Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Guerre en Ukraine EN DIRECT : Kiev accuse la Russie de brûler « délibérément » le blé ukrainien…
L’ESSENTIEL
Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire à Kiev, d’un montant de 400 millions de dollars, incluant des lance-roquettes multiples Himars et des opus de 155 mm, destinés à viser les dépôts d’armes russes.
Selon le gouverneur régional de Donetsk, l’armée russe incendie les cultures. « Il y a des incendies massifs dans les champs, qui sont intentionnellement causés par l’ennemi. Ils essaient de détruire les récoltes par tous les moyens. Ils bombardent les machines agricoles, les moissonneuses… », a-t-il accusé.
La réunion ministérielle du G20, rassemblant les ministères des Affaires étrangères, a commencé hier. Face au flot de condamnations occidentales, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a quitté dès la mi-journée la rencontre. Les Occidentaux ont notamment attribué clairement la responsabilité de la guerre et des crises énergétique et alimentaire mondiales qu’elle a suscitées à Moscou.
14h44 : L’armée russe revendique plusieurs frappes
L’armée russe assure avoir infligé des dégâts importants à l’armée et au matériel ukrainien dans les régions de Mykolaïv et Dnipropetrovsk. Dans son communiqué, le ministère russe de la Défense revendique aussi des frappes sur les régions de Donetsk et de Kharkiv, où six civils ont été blessés selon le Parquet local ukrainien.
13h46 : La Russie brûle « délibérément » le blé ukrainien
Serhiy Bratchuk, porte-parole de l’administration militaire régionale d’Odessa, a déclaré que les forces russes détruisaient « délibérément » les récoltes dans la région de Kherson et empêchent les habitants d’éteindre les incendies. Une accusation relayée par Oleg Nikolnko, porte-parole du ministère des Affaires étrangères : « Les troupes russes ont mis le feu aux champs de céréales dans la région ukrainienne fertile de Zaporojia. Souvenez-vous de cette image chaque fois que les Russes disent qu’ils se soucient de la sécurité alimentaire mondiale. »
12h28 : Pékin indique avoir trouvé un « consensus » avec Washington pour améliorer les relations sino-américaines
« Les deux parties, sur la base de la réciprocité et des bénéfices mutuels, ont atteint un consensus pour faire en sorte que le groupe de travail conjoint sino-américain atteigne d’avantage de résultats », a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères dans son compte-rendu de la réunion.
11h20 : L’Ukraine remet en marche des ports sur le Danube pour transporter son grain
Kiev restaure et agrandit certains ports fluviaux désaffectés depuis plusieurs années afin de faciliter l’exportation de céréales, alors que les ports de la mer Noire sont bloqués par la Russie. Ces ports sur le Danube, deuxième plus long fleuve européen prenant sa source en Allemagne, étaient très délabrés avant la guerre. Côté ukrainien, le fleuve est toutefois à l’extrême-sud du pays, à la frontière avec la Roumanie. Il faudra donc déjà y acheminer le grain avant de le remonter vers le reste de l’Europe.
10h54 : Plus de 1.000 soldats britanniques mobilisés pour entraîner les Ukrainiens
Selon le ministère britannique de la Défense, 1.050 militaires britanniques sont mobilisés sur ce programme, qui se déroule sur des sites militaires dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et le Sud-Est du Royaume-Uni. À l’occasion de la dernière visite du Premier ministre britannique Boris Johnson, depuis démissionnaire après une succession de scandales, à Kiev le 17 juin, Downing Street avait annoncé que Londres avait proposé de « former jusqu’à 10.000 soldats tous les 120 jours ».
10h19 : Blinken a demandé à la Chine de condamner « l’agression » russe en Ukraine
« C’est vraiment le moment où nous devons tous nous lever, comme l’ont fait les pays du G20 les uns après les autres, pour condamner l’agression et exiger, entre autres, que la Russie autorise l’accès aux denrées alimentaires bloquées en Ukraine », a déclaré Anthony Blinken après un entretien avec son homologue chinois Wang Yi. Il a dit n’avoir perçu « aucun signe » de coopération de la part de la Russie.
