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Les Infos du 14 novembre 2022
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Biden et Xi d’accord « sur leur opposition » à tout recours à l’arme nucléaire…
L’ESSENTIEL
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé dimanche les forces russes d’avoir commis des « atrocités » à Kherson, quelques jours après la reprise de la ville par les Ukrainiens. Il a ajouté que 400 « crimes de guerre » russes avaient été documentés, sans préciser s’ils concernaient uniquement la région de Kherson.
- Après les revers militaires successifs de l’armée russe depuis l’été, le retrait de Kherson est une humiliation d’autant plus grande pour le Kremlin que la région de cette grande ville est l’une des quatre annexées par la Russie en violation du droit international.
- L’invasion de l’Ukraine ne figure pas à l’agenda du G20 dont les dirigeants, à l’exception de Vladimir Poutine, se retrouvent mardi et mercredi à Bali. Moscou a d’ailleurs appelé le G20 à se concentrer sur les questions économiques et financières plutôt que politiques et sécuritaires.
15h01 : Pékin se dit « très préoccupée » par la situation en Ukraine*
14h32 : Biden et Xi d’accord « sur leur opposition » à tout recours à l’arme nucléaire, selon la Maison-Blanche
Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping se sont mis d’accord lundi sur leur « opposition » à tout recours à l’arme nucléaire en Ukraine, a affirmé la Maison-Blanche alors que Pékin refuse de condamner l’invasion russe.
« Le président Biden et le président Xi ont réitéré leur accord sur le fait qu’une guerre nucléaire ne devrait jamais être menée et ne peut jamais être gagnée, et ont souligné leur opposition à un recours ou une menace de recours aux armes nucléaires en Ukraine », a indiqué la Maison-Blanche dans un communiqué.
14h07 : Macron veut que la Chine fasse « pression » sur la Russie
Emmanuel Macron va insister mardi auprès de son homologue chinois Xi Jinping sur le fait qu’il est aussi dans « l’intérêt » de la Chine de « faire pression » sur la Russie concernant l’Ukraine, a déclaré lundi la présidence française.
Il va lui dire « ton intérêt comme le mien est de faire pression sur la Russie pour qu’elle retourne à la table des négociations et respecte le droit international », a relevé la présidence française.
14h05 : Sergueï Lavrov « en bonne santé » après des examens avant le G20
La Russie avait plus tôt, vidéo à l’appui, démenti des informations publiées sur l’hospitalisation du chef de la diplomatie russe à son arrivée au G20 à Bali, en Indonésie. « C’est du fake du plus haut niveau », avait affirmé sur Telegram la porte-parole du ministre, Maria Zakharova.Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est en bonne santé après avoir subi deux examens médicaux dans un hôpital de Bali, a indiqué lundi un responsable du ministère de la Santé indonésien, après que la Russie a démenti son hospitalisation.
13h59 : La Russie revendique la conquête d’une localité de l’est de l’Ukraine
L’armée russe a affirmé lundi avoir pris Pavlivka, une localité de l’Est Ukrainien, un rare succès revendiqué par Moscou après des semaines de revers et de retraites.
« Le 14 novembre, à l’issue de combats acharnés, les soldats russes ont totalement libéré la localité de Pavlivka, dans la république populaire de Donetsk », a indiqué sans plus de précisions le ministère russe de la Défense dans un bref communiqué, utilisant le nom donné par la Russie à cette région de l’est de l’Ukraine dont Moscou revendique l’annexion.
11h09 : « Kherson appartient à la Russie », affirme le Kremlin
Le Kremlin a souligné lundi que la ville ukrainienne de Kherson appartenait à la Russie, réagissant à la venue dans cette cité du sud ukrainien du président Volodymyr Zelensky quelques jours après la retraite des forces russes.
« Nous ne commenterons pas, vous savez bien que c’est le territoire de la Fédération de Russie », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, alors que les forces russes se sont retirées la semaine passée de cette ville, capitale de la région de Kherson dont Moscou revendique l’annexion.
