Au Danemark, les élections législatives s’annoncent très serrées le 1er novembre. Dix-sept partis sont en lice en vue de former un gouvernement de coalition. Mais sur le thème de l’immigration, tous semblent désormais d’accord : pas d’assouplissements en vue concernant l’accueil des réfugiés et des immigrés, une politique parmi les plus dures en Europe.
Au cœur de la campagne, il y a les problèmes de pénuries de personnel dans le domaine de la santé et les questions liées à l’économie et au coût de l’énergie. À droite et à gauche, tous les partis y vont de leurs propositions. Mais l’immigration n’est plus un sujet.
Un adulte sur 10 ne votera pas le 1er novembre, un adulte sur 10 né au Danemark, mais de parents étrangers. Voilà l’une des conséquences de la fin du droit du sol, qui date de 2001. C’était le premier signe d’un durcissement opéré par la droite, arrivée au pouvoir grâce au soutien de l’extrême droite. Depuis, les idées du Parti du peuple danois, le parti anti-immigration, ont gagné du terrain jusque dans les rangs du parti social-démocrate.
L’actuelle Première ministre Mette Frederiksen, qui se présente à sa réélection, a notamment engagé des discussions avec Kigali pour sous-traiter au Rwanda l’accueil des demandeurs d’asile qui souhaiteraient émigrer au Danemark.
(…) RFI
(…) Pour Mme Frederiksen, tout cela est conforme à l’idée qu’elle se fait de la social-démocratie. Elle a récemment déclaré : “Pour moi, il est de plus en plus clair que le prix de la mondialisation non régulée, de l’immigration de masse et de la libre circulation de la main-d’œuvre est payé par les classes populaires.”
Malgré sa ligne dure, trois partis de droite se disputent toujours le vote anti-immigration : le Parti populaire danois, les Nouveaux Bourgeois et les Démocrates danois, dirigés par l’ancienne ministre de l’Immigration Inger Støjberg, qui s’est un jour fait connaître en préparant un gâteau pour célébrer les 50 façons dont elle avait rendu la vie plus difficile aux migrants.
Unherd.com
Note; Lola et bien d'autres en sont les preuves, mais lorsque la délinquance d'un OQTF touche a un politiciens français ou une mosquée, là c’est l’expulsion direct
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