10h12 : Berlin et Kiev se disputent une turbine de gazoduc russe
L’Allemagne espère convaincre le Canada de lui restituer une turbine destinée au gazoduc russe Nord Stream pour atténuer la crise énergétique avec la Russie, mais l’Ukraine reproche à Berlin de « se soumettre au chantage du Kremlin ». Cette turbine est actuellement en maintenance dans des ateliers du groupe allemand Siemens au Canada. Le groupe gazier russe Gazprom avait invoqué ces travaux pour justifier mi-juin une réduction de ses livraisons à l’Allemagne via le gazoduc Nord Stream. Le gouvernement allemand dit se trouver depuis plusieurs semaines « en contacts intensifs » avec Ottawa pour obtenir le retour de cet équipement vers l’Europe en dépit des sanctions frappant la Russie.
Berlin a dit vendredi avoir reçu des « signaux positifs » de la part du Canada, selon le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Hebestreit. L’Allemagne ne croit pas au motif technique invoqué par Gazprom pour expliquer la baisse des livraisons de gaz, mais considère que le retour de la turbine priverait la Russie d’un prétexte pour prolonger cette fermeture du robinet de gaz, qui menace de dégénérer en crise énergétique majeure. De son côté, l’Ukraine a instamment prié le Canada de ne pas rendre la turbine.
HIER 20h14 : Les Etats-Unis annoncent une nouvelle aide militaire à Kiev
Cette aide, d’un montant de 400 millions de dollars, comprend quatre systèmes de lance-roquettes multiple Himars et des munitions, qui ont déjà permis aux forces ukrainiennes d’attaquer des cibles -- comme des dépôts de munitions -- avec des missiles tirés hors de portée de l’artillerie russe, a précisé un haut responsable du Pentagone.
Le lot d’aide inclut également un millier d’obus de 155 mm pour des pièces d’artillerie fournies par les alliés occidentaux de Kiev.
HIER 19h45 : Le Canada sanctionne le chef de l’Eglise orthodoxe russe
Dans le cadre d’une nouvelle salve de mesures en réponse à l’invasion de l’Ukraine visant « les agents de désinformation et de propagande russes », le Canada a sanctionné le patriarche Kirill.
Une mesure rapidement dénoncée par Moscou, par le biais de la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova selon qui « les sanctions contre le patriarche n’ont pu être introduites que par des satanistes ».
HIER 19h25 : Moscou met son veto à l’ONU concernant une aide à la Syrie
Il s’agit d’un projet de résolution de la Norvège et de l’Irlande prolongeant d’un an l’autorisation d’aide humanitaire transfrontalière à la Syrie sans l’aval de Damas. Cette autorisation est en vigueur depuis 2014 et vient en aide via le point de passage de Bab al-Hawa à la frontière syro-turque à plus de 2,4 millions de personnes dans la région d’Idleb (nord-ouest) sous contrôle de groupes djihadistes et des rebelles.
Un analyste met en garde contre "l'effet catastrophique" des sanctions anti-russes sur le marché mondial de l'énergie
S'exprimant lors d'une réunion gouvernementale vendredi, le président Vladimir Poutine a admis que les sanctions occidentales contre la Russie nuisaient à l'économie du pays, mais a ajouté que l'Occident souffrait davantage de ces mesures restrictives imposées à Moscou en raison de son opération militaire spéciale en cours en Ukraine.
L'Occident a fait "de nombreuses erreurs" en sanctionnant la Russie en raison de son opération spéciale en cours en Ukraine, a déclaré Earl Rasmussen, vice-président exécutif du Centre Eurasia à Washington, DC, à Sputnik.
