolérance, l’écrivain et avocat de Charlie Hebdo oppose un islam des lumières et un islam des ténèbres. Une distinction que le philosophe Rémi Brague, membre de l’Institut et auteur de Sur l’islam réfute, convaincu que le Coran est immuable, ce qui rend, selon lui, la frontière entre islam et islamisme difficile à tracer.

On entend très souvent que l’islamisme représente une petite minorité qui n’a rien à voir avec l’islam. Est-ce le cas et faut-il faire la distinction entre islam et islamisme?

Rémi BRAGUE. – Je dois avouer un certain agacement lorsque l’on me dit «il n’y a pas un quelque chose, mais des quelque chose», c’est une manière de botter en touche et de se permettre un choix là où les choses sont bien plus compliquées. Si l’on parle des philosophes, c’est quand même Averroès qui a écrit «il faut tuer les hérétiques», et pas dans une œuvre juridique mais philosophique. Ibn Arabi semble partager dans ses écrits la vision édulcorée de l’islam que Richard Malka décrit, mais lorsqu’il est consulté en tant que juriste, il insiste pour que l’on applique de manière très stricte des règles qui ont explicitement pour but de maintenir les communautés non musulmanes vivant en territoire musulman dans une sorte d’humiliation permanente. Il n’y a donc pas deux conceptions hétérogènes.

La différence est assez difficile à tracer entre islam et islamisme, c’est une différence de degré plutôt que de nature. L’islamisme est un islam impatient, et l’islam un islamisme patient. Mais je me demande si le but dernier ne serait pas le même pour les deux. La véritable différence n’est pas entre islam et islamisme, mais entre la religion islam/islamisme, et les musulmans de chair et d’os qui ont envers l’islam une attitude qui peut varier, de l’adhésion sans réserve à un vague sentiment d’appartenance.

Rémi Brague, êtes-vous d’accord avec cette idée que les religions ne sont pas figées par les textes et sont ce que les hommes en font?

Rémi BRAGUE . –Jusqu’à un certain point, je partage ce qu’a dit Richard Malka, mais avec certaines retenues. Je suis évidemment un homme des textes, c’est mon travail. On peut aisément montrer que l’inquisiteur Torquemada a trahi l’Évangile, mais bien moins facilement que Daech trahit le Coran. Et il faut voir la difficulté qu’ont eue les gens d’al-Azhar à émettre une condamnation envers les djihadistes, parce que Daech leur disait «lisez la biographie du Prophète, c’est exactement ce que nous faisons». On peut citer l’exemple du malheureux pilote jordanien qui a été brûlé vif par Daech, et là il y a eu une discussion avec les gens d’al-Azhar qui ont dit «non, il fallait juste lui couper une main et un pied, seul Dieu brûle les pécheurs en enfer». Daech a donc répondu qu’un compagnon du Prophète avait brûlé vif ses adversaires, et que ça ne pouvait donc pas être entièrement mauvais.

(…) Le Figaro

 

Malaise sur BFMTV quand Michel Onfray explique que “les races existent” en évoquant la différence de soin en fonction de l’identité biologique des individus via un exemple personnel

 

 

 

Le nombre de migrants qui ont tenté d’entrer illégalement dans l’UE en 2022 a augmenté de 64% par rapport à 2021 ; Syriens, Afghans et Tunisiens représentent la moitié des entrées (MàJ : plus de 130.000 demandeurs d’asile entrés en France en 2022)

 

15/01/23

La France s’apprête à annoncer ses propres chiffres sur les demandeurs d’asile qui ont bondi à plus de 130.000 en 2022. Une source gouvernementale évoque au Figaro un total de demandes «proche de 135.000».

Par ailleurs, si l’on en croit les chiffres de Frontex, le nombre de franchissements illégaux vers la Grande-Bretagne est largement supérieur aux 50.000 à 60.000 tentatives redoutées outre-Manche pour 2022. Dans la zone, principalement depuis la France, «plus de 71.000 franchissements irréguliers de la frontière ont été détectés», dont une large part de tentatives et de passages réussis. «Plus de 50 nationalités différentes ont été enregistrées…» […]

Le Figaro


13/01/23

En six ans, il n’y avait jamais eu autant de réfugiés à tenter de venir dans l’Union européenne de façon illégale. Le nombre d’entrées irrégulières a augmenté de 64% en 2022 par rapport à 2021, indique Frontex, l’agence de surveillance des frontières de l’Union ce vendredi.Les ressortissants syriens, afghans et tunisiens représentent la moitié des entrées.

