Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que Pékin était totalement contre le plan de Washington visant à imposer des sanctions aux livraisons de pétrole russe à la Chine.
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Les Infos du 27 juillet 2022
Washington devra assumer «toutes» les conséquences si Pelosi va à Taïwan, avertit Pékin
Une mise en garde : la Chine a averti mercredi 27 juillet que les États-Unis devront assumer «toutes les conséquences» d'une visite potentielle de la cheffe des députés américains Nancy Pelosi à Taïwan, sur fond de tensions sino-américaines. Ces propos interviennent avant un appel téléphonique prévu ces prochains jours entre le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Joe Biden.
Tensions Chine-Etats-Unis
Les sujets de friction entre Pékin et Washington se sont multipliés ces dernières années: mer de Chine méridionale, influence croissante de la Chine en Asie-Pacifique, guerre en Ukraine ou encore Taïwan.
La Chine estime que l'île, peuplée de 24 millions d'habitants est l'une de ses provinces historiques, même si elle ne contrôle pas le territoire. Pékin s'oppose à tout contact officiel entre Taïwan et d'autres pays. Le gouvernement chinois a accru la pression militaire et diplomatique contre l'île depuis l'élection en 2016 d'une présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen, issue d'un parti indépendantiste. En parallèle, les tensions Chine-Etats-Unis se sont également renforcées avec plusieurs ventes d'armes américaines à Taïwan et la visite sur l'île de responsables politiques américains venus offrir leur soutien aux autorités taïwanaises.
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Nancy Pelosi, cheffe de la Chambre des représentants et à ce titre l'un des plus hauts personnages de l'État américain, envisage malgré tout de se rendre à Taïwan le mois prochain, selon des informations de presse. Elle n'a pas confirmé si elle effectuerait bien ce voyage, mais elle a dit penser qu'il était «important pour nous d'afficher un soutien à Taïwan».
Controverse
La Chine avait prévenu lundi qu'elle se «tenait prête» à répondre à une telle visite. Pékin a réitéré mercredi lors d'un point presse régulier sa «ferme opposition». «Si les États-Unis s'obstinent à défier la ligne rouge de la Chine» avec cette visite à Taïwan, ils «feront face à de fermes mesures en réaction et devront en assumer toutes les conséquences», a averti un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian. Il répondait à une question sur des informations de presse selon lesquelles l'armée américaine augmenterait son activité en Asie-Pacifique en cas de visite de Nancy Pelosi. Ce potentiel déplacement à Taïwan n'est pour l'heure qu'une hypothèse et fait débat au sein même du gouvernement américain.
Fait inhabituel, Joe Biden a lui-même noté la semaine dernière que l'armée américaine jugeait que cette visite n'était «pas une bonne idée». La controverse est malvenue pour le président américain en raison de l'appel avec Xi Jinping, présenté comme imminent. Elle intervient aussi au moment où le dirigeant le plus puissant de Chine depuis des décennies se prépare à renforcer son pouvoir lors du congrès du Parti communiste qui se tiendra plus tard cette année. Taïwan bénéficie d'un large soutien au Congrès américain et les menaces de Pékin n'ont fait que susciter des appels à Nancy Pelosi à maintenir son voyage.
«Provocantes»
Interrogé mercredi sur l'éventuelle venue de Nancy Pelosi, le premier ministre taïwanais Su Tseng-chang s'est borné à dire qu'il était ouvert à toute visite «d'invités étrangers amicaux». «Nous sommes très reconnaissants à la présidente Pelosi pour son soutien et son amitié envers Taïwan au fil des ans.» Taïwan bénéficie d'un large soutien au Congrès américain et les avertissements de Pékin n'ont fait que susciter des appels à Nancy Pelosi à maintenir son voyage. Les Etats-Unis, comme l'immense majorité des pays au monde, ne reconnaissent pas Taïwan comme un pays.
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Mais Washington soutient fortement l'île, mettant en avant son statut «démocratique», et reste le plus important partenaire et fournisseur d'armes de Taipei. Voyant dans cet activisme américain une atteinte à sa souveraineté, la Chine a accru la pression contre Taipei ces dernières années. Afin d'affirmer ses prétentions de souveraineté sur l'île, elle a ainsi envoyé à de nombreuses reprises des avions militaires dans la zone d'identification de défense aérienne («Adiz») de Taïwan - loin toutefois des côtes taïwanaises. Le patron de la CIA, Bill Burns, a récemment dit que la question n'était plus de savoir si la Chine allait envahir l'île, mais «quand et comment»
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Note: c'est a ce demander qui est au commende des USA, le président démocrate Joe Biden, ou la démocrate et présidente de la Chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi ! puisque apparemment Biden est contre mais Nancy Pelosi veut faire ce voyage !
