"Nous serons capables de tout". Kiev n’exclut pas de frapper le territoire russe, a assuré, ce samedi 10 décembre, le secrétaire du Conseil de défense et de sécurité nationale d'Ukraine, Oleksiy Danilov.
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Les Infos du 11 décembre 2022
Kiev se dit prêt à mener des frappes sur le territoire russe
Le secrétaire du Conseil de défense et de sécurité nationale d'Ukraine (SNBO) a évoqué de possibles attaques contre des cibles en Russie, si celle-ci continue à mener des frappes visant les sites énergétiques ukrainiens.
"Si quelque chose concerne nos intérêts, nous ne demanderons à personne où frapper l'ennemi. Parce que l'ennemi est déployé à nos frontières jusqu'à Vladivostok", a indiqué M.Danilov à la chaîne de télévision ukrainienne NTA.
Attaque contre le pont de Crimée
Auparavant, Vladimir Poutine a déclaré que la Russie avait commencé à frapper les infrastructures énergétiques en Ukraine en réponse à l’attaque contre le pont de Crimée, qui était, selon Moscou, organisée par les services spéciaux ukrainiens.
Les frappes de l'armée russe ont visé des sites énergétiques, de défense et de communication dans tout le pays. Depuis lors, des attaques aériennes se produisent régulièrement dans plusieurs régions ukrainiennes, parfois dans l'ensemble du pays.
Plus tôt dans la semaine, des drones ukrainiens ont attaqué deux aérodromes militaires russes se trouvant à Riazan, à 200 kilomètres de Moscou, ainsi que dans la région de Saratov (Volga).
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Alerte aérienne en cours à Kiev...
L’ESSENTIEL
- Environ 1,5 million d’habitants d’Odessa et de sa région, dans le sud de l’Ukraine, étaient privés d’électricité samedi soir à la suite de frappes russes menées à l’aide de drones kamikazes iraniens, selon Volodymyr Zelensky.
- Jeudi, Vladimir Poutine a promis de continuer à frapper le réseau énergétique ukrainien malgré de vives critiques occidentales contre les attaques systématiques qui ont plongé depuis des semaines des millions de personnes dans le froid et l’obscurité.
- Le président russe a en outre indiqué être « ouvert » à un accord avec l’Ukraine pour faire cesser les hostilités, le moment venu. Mais « cela soulève la question de la confiance », qui est, selon lui, « à zéro ».
10h16 : Dmitri Medvedev dit que Moscou accèlère la production des armes « les plus puissantes »
L'ex-président russe et actuel numéro 2 du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, a affirmé ce dimanche que Moscou fabriquait les «moyens de destruction les plus puissants» basés sur de «nouveaux principes», en menaçant de s'en servir contre l'Occident. «Notre ennemi ne s'est pas retranché uniquement dans le Gouvernement de Kiev (une entité territoriale administrative de la Russie impériale) (...) Il est aussi en Europe, en Amérique du Nord, au Japon, en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans d'autres endroits ayant prêté allégeance aux nazis de notre temps», a écrit Dmitri Medvedev.
«Voilà pourquoi nous intensifions la production des moyens de destruction les plus puissants, y compris ceux basés sur de nouveaux principes», a-t-il poursuivi dans un message publié tôt dimanche matin sur son compte Telegram. Il n'a pas détaillé ces nouveaux principes, mais faisait, semble-t-il, référence notamment aux nouvelles générations d'armes hypersoniques que Moscou se targue de développer activement ces dernières années.
Evoquant les débordements à Paris après la qualification du Maroc, Alain Finkielkraut dénonce «l’illusion du vivre-ensemble» et la francophobie, un «sentiment de plus en plus répandu en France»
Le philosophe Alain Finkielkraut est l’invité du Grand Rendez-vous sur Europe 1.
«Je suis un peu triste évidemment des incidents qui ont suivi à Paris la victoire du Maroc et très inquiet à l’idée du match France – Maroc qui va se dérouler mercredi. Que va-t-il se passer ? J’ai bien peur que l’illusion du vivre-ensemble dans laquelle la presse bien intentionnée nous fait vivre va en prendre un sacré coup car il y a aujourd’hui des supporters qui non contents de célébrer la victoire de leur pays d’origine se doivent de taper, de détruire, de saccager tout ce qui bouge, et de s’acharner aussi sur les policiers. C’est une preuve supplémentaire que la francophobie est un sentiment de plus en plus répandu en France. Nous ne sommes pas à l’abri d’une bonne surprise mais j’ai toutes les raisons de m’inquiéter ».
Paris :
Au moins 74 interpellations lors des célébrations sur les Champs-Élysées.
Le Parisien
Note: vous avez ici un aperçu de la marrée humaine, que la police française devra affronter en février 2023. Vous comprenez ici pourquoi Nostradamus dit que c’est dans les villes qu'il auras le plus d'agitation et pourquoi certaines villes seront fuis par la population de souche (Il faudra que les politiciens payent pour leurs trahisons démographiques, et que les journalistes payent aussi pour leurs collaborations)
Quand de grandes personnalités de gauche évoquaient discrètement le “grand remplacement” avec Jean Raspail : l’analyse de Mathieu Bock-Côté (MàJ)
“Avec 7 milliards d’euros de dettes, Paris peut-elle encore soutenir financièrement ces 2600 associations aux missions parfois très éloignées du quotidien des Parisiens ?”
« Extrêmement fière que la majorité municipale vote la subvention de 100 000 euros à cette association indispensable. Il y va de notre dignité et de nos valeurs. » Sur Twitter, Anne Hidalgo applaudissait, mi-novembre, comme un pied de nez à son opposition de droite qui s’était élevée contre le soutien financier apporté par Paris à l’ONG SOS Méditerranée. Une subvention octroyée chaque année depuis 2016 à cette association d’aide aux migrants. Mais avec l’arrivée controversée à Toulon (Var), le 11 novembre, de l’« Ocean Viking » chargé de 234 personnes, les débats avaient pris une tournure symbolique au Conseil de Paris.
« Les Parisiens, qui ont parfaitement su accueillir les réfugiés ukrainiens, n’ont pas besoin d’un tel vœu pour être sensibilisés au problème des migrants, avait déclaré David Alphand, le vice-président du groupe LR au Conseil de Paris, dans les colonnes du Figaro. S’il y a 100 000 euros de trop à Paris, avait ajouté l’élu du XVIe, qu’on en fasse profiter les crèches de la capitale. »
« Les dépenses de la Ville doivent être évaluées à l’aune du bénéfice exclusif des Parisiens », plaide aussi Maud Gatel, présidente du groupe MoDem, démocrates et progressistes au Conseil de Paris. Conseil dont l’assemblée débattra à partir de ce mardi 13 décembre du budget primitif.
La polémique rejaillit régulièrement dans les couloirs de l’Hôtel de Ville. Avec plus de 7 milliards d’euros de dettes, la capitale peut-elle encore distribuer les fonds municipaux à des causes qui peuvent être jugées très éloignées du quotidien des Parisiens ? Le tribunal administratif a répondu à cette question le 12 septembre dernier en validant la possibilité pour une collectivité de voter une telle subvention, au nom du droit propre à la « coopération décentralisée ». […]
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