13h19 : « L’Otan est présente, unie et prête à toute éventualité »
Récemment arrivés dans le camp d’entraînement de Cincu en Roumanie, les chars Leclerc français font une démonstration de force dans ce pays voisin de l’Ukraine, où l’Otan ne cesse de consolider son dispositif.
« La crise ukrainienne nous montre que ce qui se passe à l’Est peut être une menace pour l’Europe. On montre donc que l’Otan est présente, unie et prête à toute éventualité », commente le colonel français Alexandre de Feligonde, qui commande un bataillon interallié à Cincu, dans le centre de la Roumanie.
Nation-cadre d’un groupement tactique de présence avancée de l’Otan en Roumanie, la France vient d’y renforcer sa présence en déployant des moyens plus lourds : une vingtaine de véhicules blindés d’infanterie (VBCI) et 13 chars Leclerc.
La guerre ayant refait surface sur le continent européen, avec l’agression russe contre l’Ukraine, ce déploiement se veut dissuasif : l’imposant char de 56 tonnes, dont l’armée de Terre française possède 200 exemplaires, a un canon d’une portée de 4.000 à 6.000 mètres et peut tirer jusqu’à six obus par minute tout en roulant. Un armement adapté à des conflits dits de « haute intensité ».
12h39 : L’UE abonde de 2 milliards d’euros sa capacité d’aide militaire à l’Ukraine
Les pays membres de l’Union européenne se sont entendus vendredi pour abonder de deux milliards d’euros la Facilité européenne pour la paix (FEP), leur instrument de financement pour l’assistance militaire fournie à l’Ukraine, a-t-on appris de sources diplomatiques. L’accord doit encore être entériné lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE lundi à Bruxelles.
Instrument créé par les Etats membre de l’UE hors du budget commun et abondé par leurs contributions, la Facilité européenne pour la paix avait été dotée de 5,7 milliards d’euros pour la période 2021-2027. 3,1 milliards d’euros ont déjà été décaissés pour rembourser aux Etats membres les armements et les munitions prélevées sur leurs stocks et fournis aux forces armées ukrainiennes.
11h51 : L’Ukraine accuse la Russie de détenir deux employés de la centrale nucléaire de Zaporojie
Jeudi, « l’armée russe a fait irruption dans les locaux où se trouve le Département des programmes sociaux de la centrale (de Zaporojie) et, en présence d’autres employés, a violemment frappé le chef du département, Oleksiï Troubenkov, et son adjoint, Iouriï Androsov », a déploré l’opérateur nucléaire Energoatom dans un communiqué. « Après ce violent passage à tabac », les Russes « les ont fait sortir et les ont emmenés dans une direction inconnue », a dénoncé Energoatom.
Le responsable de la sûreté nucléaire de la centrale, Konstantin Beiner, a également été « jeté au sous-sol », selon Energoatom, mais n’est pas détenu par les forces russes. L’opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a accusé les soldats de Moscou, qui occupent le site depuis début mars, de « se déchaîner et se transformer en véritables policiers et geôliers », « intensifiant la répression » des employés. Ce n’est pas la première fois que Kiev accuse Moscou de malmener le personnel ukrainien sur le site de la plus grande centrale nucléaire d’Europe. Fin septembre, son directeur général avait été arrêté par les forces russes, avant d’être libéré quelques jours plus tard.
07h55 : Des images de l’incendie à Moscou
07h41 : Au moins un mort dans l'incendie de Moscou
Les services d'urgence russes soupçonnent qu'un acte «criminel» soit à l'origine d'un vaste incendie qui a démarré dans la nuit de jeudi à vendredi dans un centre commercial de la banlieue de Moscou, faisant un mort selon les médias russes.
«En raison de l'effondrement du toit, le feu s'est répandu instantanément à une vaste zone», a précisé le ministère sur Instagram, évoquant la difficulté des pompiers à travailler sur place.
Commenter cet article