Pékin critique les États-Unis pour leur projet d'imposer des sanctions sur les approvisionnements en pétrole russe vers la Chine
Le mois dernier, il a été révélé que les importations chinoises de pétrole brut en provenance de Russie avaient augmenté de 55 % en glissement annuel pour atteindre un niveau record en mai. Les développements sont survenus alors que la Russie reste sous le coup de sanctions occidentales qui ont été déployées peu de temps après que Moscou a lancé son opération militaire spéciale en Ukraine.
Le porte-parole du ministère, Zhao Lijian, a déclaré mercredi aux journalistes que Pékin était « catégoriquement opposé à de telles sanctions unilatérales illégales » par les États-Unis.
"La Chine et la Russie mènent une coopération commerciale et économique normale sur les principes d'égalité, d'avantages mutuels et de respect mutuel", a-t-il souligné.
Le diplomate chinois a souligné que la collaboration de Pékin avec Moscou n'est dirigée contre personne, ajoutant : "nous ne tolérerons pas non plus d'ingérence extérieure".
Zhao a pris la parole après que le sénateur américain Marco Rubio a présenté mardi un projet de loi qui imposerait des sanctions à toute entité assurant ou enregistrant des pétroliers, transportant du pétrole ou du gaz naturel liquéfié (GNL) depuis la Russie. Selon Rubio, Pékin soutient l' opération militaire spéciale en cours de Moscou en Ukraine en achetant du pétrole russe.
Le 24 février, le président russe Vladimir Poutine a annoncé le début de l'opération spéciale de démilitarisation et de dénazification de l'Ukraine suite à la demande des républiques du Donbass de les protéger des provocations de Kiev.
Commentant les sanctions que les pays occidentaux avaient imposées à Moscou dans le cadre de son opération spéciale en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a souligné à plusieurs reprises que les sanctions - en particulier concernant les importations de pétrole et de gaz en provenance de Russie - se sont déjà retournées contre ceux qui les ont introduites.
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Guerre en Ukraine EN DIRECT : Selon Emmanuel Macron, « la Russie est l’une des dernières puissances impériales coloniales »…
L’ESSENTIEL
- En tournée en Afrique de l’Ouest, Emmanuel Macron a fustigé les « contrevérités » russes et insisté sur le rôle de la Russie dans la crise alimentaire mondiale.
- Les pays de l’Union européenne ont signé un accord pour faire des économies de gaz, afin de s’adapter aux risques de pénuries suite à l’arrêt des livraisons de Gazprom. Chaque pays doit baisser sa consommation d’environ 15 %. Seule la Hongrie a voté contre ce texte.
- La Russie a annoncé son intention de quitter l’ISS en 2024.
16h37 : « La Russie est l’une des dernières puissances impériales coloniales »
Au cours de sa tournée en Afrique de l’Ouest, Emmanuel Macron tente de contrer la propagande russe. Depuis le Bénin, il a déclaré que « la Russie est l’une des dernières puissances impériales coloniales ».
15h03 : Plus de 200 hectares d’orge brûlés à cause des bombardements
Comme le rapporte Ukrinform, la police de la région de Kherson a signalé une frappe russe près du village de Chornobayivka sur Facebook. « Des militaires russes ont tiré sur un champ d’orge d’hiver près du village de Chornobayivka. Près de 200 hectares de cultures ont pris feu sous l’effet des projectiles. La récolte a été détruite », indique le message.
14h54 : L’armée russe recrute !
Selon le journaliste russe Kevin Rothrock, Moscou aurait placé un panneau publicitaire à la sortie d’un hôpital psychiatrique appelant à l’engagement dans l’armée avec le slogan : « Mettons-nous au travail »
13h10 : Les ports ukrainiens ont « repris le travail » pour transporter les céréales
Les trois ports ukrainiens désignés pour les exportations de céréales ont « repris le travail », même s’il reste des efforts à faire pour assurer la sécurité des convois, a annoncé mercredi la marine ukrainienne.
« Dans le cadre de la signature d’un accord sur le déblocage des ports ukrainiens pour l’exportation de céréales, les ports d’Odessa, de Tchornomorsk et de Ioujny ont repris le travail », a-t-elle indiqué sur Telegram.
