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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

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Les Infos du 11 octobre 2022

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : « Sévères destructions » après des frappes sur des sites énergétiques du centre du pays…

 

 

L’ESSENTIEL

  • Des bombardements meurtriers russes d’une ampleur inégalée depuis des mois ont frappé l’Ukraine lundi, faisant au moins 11 morts et 89 blessés, dont cinq à Kiev, visée pour la première fois depuis le 26 juin par des missiles.
  • Vladimir Poutine a justifié ces bombardements « massifs » par l’attaque « terroriste » de Kiev la veille contre le pont reliant le territoire russe à la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014.
  • Ces bombardements seront ce mardi au centre des discussions des membres du G7. Volodymyr Zelensky doit participer à cette réunion virtuelle d’urgence prévue à partir de 14 heures.
  • L’Ukraine a annoncé arrêter ses exportations d’électricité à destination de l’Europe à la suite de ces frappes, alors que des coupures d’électricité affectaient de nombreuses régions.

 

15h37 : …l’Allemagne et l’Italie devraient, elles, bien tomber en récession l’an prochain

L’Allemagne et l’Italie basculeront l’an prochain en récession en raison des dégâts collatéraux de la guerre en Ukraine, ce qui pèsera nettement sur les perspectives de l’ensemble de la zone euro, prévoit le Fonds monétaire international (FMI).

Berlin et Rome vont subir une contraction de 0,3 % et 0,2 % de leurs PIB respectifs, écrit l’institution de Washington dans ses dernières perspectives économiques mondiales publiées mardi, tandis que la croissance de la zone euro va décélérer à 0,5 % (contre 1,2 % attendu en juillet).

 

15h23 : La récession moins forte que prévu en 2023 en Russie…

La récession économique en Russie sera moins forte que prévu cette année et en 2023, notamment grâce aux exportations de pétrole brut et à une demande intérieure relativement « stable », a estimé mardi le Fonds Monétaire International (FMI), malgré les sanctions liées au conflit en Ukraine.

Le Produit intérieur brut (PIB) de la Russie devrait se contracter de 3,4 % en 2022, prévoit le FMI dans un rapport, soit bien moins que la forte chute de 6 % sur lequel il tablait lors de ses précédentes prévisions publiées en juillet.

 

14h58 : Appel aux économies d’énergie en Ukraine

Le gouvernement ukrainien a appelé ce mardi la population à « limiter » sa consommation d’électricité à la suite de frappes russes menées depuis la veille sur des sites énergétiques dans plusieurs régions.

« Aujourd’hui, nous vous demanderons de limiter la consommation d’électricité. Aussi, pendant les heures de pointe - de 17h00 à 23h00 –, veuillez ne pas allumer les appareils énergivores », a demandé le Premier ministre ukrainien Denis Chmygal sur Telegram.

 

 

14h17 : « Sérieuses destructions » après des frappes sur des sites énergétiques du centre de l’Ukraine (gouverneur)

De nouvelles frappes russes visant des installations énergétiques dans la région de Dnipro, dans le centre de l’Ukraine, ont fait de « sévères destructions », a annoncé ce mardi le gouverneur régional, Valentin Reznitchenko.

« Les Russes ont tiré des missiles sur les infrastructures énergétiques des districts de Pavlograd et de Kamian : il y a de sévères destructions », a-t-il indiqué, précisant que « de nombreux villages sont sans électricité ». Plus tôt, des sites énergétiques dans l’ouest avaient aussi été touchés par les frappes russes sur ce type d’infrastructures menées depuis lundi.

 

14h16 : Meta classé dans la liste des organisations « terroristes et extrémistes » en Russie (officiel)

La Russie a désigné officiellement le géant américain Meta, maison-mère de Facebook et Instagram, comme organisation « terroriste et extrémiste », ouvrant la possibilité de poursuites judiciaires renforcées contre ses utilisateurs dans le pays. En mars, Meta avait déjà été déclaré « extrémiste » par un tribunal russe et ses deux réseaux sociaux phares, Instagram et Facebook, bloqués en Russie.