« Le retrait du pétrole russe des marchés occidentaux ne peut pas être facilement remplacé. La Russie est trop critique pour la chaîne d'approvisionnement mondiale et il faudra des années pour même tenter de combler le vide […] », a souligné Rasmussen.
Selon lui, de nombreux "dirigeants" occidentaux ne réalisent pas que "les pipelines et les raffineries nécessiteront des changements qui entraîneront des coûts et du temps importants". Le vice-président de l'Eurasia Center a suggéré qu'"il faudra des années pour fournir l'infrastructure nécessaire".
Il a également mis en garde contre «l'effet catastrophique» des sanctions anti-russes de l'Occident sur «le marché mondial de l'énergie», avertissant que les sanctions «affecteront également les économies de manière générale, entraînant une récession majeure et malheureusement une désindustrialisation de nombreux pays, principalement en Europe.
Évoquant le développement par Moscou d'opportunités de croissance malgré les sanctions, Rasmussen a déclaré qu'il partageait le point de vue du président russe Vladimir Poutine selon lequel les sociétés énergétiques du pays devraient rechercher et développer de nouveaux marchés à l'est et au sud.
Le vice-président du Centre Eurasia a appelé à la « coopération continue de la Russie avec la Chine et l'Inde ainsi qu'avec d'autres régions émergentes telles que le Vietnam. Indonésie, Singapour et pays d'Asie centrale.
« La recherche d'opportunités et la coopération avec les pays émergents d'Afrique et d'Amérique du Sud doivent également être perçues de manière positive. De plus, un partenariat avec la Chine dans le développement des pays dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route" peut également être envisagé", a-t-il ajouté.
Ces commentaires sont intervenus après que président Poutine a déclaré vendredi que les sanctions anti-russes infligent plus de dégâts à ceux qui les ont imposées qu'à Moscou.
"Nous savons que les Européens essaient de remplacer les ressources énergétiques russes, mais le résultat de telles actions est, comme on pouvait s'y attendre, une augmentation des prix du gaz sur les marchés sur place et une augmentation du coût des ressources énergétiques pour les consommateurs, y compris les ménages", a déclaré Poutine. a déclaré lors d'une réunion du gouvernement.
Il a souligné qu'il avait averti à plusieurs reprises ses collègues étrangers des conséquences des sanctions imposées à la Russie, en particulier en ce qui concerne le marché de l'énergie, mais que ses avertissements "étaient tombés dans l'oreille d'un sourd".
Le président russe a également souligné que "le soi-disant blitzkrieg économique que nos détracteurs ont prévu pour nous a échoué".
Le 24 février, la Russie a lancé une opération militaire spéciale pour démilitariser et dénazifier l'Ukraine après que les républiques du Donbass ont demandé de l'aide pour les défendre contre les attaques des troupes ukrainiennes. Les États-Unis et leurs alliés ont réagi en imposant une série de sanctions «sévères» contre la Russie, l'UE s'engageant à mettre fin à sa dépendance vis-à-vis de l'approvisionnement énergétique russe. Les perturbations ultérieures des opérations logistiques et financières ont sapé les chaînes d'approvisionnement et entraîné une flambée des prix de l'énergie dans le monde, entraînant également une inflation record aux États-Unis et au-delà.
Note: Le quatrain qui suit démontre que quoique les politiciens occidentaux affirment pouvoir se passer du pétrole Russe et pouvoir contrôler le résulta de leurs sanctions, c’est tout le contraire que va se passer. Et ils en seront très fâchés, lorsque la Russie leur coupera complètement le robinet de gaz et de pétrole. Et seront alors sanctionnés ceux qui croyaient sanctionner
Le Russie et son or noir
C 5 - Q 65
Subit venu l'effrayeur sera grande,
Des principaux de l'affaire cachez:
Et dame en brasse* plus ne sera en veu"e,
Ce peu a` peu seront les grands fachez.
