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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

 

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Les Infos du 4 septembre 2022

 

 

 

Guerre en Ukraine EN DIRECT : Berlin débloque un plan d’aides de 65 milliards d’euros face à l’envolée des prix...

 

L’ESSENTIEL

  • La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, occupée par l’armée russe, a « de nouveau perdu la connexion » au réseau électrique samedi. Ce problème est survenu « après de nouveaux bombardements dans la zone », selon l’AIEA, mais la centrale continue à fonctionner « grâce à une ligne de secours » qui l’alimente.
  • A l’image des actions de la Turquie pour obtenir en juillet un accord sur les céréales, le président turc Recep Tayyip Erdogan a proposé à Vladimir Poutine sa médiation dans la crise à la centrale de Zaporojie.
  • Selon Gazprom, Nord Stream, qui relie la Russie au nord de l’Allemagne, doit être « complètement » arrêté jusqu’à la réparation d’une turbine. Le groupe russe n’a pas précisé de date de reprise. Cette annonce est tombée après la décision vendredi des pays du G7 d’aller vers un plafonnement du prix du pétrole russe.

 

13h36 : Zelensky pousse l’UE à préparer un nouveau paquet de sanctions

Le président ukrainien a discuté au téléphone avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ce dimanche. Il explique lui avoir souligné « la nécessité de préparer un 8e paquet de sanctions, y compris l’interdiction de délivrer des visas aux citoyens russes », sur Twitter.

 

11h51 : Le numéro trois chinois en Russie la semaine prochaine

Le chef du Comité permanent de l'Assemblée nationale populaire, Li Zhanshu, se rendra en Russie la semaine prochaine, a annoncé dimanche l'agence officielle, devenant le plus haut responsable politique du Parti communiste à se rendre dans ce pays depuis l'invasion de l'Ukraine par Moscou.

Pékin et Moscou se sont rapprochés au cours des dernières années, intensifiant leurs relations pour faire contrepoids à l'hégémonie des États-Unis. Entre-temps, les tensions entre la Chine et l'Occident se sont accrues, Pékin ayant refusé de condamner l'action militaire russe en Ukraine et dénoncé les sanctions occidentales et les ventes d'armes à Kiev.

 

11h36 : L’Allemagne « pourra faire face à cet hiver », assure Scholz

L’Allemagne « pourra faire face à cet hiver » et assurer son approvisionnement énergétique en dépit du tarissement des livraisons de gaz russe dont son économie est fortement dépendante, a assuré dimanche le chancelier Olaf Scholz.

« La Russie n’est plus un fournisseur d’énergie fiable (…) Le gouvernement fédéral s’est préparé à cette éventualité dès le début de l’année », a déclaré le dirigeant à la presse, en soulignant que grâce à la diversification des sources d’approvisionnement et au remplissage des stocks de gaz, le pays était en position de faire face à un arrêt prolongé du gazoduc Nord Stream.

 

10h52 : Berlin débloque un plan d’aides de 65 milliards d’euros face à l’envolée des prix

Le gouvernement allemand s’est entendu dimanche sur un nouveau plan d’aides au pouvoir d’achat et aux entreprises, dans le contexte de forte inflation, à travers des mesures totalisant 65 milliards d’euros, selon un projet d’accord consulté dimanche par l’AFP.

« Une aide rapide et proportionnée aux citoyens et aux entreprises est nécessaire en raison de l’augmentation rapide des prix élevés de l’énergie », explique ce document élaboré après des semaines de discussions laborieuses entre les trois partis de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz.

DIRECT

 

 

 

LES RUSSES RAPATRIENT LES S-300 SYRIENS

Vers une guerre de religion, infos du 4 septembre 2022

(..)