 

13h50 : La Réussi réagit déjà à la réunion du G7 qui n’a pas commencé…

Le Kremlin a dit ce mardi s’attendre à plus de « confrontation » avec l’Occident, avant un sommet virtuel d’urgence du G7 prévu dans la journée et consacré aux bombardements russes de grande ampleur en Ukraine.

« L’humeur avant ce sommet nous est bien claire et bien prévisible. La confrontation va se poursuivre », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, tout en assurant que la Russie va « atteindre ses objectifs fixés » en Ukraine.

 

13h23 : Réunion d’urgence du G7 après les frappes russes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit participer ce mardi à cette réunion virtuelle d’urgence du G7 prévue à partir de 14 heures (heure de Paris) et consacrée à l’offensive russe.

 

12h27 : Moscou dit avoir mené de nouvelles frappes contre des cibles militaires et des infrastructures

Le ministère russe de la Défense a annoncé mardi avoir mené de nouvelles frappes « massives » contre des cibles militaires et des installations électriques en Ukraine, au lendemain de bombardements russes d’ampleur dans tout le pays.

« Aujourd’hui, les forces armées russes ont continué à mener des frappes massives avec des armes longue portée de haute précision, depuis des bases terrestres ou maritimes, sur des sites militaires et des installations électriques de l’Ukraine », a affirmé le porte-parole du ministère, Igor Konachenkov, assurant que tous les objectifs de ces frappes avaient été atteints.

 

09h32 : Paris « avertit » la Biélorussie de ne pas entrer dans la guerre

La Biélorussie « serait bien avisé » de ne pas entrer dans la guerre en Ukraine, a averti mardi la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna, évoquant la possibilité de sanctions. « La question sera très certainement à l’agenda des discussions du G7 » qui se réunit virtuellement mardi en urgence, au lendemain des frappes russes massives sur toute l’Ukraine, a-t-elle déclaré sur France Inter.

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a accusé lundi la Pologne, la Lituanie et l’Ukraine de préparer des attaques « terroristes » et un « soulèvement » en Biélorussie, et annoncé le déploiement d’un groupement militaire « régional » avec Moscou.

« Il faut lancer un avertissement à ce pays. Tout soutien supplémentaire à la guerre que mène la Russie en Ukraine entraînerait des sanctions supplémentaires », a souligné la ministre des Affaires étrangères, rappelant que la Biélorussie était déjà sous sanctions.

 

 

 

Guerre en Ukraine : Biden promet à l'Ukraine des systèmes avancés de défense aérienne

 

  • Joe Biden a promis lundi au président ukrainien Volodymyr Zelensky des "systèmes perfectionnés" de défense aérienne, après les bombardements russes meurtriers - d'une ampleur inégalée depuis des mois - qui ont frappé Kiev et d'autres villes d'Ukraine.
     
Publié le

Le président américain Joe Biden a promis lundi à son homologue ukrainien, Volodimir Zelenski, que les États-Unis fourniraient à l'Ukraine des systèmes avancés de défense aérienne après une série de frappes aériennes russes.

Lors d'un entretien téléphonique, Joe Biden a assuré Volodymyr Zelensky du soutien continu des États-Unis et pour condamner les "attaques insensées" de la Russie qui ont touché des cibles civiles.

"Le président Biden s'est engagé à continuer de fournir à l'Ukraine le soutien nécessaire pour se défendre, y compris des systèmes avancés de défense aérienne", a indiqué dans un communiqué la Maison blanche, suite à cet appel téléphonique.

Joe Biden a également déclaré à Volodymyr Zelensky que les États-Unis et leurs partenaires continueraient à imposer des sanctions à la Russie, à "tenir la Russie responsable de ses crimes de guerre et de ses atrocités, et à fournir à l'Ukraine une aide sécuritaire, économique et humanitaire", a précisé la Maison blanche.

