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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 4 décembre 2022

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Plus de 500 villages toujours privés d'électricité…

 

L’ESSENTIEL

  • Volodymyr Zelensky a jugé insuffisant samedi le plafonnement du prix du baril de pétrole russe à 60 dollars, décidé la veille par les pays de l’UE, du G7 et de l’Australie, estimant qu’il ne s’agissait pas d’une « décision sérieuse », Kiev suggérant un prix deux fois plus bas.
  • La Russie a de son côté affirmé qu’elle « n’accepterait pas » ce plafonnement qui doit être mis en place dans les prochains jours pour limiter les moyens financiers de Moscou. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé que la Russie s’était « préparée » en amont « pour un tel plafond ».
  • Le Kremlin a annoncé que Vladimir Poutine irait « en temps voulu » dans le Donbass, cette zone dans l’est de l’Ukraine qu’il a annexée fin septembre, sans toutefois que son armée ne la contrôle entièrement.
  • Emmanuel Macron va parler « prochainement » avec Vladimir Poutine, sur les questions de sécurité autour du « nucléaire civil » en Ukraine, après un entretien prévu ce dimanche avec le directeur général de l’AIEA.
Vers une guerre de religion, infos du 4 décembre 2022

 

 

13h37 : L’Opep + maintient ses quotas dans un contexte incertain

Les pays de l’Opep + ont décidé dimanche de maintenir leurs quotas de production dans un climat particulièrement instable, à la veille de l’entrée en vigueur de nouvelles sanctions visant le brut russe, ont indiqué à l’AFP deux participants à la réunion.

Les représentants des treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) conduits par Ryad, et leurs dix alliés emmenés par Moscou, ont convenu de garder le cap décidé en octobre d’une réduction de deux millions de barils par jour jusqu’à fin 2023.

 

12h54 : Vers un statu quo de l’Opep +, la Russie au premier plan

Les producteurs de pétrole de l’Opep + ont débuté leur réunion dimanche avec en vue un probable statu quo, sur fond d’incertitude à la veille de l’entrée en vigueur de nouvelles sanctions contre Moscou, pilier avec Ryad de l’alliance. Le climat est particulièrement troublé : la Russie est vent debout contre le plafonnement du prix de son pétrole que l’Union européenne, le G7 et l’Australie ont prévu de mettre en place lundi « ou très peu de temps après ».

Pour l’Opep +, la question est de savoir quel sera l’impact sur l’offre d’or noir russe. Les analystes de DNB évoquent « une grande incertitude ». Le cours du baril de brut de l’Oural évolue actuellement autour de 65 dollars, soit à peine plus que le plafond de 60 dollars, impliquant un effet limité à court terme. Mais le Kremlin a prévenu qu’il ne livrerait plus de pétrole aux pays qui adopteraient ce mécanisme.

De quoi placer certaines nations « dans une position très inconfortable : choisir entre perdre l’accès au brut russe bon marché ou s’exposer aux sanctions du G7 », explique Craig Erlam, analyste chez Oanda. Devant ces inconnues, l’alliance pourrait décider de « rester à l’écart des projecteurs et surveiller si les cours montent en flèche » après ce nouveau train de sanctions, souligne DNB, anticipant une réunion « discrète ».

LIRE AUSSI: Guerre en Ukraine : l'Europe doit désormais "vivre sans le pétrole russe", Moscou rejette le plafonnement du prix de son brut et prépare sa réponse

 

Note: On va enfin voir si mon interprétation de ce quatrain est correct

 

C 5 - Q 65

Subit venu l'effrayeur sera grande,
Des principaux de l'affaire cachez:
Et dame en brasse* plus ne sera en veu"e,
Ce peu a` peu seront les grands fachez.

 

Viendra subitement une grande frayeur (lorsqu'ils comprendrons leurs erreurs),
Cacher (aux peuples) par les principaux (pays) de l'affaire :
Et la dame (la Russie) au charbon ne sera plus en vue,
Ainsi peu à peu les grands en seront fâchés.