Selon des médias israéliens, ce système AA a été rapatrié fin août en Russie. Cela serait dû à deux facteurs :
. le besoin de ces systèmes d’armes dans le conflit ukrainien car Kiev se montre de plus en plus menaçant pour les infrastructures russes proches de la frontière, en Crimée et dans le Donbass ;
. le fait que le système S-300 syrien est inutile contre Daech qui n’a plus de capacités en drones et ils ne sont pas employés pour contrer les raids aériens israéliens. Cette mesure devrait être l’occasion pour la Russie de renouer des relations relativement détériorées avec l’État hébreu depuis l’invasion de l’Ukraine.

Il n’en reste pas moins que la Russie protège ses propres installations sur la base aérienne de Hmeimim et de la base navale de Tartous avec des S-400 et des SAM Pantsir. Ces armements ne sont pas dirigés contre les Israéliens (qui n’ont aucun intérêt à frapper directement les Russes) mais contre les forces de l’OTAN jugées comme très agressives et imprévisibles.

La société privée de renseignement ImageSat a publié des photos de la garnison de Masyaf désormais vide de S-300.

Puis elle a publié celle du port de Tartous le 17 août où l’on distingue le système S-300 à proximité du cargo Ro-Ro Sparta II.

Le 20 août, le Sparta II a été localisé par navalnews.com au large des côtes syriennes et le 24 il a franchi le Bosphore pour se retrouver le 26 à proximité de la Crimée.
Il a enfin été localisé le 27 août à quai au port de Novorossiysk situé à 140 kilomètres du détroit de Kerch et de la Crimée.

Or, le 28 février, la Turquie avait interdit le transit de navires de guerre dans le détroit du Bosphore et celui des Dardanelles, comme l’y autorise la Convention de Montreux de 1936. Mais le Sparta II qui appartient à la société civile Oboronlogistika dont le siège est à Moscou n’est pas concerné par ces restrictions imposées depuis le début de la guerre en Ukraine même si Washington l’a inscrit sur sa liste noire.
L’Article 4 de la Convention de Montreux dit bien qu’« en temps de guerre, la Turquie n’étant pas belligérante, les navires de commerce, quels que soient le pavillon et le chargement, jouiront de la liberté de passage et de navigation dans les détroits ».

Source

 

Note: je suis tombé presque par hasard sur cette information, une info importante parce qu'elle laisse à penser que les Russes s'attentent vraiment à un conflit avec l’Otan

 

 

 

L'opération spéciale de la Russie n'est pas une "agression", elle met simplement fin à la guerre de Kiev contre le Donbass (Poutine)

 

L'opération militaire en cours en Ukraine n'est pas "une sorte d'agression" de la part de la Russie, mais vise à mettre fin à une guerre déclenchée par Kiev il y a huit ans contre ses propres compatriotes, a déclaré le président Vladimir Poutine.

Vers une guerre de religion, infos du 4 septembre 2022

"Les habitants de Donetsk, de Lougansk et de Crimée n'ont pas voulu accepter le résultat du coup d'État de 2014 [à Kiev]... Une guerre a été effectivement déclenchée contre eux et s'est poursuivie pendant huit ans. Notre tâche, la mission de nos troupes et la Les milices du Donbass, c'est de mettre fin à cette guerre, de défendre les gens. Bien sûr, de défendre la Russie elle-même, car une enclave anti-russe avait commencé à se former sur le territoire de l'Ukraine d'aujourd'hui qui menace notre pays. Par conséquent, nos garçons qui se battent défendent aujourd'hui à la fois le peuple du Donbass et la Russie elle-même", a déclaré Poutine, s'exprimant lors d'un événement avec des écoliers à Kaliningrad jeudi.

La Russie célèbre jeudi la Journée de la connaissance, la fête marquant le début de la nouvelle année scolaire.

Notant que les habitants du Donbass se considèrent comme faisant partie d'un espace culturel et linguistique commun avec la Russie, Poutine a souligné que le soutien de la société aux troupes participant à l'opération militaire est d'une importance cruciale.