Depuis que la Russie a envahi l'Ukraine le 24 février, les États-Unis ont fourni une aide de plus de 16,8 milliards de dollars à Kiev et ont imposé toute une série de sanctions économiques visant Moscou.

Source

 

 

 

 

Moscou ne tolérera pas les menaces venant de l’Ukraine dont son éventuelle adhésion à l’Otan

 

Moscou ne peut pas permettre que l’Ukraine terrorise ses propres citoyens russophones, a estimé le chef de la diplomatie russe, réaffirmant les buts de l’opération militaire. De même, le Kremlin s’oppose à l’adhésion ukrainienne à l’Otan et au déploiement de ses armes sur son territoire, car cela menace la sécurité nationale.

La Russie ne peut pas permettre que l’Ukraine menace constamment sa sécurité, a déclaré Sergueï Lavrov.

Vers une guerre de religion, infos du 11 octobre 2022

"Je veux dire son adhésion à l’Otan et le déploiement d’armes sur son territoire, lesquelles pourraient représenter cette menace".

Cette déclaration a été faite après qu’il a réaffirmé les objectifs de l’opération militaire en Ukraine:

"Le Président a établi ces objectifs et ils ne changent pas. Ils vont être atteints", a indiqué M.Lavrov sur la chaîne de télévision Rossiya 1.

Non au terrorisme en Ukraine

"L’Ukraine ne doit pas être un pays terroriste qui terrorise ses propres citoyens", a martelé le ministre. C’est pour cette raison que la Russie ne peut pas admettre les citoyens ukrainiens qui se disent Russes ou russophones soit privés du droit de parler la langue de Pouchkine.

"Il ne s’agit pas seulement des habitants du Donbass, mais aussi des civils des régions de Kharkov et en partie de Zaporojié, maltraités par des néonazis ukrainiens ayant gagné ces territoires après le regroupement de nos forces de l’opération spéciale", a-t-il pointé.

Enfin, l’Ukraine ne doit pas être un pays auquel tout est permis, poursuit-il.

"Cette permissivité dépasse toutes les frontières et aboutit à des meurtres de journalistes, d’hommes politiques et de députés de la Rada [parlement ukrainien]".

Les négociations sapées par l’Occident

Le processus des négociations russo-ukrainiennes en Turquie a été suspendu suite à l’ordre direct de Washington et Londres, a indiqué Sergueï Lavrov.

En plus de cela, "cette guerre est guidée par les Anglo-Saxons qui contrôlent totalement le régime de Zelensky, alors que des Polonais et des Baltes tentent de les joindre".

Entre-temps, Moscou reste toujours ouvert à la possibilité de pourparlers tant avec l’Occident qu’avec Kiev. Il a démenti les rumeurs sur le prétendu refus russe de tenir des négociations. "On n’a reçu aucune proposition sérieuse" sur ce sujet, a noté M.Lavrov.

La Russie est aussi prête à examiner une éventuelle proposition de dialoguer avec les États-Unis lors du sommet du G20, a ajouté le ministre.

Source Spoutnik

 

 

 

 

Guerre en Ukraine : face à la menace russe, la Pologne demanderait aux États-Unis de placer des armes nucléaires sur son territoire

 

  • "La Pologne demande aux Américains d'apporter immédiatement des armes nucléaires et de les déployer" selon Alexandre Loukachenko.
     

"C'est un danger pour la capacité de défense de notre pays", a indiqué le président biélorusse Alexandre Loukachenko. 

 

Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février, la Pologne craint que le conflit s'étende à son territoire. Pour cela, Varsovie a fourni à Kiev des armes et des munitions pour soutenir son armée et a acheté en masse de nouveaux équipements afin de moderniser ses forces armées. Le pays a par la même décidé d'augmenter son budget de Défense de 2% à 3% du PIB à partir de 2023, visant 5% sur le long terme. 