Guerre en Ukraine : Russes et Américains négocieraient en Turquie
Des représentants de la Russie et des Etats-Unis discuteraient dans le cadre d'entretiens à Ankara, en Turquie
Sergueï Narichkine, chef des services de renseignement extérieurs russes, ferait partie de la délégation envoyée par Moscou, ajoute ce lundi le journal russe Kommersant.
Reuters n'a pas été en mesure de vérifier ces informations de source indépendante. Cette réunion n'avait pas été annoncée publiquement auparavant.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré à Kommersant qu'il ne pouvait ni confirmer ni infirmer ces informations sur des pourparlers à Ankara.
Un représentant officiel turc s'est refusé à tout commentaire.
La Turquie a critiqué l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe mais s'est efforcée, depuis, de jouer un rôle de médiateur entre Moscou et Kyiv.
La dernière fois que les délégations russe et américaine se sont rencontrées, c'était le 10 janvier dernier pour des pourparlers sur les garanties de sécurité à Genève.
La Suisse ne fournira pas d'armes à l'Ukraine malgré la pression, déclare le président suisse
PARIS (Spoutnik) - La Suisse ne fournira pas d'armes à l'Ukraine et ne participera d'aucune autre manière directement ou indirectement à des conflits armés, a déclaré lundi le président suisse Ignazio Cassis à Sputnik.
« Ni pendant la Première Guerre mondiale, ni même pendant la Seconde, nous n'avons exporté d'armes. Nous n'exporterons pas d'armes, nous ne participerons pas directement ou indirectement à un conflit militaire, ni en termes d'armes, ni en termes de troupes, ni en L'Ukraine, la Russie ou n'importe où ailleurs dans le monde", a déclaré Cassis à Sputnik en marge du Forum de Paris sur la paix.
Le président a ajouté que la pression à laquelle son pays était confronté à cet égard était persistante.
Depuis le début de l'opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine, Moscou a averti à plusieurs reprises que les livraisons d'armes des pays tiers à l'Ukraine seraient considérées comme une cible légitime pour les forces armées russes. En outre, Moscou a dénoncé l'hypocrisie de l'Occident, affirmant que les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN avaient bombardé l'Ukraine d'armes, mais ont insisté sur le fait qu'ils n'étaient pas partie au conflit .
Bruxelles : Thomas, un policier de 29 ans, égorgé aux cris d’«Allah Akbar» par le multirécidiviste Yassine M., qui était fiché pour terrorisme et suivi par 2 cellules de déradicalisation (MàJ : Des centaines de livres islamiques découverts chez l’auteur)
Six morts et 81 blessés après une explosion au cœur d’Istanbul, une kamizake à l’origine de l’attentat selon les autorités
Un attentat a visé dimanche le cœur battant d’Istanbul, principale ville et capitale économique de la Turquie, faisant au moins six morts et des dizaines de blessés dans l’artère commerçante très fréquentée d’Istiklal. L’explosion de forte puissance est survenue vers 16H20 (13H20 GMT), au moment où la foule était particulièrement dense dans ce lieu de promenade prisé des Stambouliotes et des touristes.Une femme kamikaze serait à l’origine de l’attentat, a annoncé dimanche soir le vice président turc Fuat Oktay. «Nous considérons qu’il s’agit d’un attentat terroriste dû à l’explosion d’une bombe déclenchée par un assaillant qui serait une femme, selon les premières informations».
Un peu plus tôt, ans une déclaration devant la presse et en direct à la télévision, le président Recep Tayyip Erdogan a dénoncé un «vil attentat». «Les premières observations laissent subodorer un attentat terroriste», a affirmé le chef de l’État, ajoutant qu’«une femme y serait impliquée».