 

 

*Brasse, lire braise pour charbon, pétrole ou gaz (combustible) Nostradamus a l’habitude de tordre l’orthographe de certains mots pour rendre plus difficile l’interprétation

(quatrain posté le 9 juillet 2022 et le 11 juillet 2022)

 

 

 

09h24 : « Nous devons soutenir l'effort de guerre ukrainien »

Dans une longue interview au Parisien, le Président de la République est revenu sur le positionnement de la France dans cette guerre, insistant sur la nécessité de « soutenir l'effort de guerre ». Si les Ukrainiens « faiblissent sur le terrain, il n’y aura pas de négociations possibles, ou bien elles se feront sur de très mauvais termes pour eux », estime Emmanuel Macron. Il a également répondu aux accusations de Marine Le Pen d'armer l'Ukraine au détriment de la sécurité de la France. « Madame Le Pen a depuis le début un discours de capitulation parce qu’elle est l’amie du pouvoir russe, ce n’est pas une découverte. Elle est l’amie de la Russie et l’ennemie de l’Otan. » 

DIRECT

 

 

 

“Elle est l’amie du pouvoir russe” : Emmanuel Macron étrille la position de Marine Le Pen sur la guerre en Ukraine

 

Le président de la République a accusé Marine Le Pen d’entretenir “un discours de capitulation” depuis le début de la guerre en Ukraine. Elle serait, selon lui, “l’amie de la Russie et l’ennemie de l’Otan”.
Vers une guerre de religion, infos du 4 décembre 2022

Emmanuel Macron n’a pas mâché ses mots à l’encontre de la présidente des députés du Rassemblement national (RN). Dans une interview accordée au Parisien samedi 3 décembre, le président de la République a notamment été invité à réagir à une critique de Marine Le Pen. La figure lepéniste avait indiqué, le 23 novembre sur CNews, que la France ne devrait pas livrer de canons Caesar à l’Ukraine, en guerre contre la Russie, par crainte que « du matériel manque à la France », « au détriment de notre propre sécurité ». Une idée que dément complètement le chef de l’État dans Le Parisien, rassurant que le pays « préserve la totalité de [ses] capacités de défense ».

Marine Le Pen, « l’ennemie de l’Otan » ?

Le Président n’a ensuite pas hésité à se montrer cinglant à l’égard de l’ex-candidate à la présidentielle en l’accusant : « Madame Le Pen a depuis le début un discours de capitulation parce qu’elle est l’amie du pouvoir russe, ce n’est pas une découverte. » Emmanuel Macron a insisté encore en disant que Marine Le Pen était « l’amie de la Russie et l’ennemie de l’Otan », rappelant que lui ne l’est pas. « Ça tombe bien, les Français ont choisi. Et je m’en félicite parce qu’on serait dans une drôle de béchamel si Madame Le Pen était à ma place », a-t-il lâché dans Le Parisien.

Si Marine Le Pen avait été élue présidente à sa place en avril dernier, Emmanuel Macron aurait prédit un tableau bien sombre pour la France. « Ce serait l’isolement, la marginalisation de la France et surtout moins de chance pour l’Ukraine de résister. Si nous n’avions pas livré les canons Caesar, les Ukrainiens auraient perdu du territoire. » Le Président a enfin adressé un message aux Français pour leur rappeler que les sommes dépensées pour aider l’Ukraine à se battre contre l’offensive russe sont aussi un argent « pour défendre nos valeurs et notre liberté ».

Source

 

 

Coupures d’électricité : Emmanuel Macron invite les Français à ne pas paniquer et à réduire leur consommation. Pourtant en juin il l’assurait : « aucun risque de coupure »

Un appel au calme et à la responsabilité de chacun. Le président Emmanuel Macron a invité les Français à ne “pas paniquer” face aux risques de coupures d’électricité cet hiver, samedi 3 décembre, lors d’une entrevue au journal de 13 heures sur TF1. Elles pourraient même être évitées, a assuré le chef de l’Etat. “Ça dépend de nous”, a-t-il martelé.