Et selon, le président biélorusse Alexandre Loukachenko, la Pologne demanderait aux États-Unis de placer des armes nucléaires sur son territoire. "La Pologne tremble et demande aux Américains d'apporter immédiatement des armes nucléaires et de les déployer en Pologne, y compris à partir des arsenaux nucléaires allemands", a déclaré le dirigeant autocrate cité par l'agence de presse russe Tass.

"C'est un danger pour notre pays"

"Étant donné le désir des dirigeants polonais de secouer même les armes nucléaires, ce n'est plus une menace. C'est un danger pour la capacité de défense de notre pays", a poursuivi le président biélorusse. 

Jeudi dernier, le porte-parole adjoint du département d'État américain, Vedant Patel, a déclaré que son département n'était au courant d'aucune discussion sur la possibilité de déployer des armes nucléaires en Pologne. 

Source

 

 

 

Le Président des Émirats arabes unis en Russie pour rencontrer le Président Poutine - images

 

La rencontre entre le Président russe et son homologue émirati se tient six jours après la décision de l’OPEP+ de réduire leur production de pétrole. Une décision qui a provoqué la colère des États-Unis.

Ce 11 octobre, Vladimir Poutine et son homologue émirati, Mohammed ben Zayed Al Nahyane, se rencontrent à Saint-Pétersbourg.

La visite est organisée six jours après que les États membres de l’OPEP+, organisation des pays exportateurs de pétrole, et ses États partenaires, dont la Russie, ont décidé de réduire leur production de deux millions de barils par jour. Une décision qui a irrité les États-Unis, lesquels espéraient plutôt un geste opposé.

Le règlement des crises

Le chef de l’État russe a remercié son homologue pour ses "efforts de médiation" concernant les "questions humanitaires assez sensibles" et a salué le désir de Mohammed ben Zayed Al Nahyane de contribuer à la résolution des crises:

"Je suis conscient de votre préoccupation quant à l'évolution générale de la situation et de votre désir de contribuer à la résolution de toutes les questions litigieuses, y compris la crise qui se déroule aujourd'hui", a noté M.Poutine.

Il a ajouté qu’il s’agissait "effectivement d’un facteur important" qui donnait l’opportunité à son homologue d’utiliser son influence "afin de progresser vers une résolution de la situation".

La situation à la centrale de Zaporojié

En outre, le Président russe a promis de l’informer en détail de la situation autour de la centrale nucléaire de Zaporojié.

Et d’ajouter qu’il aura cet après-midi une rencontre avec le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.

Les relations bilatérales

Selon M.Poutine, les relations entre la Russie et les Émirats arabes unis se développent "avec beaucoup de succès":

"L'année dernière, la croissance du chiffre d'affaires commercial était de 65%, et cette année, malgré toutes les difficultés, il continue de croître - pas autant que l'année dernière, mais néanmoins de 17%".

L’OPEP+

Les actions de la Russie liées aux ressources énergétiques ne visent pas à créer des problèmes pour qui que ce soit, elles visent à créer la stabilité sur les marchés mondiaux de l'énergie, selon M.Poutine.

"Nous travaillons activement et dans le cadre de l'OPEP+. Je connais votre position, nos actions, nos décisions ne sont pas dirigées contre qui que ce soit, nous n'avons pas l'intention de créer des problèmes pour personne. Nos actions visent à créer une stabilité sur les marchés mondiaux de l'énergie", a-t-il indiqué.

 

 

Taïwan avertit la Chine qu’il n’y aura « pas de place pour les compromis » sur la démocratie

 

La présidente Tsai Ing-wen a comparé lundi le conflit en Ukraine avec l’objectif chinois de prendre un jour le contrôle de Taïwan. Elle a déclaré qu’« une confrontation armée n’est absolument pas une option pour nos deux camps ».