La Russie va entraver le « travail des médias occidentaux » sur son territoire, en représailles à la décision de la justice européenne de confirmer la suspension de la diffusion de la chaîne d’information russe RT France, a indiqué mercredi le Kremlin.
« Nous allons prendre des mesures de pression similaires visant les médias occidentaux qui travaillent chez nous dans le pays. Nous n’allons pas non plus les laisser travailler dans notre pays », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La chaîne RT France, propriété d'une association financée par Moscou, ANO-TV Novosti, a contesté sa suspension en Europe devant la Cour de justice de l'UE à Luxembourg.
La chaîne de propagande du Kremlin, RT France (ex Russia Today), a été interdite le 2 mars pour toute transmission ou diffusion dans les 27 pays membres de l’Union européenne. Tout comme l’agence de presse Sputnik. La Commission européenne avait défendu une mesure « exceptionnelle, ciblée et temporaire » dans le cadre de sanctions contre la Russie.
10h46 : Les livraisons de gaz russe en baisse
Les livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream ont, comme annoncé, baissé mercredi matin à près de 20 % de ses capacités, selon les données de l’opérateur allemand, renforçant les risques de pénurie cet hiver en Europe.
Quelque 17,3 gigawattheures (GWh) sont arrivés en Allemagne depuis la Russie entre 08H00 et 09H00 contre près de 29 GWh par heure en moyenne ces derniers jours. Avant la guerre en Ukraine, Nord Stream transportait quelque 73 GWh par heure, approvisionnant l’Allemagne – particulièrement dépendante du gaz russe – mais aussi d’autres pays européens via la liaison passant sous la mer Baltique.
« Sur les stockages de gaz stratégiques, nous affichons une avance de près de 20 points par rapport à nos obligations. Nous sommes à 74 % de remplissage de nos stockages stratégiques ce matin, 75 % même, là où la Commission européenne nous demandait 52 % au 1er août », a déclaré la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher sur LCI.
Comme annoncé lundi, le géant russe Gazprom réduit fortement ses livraisons de gaz en Europe à 33 millions de m3 quotidiens à partir d'aujourd'hui.
LIRE AUSSI: L’Union européenne va tenter de diminuer sa consommation de gaz, mais est-ce vraiment possible ?
Guerre en Ukraine : L'Allemagne accélère ses livraisons d'armes à Kiev avec la fourniture de ses premiers lance-roquettes multiples Mars II
L'Allemagne tient sa promesse et fournit à Kyiv ses premiers lance-roquettes multiples Mars II.
Publié le
L'Allemagne a débuté la livraison à l'Ukraine de lance-roquettes multiples Mars II, annonce ce mardi la ministre de la Défense allemande.
Les autorités allemandes avaient promis à Kyiv la fourniture de trois unités de ces lance-roquettes multiples (MLRS) ultramodernes que sont les MARS II (ou MLRS-E) de fabrication européenne, capables, comme les M142 Himars américains, d'atteindre une cible à près de 80 km. Ces armes développées par KMXW (filiale du franco-allemand KNDS) peuvent tirer 12 roquettes GLMRS (230 mm) en 60 secondes environ.
Trois nouveaux obusiers automoteurs
Christine Lambrecht a également annoncé la livraison de trois obusiers automoteurs modernes Panzer Haubitze 2000 (PzH 2000) supplémentaires qui peuvent tirer des obus de 155 mm jusqu'à 54 km.
Après la fourniture de sept premiers PzH 2000 en juin et l'arrivée en Ukraine ce lundi des premiers blindés anti-aériens Gepard, Berlin confirme ainsi son statut de partenaire privilégié de l'Ukraine.
Le chancelier Olaf Scholz avait indiqué en juin que l'Allemagne fournirait également à Kyiv des systèmes de défense aérienne IRIS-T-SLM. Il s'agit d'un système de défense aérienne tactique à moyenne portée basé sur le missile antiaérien IRIS-T SL (SAM), ainsi que sur des systèmes de radar et de contrôle de tir.
L’IRIS-T SL a été conçu à l’origine comme un missile supplémentaire pour MEADS (Medium Extended Air Defense System), un système de défense aérienne et antimissile mobile au sol destiné à remplacer le système de missiles américains Patriot.
