13h25 : « Nous sommes résolus à poursuivre nos efforts au service de l’humanité », déclare Erdogan, l’un des garants de l’accord sur les céréales ukrainiennes
La Russie a prévenu ce lundi qu’il serait « dangereux » et « difficile » de continuer à appliquer l’accord sur les céréales ukrainiennes sans elle. Moscou a suspendu sa participation, alors que des navires continuent de quitter l’Ukraine.
« Bien que la Russie se montre hésitante parce que les mêmes facilités ne lui ont pas été offertes (qu’à l’Ukraine, ndlr), nous sommes résolus à poursuivre nos efforts au service de l’humanité », a commenté le président turc Recep Tayyip Erdogan. Le retrait de Moscou jette en tout cas un voile d’incertitude sur l’avenir de cet accord, réveillant la crainte de pénuries, notamment chez les pays les plus pauvres.
12h42 : Appliquer l’accord sur les céréales ukrainiennes sans la Russie serait « dangereux »
Il serait « dangereux » et « difficile » de continuer à mettre en œuvre l’accord sur les céréales ukrainiennes sans Moscou, qui a suspendu sa participation, a prévenu lundi le Kremlin, alors que des navires continuent de quitter l’Ukraine.
« Dans des conditions où la Russie évoque l’impossibilité de garantir la sûreté de la navigation dans ces zones, alors un tel accord est difficilement applicable. Et cela prend un tour différent, beaucoup plus risqué, dangereux », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, interrogé sur la possibilité de continuer cet accord sans la Russie.
11h49 : Moscou dit avoir frappé des infrastructures énergétiques en Ukraine
La Russie a frappé des installations énergétiques en Ukraine avec des « armes de haute précision », a indiqué lundi son ministère de la Défense, Kiev faisant état d’une « attaque massive » ayant notamment entraîné des coupures d’eau et de courant.
Les forces armées russes « continuent leurs frappes avec des armes de haute précision et de longue portée (…) contre le commandement militaire et les systèmes énergétiques de l’Ukraine. Toutes les frappes ont atteint leur objectif. Toutes les cibles désignées ont été touchées », a affirmé le ministère dans un communiqué.
11h39 : Les réservistes déployés par la Russie sont « mal équipés »
Dans son dernier point quotidien sur la guerre en Ukraine, le ministère de la Défense britannique souligne qu’« en septembre, des officiers russes se sont inquiétés du fait que certains réservistes récemment mobilisés arrivaient en Ukraine sans armes ». « Des images de source ouverte suggèrent que les fusils qui ont été remis aux réservistes mobilisés sont généralement des AKM, une arme introduite pour la première fois en 1959. Beaucoup sont probablement dans un état à peine utilisable à la suite d’un mauvais stockage », ajoute-t-il.
10h58 : 80 % de consommateurs privés d’eau à Kiev
De nouvelles frappes russes lundi matin ont privé d’eau 80 % des consommateurs à Kiev et coupé l’électricité pour 350.000 foyers, a indiqué le maire de la capitale Vitali Klitschko sur Telegram.
« En raison des dommages causés à une installation énergétique près de Kiev, 80 % des consommateurs de la capitale restent sans approvisionnement en eau », a-t-il dit. « 350.000 foyers à Kiev se sont retrouvés sans électricité », a-t-il ajouté.
09h33 : « Plus de 50 missiles de croisière » lancés lundi sur l’Ukraine
La Russie a lancé « plus de 50 missiles de croisière » dans sa nouvelle attaque massive sur des infrastructures énergétiques de l’Ukraine lundi matin, a indiqué l’armée de l’air ukrainienne.
« Plus de 50 missiles de croisière de type X-101/X-555 ont été lancés à l’aide d’avions » de type Tu-95 et Tu-160 depuis le nord de la mer Caspienne et de la région russe de Rostov, a indiqué l’armée de l’air ukrainienne sur Telegram.
DIRECT
L'arrivée de la bombe à gravité améliorée B61-12, initialement prévue pour le printemps prochain, est désormais prévue pour décembre, ont indiqué des responsables américains à leurs alliés de l'Otan lors d'une réunion à huis clos à Bruxelles à la mi-octobre, révèle le câble cité par le média en ligne.
Cette décision, qui consiste à remplacer les anciennes B61 par la version la plus récente dans diverses installations de stockage en Europe pour une utilisation potentielle par des avions de combat américains et alliés, intervient dans un contexte de fortes tensions avec la Russie, dont le président, Vladimir Poutine, menace régulièrement de recourir à l'arme nucléaire en cas d'"agression".
Quelques jours avant Steadfast Noon
L'annonce américaine lors de la réunion de Bruxelles est intervenue quelques jours avant que l'Otan n'entame son exercice nucléaire annuel, baptisé Steadfast Noon. L'exercice se tient du 17 au 30 octobre et rassemble quelque 60 avions de 14 nationalités, dont une partie opère depuis la base aérienne belge de Kleine-Brogel (Limbourg).
La Russie a pour sa part organisé mercredi un exercice nucléaire que son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a décrit comme un entraînement à une contre-attaque massive contre l'ennemi.
"Ce serait étrange de se précipiter" dans le contexte actuel, a déclaré un expert de la Fédération des scientifiques américains (FAS) spécialisé dans l'armement nucléaire, Hans Kristensen, qui a suivi de près le programme de modernisation des B61.
Selon Politico, deux personnes familières avec le projet de déploiement des B61-12 en Europe ont confirmé, sous le couvert de l'anonymat, l'accélération mentionnée dans le câble diplomatique confidentiel.
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"En attendant simplement de livrer en décembre plutôt qu'en novembre, la différence de profit pourrait être de l'ordre de dizaines de millions de dollars par expédition", a déclaré Michelle Wiese Bockmann du journal maritime Lloyd's List à la BBC.
Les pays de l'UE ont massivement acheté du GNL au cours de l'été pour remplir leurs réserves avant l'hiver compte tenu de la réduction des approvisionnements en provenance de Russie.
Un business prometteur pour Moscou
Cette dernière reste cependant en jeu, bien que ses livraisons de gaz par pipeline soient notablement réduites.
Selon le porte-parole de la Commission européenne Tim McPhee, au cours des trois premiers trimestres de 2022, la Russie a livré à l’UE 15 milliards de mètres cubes de GNL.
Signalons à titre de comparaison qu’en 2021 les Européens en avaient acheté 53 milliards, dont 20% avaient été livrés par la Russie.
Ses méthaniers ne sont pas frappés de sanctions. Les exportations russes au mois d’août ont augmenté de 41% par rapport au même mois de 2021. La Russie est ainsi devenue le deuxième fournisseur de GNL à l’UE.
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