Emmanuel Macron recommande ainsi de se conformer au “plan de sobriété” présenté jeudi par le gouvernement, soit une réduction d’environ 10% de la consommation énergétique par rapport au niveau habituel. […]

France Info

LIRE AUSSI: Coupures d'électricité : qui sont ces 40% de Français qui ne seront jamais privés de courant cet hiver ?

 

 

 

Coupures, écoles fermées, réseau mobile : La circulaire SECRÈTE d’Élisabeth Borneù

 

Le 2 dec 2022

 

Ukraine: Zelensky veut "rendre impossibles" les activités des organisations religieuses affiliées à Moscou

 

L'Ukraine, pays à majorité orthodoxe, est divisé entre une Église dépendante du patriarcat de Moscou, en Russie, et une autre Église représentée par le patriarcat de Kiev.

L'Ukraine va limiter les activités sur son territoire des organisations religieuses affiliées à la Russie et remettre en question le statut de l'Église orthodoxe dépendante du patriarcat de Moscou, a annoncé jeudi le président Volodymyr Zelensky.

"Le Conseil de sécurité nationale et de défense a chargé le gouvernement de proposer à la Verkhovna Rada un projet de loi pour rendre impossibles les activités en Ukraine des organisations religieuses affiliées aux centres d'influence en Russie", a déclaré Volodymyr Zelensky dans son discours vidéo du soir.

Vers une guerre de religion, infos du 4 décembre 2022

Selon Zelensky, l'État ukrainien devra également "s'assurer de l'expertise religieuse du statut de l'Église orthodoxe ukrainienne sur la présence d'un lien canonique avec le patriarcat de Moscou et, si nécessaire, prendre les mesures prévues par la loi".

Des perquisitions en novembre

Ces mesures font suite à des perquisitions menées en novembre par les services de sécurité ukrainiens dans le principal monastère de la capitale Kiev, lieu de résidence du primat de l'Église orthodoxe ukrainienne, et plusieurs autres lieux de cultes, sur fond de soupçons de liens avec Moscou.

Les services ukrainiens ont ensuite assuré y avoir saisi plusieurs milliers de dollars et de la "littérature prorusse".

L'Église orthodoxe russe, dont le patriarche Kirill est un important soutien du président russe Vladimir Poutine, avait dénoncé les perquisitions menées en Ukraine comme un "acte d'intimidation" envers les croyants.

Source

LIRE AUSSI: Le président Zelensky a signé le décret visant à l’interdiction de l’Église orthodoxe ukrainienne dans un délai de deux mois

 

 

 

Iran : le procureur général annonce l'abolition de la police des mœurs

 

Vers une guerre de religion, infos du 4 décembre 2022

 

L'Iran vient d'annoncer l'abolition de la police des mœurs au terme d'un mouvement citoyen sans précédent qui a fait de nombreuses victimes depuis la mort de Masha Amini.

Le procureur général de l’Iran, Mohammad Jafar Montazeri, a annoncé que la police des mœurs avait été abolie par les autorités compétentes, a relayé l’agence Isna dimanche 4 décembre. « La police des mœurs n’a rien à voir avec le pouvoir judiciaire, et elle a été abolie par ceux qui l’ont créée », a-t-il affirmé samedi soir dans la ville sainte de Qom.

Censée faire respecter la "culture de la décence et du hijab", cette police est à l'origine de l'arrestation de Masha Amini qui portait "mal" son voile.  La mort de la jeune Kurde iranienne de 22 ans, le 16 septembre, trois jours après son arrestation, a déclenché un vaste mouvement de contestation dans le pays.

Samedi, le procureur général d’Iran, Mohammad Jafar Montazeri, avait annoncé que «le Parlement et le pouvoir judiciaire travaillaient» sur la question du port du voile obligatoire, sans préciser ce qui pourrait être modifié dans la loi.