Le nombre de personnes qui tentent de pénétrer les frontières de l’Union européenne de façon illégale n’avait jamais été aussi élevé depuis six ans. En 2022, le nombre d’entrées irrégulières dans l’Union a augmenté de 64% par rapport à l’année précédente, un niveau jamais atteint depuis 2016, a annoncé ce vendredi l’Agence européenne de surveillance des frontières, Frontex.

Selon l’agence, 330.000 entrées irrégulières ont été enregistrées en 2022. Le nombre de ressortissants syriens concernés a pratiquement doublé, à 94.000. “Il s’agit de la deuxième année consécutive avec une forte augmentation du nombre d’entrées irrégulières“, a déclaré Frontex dans un communiqué, ajoutant que les Syriens, les Afghans et les Tunisiens représentaient ensemble 47% des entrées irrégulières en 2022.

L’Agence indique aussi que 45% des réfugiés sont arrivés par la route des Balkans occidentaux. Elle a compté 145.600 passages enregistrés, une hausse de 136% par rapport à l’année précédente.

La route de la Méditerranée centrale, deuxième la plus empruntée, a vu le nombre de passages dépasser 100.000, soit une hausse de plus de 50%.

Environ 10% d’entrées irrégulières ont été effectuées par des femmes et environ 9% par des mineurs.

France Bleu

 

 

Pour la première fois en plus de 20 ans, le Parlement européen a adopté un texte défavorable au Maroc ; ce vote survient après le scandale de corruption d’eurodéputés, dans lequel Rabat est mis en cause

Pour la première fois en plus de vingt ans, l’Assemblée de Strasbourg a adopté un texte défavorable au royaume chérifien, critiquant les atteintes à la liberté d’expression dans le pays. Ce vote survient un mois à peine après qu’a éclaté le scandale de corruption des eurodéputés, dans lequel Rabat est mis en cause.

C’est une très courte résolution sur la situation des journalistes marocains, adoptée jeudi 19 janvier au Parlement européen par 356 voix pour, 32 contre et 42 abstentions… Et c’est une petite révolution au sein de l’institution réunie en séance plénière à Strasbourg. Il aura fallu « plus de vingt ans et un scandale de corruption comme le “Marocgate” pour que le Parlement européen puisse enfin parler du Maroc et des droits de l’homme », soupirait, mercredi, Miguel Urban Crespo, du groupe de la gauche unitaire, qui est l’initiateur de cette résolution.

Ce texte de moins de 500 mots exhorte notamment « les autorités marocaines à respecter la liberté d’expression et la liberté des médias, à accorder aux journalistes emprisonnés, notamment Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Taoufik Bouachrine, un procès équitable avec toutes les garanties d’une procédure régulière ». Il « condamne fermement l’utilisation abusive d’allégations d’agressions sexuelles pour dissuader les journalistes d’exercer leurs fonctions » et « estime que ces abus mettent en danger les droits des femmes ».

Mais il va plus loin. Le texte soutenu par les groupes de gauche, écologiste, mais aussi par les libéraux et les souverainistes, indique que l’Assemblée de Strasbourg « est préoccupée par les allégations selon lesquelles les autorités marocaines auraient tenté de corrompre des élus du Parlement européen ».

Cela marque un véritable changement de pied de l’institution européenne vis-à-vis du Maroc. Ces vingt dernières années, les élus européens ont rarement voté des textes concernant l’un des plus importants partenaires africains de l’Union européenne. Selon la base de données du Parlement européen, une demi-douzaine de textes évoquaient le Maroc, notamment les accords agricoles et de pêche entre l’Union et ce pays. Mais aucun n’abordait la question des droits humains.

Ce sujet intervient après l’éclatement de l’affaire de corruption au Parlement européen qui a mené à l’arrestation, le 9 décembre 2022, de l’ancien eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri. Cette enquête avait été décidée par les services de renseignement belges après des soupçons de corruption visant initialement le Maroc. L’enquête a été ensuite élargie au Qatar, soupçonné d’avoir lui aussi financé cet ancien élu européen.

Diplomates et élus marocains très présents

(…) Cette présence a beaucoup déconcerté les eurodéputés. « Ils déambulaient de manière effrontée au sein du Parlement et en plein scandale de corruption », s’est plaint, mercredi, Thijs Reuten, l’eurodéputé néerlandais social-démocrate (S&D, socialistes et démocrates), à la tribune lors du débat sur la résolution. Les élus marocains ne se sont pas arrêtés là : ils ont fait parvenir aux eurodéputés un mail, toujours signé par M. Haddad, analysant, alinéa par alinéa, le projet de résolution qu’ils avaient récupéré auprès d’eurodéputés amis.

(…) Le Monde

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