Viendra subitement une terreur qui sera grande (lorsqu'ils comprendrons leurs erreurs),
Cacher (aux peuples) par les principaux (pays) de l'affaire :
Et la dame (la Russie) au charbon ne sera plus en vue,
Ainsi peu à peu les grands en seront fâchés.
*Brasse, lire braise pour charbon (ou pétrole) Nostradamus a l’habitude de tordre l’orthographe de certains mots pour rendre plus difficile l’interprétation
«Répète la phrase» : Collé à son prompteur, Joe Biden lit aussi les annotations qui lui sont personnellement adressées
09/07/2022
À 79 ans, le président des États-Unis vient encore de s’illustrer devant les caméras. Dans un discours sur l’avortement qu’il prononçait vendredi soir à La Maison Blanche, Joe Biden semble avoir un peu trop « collé » au texte de son prompteur… lisant des annotations destinées à lui seul.
À la fin de l’une de ses phrases, Joe Biden prononce ainsi « repeat the line » ( « répète la phrase »), une annotation supposée lui rappeler d’appuyer un peu plus cette ligne de son discours.
Derrière lui, son équipe reste impassible. Mais Emilie Simons, assistante de la porte-parole de la Maison Blanche assure que Joe Biden aurait en réalité prononcé « Let me repeat the line » (en français « Laissez moi répéter la phrase »). Ce que l’on n’entend pas sur la vidéo.
Grenoble : Deniz K., 24 ans, armé d’une Kalachnikov, abattu par la police alors qu’il tentait d’ouvrir le feu sur les policiers (MàJ : Le père de la victime veut porter plainte contre le policier)
09/07/2022
Bülent K., père du conducteur du scooter mort par balle jeudi à Grenoble, entend porter plainte pour homicide volontaire. Le policier qui a tiré affirme que le passager du deux roues – en fuite – a pointé vers lui sa Kalachnikov, retrouvée chargée.
Il est activement recherché depuis le drame qui s’est joué jeudi à Grenoble. Mais le passager du scooter qui a pris la fuite en abandonnant son arme de guerre chargée restait introuvable ce vendredi soir. Cette Kalachnikov, un policier soutient que le suspect l’a pointée vers lui et qu’il a dû faire usage de son arme, tir qui a entraîné la mort du conducteur du deux-roues : un jeune homme de 24 ans connu de la justice et qui pilotait son engin en portant un gilet pare-balle (…)
Deux hommes à scooter ont été aperçus par deux policiers en patrouille à pied dans le centre de Grenoble (Isère), ce jeudi soir. L’un aurait mis en joue les forces de l’ordre avec une Kalachnikov puis aurait tenté de tirer. Un fonctionnaire a ouvert le feu, neutralisant mortellement le suspect. Deux enquêtes ont été ouvertes.
(…) Le conducteur portait un gilet pare-balles tandis que son passager était muni d’une arme longue. Ce dernier aurait mis en joue les policiers et aurait tenté d’ouvrir le feu. “Le tir ne serait pas parti, possiblement à cause d’une défaillance de l’arme”, glisse une source policière. L’un des agents dégaine son arme et fait feu à deux reprises sur cet homme qui est touché au niveau de la tête et qui s’effondre.
(…) Le défunt, Deniz K. avait en effet écopé, en 2019, de cinq ans de prison dont un assorti du sursis pour des vols avec violences commis dans trois bureaux de tabac de l’agglomération grenoblois au début de l’année 2018 précise Le Dauphiné. Il était par ailleurs actuellement visé par une procédure judiciaire.
Selon nos informations la victime, âgée de 24 ans, a reçue deux balles dans le thorax. D’après des témoins sur place elle serait arrivée armée d’une kalachnikov dans le but de tuer d’autres personnes, avant que la police ne s’interpose.