Au moins 5 morts et 50 blessés en RDC, lors d’une manifestation contre la mission des Nations unies, accusée d’inefficacité dans sa lutte contre les groupes armés
Au Cameroun, Emmanuel Macron accuse les Etats africains « d’hypocrisie » au sujet de la guerre en Ukraine
Contrer l’influence de Moscou en Afrique était un des objectifs de la visite d’Emmanuel Macron au Cameroun, au Bénin, et en Guinée-Bissau. Le président français a abordé le sujet dès sa première prise de parole, mardi 26 juillet à Yaoundé, lors d’une conférence de presse avec son homologue camerounais Paul Biya. Il a critiqué “l’hypocrisie” du continent vis-à-vis de la Russie et de son invasion de l’Ukraine.
“Je vois trop souvent de l’hypocrisie, en particulier sur le continent africain (…) à ne pas savoir qualifier une guerre, parce qu’il y a des pressions diplomatiques, je ne suis pas dupe”, a déclaré le chef de l’Etat, sans désigner directement la Russie. Il voit un contraste entre cette attitude et celle des Européens, qui “n’est en aucun cas de participer à cette guerre, mais de la reconnaître et de la nommer”.
Une promesse d’ouvrir les archives sur la colonisation
“Nous avons besoin de vous, parce que sinon, ce schéma se reproduira à l’envi”, a poursuivi Emmanuel Macron. Il a assuré que la France était “le pays qui s’est le plus engagé pour des États africains à leur demande pour leur sécurité”, alors que la Russie s’implique davantage dans ce domaine par l’intermédiaire du groupe de mercenaires Wagner.
Interpellé lundi par un collectif de partis politiques camerounais qui l’appelaient à reconnaître les “crimes de la France coloniale”, Emmanuel Macron ne l’a pas fait. Mais il a exprimé le souhait que soit lancé “un travail conjoint d’historiens camerounais et français” pour “faire la lumière” sur des “moments douloureux” et “tragiques”. Il a pris “l’engagement solennel d’ouvrir nos archives en totalité à ce groupe d’historiens”, comme l’avait déjà fait François Hollande en 2015.
Vérification du Figaro : « Difficile de nier cette “surdélinquance” chez les étrangers et les Français issus de l’immigration »
Tous les indicateurs connus tendent en tout cas à montrer une surreprésentation des étrangers parmi les délinquants. Il y a en effet 7,7 % d’étrangers dans la population française ( en 2021, selon l’INSEE), mais les étrangers sont beaucoup plus nombreux :
- parmi les personnes «mises en cause» pour des atteintes aux biens ou aux personnes par la police et la gendarmerie : autour de 20 % ( selon les chiffres, en 2012, de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales du ministère de l’Intérieur) ;
- parmi les personnes écrouées : au moins 18 %, parfois plus selon les années, selon le ministère de la Justice ;
- parmi les détenus : 24,5 % des personnes se trouvant en prison le 1er janvier 2021 étaient de nationalité étrangère, là encore selon le ministère de la Justice.
(…)
Une autre étude menée cette fois par les criminologues du CNRS Sebastian Roché et Monique Dagnaud, et relayée à l’époque par Le Monde , aurait établi que les deux tiers au moins des mineurs jugés pour des faits de délinquance par le tribunal de Grenoble, entre 1985 et 2000, ont au moins un parent né à l’étranger : «66,5 % des mineurs jugés ont un père né à l’étranger (pour 49,8 % dans un pays du Maghreb), et 60 % ont une mère également née hors de France», précise l’article paru dans le quotidien. Sebastian Roché estimait que sa méthode d’enquête, fondée sur une approche échantillonnée et exploitant l’intégralité des renseignements contenus dans les dossiers judiciaires, avait permis pour la première fois d’objectiver un constat évident pour la police et la justice : «La surreprésentation des jeunes d’origine étrangère dans la délinquance n’est un mystère pour personne, mais cette donnée est peu renseignée, et elle n’est jamais débattue dans l’espace public», détaillait-il auprès de la journaliste.
Deux tiers des jeunes délinquants grenoblois seraient donc issus de l’immigration, or à en croire l’historien français de l’immigration Gérard Noiriel dans Le Creuset français (Seuil), il n’y aurait pas plus du tiers de la population française qui aurait des ascendances étrangères , même lointaines. On en conclut donc, même grossièrement (du fait, là encore, du tabou français sur les statistiques dites «ethniques») à une surreprésentation des personnes issues de l’immigration parmi les jeunes délinquants.