Source

LIRE AUSSI: L'Iran fait exécuter quatre personnes soupçonnées de "complots" avec Israël

 

 

 

« On emmerde les honnêtes gens mais les trafiquants, les délinquants en tout genre ne vont pas abandonner leurs kalachs » : ces Français qui refusent d’abandonner leurs armes transmises de père en fils

TÉMOIGNAGES – L’État propose actuellement de rendre les armes non déclarées, provenant d’un héritage. Certains s’y opposent par méfiance. D’autres, pour ne pas briser une tradition familiale.

Certaines prennent la poussière dans un carton au grenier, d’autres trônent au-dessus de la cheminée du salon… Depuis vendredi et jusqu’au 2 décembre, le ministère de l’Intérieur a lancé une opération «d’abandon simplifié d’armes à l’État» afin de récupérer ou d’enregistrer les armes non déclarées conservées dans les foyers français. Au-delà des cinq millions de détenteurs d’armes légaux, le pays compte entre cinq et six millions d’armes héritées ou trouvées non déclarées, selon des estimations du ministère de l’Intérieur. Durant cette semaine, les volontaires peuvent déposer armes à feu, armes de poing, armes blanches ou petites munitions dans l’un des 300 «armodromes» provisoires et ce, sans risquer de poursuites. Déjà 21.000 armes et près de 600.000 munitions ont été abandonnées, s’est félicité Gérald Darmanin dimanche, ajoutant que 5500 armes avaient quant à elles été enregistrées. Mais cette opération est loin de séduire tous les concernés et suscite parfois interrogation et méfiance. Le Figaro est allé à la rencontre de ces propriétaires réticents.

(…)

Qu’importe pour Simon, qui ne tient de toute façon pas à déclarer les pistolets de son père. «Plus on donne d’informations, plus on est dans l’œil des autorités.» Cette méfiance de l’État est aussi partagée par Philippe, autre propriétaire d’armes à feu interrogé par Le Figaro. Ce septuagénaire chasseur en Saône-et-Loire est détenteur d’une quinzaine de fusils de chasse déclarés et de deux autres armes qui, elles, ne sont pas connues par l’État. La première est un fusil «un peu vétuste qui nécessiterait peut-être des réparations». La seconde un pistolet automatique datant de la Seconde guerre mondiale «rouillé, mais qui fonctionne».

Déjà refroidi par les multiples procédures administratives, Philippe affiche son opposition à toute forme de «flicage». «Les Français en ont assez d’être fliqués partout, flashés partout, enregistrés partout», soupire-t-il. Le chasseur ne fait guère confiance au Système d’information sur les armes (SIA), une plateforme numérique sur laquelle tous les détenteurs d’arme à feu devront être déclarés d’ici le 1er juillet 2023. Philippe n’hésite pas à dénoncer «l’hypocrisie» de l’actuelle opération d’abandon d’armes, présentée à tort, selon lui, comme «utile à l’ordre public». «On emmerde les honnêtes gens mais les trafiquants, les délinquants et les truands en tout genre ne vont pas abandonner leurs kalachs, s’agace le septuagénaire. Donc moi je ne vais pas déclarer les miennes.» Plus mesuré, Jean-Pierre estime aussi que son arme pourrait, en dernier recours, servir en cas de danger. «Le hasard m’a mis cette arme entre les mains, je vais la garder.»

Le Figaro

Note; il n'a rien de bon chez Macron, après son approbation a la submersion de migrants,  il désarme les citoyens, qui ne pourront plus se défendre lorsque la guerre arrivera chez nous

 

Emmanuel Macron : « La France a toujours été une terre d’immigration. Cela fait partie de notre ADN. C’est la force de notre pays »

Emmanuel Macron accorde une longue interview, ce matin, à nos confrères du Parisien, dans laquelle il confirme par exemple sa volonté d’augmenter l’âge de départ à la retraite, mais il revient également sur l’immigration et évoque sa visions pour la France :

La France a toujours été une terre d’immigration. Cela fait partie de notre ADN, c’est la force de notre pays, et on en a toujours eu besoin pour notre économie. Sans les Polonais il y a un peu plus d’un siècle, comment nos mines auraient tourné ? Sans les Italiens, les Espagnols, les Maghrébins, comment le secteur agricole aurait tourné ? Sans les immigrés africains, comment le BTP, la construction auraient tourné ? Et vous savez, il y avait déjà des mouvements de rejet à l’époque.”