Niort : un migrant camerounais condamné à 2 ans de prison ferme pour avoir agressé au couteau un jeune homme dont le pronostic vital fut un temps engagé. Sa peine déjà effectuée, il ressort libre
08/07/2022
Un homme de 42 ans a été condamné ce jeudi 7 juillet 2022 à Niort à trois ans de prison, dont un avec sursis probatoire de deux ans, pour des coups de couteau portés en juin 2020. Sa peine déjà effectuée avant l’audience, il est ressorti libre.
Que s’est-il vraiment passé, ce 30 juin 2020, dans un parc du centre-ville de Niort ? Ce qui est sûr, c’est que Brice Nkountchou, âgé de 42 ans aujourd’hui, a porté deux coups de couteau à un autre homme : un au niveau du bras et un autre, plus lourd de conséquences, sur le flanc gauche.
L’auteur de l’agression, qui est détenu depuis deux ans, était jugé, le 7 juillet 2022, devant le tribunal correctionnel de Niort. Celui qui a reçu les coups était aussi présent. Selon lui, le prévenu « a interpellé mon ami, qui ne parlait pas français. Je suis venu pour parler avec lui et il s’est énervé, il m’a porté les coups ».
Une tentative de meurtre requalifiée
Son profil est exposé par Gérald Faucou, président du tribunal. « Vous gardez un certain traumatisme de votre voyage clandestin vers la France, mais aussi de vos problèmes depuis que vous êtes à Niort. Votre expertise psychiatrique fait état d’une altération du discernement à cause de ces problèmes ».
Le prévenu parle beaucoup depuis son box, il explique « avoir de gros problèmes de santé ». De nombreux rendez-vous médicaux et une hospitalisation viendront confirmer ses dires. « Il faut rappeler qu’il était d’abord mis en cause pour tentative de meurtre au départ, avant que les faits ne soient requalifiés, précise Fanny Louis-François, substitut du procureur de la République. Les blessures de la victime, qui a perdu beaucoup de sang après l’agression, la marqueront à vie. »
(…) L’homme est finalement condamné à trois ans d’emprisonnement dont un avec sursis probatoire de deux ans, mais comme il a déjà effectué deux ans de détention, il va ressortir libre à l’issue de l’audience.
Niort. Agression au couteau sur un parking : le geste incompréhensible d’un migrant à la dérive
Jugé jeudi 7 juillet, Brice, 42 ans, a déjà passé deux ans en prison. Le 30 juin 2020, sur un parking niortais, il avait agressé au couteau un garçon dont le pronostic vital sera un temps engagé.
Dans la tête de Brice, 42 ans, tout semble souvent se mélanger. Venu du Cameroun, arrivé sur le territoire français en 2004, ce quadragénaire s’était finalement posé à Niort voilà trois ans. Il y menait une vie de migrant marquée par la misère, le sentiment d’être souvent en danger.
Sans domicile fixe, Brice passait d’un squat à l’autre. Le 30 juin 2020, sur le parking Biscara, il croise la route de deux hommes qu’il ne connaît pas. Et s’adresse à l’un d’eux sans obtenir de (…)
Le gouvernement veut expulser « tout étranger » ayant « commis des actes graves, quelle que soit sa condition de présence sur le territoire »
09/07/2022
Le gouvernement souhaite rendre possible l’expulsion de « tout étranger » qui « a commis des actes graves » en levant notamment la condition de l’âge d’arrivée en France, a fait savoir le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin dans un entretien au « Monde » en ligne ce samedi 9 juillet. Cette nouvelle disposition sera intégrée à la future loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi), « présentée à la rentrée », a déclaré le ministre de l’Intérieur.
« Aujourd’hui, un étranger qui a commis des actes graves n’est pas expulsable dès lors qu’il remplit certaines conditions, comme une arrivée sur le territoire national avant l’âge de 13 ans », a déclaré le ministre. « Nous voulons permettre l’expulsion de tout étranger reconnu coupable d’un acte grave par la justice, quelle que soit sa condition de présence sur le territoire national », a-t-il ajouté.