L’attaque n’avait pas été revendiquée en début de soirée. «Les auteurs de ce vil attentat seront démasqués. Que notre population soit sûre (qu’ils) seront punis», a promis Recep Tayyip Erdogan qui avait déjà été confronté à une campagne de terreur à travers le pays en 2015-2016. Revendiquée en partie par le groupe État islamique, elle avait fait près de 500 morts et plus de 2000 blessés. Un premier bilan du gouverneur d’Istanbul, Ali Yerlikaya, avait fait état de quatre morts et 38 blessés.
La police a aussitôt établi un large cordon de sécurité pour empêcher l’accès à la zone meurtrie par crainte d’une seconde explosion. Un imposant déploiement de forces de sécurité barrait également tous les accès au quartier et aux rues adjacentes, a constaté la vidéaste de l’AFP. «J’étais à 50-55 m de distance, il y a eu soudain un bruit d’explosion. J’ai vu trois ou quatre personnes à terre», a déclaré à l’AFP un témoin, Cemal Denizci, 57 ans. […]
Gérard Collomb, ex-ministre de l’Intérieur, fustige l’accueil de l’Ocean Viking et révèle avoir démissionné car Emmanuel Macron voulait créer un « hotspot » d’accueil des migrants à Toulon : « Si j’avais dit cela à l’époque, Marine Le Pen aurait pu être élue »
L’ancien ministre de l’Intérieur sort de sa réserve pour alerter de ce qu’il juge comme un tournant dans la politique migratoire de la France.
(…)
« La Commission européenne avait lancé l’idée de « centres contrôlés » pour accueillir les migrants. Peu après, les chefs d’État, réunis spécialement pour traiter les problèmes migratoires, reprennent ce projet, Emmanuel Macron s’y montrant l’un des plus favorables. (…) Emmanuel Macron propose alors (en 2018) d’ouvrir un tel centre soit à Toulon, soit à Marseille, et il demande au préfet de l’époque, Pierre Dartout, d’y travailler. Je suis alors ministre de l’Intérieur, et je suis à fond contre ce projet. »
Pour quelles raisons ?
« Toutes mes équipes me démontrent, en effet, que compte tenu des législations françaises et européennes, si l’on accueille des migrants dans ce type de centre, on ne pourra pas les faire repartir, et que l’on se retrouvera dans la même situation que l’Italie, Malte, la Grèce, qui sont des pays de premières entrées.
(…) Emmanuel Macron insiste. Or, le 1er octobre 2018, je me rends à Marseille pour commémorer la mort des deux jeunes filles, Laura et Mauranne, assassinées un an auparavant à la gare Saint-Charles. Le préfet s’inquiète sur ce que peut être la réaction des parents.
(…) Je pense alors : « Je ne veux plus que cela se reproduise. » Et si je laisse se réaliser l’installation de ce centre de contrôle, je me sentirai plus tard responsable des actes qui pourraient entraîner la mort de personnes. C’est pourquoi, deux jours plus tard, je décide de démissionner. Et immédiatement après, j’envoie un texto au père de l’une des jeunes victimes pour lui dire que c’est en pensant à sa fille que j’ai pris cette décision. »
Pourquoi n’avez-vous jamais parlé avant aujourd’hui des circonstances réelles de votre démission ?
« Je ne comptais jamais le faire. Si j’avais dit cela à l’époque, j’aurais gravement nui à Emmanuel Macron. Si je m’étais exprimé avant la présidentielle, mon intervention aurait pu inverser le résultat de cette élection, et Marine Le Pen être élue. C’est pourquoi je me suis tu. »
Pourquoi alors parler maintenant ?