Le Président ne nie donc pas le phénomène de rejet qui peut exister dans une certaine partie de la population, mais explique également que les immigrés jouent aujourd’hui encore un rôle important dans notre économie :

“Aujourd’hui, soyons lucides, est-ce qu’on pense sincèrement que la restauration, les travaux agricoles, et beaucoup d’autres secteurs tournent sans immigration ? Il faut avoir l’honnêteté de le dire, la réponse est non. Mais il faut avoir un double mouvement. Dans le même temps, il faut pousser toutes les Françaises et les Français qui sont en situation de travailler à le faire. (…) On ne peut pas accepter d’avoir un taux de chômage encore aussi élevé avec autant d’emplois non pourvus qui peuvent parfaitement être occupés par des bénéficiaires d’allocations chômage. “

JeanMarcMorandini.com

 

 

 

 

 

Quimper : En consentant aux migrants une baisse de loyer de 15 à 45 %, le propriétaire obtient une réduction d’impôts de 25 à 65 %. Chaque migrant touche en plus l’allocation logement

C’est un bel appartement. Propre et fonctionnel. Spacieux et bien entretenu. Siddig Abdallah, Soudanais d’une trentaine d’années, est assis dans un fauteuil. Il parle un français approximatif. Mais c’est un pas de géant par rapport à l’été 2017, lorsqu’il est arrivé à Kerlaz (Finistère) avec d’autres migrants. Siddig épelle parfaitement son prénom et son nom. Il récolte ce qu’il a semé durant les cours de français, à la maison pour tous de Penhars, à Quimper (Finistère).

(…)

Côté énergie, les appartements doivent être classés « D » au plus bas. « En consentant une baisse de loyer de 15 à 45 %, le propriétaire obtient une réduction d’impôts de 25 à 65 %, détaille Claude Le Garo. Chaque locataire touche l’allocation logement et nous règle le reste du loyer, que nous versons ensuite au propriétaire. Nous assurons le suivi, des visites régulières et l’entretien. Nous soutenons le locataire. Le propriétaire a la garantie de toucher son loyer, et ce sans carence locative. »

« Un travail social de fond »

Malgré ces avantages, l’association peine à trouver des propriétaires solidaires : elle en cherche dix dans les six prochains mois. La faute à une pression immobilière de plus en plus forte. « U n travail de fond est fait par les travailleurs sociaux, souligne Christian Le Lez, le président. Certains locataires n’ont jamais eu de logement, ont vécu dans la rue et oublié les codes de la société. Il est difficile de leur dire qu’il faut attendre, parfois des années, alors qu’il nous manque l’essentiel pour les réinsérer : le logement. Pas de logement, pas de travail. Et pas de travail, pas de logement. »

(…) Ouest France

Alexandre Devecchio : « Il faut supprimer ce statut de “mineur isolé”, dévoyé et coûteux. C’est souvent un vecteur de délinquance, et des délinquants que l’on ne peut pas punir car ils sont mineurs »

 

Liens ONG/passeurs en Méditerranée, des migrants témoignent : « Les navires des ONG travaillent avec des bandits. Ils travaillent dans le trafic d’êtres humains »

Contexte :

Invité à présenter son documentaire L’urlo sur les « migrants exploités en Libye » au Festival du film sur les droits de l’Homme à Naples le 25 novembre 2022, Michelangelo Severgnini a assisté à l’interruption de la projection par les représentants d’ONG italiennes présents dans la salle au bout de 20 minutes seulement, lesquels reprochent au réalisateur d’affirmer que les ONG encouragent le départ des migrants vers l’Europe.

Trailer du documentaire “L’Urlo”

Le passage durant lequel un migrant dit : « Maintenant, beaucoup ici veulent rentrer chez eux. Mais vous, Européens, vous voulez plutôt les pousser à risquer une fois de plus leur vie en Méditerranée », a en effet irrité une partie des spectateurs au grand dam du cinéaste qui affirme que le propos reflète pourtant parfaitement la réalité de la situation en Libye.