Cette nouvelle disposition sera intégrée à la future loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi), « présentée à la rentrée », a ajouté le ministre. « Nous sommes prêts à discuter, à amender et à trouver des compromis avec les LR, les centristes et même une partie de la gauche » pour faire adopter cette loi, a-t-il poursuivi.
Le gouvernement est également disposé à « reprendre » dans la Lopmi « un certain nombre de propositions comme la loi anticasseurs de Bruno Retailleau (LR) », a encore dit Gérald Darmanin et, « en matière d’immigration, à réfléchir aux conclusions de l’excellent rapport » de François-Noël Buffet (LR).
Note: c'est que du vent, comme d'ab ils ne feront RIEN
Belgique (Belgistan) : les centres d’accueil pour demandeurs d’asile saturés, l’armée appelée à la rescousse, 750 places vont être créées dans des casernes
08/07/2022
750 places temporaires vont être créées par l’armée belge pour loger des demandeurs d’asile dans des casernes.
L’armée belge va créer quelque 750 places temporaires dans des casernes pour loger des demandeurs d’asile et soulager le système d’accueil saturé, ont annoncé mercredi le ministère de la Défense et le secrétariat d’Etat à l’Asile et la Migration.
Ces abris seront installés “dans des hangars, avec des installations sanitaires mobiles si nécessaire”, et “la restauration sera dans un premier temps également assurée provisoirement par la Défense”, précise un communiqué du ministère de la Défense.
“Un village de conteneurs” proposant 750 places d’accueil est prévu “dans une deuxième phase”. “Il est très important qu'(il) puisse être construit le plus rapidement possible afin que l’accueil temporaire d’urgence dans les hangars de la Défense soit aussi court que possible”, ajoute-t-il.
Les capacités d’accueil de demandeurs d’asile en Belgique sont actuellement de 31.000 places, avec un taux d’occupation de 95% qui signifie en pratique que les centres sont pleins, selon un porte-parole de Fedasil, l’agence pour l’accueil des demandeurs d’asile. Et ce n’est pas la première fois dans cette crise que le gouvernement appelle la Défense à la rescousse.
Ce que l’on sait sur Tetsuya Yamagami, l’homme qui a tiré sur Shinzo Abe
Selon des sources policières citées par les médias nippons, le suspect a servi dans la marine japonaise jusqu’en 2005 et aurait fabriqué lui-même son arme à feu.
Publié hier à 16h59
L’ancien premier ministre japonais Shinzo Abe, 67 ans, était en train de prononcer un discours en soutien à Kei Sato, un candidat local du Parti libéral-démocrate sur un carrefour près d’une gare à Nara lorsqu’il a été pris pour cible par un homme qui a tiré à deux reprises. L’ancien dirigeant est mort à l’hôpital, où il avait été transporté à la mi-journée (heure de Tokyo).
Selon des sources policières citées par les médias nippons, le suspect arrêté est un Japonais de 41 ans, chômeur, du nom de Tetsuya Yamagami. Cet habitant de Nara a servi pendant trois ans dans la Force maritime d’autodéfense japonaise, la marine japonaise, jusqu’en 2005, toujours selon des médias locaux, qui citent le ministère de la défense.
Il aurait fabriqué lui-même son arme à feu, qui mesure une quarantaine de centimètres, alors que les restrictions contre ces armes au Japon sont extrêmement fortes et qu’il y est très difficile d’obtenir un permis de port d’arme. « Le suspect l’affirme, et nous l’avons clairement établi : [l’arme à feu utilisée] est d’apparence artisanale ; mais notre analyse est toujours en cours », a déclaré à des journalistes un policier de la région de Nara.
Intention de tuer Shinzo Abe
D’après la NHK, Tetsuya Yamagami aurait confié aux enquêteurs après son arrestation qu’il était « frustré » vis-à-vis de M. Abe et qu’il lui a tiré dessus avec l’intention de le tuer. Il « a déclaré avoir gardé rancune à une certaine organisation et il a avoué avoir commis le crime parce qu’il croyait que l’ancien premier ministre Abe lui était lié », a déclaré un responsable de la police de la région de Nara lors d’une conférence de presse.