"Parce que les garçons qui se battent là-bas risquent leur santé, beaucoup meurent. Ils doivent comprendre pourquoi ils donnent leur vie. Ce sont des choses extrêmement importantes. Pour la Russie et pour les habitants du Donbass", a déclaré Poutine.

 

 

Gentilly (94) : des centaines de clandestins, originaires d’Afrique et d’Afghanistan, occupent illégalement un bâtiment de 8 000 m², une «réquisition citoyenne» selon l’association United Migrants

Quelque 300 à 400 clandestins occupent, surtout originaires d’Afrique et d’Afghanistan, un bâtiment vide de Gentilly (Val-de-Marne), en banlieue parisienne et plusieurs dizaines d’entre elles se sont retranchées sur le toit pour éviter leur expulsion du lieu, a appris l’AFP dimanche auprès d’associations. Les migrants illégaux ont pénétré vers minuit, dans la nuit de samedi à dimanche, dans ce bâtiment vide de 8.000 m² «voué à la destruction» dont ils ont fait «une réquisition citoyenne», a indiqué United Migrants, association qui les soutient.

«Ces 400 personnes sont sans domicile. Elles ont déjà épuisé les solutions temporaires de logement (…). Afin d’éviter de dormir une énième fois à la rue avec tous les dangers et difficultés que cela entraîne, elles ont décidé d’occuper ce lieu», poursuit l’association. Il s’agit essentiellement de clandestins originaires d’Afrique (Soudanais, Tchadiens, Ivoiriens…) ou d’Afghanistan, dont plusieurs familles.

Dimanche matin, «environ 300 personnes sont toujours sur place», dont «une quarantaine de personnes retranchées sur le toit pour éviter de se faire expulser», a ajouté Madeleine Barataud, également sur place pour l’association Utopia 56. Contactée, la préfecture du Val-de-Marne n’a pas donné suite dans l’immédiat.

Le Figaro

 

 

Toulouse : les migrants expulsés squattent le collège Bellefontaine, puis sont délogés par les habitants du quartier

Les mineurs isolés, migrants pour la plupart originaires d’Afrique de l’Ouest, qui avaient été expulsés le 26 août de l’ancien Ehpad des Tourelles, à Toulouse, ont tenté, hier, de s’installer dans les locaux de l’ancien collège Bellefontaine, dans le quartier de Reynerie. 

En début d’après-midi, une centaine d’entre eux, soutenus par des collectifs, sont entrés dans les locaux. Ils ont installé une chaîne sur la grille de l’entrée, et posé un drap, sur lequel était inscrit : “Nous avons besoin d’un hébergement collectif“.

Quelques jets de projectiles, mais un départ dans le calme

Quelques minutes après leur arrivée, des habitants du quartier de Bellefontaine et Reynerie, dont les immeubles sont situés à quelques mètres de l’entrée du collège, les ont priés de quitter les lieux. Selon nos informations, il n’y aurait pas eu d’échauffourée. En revanche, des jets de projectiles ont fait comprendre aux migrants qu’ils devaient quitter les lieux. La police nationale est intervenue pour sécuriser leur départ, et les migrants sont partis sans heurts.

[…]

 

Les migrants, eux, sont repartis en métro. Certains seraient repartis vers le campement des allées Jules-Guesde, où ils dorment dans des tentes depuis le 26 août. Le conseil départemental de Haute-Garonne, propriétaire des locaux de l’ancien collège Bellefontaine, a confirmé hier que ses locaux “accueillent toujours des activités de loisirs pour la jeunesse du quartier”. Le président du conseil départemental, Georges Méric, “rappelle la nécessité de trouver une solution pérenne à l’accompagnement de ces migrants” et appelle à la “pleine et entière mobilisation des acteurs de ce dossier, que sont l’Etat et la mairie de Toulouse”.