« (…) Je pensais que la question était réglée. On avait refusé d’accueillir L’Aquarius en 2018, Emmanuel Macron avait fait alors montre de fermeté et le sujet des « centres contrôlés » me semblait appartenir au passé. En accueillant maintenant l’Ocean Viking, on ouvre une nouvelle brèche, créant un précédent. Pour moi, cela ne peut qu’encourager les réseaux de passeurs pour qui les migrants sont une source de gains considérables – les chiffres varient de 7 à 30 milliards d’euros au niveau mondial. Dans le cas de l’Ocean Viking, on s’aperçoit que ce sont ces réseaux qui ont amené les migrants jusqu’en Libye, et qu’en aval ceux qui veulent atteindre l’Angleterre par exemple seront repris en main par ces mêmes réseaux avec la conséquence que l’on a connue cet été, où un nombre impressionnant de migrants se sont noyés dans la Manche. On peut être ému par tous ces cas individuellement, mais à ne s’en tenir qu’à une réaction de sensibilité, on renforce plus le problème qu’on ne le résout, en créant un appel d’air. »
(…)
Note : bien sûr que les dirigeants savent le danger de l'Islam (comme François Hollande qui savait que des terroristes seraient parmi les migrants en 2015, mais il a préféré mettre en danger la vie des Français plutôt que de renoncer à accueillir des migrants) Macron c’est pareil, il se fout du danger, seul sa religion des "droits de l'autre" prime sur la sécurité des Français
Geoffroy Lejeune : “Gérard Collomb constate que l’accueil de l’Ocean Viking est un tournant qui va nous emmener vers des choses gravissimes (…) Il dit que la politique migratoire de Macron met en danger les Français”
Accord signé ce matin avec les Anglais : “La France va créer dans le sud de la France des centres d’accueil pour migrants afin de les empêcher de remonter jusqu’à Calais” (MàJ)
“Des centres d’accueil pour migrants doivent être créés dans le sud de la France pour dissuader les exilés qui empruntent la Méditerranée de remonter jusqu’à Calais et leur “proposer des alternatives sûres”, c’est l’un des points de l’accord qui a été signé ce matin.
Cet accord prévoit également que les Britanniques versent 72,2 millions d’euros en 2022-2023 à la France qui, en contrepartie, augmentera de 40% ses forces de sécurité (350 policiers et gendarmes supplémentaires dont des réservistes) sur ses plages, d’où partent les migrants à destination du Royaume-Uni, selon la déclaration commune des deux pays consultée par l’AFP.
Dans ce texte, Londres et Paris se sont d’abord fixés pour objectif de déployer “des ressources technologiques et humaines”, dont des drones, sur le littoral français pour mieux détecter, surveiller et intercepter les bateaux.
Les deux pays veulent également collecter et utiliser des renseignements, notamment “provenant de migrants interceptés”, pour mieux démanteler les réseaux de passeurs et dissuader les traversées par un travail conjoint “le plus en amont possible”, en lien avec les pays d’origine et de transit des exilés.
Pour atteindre ces trois objectifs, une douzaine d’actions visant “une approche plus intégrée et plus efficace” sont listées.
Pour la première fois, des équipes d’observateurs seront déployées de part et d’autre de la Manche afin “de renforcer la compréhension commune” entre les deux pays, “améliorer le déroulement des débriefings des migrants” et “accroître les échanges d’informations”.
L’accord prévoit aussi le financement de “chiens de détection” dans les ports et l’installation de caméras de surveillance aux principaux points de passage frontaliers le long du littoral.
12/11/22
La France et le Royaume-Uni ont annoncé ce vendredi dans un communiqué commun « des progrès » pour trouver un nouvel accord concernant les migrations clandestines. Les ministres des Affaires étrangères, Catherine Colonna et James Cleverly, qui se sont entretenus à Paris à l’occasion des commémorations de l’Armistice, « se sont félicités des progrès accomplis sur la voie d’un nouvel accord important entre la France et le Royaume-Uni et, dans ce contexte, de la conclusion d’une série de mesures ambitieuses dès que possible.»
Après des années de querelles, surtout alors que Boris Johnson, puis Liz Truss, plus brièvement, étaient Premiers ministres, le Royaume-Uni et la France espèrent rétablir leurs relations sous l’égide de Rishi Sunak, le nouveau chef du gouvernement britannique, qui a remplacé Mme Truss. « L’accord important » mentionné dans le communiqué commun est un révélateur de cette meilleure relation franco-britannique.