 

La présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a averti Pékin que son pays ne cédera pas sur son mode de vie démocratique, lundi 10 octobre, à l’occasion de la journée nationale de Taïwan. « Le consensus le plus large au sein du peuple taïwanais et de nos différents partis politiques est que nous devons défendre notre souveraineté nationale et notre mode de vie libre et démocratique », a-t-elle déclaré, insistant : « sur ce point, nous ne laissons pas de place pour les compromis. »

Dans son discours délivré lors de la journée nationale, la dirigeante a fait un parallèle avec l’invasion russe de l’Ukraine, qui a ravivé les inquiétudes de Taïwan d’une tentative similaire par Pékin. Elle a comparé le conflit en Ukraine avec l’objectif chinois de prendre un jour le contrôle de Taïwan.

« Nous ne pouvons absolument pas ignorer les risques que ces expansions militaires font peser sur l’ordre mondial libre et démocratique. Ces développements sont inextricablement liés à Taïwan », a-t-elle souligné.

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LIRE AUSSI: Tirs de missiles, exercices militaires massifs et dialogue au point mort : la péninsule coréenne soumise à de fortes tensions

 

 

 

 

 

 

Iran : La télévision d’État piratée, une image du guide suprême en feu diffusée en plein JT

Vers une guerre de religion, infos du 11 octobre 2022

« Le sang de nos jeunes dégouline de tes doigts » : un groupe soutenant la contestation en Iran a réussi à pirater une chaîne de la télévision d’État ce samedi soir en diffusant ce message en plein JT. Le texte était accompagné d’une image du guide suprême Ali Khamenei entouré de flammes et la tête dans un viseur.

« Il est temps de ranger tes meubles (…) et de te trouver un autre endroit pour y installer ta famille à l’extérieur de l’Iran », pouvait-on lire sur un autre message.

Une cyberattaque revendiquée

La cyberattaque, qui a duré quelques secondes, a été revendiquée par un groupe se faisant appeler Edalat-e Ali (La justice d’Ali) qui appuie le mouvement de contestation, le plus important en Iran depuis les manifestations contre la hausse des prix de l’essence en 2019.

Plusieurs médias en persan basés à l’étranger ont partagé une vidéo montrant la cyberattaque. À la fin de la vidéo, on peut voir le présentateur du journal télévisé l’air crispé, ses yeux fixant la caméra. En Iran, l’agence de presse Tasnim a confirmé que la télévision d’État avait « été piratée pendant quelques instants par des agents anti-révolutionnaires ».

Au moins 95 morts selon une ONG

L’Iran est secoué par des protestations depuis la mort de Mahsa Amini le 16 septembre dernier. Cette jeune femme kurde iranienne de 22 ans est décédée trois jours après son arrestation par la police des mœurs à Téhéran pour avoir, selon celle-ci, enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique pour les femmes, prévoyant notamment le port du voile.

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Fronde des policiers contre la réforme de la police : Les services de Bordeaux, Rennes, Caen, Toulouse, Nantes, Angers, Toulon, Perpignan, Montpellier, etc… reportent toutes leurs opérations sauf urgence. Du jamais vu (MàJ)

10/10/22


07/10/22

L’éviction d’Eric Arella intervient au lendemain d’un coup d’éclat des policiers marseillais, qui ont organisé, jeudi, une « haie du déshonneur » contre le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux.

La police judiciaire traverse-t-elle la plus grave crise de son histoire depuis sa création en 1907 ? Le directeur zonal de la PJ pour le sud de la France, Eric Arella, a été démis de ses fonctions, vendredi 7 octobre, par le directeur général de la police national (DGPN), Frédéric Veaux.

Cette décision intervient après le coup d’éclat de 200 enquêteurs, la veille, lors de la visite de M. Veaux dans les locaux de l’Evêché, le siège de la police marseillaise. Dans les couloirs du bâtiment, les fonctionnaires de tous grades, revêtus de leur gilet noir où les mots « police judiciaire » apparaissaient barrés en signe de deuil, ont organisé une « haie du déshonneur » avant le départ du patron de la police, venu convaincre du bien-fondé de sa réforme : le placement de toutes les forces de police sous l’autorité d’un seul chef dans chaque département.