La Dépêche

 

 

Manifestation de soutien à Hassan Iquioussen place de la République : « Liberté pour nos imams ! Charlie Hebdo est une arme de destruction massive de notre pays » (MàJ)

 

 

La Grèce a bloqué l’entrée de plus de 150.000 clandestins à ses frontières terrestres et maritimes depuis le début de l’année 2022, déclare aujourd’hui le ministre grec des Migrations

La Grèce a bloqué l’entrée de plus de 150.000 migrants sans papiers à ses frontières terrestres et maritimes depuis le début de l’année, a déclaré dimanche le ministre grec des Migrations.

L’entrée de 154.102 migrants en situation irrégulière a été évitée depuis le début de l’année. Environ 50.000 ont tenté d’entrer en Grèce rien qu’au mois d’août“, a déclaré Notis Mitarachi au quotidien Eleftheros Typos.

Le contrôle des frontières est une des grandes priorités du gouvernement conservateur grec arrivé au pouvoir en 2019 et qui vise sa réélection l’année prochaine

Le gouvernement a annoncé le mois dernier son intention d’étendre de 80 km supplémentaires un mur de 40 km le long de la frontière gréco-turque matérialisée par le fleuve Evros dans le cadre d’efforts visant à contrôler le flux de migrant. Il va également installer des caméras thermiques et déployer 250 garde-frontières supplémentaires.

La Grèce est souvent le pays choisi par des personnes fuyant l’Afrique et le Moyen-Orient pour tenter d’accéder à une vie meilleure dans l’Union européenne. Des milliers de personnes passent par la Turquie en traversant l’Evros ou en tentant la périlleuse traversée de la mer Egée.

La Grèce a été critiquée à plusieurs reprises pour des refoulements illégaux présumés de migrants vers la Turquie sur sa frontière terrestre et maritime, selon des témoignages de victimes publiés par des ONG, l’AFP et d’autres médias. Mais Athènes a toujours nié ces accusation. M. Mitarachi a nié dimanche qu’Athènes était impliquée dans des refoulements illégaux de migrants, accusant la Turquie de les forcer à traverser la frontière.

[…]

 

RTL

 

 

« Abattre l’Occident » : Sortie du nouveau livre de Douglas Murray (MàJ : “Salutaire et décapant” pour le Figaro)

Abattre l’Occident, le dernier essai du Britannique Douglas Murray, est traduit en français. Salutaire et décapant.

(…)

Reste une question. Pourquoi des théories aussi masochistes, mensongères, puériles et destructrices se sont répandues avec tant de rapidité ? Douglas Murray nous éclaire sur les raisons de ce succès. D’abord, elles prennent la place d’un vide. « Alors que l’ensemble des autres grands récits se sont effondrés, la religion de l’antiracisme fournit un but et un sens à la vie. » Ensuite, parce que ce masochisme plonge ses racines dans une tradition occidentale. Le goût de l’ailleurs, l’exotisme, la tendance à mal s’aimer, à se mépriser, à préférer le barbare au péquin a la faveur de nos intellectuels de Montaigne à Rousseau. Même Voltaire trouvait des qualités à la religion musulmane tandis qu’il vomissait celle de ses pères. L’antiracisme religieux ne fait que radicaliser cette veine. Enfin, ces théories de la déconstruction séduisent par leur facilité. Il est en effet infiniment plus facile de détruire que de créer, de déboulonner que de forger, de critiquer que de fonder, de pointer les défauts du passé que fabriquer quelque chose à transmettre. On touche là au point nodal de ce grand mouvement qui affecte notre héritage ; l’oubli d’une qualité fondatrice de toute civilisation : la gratitude. Et Murray de citer les derniers mots du philosophe conservateur Roger Scruton, dont il est un des disciples : « S’approcher de la mort vous permet de savoir ce que la vie et la gratitude signifient. »

Il nous faudrait renouer avec ce sentiment de reconnaissance, qui n’est pas une rustre fierté, mais l’humilité de reconnaître que nous sommes les héritiers d’une civilisation qui n’a pas seulement créé des chefs-d’oeuvre que nous sommes incapables d’égaler, mais aussi inventé des progrès scientifiques stupéfiants, mis en oeuvre un confort et un système politique fondé sur la liberté et le droit que le monde entier nous envie. D’ailleurs, comme le rappelle Murray, les bateaux de migrants ne vont que dans une seule direction : l’Occident.

