« C’est encore leur barbarie », a réagi le président américain Joe Biden après les bombardements russes qui ont touché un quartier d’habitations à Kiev.
La Russie a déclaré avoir frappé trois centres d’entraînement militaires dans le nord et l’ouest de l’Ukraine, dont un situé à proximité de la frontière polonaise, quelques jours avant un sommet de l’Otan dont Varsovie est membre. Ces bombardements ont été effectués avec des « armes de haute précision des forces aérospatiales russes et des missiles (de croisière) Kalibr », a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Parmi les cibles visées figure un centre d’entraînement militaire des forces ukrainiennes dans le district de Starytchi, dans la région de Lviv, à une trentaine de kilomètres de la frontière polonaise.
Lors d’une rencontre en marge d’un sommet du G7 en Allemagne, les deux dirigeants « ont convenu qu’il s’agissait d’un moment critique pour l’évolution du conflit et qu’il était possible de renverser le cours de la guerre », a indiqué un porte-parole du gouvernement britannique. Mais le Premier ministre britannique a mis en garde le président français contre la tentation d’une solution négociée « maintenant » en Ukraine au risque de prolonger « l’instabilité mondiale ».
« Le sommet du G7 doit répondre par plus de sanctions contre la Russie et plus d’armes lourdes pour l’Ukraine », a exhorté sur Twitter Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne, appelant à « vaincre l’impérialisme malade » russe.
Le G7, réuni en sommet dimanche en Bavière, et l’Otan doivent « rester ensemble » contre l’agression russe de l’Ukraine, a déclaré Joe Biden avant un entretien avec le chancelier allemand Olaf Scholz. Le président russe Vladimir Poutine espérait « que, d’une manière ou d’une autre, l’Otan et le G7 se divisent », a déclaré le président américain Joe Biden avant que ne débute l’entretien bilatéral. « Mais nous ne l’avons pas fait et nous ne le ferons pas », a-t-il assuré, multipliant les déclarations chaleureuses à l’adresse de son hôte.
« Ensemble, le G7 va annoncer que nous allons interdire l’or russe, une source d’exportation majeure, ce qui privera la Russie de milliards de dollars », a tweeté le président américain Joe Biden. En attendant une annonce collective à l’issue de la réunion mardi, Washington, Londres, Ottawa et Tokyo ont d’ores et déjà annoncé un embargo sur l’or nouvellement extrait en Russie, sans viser celui déjà vendu.
« Ces mesures frapperont directement les oligarques russes et s’attaqueront au cœur de la machine de guerre de Poutine », a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson dans un communiqué. « Poutine dilapide ses ressources en baisse dans cette guerre inutile et barbare. Il nourrit son ego aux dépens des peuples ukrainien et russe », a-t-il ajouté, appelant ses alliés à « affamer » le pouvoir russe. La Russie est un important pays producteur d’or dont les exportations ont représenté près de 15 milliards d’euros en 2021, soit 5 % du marché mondial selon Londres et Washington.
Note ; après avoir fait flambé (a cause de leurs sanctions) le prix du gaz, du pétrole, des métaux, du maïs et surtout du blé, ils s’apprêtent maintenat a faire aussi monté le prix de l'or !
Le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Canada et le Japon vont interdire les importations d’or russe dans de nouvelles sanctions imposées en réponse à l’invasion de l’Ukraine, a annoncé dimanche Downing Street au premier jour d’un sommet du G7. « Ces mesures frapperont directement les oligarques russes et s’attaqueront au cœur de la machine de guerre de Poutine », a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui retrouve pour trois jours les dirigeants des grandes puissances industrialisées en Allemagne.
Joe Biden est une nouvelle fois en Europe. Le président américain est arrivé en Allemagne samedi soir pour un sommet du G7. Le locataire de la Maison-Blanche a atterri à Munich en provenance de Washington et devait gagner en hélicoptère militaire le lieu du sommet. Son premier entretien au cours de ce déplacement de trois jours se fera ce dimanche avec le chancelier allemand Olaf Scholz. Puis Joe Biden participera la semaine prochaine à un sommet de l’Otan à Madrid.
Washington s’est fixé trois grands objectifs pour le G7 : augmenter encore la pression sur Moscou ; faire des propositions concrètes pour répondre à la flambée des prix de l’énergie et de l’alimentation ; et lancer un partenariat sur les infrastructures avec des pays en développement. Ce dernier point se veut une réponse aux gigantesques investissements de la Chine à travers le monde. A l’Otan, les Américains et leurs alliés veulent se donner un nouveau « concept stratégique » qui, pour la première fois, évoquera les défis posés par la Chine.
Note : ils poussent tellement la pression qu'ils finiront par récolter une guerre nucléaire
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