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Difficile, donc, de nier cette «surdélinquance» chez les étrangers et les Français issus de l’immigration.
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Plus nuancé, Sébastien Roché évoque quant à lui auprès du Figaro un faisceau d’explications causales, qui reposent sur les caractéristiques précises du mode de vie des personnes issues de l’immigration en France : «la question de l’explication est complexe, et je ne l’ai pas, à l’époque, explorée. On dispose de plus d’éléments aujourd’hui. J’ai tenté de regarder de manière systématique les processus d’intégration civique et d’affiliation nationale», détaille-t-il, évoquant tour à tour la situation géographique, le rapport aux institutions (notamment l’école), la santé… Et soulignant ainsi l’échec des politiques d’intégration dont cette surdélinquance immigrée est une preuve flagrante.
» LIRE AUSSI – Maurice Berger: «Non, la violence gratuite n’est pas due à la ghettoïsation»
D’autres analystes ou professionnels de la déviance osent, enfin, franchir le véritable tabou qui entrave la réflexion sur la délinquance immigrée : l’idée que des explications culturelles s’ajoutent à l’échec des politiques d’intégration. C’est le cas par exemple du pédopsychiatre Maurice Berger , qui a longtemps dirigé un Centre éducatif renforcé pour accueillir des mineurs violents, et évoque l’importance des structures familiales dans la construction psychique de l’adolescent, et son rapport à la norme. Il observe ainsi que de nombreux jeunes accueillis dans son centre ont grandi dans des familles maghrébines ayant «un fonctionnement clanique, un corps dont chaque individu est un membre, sous l’autorité d’un patriarche ou d’une matriarche. Si un sujet s’éloigne géographiquement, ou se met à penser différemment, le groupe se vit comme amputé d’un membre et va chercher à le récupérer. Alors que le but d’une famille devrait être que les parents cherchent à ce que leur enfant se construise une pensée personnelle et puisse s’éloigner d’eux pour se construire un projet personnel, dans une famille clanique le mode de pensée est indifférencié, le but n’est pas qu’un sujet pense par lui-même, son identité est d’abord d’appartenir au groupe.»
(…)
Lyon : Le journaliste Gérard Corneloup, 76 ans, violemment agressé dans son hall d’immeuble, est mort des suites de ses blessures. Il était plongé dans le coma depuis une semaine (MàJ)
« Un homme cultivé, affable, un passionné de Lyon, de son histoire, de son patrimoine, un amoureux de la vie, un homme délicieux »… L’émotion est grande, ce mardi, chez ceux qui connaissaient Gérard Corneloup, ou l’ont côtoyé ; et les qualificatifs ne manquent pas pour dépeindre Gérard Corneloup, 76 ans, « un gentil qui ne méritait pas une mort si brutale ».
Gérard Corneloup a travaillé dans différentes rédactions durant sa carrière, notamment pour Le Progrès et Le Figaro Lyon. Bibliothécaire de formation, il a également écrit des livres sur la ville de Lyon, notamment l’ouvrage “Lyon mémoire”, qui a reçu le prix du patrimoine décerné par le Conseil général du Rhône ; ainsi que des chroniques musicales pour plusieurs médias.
“Que toute la lumière soit faite sur cette affaire, Gérard ne méritait pas cela…”, réagit le président de Lyon Demain Médias, Gérald Bouchon. “Toujours chaleureux, disponible, à l’écoute et très tolérant… il m’arrivait de le croiser plusieurs fois par semaine dans le secteur des Halles. Toujours un échange bienveillant et confraternel…”.
Placé dans le coma artificiel, il est mort des suites de ses blessures lundi. La police a lancé un appel à témoins pour retrouver son agresseur.
En plein débat sur l’insécurité à Lyon, notre antenne a appris ce mardi d’une source proche du dossier la mort de l’ancien journaliste Gérard Corneloup. Il a succombé à ses blessures conséquentes à une violente agression survenue le 18 juillet dernier, à Lyon.
Celle-ci s’est produite dans le hall de son immeuble de la cour Lafayette. Un vol avec violences auquel n’a pas survécu Gérard Corneloup, poursuit une source proche du dossier.
L’homme de 76 ans avait été plongé dans un coma artificiel après les faits, rapportent nos confrères de LyonMag.
24/07/2022
L’homme de 76 ans, victime d’un vol avec violence lundi 18 juillet , dans le hall d’un immeuble de Lyon, présente des blessures graves. Il a été placé dans le coma à l’hôpital, a appris ce week-end Le Progrès.