Le Figaro

19/05/2022

Fiche de lecture ci-dessous par Michèle Tribalat

Les signes avant-coureurs n’ont pas manqué, telle cette manifestation à l’Université de Standford en 1987 derrière le pasteur Jesse Jackson au son de « hey hey, ho ho, Western Civ has got to go ». Aujourd’hui, le « virus » antioccidental a contaminé toutes les sphères de la société, du jardinage au sommet des gouvernements. On retrouve presque toujours le même scénario : dénigrer l’Occident, et lui seul, en faisant fi du contexte historique et en redéfinissant le sens des mots, exagérer ses méfaits sans hésiter parfois à les falsifier, sans jamais les comparer à ceux d’autres civilisations et clouer au pilori les contradicteurs et les sceptiques, y compris ceux qui sont infiniment plus compétents que les militants antioccidentaux. Ce qui nécessite un usage constant de l’anachronisme et un abus du décryptage métaphorique. Cette stratégie est fondamentale dans l’établissement d’une continuité historique dans le mal. Pour cela, les militants anti-occidentaux, bien souvent des Blancs aisés, doivent s’attaquer aux piliers de la civilisation occidentale gréco-romain, judéo-chrétien et des Lumières. Aucun héros ne doit échapper à la fournaise pour que l’Occident finisse par être privé de toute possibilité de fierté. Ce carnage épargne néanmoins les idoles encore utiles pour étayer la thèse de la démolition, quoi qu’ils aient pu faire. Douglas Murray aurait pu intituler son livre : Occident, fermeture définitive, tout doit disparaître.

Les Blancs sur la sellette 

La théorie critique de la race (TCR) fait figure de détergent puissant. Tout ce qui vient des Blancs est mauvais et ne reflète que la perception de ceux-ci. Qu’il s’agisse de la théorie de l’égalité, du rationalisme des Lumières, du raisonnement juridique, des principes de neutralité de la Constitution. Les militants de la TCR sont obsédés par la question du pouvoir. Seuls sont racistes ceux qui le détiennent. Le Blanc est raciste dès la naissance et ne peut échapper à cette malédiction. Toute dénégation de sa part est interprétée comme une preuve. Les succès de librairie de Robin DiAngelo et Ibram X. Kendi ont popularisé la TCR, préparant ainsi au moment George Floyd et à l’interprétation raciste de son meurtre. Interprétation pour laquelle l’Europe aussi était prête. Comme le virus du racisme frappe les Blancs dès la naissance, il faut les endoctriner très tôt car le racisme se manifesterait dès trois mois ! Mais tout Noir qui n’adhèrerait pas à la TCR est lui-même raciste et il faut lui faire honte. Ce redressement de la jeunesse remonte tous les niveaux éducatifs. Ainsi, en Californie, en 3ème année de primaire, on demande aux enfants de se ranger par ordre de privilège. Cet endoctrinement se poursuit dans l’entreprise. Par exemple, Coca Cola a organisé des sessions de formation pour enseigner aux employés comment « être moins blancs ». Avec des conséquences plus immédiates mais plus dramatiques encore, dans le domaine médical. La « médecine équitable » a été expérimentée dans tout le pays. Un grand hôpital de Boston a ainsi mis en place un « reparation framework » d’admission préférentielle de patients Noirs ou Latinos (Black and Lantinx) victimes de défaillance cardiaque. On parle d’ « épidémiologie antiraciste ». Les disparités ne sont que les effets du privilège blanc. La blanchité elle-même serait une pandémie, d’où des discours protogénocidaires.