Le Royaume-Uni serait prêt à verser 80 millions de livres (91 millions d’euros) supplémentaires à la France pour un renforcement policier sur les plages françaises, tandis que des agents britanniques auraient accès aux centres de contrôle français. « Nous voulons tous que la situation se résolve le plus vite possible », a affirmé lundi Rishi Sunak depuis Charm el-Cheikh, où après une rencontre avec le président français Emmanuel Macron en marge de la COP27, il avait dit vouloir « coopérer étroitement » avec la France sur l’immigration.
Djihadistes bientôt libérés : « On est parfaitement lucides sur la probabilité très mince de désengagement de personnes qui ont été condamnées pour des faits de terrorisme »
Les individus, hommes ou femmes, condamnés pour des actes en lien avec le terrorisme islamiste, sont ces dernières années de plus en plus nombreux à retrouver la liberté. Selon les derniers chiffres du ministère de la Justice communiqués à franceinfo, 406 détenus “TIS” (Terroristes ISlamistes) étaient toujours incarcérés fin septembre 2022. Ces quatre dernières années, 343 détenus TIS ont été libérés dont 72 en 2022, sous surveillance immédiate de la justice et des services de renseignement.
(…)
En la matière, la France ne fait pas le détail. Même si des “sortants” comme Sofiane aimeraient qu’on les considère comme des gens qui ne représentent plus une menace, les services de renseignement intérieur appliquent une sorte de loi du talion : pour eux, un islamiste qui a été engagé dans l’action violente a toutes les chances de rester dans la mouvance et de récidiver.
“Toutes les personnes qui sortent de prison après avoir purgé une peine pour des faits de terrorisme doivent être surveillées. C’est une certitude, argumente l’un des patrons de l’UCLAT, l’unité de la DGSI qui coordonne le suivi des sortants. Potentiellement, ils peuvent effectivement repasser à l’action ou tenter de repasser à l’action. On est parfaitement lucides sur la probabilité très mince de désengagement de personnes qui ont été condamnées pour des faits de terrorisme. Cela nous est arrivé d’entraver à nouveau des personnes condamnées terroristes, à la sortie de prison ou dans les années qui ont suivi, parce qu’ils étaient à nouveau en train de fomenter un projet d’action terroriste. Pour nous, c’est une réalité.”
“L’UCLAT travaille en amont de la phase de radicalisation et en aval, jusqu’à l’entrave de personnes qui sont des terroristes, qui ont été qualifiés comme tels par la justice, dont le dispositif des ‘sortants’ de prison, mis en place à la demande des autorités en 2018. C’est un dispositif qui permet de rassembler tous les mois l’ensemble non seulement des services antiterroristes, renseignement et judiciaire, mais également tous les partenaires qui vont mener une action d’entrave, y compris administrative, précise ce responsable de l’UCLAT. On évoque l’ensemble des personnes condamnées terroristes qui ont vocation à sortir dans le mois en cours et dans le mois suivant. Le but de ces réunions est que chaque personne fasse l’objet d’un suivi opérationnel par un service qui aura été préalablement désigné. Mais c’est aussi, concrètement, quelles mesures vont être déployées pour que le suivi soit effectif. On a un panel de mesures administratives et judiciaires grâce aux lois qui ont été votées ces dernières années qui nous permettent d’assurer ce suivi. On a notamment les MICAS, les mesures individuelles de contrôle administratif et et de surveillance. On a également différents dispositifs judiciaires : les suivis post-peine, les surveillances judiciaires. On a une nouvelle disposition, dans le cadre de la loi du 30 juillet dernier : la mesure de prévention de la récidive terroriste, qui permet, sur des profils très précis et après une phase d’évaluation de la dangerosité, d’avoir un autre type de suivi complémentaire.”
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Note ; ils sont lucides mais ils les libères !
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