L’agression s’était déroulée entre 17 h 10 et 17 h 40, il y a près d’une semaine, au 100, cours Lafayette. La victime, un ancien journaliste, qui n’a pas été ciblé en raison de sa profession, avait été retrouvée avec du sang, sur le visage, et sans sa sacoche. Cette dernière avait été découverte un peu plus tard, abandonnée rue François-Garcin, à 400 mètres environ du cours Lafayette.
Les enquêteurs du commissariat des 3e et 6e arrondissements de Lyon ont lancé, vendredi, un appel à témoins, pour rechercher des personnes susceptibles d’avoir des informations, permettant de préciser les circonstances du vol avec violence.
22/07/2022
Les enquêteurs du commissariat des 3e et 6e arrondissements de Lyon ont lancé, ce vendredi, un appel à témoins, à la suite du vol avec violences, dont a été victime, lundi 18 juillet, un homme de 76 ans. L’agression a été commise entre 17 h 10 et 17 h 40, dans le hall d’un immeuble, situé 100 cours Lafayette, à Lyon (3e ), où la victime a été retrouvée avec du sang sur le visage, et sans sa sacoche. Cette sacoche a été découverte un peu plus tard, abandonnée rue François-Garcin, à 400 mètres environ du cours Lafayette. La police recherche les personnes, susceptibles d’avoir des informations, permettant de préciser les circonstances du vol avec violences.
Boulogne-sur-Mer (62) : la cathédrale Notre-Dame saccagée, un individu retrouvé couvert de sang
Ce mardi 26, d’importantes dégradations ont eu lieu dans la Cathédrale Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer. Un homme de 31 ans a été interpellé, il est actuellement en garde à vue.
Au lendemain matin d’un acte de vandalisme inédit dans la Cathédrale Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer, on en sait un peu plus sur ce qu’il s’est passé. Un homme de 31 ans avait été interpellé hier soir et il a été entendu par la police. Il s’agit d’un Américain de 31 ans, « son état mental pose question » indique le procureur de la République adjoint Patrick Leleu.
En effet, le compte Twitter de la Police Nationale a communiqué des photos de l’intérieur et on peut voir l’étendue des dégâts : les bancs sont de travers, des chaises sont renversées et des statues sont cassées. La police parle « d’un homme couvert de sang et en pleine crise de folie. »
Le procureur de la République adjoint indique que le préjudice matériel s’élève « à des milliers d’euros » puisque des « pièces historiques et religieuses sont irremplaçables ».
Le président de SOS Médecins à Lyon assume ne plus envoyer de praticiens consulter dans certains quartiers en réponse aux agressions subies. “On dérange le fonctionnement des points de deal”
Président de SOS Médecins à Lyon après l’avoir été au niveau national, le docteur Pierre-Henry Juan assume de ne plus envoyer de praticiens consulter dans certains quartiers en réponse aux agressions subies.
Dans l’agglomération lyonnaise, le site de SOS Médecins mentionne plusieurs secteurs où les praticiens ne se déplacent pas, en réponse aux agressions qu’ils y ont subies. « Il y a certaines rues où, à certaines heures, on ne va plus », témoigne le président lyonnais Pierre-Henry Juan, qui préfère ne pas citer de quartier : « On redoute l’escalade ».
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Lyon : des commerçants violemment agressés en plein centre-ville, les assaillants étaient armés d’un couteau et d’une gazeuse, 5 suspects interpellés, dont des migrants clandestins
Les faits se sont déroulés dans la nuit de lundi à mardi, rue de la Barre au cœur du 2e arrondissement de Lyon près de la place Bellecour
D’après une information du Progrès, et confirmée par nos sources policières, une violente bagarre a éclaté entre les gérants du Vival de la rue de Barre et plusieurs individus.
Selon nos confrères, les agresseurs seraient arrivés dans le commerce armés d’un couteau et d’une gazeuse. Un homme âgé de 41 ans a été blessé à la tête, il a été pris en charge par les secours et transporté à l’hôpital.
Arrivés rapidement sur place, les policiers ont réussi à interpeller cinq suspects. Certains sont des étrangers en situation irrégulière. Deux ont été arrêtés alors qu’ils prenaient la fuite. Les deux gérants de l’épicerie ont aussi été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Ils ont déclaré que les agresseurs étaient déjà venus à plusieurs reprises dans le commerce pour mettre le bazar.
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