Une réécriture de l’histoire sans aucune nuance

(…)

Churchill, sa statue mais aussi son prestige, devaient tomber dans la tempête anti-occidentale. Lors d’un débat intitulé « The Racial Consequences of Churchill », organisé par le Churchill College de Cambridge en février 2021, il fut traité de lâche pour ne pas avoir participé à la guerre, alors qu’il avait plus de 60 ans ! Pour l’universitaire, Kehinde Andrews, l’empire britannique avait été bien pire que les Nazis et la guerre aurait été de toute façon gagnée sans Churchill. La Shoah n’avait rien d’exceptionnel. Avec la victoire des Alliés, on était passé d’une suprématie blanche à une autre. Comme l’écrit Douglas Murray, si se défaire du plus grand ennemi ne compte pour rien toute action humaine est condamnée à la futilité. Churchill est en fait une cible privilégiée car, si sa réputation résiste, il reste quelqu’un à admirer en Occident. La crise des statues qui s’est répandue en Occident participe de cette réécriture de l’histoire qui signe l’ignorance de tout ce qu’il a accompli de bien mais aussi de tout le mal qui a pu se faire ailleurs.

La religion antioccidentale

Pour John McWorther, l’antiracisme est la nouvelle religion qui, en Occident, a pris la place de l’ancienne après l’étiolement des croyances chrétiennes. Elle a son péché originel (le privilège blanc), son jour du jugement dernier (en finir avec la race) et l’excommunication des hérétiques (la honte sociale, voire pire). On vénère les autres religions et cultures pour mieux dénigrer les siennes.  On oublie ainsi ce que l’on doit à la civilisation occidentale et ce qui manque dans celles qu’on admire.

(…)

Les sciences et les maths dans la ligne de mire

On les pensait comme le refuge de la rationalité. À tort. En pleine pandémie The Lancet a publié un texte intitulé « Racisme, la crise de la santé publique » dans lequel elle se déclarait solidaire de Black Lives Matter (BLM) et prête à agir en conséquence. Les maths sont devenues une cible de choix. En effet, quoi de plus efficace pour démolir le système que de se débarrasser de tout ce qui se fonde sur les acquis en maths. Est donc contestée l’idée qu’il n’y aurait qu’une seule solution à un problème et, à l’été 2020, des professeurs de maths ont cherché à déconstruire l’hégémonie de 2+2=4. Si tout est dû au racisme, en finir avec le racisme suppose d’abaisser les performances et d’instituer une politique préférentielle raciste.

La culture, victime d’anachronisme et d’imputations idéologiques

La littérature ne résiste pas mieux à l’examen sourcilleux de militants incultes. Ainsi Shakespeare est déclaré problématique parce que, dans Le songe d’une nuit d’été, il aurait fait allusion à la race lorsqu’il a écrit « Who would not trade a raven for a dove ? ». Tout le canon de la littérature anglaise y passe. La British Library a entrepris de créer une liste noire d’auteurs ayant un lien avec la traite et le colonialisme. Le poète Ted Hughes, né en 1930, a ainsi été déclaré coupable par association parce qu’il aurait eu un ancêtre impliqué dans la colonisation, Nicholas Ferrar, né en 1592. En fait, ce dernier est mort sans enfant et était l’auteur d’un pamphlet attaquant l’esclavage, avant même la traite britannique ! La British Library dut présenter ses excuses à la famille après que des chercheurs aient révélé l’imposture.

La musique classique n’a évidemment pas échappé aux attaques, qu’il s’agisse du répertoire (trop focalisée sur la musique créée du temps de l’esclavage), de la composition démographique des orchestres ou des touches de piano en ivoire.

Mais le jardinage lui-même est suspect et l’horticulture aussi souffrirait d’un racisme systémique (James Wong, The Guardian, 14/06/2020). Au Canada, John Douglas, professeur d’université, fit grand bruit lorsqu’il déclara qu’il fallait décoloniser les pelouses !

