GUERRE EN UKRAINE - C’est une menace qui est agitée avec régularité depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, mais qui revient particulièrement ces jours-ci. Depuis que la Russie a reconnu les référendums illégaux sur l’annexion de plusieurs territoires ukrainiens et que l’armée locale a commencé à progresser aux dépens des troupes de Moscou, l’idée d’employer l’arme nucléaire se fait de plus en plus pressante.
Ainsi, le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, fervent soutien de Vladimir Poutine, a appelé ce samedi 1er octobre le Kremlin à utiliser « des armes nucléaires de faible puissance » contre les Ukrainiens. L’idée est en effet de dire que les terres annexées font désormais partie de la Russie, et qu’à ce titre, tous les moyens sont bons pour protéger le territoire national.
« Il faut mener ’l’opération militaire spéciale’ (il est interdit de parler de guerre ou d’invasion en Russie, ndlr) au sens plein du terme, et non s’amuser à jouer », a notamment insisté Ramzan Kadyrov, très critique envers la manière dont le commandement russe agit dans les zones annexées. Tant et si bien que pour lui, il faut agir de manière « drastique » et donc frapper au moyen d’armes nucléaires stratégiques, mais aussi déclarer la loi martiale dans les territoires frontaliers.
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Les préparatifs d’une telle frappe seraient détectés
Autant d’appels à recourir aux armes nucléaires qui pour l’instant ne semblent pas inquiéter outre mesure les experts et la communauté internationale. « Il y a un risque, étant donné la légèreté et l’attitude guerrière avec laquelle Vladimir Poutine en parle », mais « nous ne voyons présentement pas d’indications d’un usage imminent d’armes nucléaires », a notamment déclaré vendredi 30 septembre à la presse Jake Sullivan, le conseiller pour la sécurité nationale de la Maison Blanche. D’autant, a-t-il ajouté, que les États-Unis ont été « très clairs sur ce que seraient les conséquences » de telles frappes.
De la même manière, auprès de l’AFP, Pavel Podvig, chercheur à l’Institut des Nations unies pour la recherche sur le désarmement (Unidir) à Genève, se montre rassurant, expliquant que les États-Unis seraient au courant si jamais la Russie préparait réellement une attaque nucléaire contre l’Ukraine.
Ce que corrobore, toujours chez l’AFP, Mark Cancian, ancien fonctionnaire américain et désormais expert sur le sujet. Selon lui, entre le déplacement des armes nucléaire et la fourniture d’équipement de protection aux troupes russes qui seraient détectés, et la crainte d’une attaque préventive de l’Occident en cas de préparatifs réels, les contraintes sont trop nombreuses pour que la Russie puisse se permettre d’agir en toute discrétion.
En effet, les différents sites de stockage de ces armes nucléaires en Russie sont constamment surveillés par des satellites du renseignement américain, mais aussi d’autres pays. C’est notamment par ce biais que Washington a un œil sur l’avancement de la Corée du Nord en matière de nucléaire. Et si la Russie a disposé des armes nucléaires longue portée sur différents équipements stratégiques (sous-marins, missiles…) qui sont donc plus compliqués à surveiller, Pavel Podvig n’envisage pas que Moscou fasse usage de ces outils terriblement destructeurs en Ukraine, mais plutôt d’armes (nucléaires tout de même) de courte portée qui pourraient par exemple être lancées grâce à un missile balistique.
Enfin, Pavel Podig ajoute que des préparatifs discrets de la Russie seraient de toute façon contraires à sa stratégie depuis le début du conflit, et que Moscou a tout intérêt à utiliser la mise en branle de son armement nucléaire comme d’un avertissement particulièrement puissant pour l’Occident. « Ce serait une sorte de pas en avant dans l’escalade (et) la Russie voudrait que cela soit visible. » Le reste du monde beaucoup moins.
Source
Note; alors tout ces "spécialistes" sont assurés que Poutine ne les utilisera pas ! Hé bien, ils sont bien trop sûr d'eux et, ne connaîssent pas Poutine et encore moins un certain Michel de Notre-Dame (je pense que c'est pour novembre, le mois prochain)
Les fuites
Quatre fuites, précédées d’explosions, ont été enregistrées entre le 26 et le 29 septembre dans les zones économiques de la Suède et du Danemark. Selon le rapport officiel de ces deux pays remis à l’Onu le 30 septembre, les fuites sont dues à des explosions sous-marines équivalant "à des centaines de kilos" de TNT.
Les services de sécurité russes (FSB) ont ouvert une enquête pour "acte de terrorisme international" après ce sabotage présumé. Plus tard, le directeur russe du Service des renseignements extérieurs a déclaré disposer de données sur l'implication occidentale dans l'incident.
Le Président russe a tenu "les Anglo-Saxons" comme responsables des attaques, car ils "ne sont plus satisfaits des sanctions, [et] passent déjà aux sabotages, en détruisant de fait les infrastructures européennes".
La Commission européenne a pour sa part promis une réponse à cette "perturbation délibérée des infrastructures énergétiques européennes".
En France, l’ex-bras droit de Marine Le Pen, Florian Philippot, a aussi ciblé les États-Unis, les accusant d’être des "fauteurs de guerre". Même certitude chez l’économiste Philippe Herlin, pour qui la thèse d’un inside job russe ne tient pas la route, Moscou n’ayant qu’à "tourner le robinet" pour couper le gaz aux Européens. Selon l’essayiste, l’auteur du sabotage est sans doute Washington.
Source Spoutnik (traduction)
Lors de sa prise de parole quotidienne, Volodymyr Zelensky s'est adressé à la population russe : "Vous serez tués un par un" a-t-il lancé, tant que le président russe Vladimir Poutine restera au pouvoir. Le chef d'État ukrainien a également salué la reconquête de Lyman dans l'est du pays.
"Vous serez tués un par un" tant que le président russe Vladimir Poutine, qui a ordonné l'invasion de l'Ukraine, sera au pouvoir, a lancé ce samedi 1er octobre le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky aux Russes, et en particulier aux responsables gouvernementaux. "Tant que vous tous n'aurez pas résolu le problème de celui qui a tout commencé, qui a déclenché cette guerre insensée contre l'Ukraine, vous serez tués un par un, devenant des boucs émissaires, parce que vous n'admettez pas que cette guerre est une erreur historique pour la Russie", a déclaré Volodymyr Zelensky lors de son allocution quotidienne.
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Le président ukrainien est également revenu sur le succès de Kiev dans la ville de Lyman, à l'est du pays. Volodymyr Zelensky a assuré que son armée reprendra "dans la semaine à venir" d'autres villes de la région de Donetsk, annexée vendredi par la Russie. "Durant la semaine, de nouveaux drapeaux ukrainiens ont flotté sur le Donbass", où se trouve la région de Donetsk, a déclaré Volodymyr Zelensky. "Il y en aura encore plus dans la semaine à venir".
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Note ; vivement que les Russes s'occupent de Zelensky, ce clown est insupportable. Il ferait moins le mariol s'il n'aurait pas tout l'Otan derrière lui
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