On vous disait un peu plus tôt que Kiev affirme que Moscou a perdu 31.050 soldats depuis le début du conflit. Des sources occidentales évoquent, elles, quelque 12.000 soldats russes tués. Une source militaire française a donné à l’AFP une estimation proche des 15.000. Ces pertes sur trois mois avoisinent celles enregistrées en neuf ans par l’armée soviétique en Afghanistan, note le ministère britannique de la Défense.
Les forces ukrainiennes perdent chaque jour entre 60 et 100 soldats au combat et quelque 500 autres sont blessés, a assuré mercredi le président Zelensky au média américain Newsmax, sans fournir de bilan global.
La Légion internationale de défense de l’Ukraine, qui regroupe une partie des combattants volontaires dans le pays, a annoncé la mort de quatre volontaires militaires étrangers et a rendu hommage à « leur bravoure, leur mémoire et leur héritage ». Les quatre hommes venaient d’Allemagne, des Pays-Bas, d’Australie et de France. Les dates et les circonstances de leur mort ne sont pas connues.
14h54 : Poutine soigné pour un cancer ? La Maison-Blanche a démenti
L’hebdomadaire américain Newsweek a affirmé que la Washington avait rédigé un rapport stipulant que le président russe avait été soigné pour un cancer à « un stade avancé ». Mais la Maison-Blanche a démenti avoir écrit de telles évaluations sur Vladimir Poutine vendredi soir. Des rumeurs sur la santé du chef du Kremlin circulent depuis le début de l’invasion en Ukraine.
Kiev veut utiliser les nouvelles livraisons d’armes des Occidentaux pour consolider ses positions sur le terrain. « Ensuite, je pense que nous pourrons lancer un nouveau cycle de pourparlers, à partir d’une position renforcée », a déclaré le négociateur ukrainien David Arakhamia à la télévision ukrainienne vendredi soir.
En Ukraine, plus de 700 enquêtes pour trahison et 700 enquêtes pour collaboration ont été ouvertes, rapporte le journal britannique The Guardian, citant la procureure générale du pays Iryna Venediktova. Dans la deuxième ville du pays, ce sont 50 cas, 5 visant notamment des maires, et la moitié des accusés ont été arrêtés. Ces chiffres dates de début mai.
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