Confusion entre inspiration et admiration avec appropriation culturelle

La culture occidentale est accusée à la fois d’insularité, de repli sur elle-même et fustigée pour appropriation culturelle quand elle manifeste de l’intérêt pour les autres cultures. Son rapport à ces autres cultures ne peut pourtant pas se résumer à du pillage. Delacroix et Ingres, fascinés par l’Afrique du Nord ne lui ont rien volé. Ils l’ont admiré et s’en sont inspiré. Personne en Occident n’a l’intention d’accuser les musiciens asiatiques  qui jouent et composent des musiques classiques d’appropriation culturelle. Au contraire.

Ce masochisme narcissique occidental qui dissèque son passé prive l’Occident d’une voix qui pourrait compter dans le combat contre les violations des droits dans le monde.  L’adoption de la TCR est pourtant loin de faire l’unanimité en Amérique. Mais s’y opposer est risqué et chaque défaite sonne comme un avertissement pour les téméraires qui voudraient s’y hasarder. Le rédacteur adjoint du Journal of American Medical Association (JAMA) a payé cher son désaccord avec l’idée de racisme structurel suggérant que des personnes comme lui sont racistes. Après une campagne demandant son licenciement, le rédacteur en chef, coupable par association, dût lui aussi partir. Le New York Times évoqua l’affaire comme une « controverse raciste » (02/06/2021). Christofer Rufo, du Manhattan Institute, opposant majeur à la TCR, se trouva désarçonné lorsque Lamont Hill lui demanda, dans son émission, ce qu’il aimait dans le fait d’être un Blanc. Il finit par répondre qu’il ne pensait pas en ces termes, signe pour Hill, justement, de son privilège blanc. Comme l’écrit Douglas Murray, Rufo a donné la seule réponse respectable à laquelle on peut espérer survivre. Il a évité « l’option nucléaire » qui aurait consisté à dire qu’il avait eu la chance de naître dans une tradition qui avait donné au monde de grandes choses et ne pouvait se réduire à ses mauvaises actions. C’est d’ailleurs vers l’Occident, l’Amérique en premier, que se tournent les migrants en quête d’une vie meilleure et non vers la Chine qui pavoise devant cette folie occidentale et ne manque pas une occasion de morigéner l’Occident. En 2021, lors d’une réunion du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le ministre des affaires étrangères Zhao Lijian ne s’est pas privé de lui faire la leçon : « Nous exhortons les pays occidentaux concernés de prendre au sérieux l’inquiétude de la communauté internationale, de prendre des mesures concrètes pour résoudre la question du racisme systémique et de la discrimination raciale afin, non seulement de promouvoir et protéger les droits de l’homme  chez eux, mais aussi de contribuer ainsi au bon développement de la cause des droits de l’homme au niveau international » (p. 77).

Michèle Tribalat

 

 

Grenoble : dans les cantines scolaires, seuls des plats végétariens seront proposés aux élèves par la mairie EELV, il faudra faire une demande explicite pour manger de la viande

 

Les élèves devront demander spécifiquement, chaque jour, s’ils veulent du poisson ou de la viande en plus dans leur repas. Cette décision a été prise par le maire (EELV) Éric Piolle.

C’est encore l’instigateur de cette décision qui le dit le mieux : «La logique est inversée : il faut demander pour manger de la viande et/ou du poisson». Ainsi que l’explique le maire (EELV) de Grenoble Éric Piolle, les cantines des écoles publiques de sa ville ne proposeront plus, par défaut, que des plats végétariens aux élèves. Ceux d’entre eux qui souhaitent malgré tout manger de la viande ou du poisson devront en faire explicitement la demande.

Cette disposition avait été votée en conseil municipal en juin dernier, pour des raisons écologiques, la Ville rappelant que la consommation de viande et l’élevage représentent une des premières causes du réchauffement climatique. Une thèse pourtant largement controversée dans le débat scientifique.

Le Figaro

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