Darkness-Fanzine


Résumé d’un passage du documentaire :

Le garçon qui parle, un jeune homme originaire de Sierra Leone, a écrit un post sur la page Facebook de Médecins Sans Frontières dans lequel il accuse le personnel libyen de l’ONG française d’être de mèche avec les trafiquants d’êtres humains. Nous reproduisons un extrait du film documentaire “L’Urlo” dans lequel le garçon parle à l’auteur, Michelangelo Severgnini, et lui raconte ce qui s’est passé après être monté à bord d’un canot pneumatique parti de l’ouest de la Libye :

“Ils (les passeurs) utilisent une application qui permet de suivre les navires en mer. Dès qu’un navire d’une ONG est en mer, on peut le voir, même le type de bateau. Là l’ONG était Open Arms.”

“Ils ont chargé tout le monde sur deux canots pneumatiques, que nous appelons “baloon”. Je me souviens de ce jour. On était entre le 25 et le 28 mars 2021. Nous avons navigué toute la nuit et vers 6 heures du matin, nous avons atteint les eaux internationales. La mer était calme. Il y avait un gars en charge de la boussole…. Plus tard, je me suis rendu compte que tout était organisé. Ils lui avaient donné les coordonnées de l’endroit où se trouverait le vaisseau. Il y en avait un qui conduisait le canot et un autre qui vérifiait le compas. Nous étions 70 sur un dériveur de 8 mètres”.

Le capitaine et la personne qui tenait le compas étaient également des migrants. “Ils avaient le numéro d’Open Arms”, dit le jeune homme originaire de Sierra Leone. “Quand ils ont appelé, ils ont répondu en anglais. Lorsqu’ils m’ont tendu le téléphone satellite et que j’ai dit “Bonjour”, ils ont d’abord répondu et se sont identifiés. Mais plus tard, ils ont éteint le micro, ils ne voulaient pas être repérés. Ils m’ont dit que si j’atteignais l’endroit, je devais envoyer un message”, ajoute le jeune homme, “mais ils n’ont jamais eu le message. Ils avaient éteint.”

“Peu après, nous avons repéré un petit avion blanc qui a commencé à voler au-dessus de nos têtes. Nous n’avions jamais imaginé que l’ONG Open Arms se trouvait à deux pas et qu’elle coordonnait l’avion, qui est resté là pendant une heure. A un moment donné, les Libyens sont arrivés. Ceux qui avaient déjà pris la mer nous ont prévenus : “Ce sont les Libyens qui viennent nous chercher”. Tout a été préparé. Nous avons vu le drapeau d’Open Arms (espagnol, ndlr) dès qu’ils nous ont transférés sur le navire libyen”. Le jeune homme répète : “Tout a été préparé.

Chaque jour, de nouveaux migrants arrivent en Libye après avoir été pris en mer et en comparant leurs histoires, on se rend compte que beaucoup coïncident. Ils ont les coordonnées de l’endroit où les canots pneumatiques doivent se positionner et le nombre d’heures de navigation nécessaires. Ils savent toutes ces choses et ils connaissent le numéro de téléphone d’où vous appellerez”. Et encore : “La raison pour laquelle je critique les ONG est que la plupart d’entre elles nous attirent, c’est comme des appâts. L’appât à migrants, car s’il n’y avait pas leurs bateaux en mer, il n’y aurait même pas de “canots pneumatiques”. Maintenant, R., 20 ans, de Somalie, parle : “Les navires des ONG travaillent avec des bandits. Ils travaillent dans le trafic d’êtres humains. Ils transportent les migrants vers la Libye et ensuite vers l’Italie.”