La police a perquisitionné vendredi le domicile de Tetsuya Yamagami, où des produits potentiellement explosifs auraient été trouvés, selon la chaîne de télévision publique.
Iran : les “carjacking” montent en flèche avec la crise économique, la police impuissante
09/07/2022
Les “carjackers”, ou voleurs de voiture, sévissent en Iran dans un contexte de crise économique : plusieurs vidéos choquantes prises sur les routes montrent des hommes armés de machettes, de tasers ou d’armes à feu s’en prendre à des automobilistes. La diffusion sur les réseaux sociaux de dizaines de vidéos témoignant de ces agressions et vols a semé un vent de panique en Iran. Au point que certains internautes se sont mis à diffuser des conseils… pour éviter les vols de voiture. La correspondante du site les Observateurs a été victime d’une tentative de vol de son véhicule.
“Keft giri”, c’est le mot en persan que les Iraniens utilisent pour désigner les vols aggravés, comme les agressions. Mais il sert désormais aussi à décrire un autre phénomène, celui des vols ultra-violents de voitures sur les routes iraniennes. Sur les réseaux sociaux, une recherche à partir de ce terme fait apparaître des centaines de vidéos, filmées un peu partout dans le pays.
Les méthodes des malfrats sont variables. Certains tendent une embuscade à leurs victimes et saisissent leur véhicule et leurs objets de valeur par la force. D’autres se font passer pour des piétons et organisent de faux accidents, obligeant le conducteur à s’arrêter. Ces vols se déroulent parfois en plein jour, dans des rues fréquentées. […]
Je rentrais du travail en voiture. J’ai pris la même sortie que d’habitude [sur une autoroute au nord de Téhéran, NDLR].
J’ai ralenti pour tourner à droite, puis j’ai vu un homme habillé tout en noir marcher le long de la rembarde de sécurité. Au début, j’ai cru qu’il était perdu. Puis il s’est mis à courir dans ma direction, m’a bloqué le chemin et a brisé mon rétroviseur. J’étais choquée pendant un instant… Puis, je me suis rappelée qu’un de mes amis m’avait dit qu’il lui était arrivé exactement la même chose quelques semaines plus tôt, sur une autre autoroute. C’était un “carjacking”.
Je ne me suis pas arrêtée de conduire. Quand j’ai atteint la route principale, j’ai vu qu’une voiture blanche me suivait, et que l’homme en noir conduisait cette voiture.
Il y avait trois autres hommes dans le véhicule. Ils criaient : “Arrête-toi ! Arrête-toi ! Tu as renversé ce pauvre homme !”
Encore aujourd’hui, quand je pense à leurs visages, ça me terrifie. J’ai refusé de m’arrêter et ils se sont mis à brandir des machettes. Je tremblais et je criais pour demander de l’aide, mais personne n’est intervenu. Par je ne sais quel miracle, je me suis souvenue qu’il y avait un poste de police à proximité. Je m’y suis donc précipitée, j’ai arrêté la voiture juste devant et j’ai littéralement sauté dans les bras d’un policier.
Je pensais que c’était terminé, mais ces hommes se sont révélés plus agressifs que je ne le pensais. Ils se sont arrêtés en voiture devant le policier et l’un d’eux m’a dit : “On finira par t’attraper”. Il a fait un geste avec sa machette pour mimer qu’ils m’égorgeraient. Puis, celui qui conduisait a appuyé sur l’accélérateur et ils sont partis.
J’étais en état de choc. La police m’a emmenée à l’intérieur du poste pour me donner de l’eau. Le policier m’a dit que j’avais bien fait de ne pas m’arrêter. Il a également dit qu’ils volaient ainsi des dizaines de personnes chaque jour. […]
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