Le projet suscite depuis plusieurs mois une forte résistance de la part de la police judiciaire, qui y voit une véritable mise sous tutelle de son action. Une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, montre les fonctionnaires marseillais, bras croisés, debout, dans les couloirs du deuxième étage du siège de la police marseillaise, tandis que M. Veaux traverse les locaux, l’œil noir.

(…) Le Monde


Les officiers de la police judiciaire (PJ) sont les fins limiers de la police française et ils sont très remontés. Des rassemblements ont eu lieu un peu partout en France vendredi 7 octobre. L’éviction du patron de la police judiciaire de la zone sud, Éric Arella, a mis le feu aux poudres. On peut parler ce soir d’un mouvement de fronde

Hier, Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale, est à Marseille, à l’Évêché, dans le cadre de son tour de France pour présenter le projet de réforme de la police. À l’issue d’une réunion avec les chefs de service, dont Eric Arella, 200 à 250 fonctionnaires de la PJ ont fait une haie, pas vraiment d’honneur, au directeur général. 

Dans un silence de cathédrale, il a descendu les escaliers sur deux étages où étaient alignés des hommes et des femmes en tenue ou en civil. Certains avec dans le dos, sur leurs gilets tactiques, “touche pas à ma PJ”. Parmi eux, Olivier qui trouve que la réaction du gouvernement et de Frédéric Veaux est “incompréhensible et violente à l’égard d’un grand flic”

“On est vraiment désemparés parce que c’est notre directeur central. C’est quelqu’un qui nous a toujours protégés, qui a toujours été à l’écoute de ses troupes, qui savait être ferme, mais également très présent auprès des enquêteurs, de la base. Et aujourd’hui, on ne comprend pas, parce qu’ils viennent de renvoyer le plus grand directeur zonal de police judiciaire”, explique-t-il.

RTL

 

 

23 ex-militants de GI jugés pour être entrés dans les locaux de l’ONG SOS Méditerranée et avoir brandi une banderole dénonçant leur “complicité” dans le trafic d’êtres humains (MàJ)

 


Ces 23 militants de Génération Identitaire, un groupuscule d’extrême droite français désormais dissous sont jugés à partir de ce lundi pour  “violences en réunion”, mais aussi pour “participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes”. 

Le 5 octobre 2018, 22 ont fait intrusion dans les locaux de SOS Méditerranée dans le centre de Marseille. Une autre militante, qui a filmé les événements à l’extérieur, est accusée d’avoir diffusé des images relatives à la commission d’infraction d’atteintes volontaires à l’intégrité de la personne.

L’événement est “encore traumatisant aujourd’hui pour les équipes” de l’ONG, a expliqué le président de l’ONG François Thomas, qui espère “justice et réparation”.

(…) Le 5 octobre 2018, une jeune femme sonne à la porte de l’appartement qu’occupe SOS Méditerranée dans le centre de Marseille, pour “se faire recruter comme bénévole”. Derrière elle, une vingtaine de militants de Génération identitaire s’engouffrent, dans les cris et la bousculade.

 “Trafiquants d’êtres humains, ça va mal se passer pour vous!”, crie l’un d’eux, selon des employés de SOS Méditerranée. Les assaillants déploient une banderole de dix mètres de long entre deux fenêtres de l’association, qui donne sur une rue très passante: “SOS MEDITERRANEE COMPLICE DU TRAFIC D’ETRES HUMAINS! – GENERATION IDENTITAIRE”

Le commando jugé à partir de ce lundi était constitué de 19 hommes et trois femmes. Lors de leurs auditions, tous ont nié avoir agi violemment, défendant une action totalement pacifique.

(…) Les 22 membres du “commando” encourent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. Le conseil de plusieurs d’entre eux, Me Pierre-Vincent Lambert, a indiqué à l’AFP qu’il ne souhaitait pas s’exprimer avant l’audience.

France 3

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