Mars 2018. L’ONG Mediterranea Saving Humans, battant pavillon italien, venait d’annoncer au monde entier le lancement de son navire Mare Jonio (le chef de mission est le dirigeant du centre social Luca Casarini). Le Soudanais Yahia était en Liby à ce moment-là : “Il y avait la nouvelle comme quoi la gauche en Italie avait créé une organisation pour mettre à l’eau un nouveau bateau en Méditerranée”. Autre opération faisant “facteur d’attraction” : la chaîne YouTube africaine “Critics news” a publié une vidéo intitulée “373 migrants libyens envoyés par avion en Sicile”. Il s’agissait d’un “canular” habilement diffusé dans les groupes WhatsApp et Telegram par des ONG et des trafiquants pour attirer davantage de personnes désespérées en Libye. Opération de marketing criminel.

Libero Quotidiano

 

Le restaurateur Thierry Marx, favorable à l’immigration de travail, demande la «régularisation rapide» des travailleurs sans papiers en restauration et hôtellerie

Alors que plusieurs mesures gouvernementales ont pour objectif de réduire les difficultés de recrutement rencontrées par certaines professions, le chef Thierry Marx défend une régularisation des travailleurs sans papiers en restauration et hôtellerie afin de faciliter des établissements déjà secoués par la pandémie. Il estime que les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie doivent être ajoutés dans la liste des « métiers en tension ».

Le gouvernement prépare un titre de séjour pour les « métiers en tension ». Qu’en pensez-vous ?

Il faudrait déjà que notre secteur, la restauration, soit considéré comme en tension de recrutement ! Nous avons 200 000 postes non pourvus et étonnamment, ils ne figurent pas sur la liste permettant de recruter du personnel étranger. Même chose pour l’hôtellerie alors que nous manquons de bras en cuisine, réception, housekeeping… Or ces carences de personnels empêchent le développement de l’activité, voire son maintien à niveau. Même de belles enseignes peinent à trouver des candidats. Ce phénomène avait déjà émergé avant la pandémie . Mais depuis, il s’est accéléré. Notre société ne souhaite plus avoir un rapport sacrificiel au travail. Nous demandons donc à ce que cette liste des métiers en tension soit actualisée afin d’ouvrir les possibilités de recrutement, car nos besoins vont encore augmenter.  […]

Êtes-vous favorable à la régularisation des travailleurs sans papiers, notamment dans votre secteur ?

Nous demandons une régularisation rapide de nos salariés étrangers reconnus pour leurs compétences et qui se retrouvent plongés dans l’illégalité du jour au lendemain. L’Umih [Union des métiers de l’industrie et de l’hôtellerie] la réclame depuis longtemps. Ces travailleurs vivent en France depuis de nombreuses années, sont intégrés, ont un logement, un projet professionnel dans lequel ils s’épanouissent. Ils ne posent aucun problème. Et un jour, sans que l’on comprenne pourquoi, leur titre est suspendu. […]

L’immigration de travail est-elle une nécessité ?

Elle a toujours fait partie de nos métiers. Au XIXe et XXe siècles, elle provenait de l’intérieur : des habitants des campagnes venaient travailler dans les grandes villes. Puis elle s’est ouverte à l’extérieur, car la France reste attractive. Nous comptons 19 % de salariés d’origine étrangère. Un chiffre qui ne progresse pas depuis cinq ans et qui permet de compenser les départs, le turnover étant assez important. Ces collaborateurs intègrent nos métiers car ils vont pouvoir monter en compétence rapidement : en moins d’un an, un commis de cuisine peut passer responsable de partie. Si vous coupez l’immigration, des secteurs vont être fortement impactés, l’hôtellerie-restauration comme d’autres : BTP, réparation automobile… Ne plus y avoir accès nous poserait un problème. […]

L’extrême droite dénonce un « appel d’air » migratoire et le fait que ces travailleurs prendraient le travail des Français. Que lui répondez-vous ?

C’est une mauvaise polémique. En tant que Français, je n’ai jamais eu le sentiment d’être en concurrence avec un étranger. Ce nouveau titre ne vise pas du tout à créer une nouvelle filière d’immigration mais à régulariser ceux qui sont déjà intégrés sur notre territoire.

Le JDD

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