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troisiemeguerremondiale.net

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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion

Publié le par 3guerremondiale
Publié dans : #Les infos les plus cruciales

 

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Les Infos du 18 juin 2022

 

 

 

 

 

 

Poutine : l'ère du monde unipolaire est terminée malgré les tentatives de le préserver à tout prix

 

Le 17 mai 2022

Le président russe prononce son discours lors du forum d'affaires annuel du SPIEF à Saint-Pétersbourg. Son allocution est consacrée à l'avenir de la Russie et du reste du monde à la suite de la pression renouvelée des sanctions occidentales contre Moscou.

Vers une guerre de religion, infos du 18 juin 2022

S'adressant au Forum économique international de Saint-Pétersbourg ( SPIEF ), le président russe Vladimir Poutine a déclaré que le monde unipolaire a pris fin malgré toutes les tentatives de ses bénéficiaires pour le préserver à tout prix. Le président a ajouté qu'après la fin de la guerre froide, les États-Unis ont déclaré que leurs intérêts nationaux étaient "sacrés" et ne devaient pas être sapés.

Il a poursuivi en soulignant que les pays dits du "milliard doré" croient toujours qu'ils sont supérieurs et considèrent le reste du monde comme leurs colonies . Il a ajouté que les élites dirigeantes occidentales vivent dans un monde de rêve et refusent de voir les changements mondiaux se produire.

"Au cours des dernières décennies, de nouveaux centres puissants se sont formés sur la planète […] chacun d'eux développe son propre système politique et ses institutions publiques, met en œuvre ses propres modèles de croissance économique et, bien sûr, a le droit de se protéger, pour assurer la souveraineté nationale. Nous parlons de véritables processus, de véritables changements révolutionnaires, tectoniques, de la géopolitique, de l'économie mondiale, de la sphère technologique, de tout le système des relations internationales ».

Poutine a accusé les pays occidentaux de saper délibérément les fondements de l'ordre international pour satisfaire leurs illusions géopolitiques. Il a noté que la réputation des entreprises et la confiance dans les devises étaient sapées par leurs actions. Le président a également souligné que les États-Unis peuvent voler l'argent de n'importe quelle personne, groupe ou État simplement pour quelque chose que Washington n'approuve pas.

 

L'UE a perdu sa souveraineté et nuit à ses propres citoyens avec des sanctions anti-russes

 

Le président russe a critiqué la décision de l'Union européenne d'imposer des sanctions anti-russes, la qualifiant de "folle" et "pas bien réfléchie". Poutine a déclaré que leur objectif était d'écraser l'économie russe d'un seul coup, mais qu'ils n'y sont pas parvenus.

Au lieu de cela, les politiciens européens ont porté un coup sérieux à leurs propres économies, provoquant une forte inflation , a souligné le président. Il a estimé les coûts de la "fièvre des sanctions" à environ 400 milliards de dollars cette année seulement et a noté que les mesures deviendront un fardeau pour les gens ordinaires .

Le président russe a déclaré que l'UE avait perdu sa souveraineté politique alors que ses élites dansaient sur la musique d'un autre pays, même si cela nuisait leurs propres populations européennes et à leurs intérêts commerciaux. Poutine a prédit que cela se traduirait par une aggravation des inégalités financières et des divisions sociales dans les sociétés européennes. Il est possible que cela conduise à terme à une poussée de radicalisme et à un changement des élites dans le bloc.

 

Poutine a ajouté que les augmentations des prix mondiaux et les problèmes dans le domaine de l'énergie sont les résultats directs des politiques défectueuses des États-Unis et de l'UE. Le président a rejeté les termes " taxe de Poutine " et "inflation de Poutine" utilisés par les politiciens occidentaux, en particulier le président américain Joe Biden, pour expliquer la flambée des prix du carburant et des prix à la consommation. Le président russe a affirmé que seules les personnes sans instruction croiraient les histoires selon lesquelles les actions de la Russie dans le Donbass auraient fait grimper les prix.

Dans le même temps, Poutine a souligné que les prévisions des pays occidentaux sur les sombres perspectives de l' économie russe ne se sont pas matérialisées.

"Il est clair pourquoi ils ont mené cette campagne de propagande, ce qu'étaient tous ces sorts sur les taux de change de 200 roubles pour 1 dollar et les affirmations selon lesquelles notre économie s'effondrerait. Tout cela était - et reste - un outil dans la guerre de l'information. , une tentative de pression psychologique sur la société russe".

Il a souligné qu'en dépit des sanctions, des pressions étrangères et de la stratégie de la Russie visant à remplacer les importations étrangères par la fabrication nationale, l'économie russe ne deviendra jamais une autarcie - une économie isolée sans liens économiques avec l'étranger ou avec des liens limités.

Sur l'Ukraine

Le président russe a abordé séparément la question de l'Ukraine, où Moscou mène actuellement une opération militaire spéciale. Poutine a promis que la Russie soutiendrait les Ukrainiens dans les territoires sous son contrôle, leur permettant de choisir leur propre destin, et que Moscou respecterait ce choix.

Il a déclaré que l'action militaire est toujours une tragédie, mais a insisté sur le fait que Moscou était obligée d'agir. Le président a ajouté que contrairement aux actions américaines en Libye ou en Irak, l'opération spéciale russe était absolument légitime - une déclaration contestée par l'Occident.

Poutine a poursuivi sa critique des États-Unis en les accusant de construire une position anti-russe - quelque chose que Washington ne tolérerait jamais dans les territoires limitrophes. Le président a en outre déclaré qu'en 2014, la Maison Blanche aurait dû demander de nouvelles élections en Ukraine au lieu d'offrir des friandises à l'opposition et de soutenir le coup d'État organisé en février de la même année.

Le président a également commenté le déroulement de l'opération spéciale russe. Il a expliqué que les mesures visant à frapper ou à épargner les centres de décision ukrainiens, à savoir Kiev, sont prises par des commandants militaires et non par lui personnellement. Il a en outre déclaré que les troupes russes évitaient de prendre d'assaut les fortifications ukrainiennes à Donetsk pour éviter des pertes importantes et cherchaient plutôt à les encercler. Poutine a ajouté que les forces ukrainiennes retranchées dans ces fortifications les utilisent pour bombarder des quartiers civils de la République populaire de Donetsk (RPD).

Source Spoutnik (traduction)

 

 

 

 

Des canons pour l’Ukraine : et notre armée française ?

Vers une guerre de religion, infos du 18 juin 2022

« Combien c’est beau, combien c’est grand, combien c’est généreux la France ! » On connaît cette phrase du général de Gaulle. On ne sait pas si la France est encore belle, si elle est encore grande mais on sait, en tout cas, qu’elle est généreuse. Tout du moins qu’Emmanuel Macron l’est pour elle. En effet, ce dernier, à l’occasion de sa visite en à annoncé qu’ « au-delà des douze Caesar déjà livrés, j’ai pris la décision de livrer six Caesar additionnels ».

Le Caesar (Camion équipé d’un système d’artillerie) est ce canon de 155 mn, capable d’atteindre ses cibles jusqu’à 40 kilomètre. Conçu et produit par la France, il équipe les huit régiments d’artillerie de l’armée de terre. La première fois qu’il fut utilisé par nos forces, ce fut en 2009 en Afghanistan. Ils a depuis été employé au Mali, en Irak avec une efficacité redoutable. L’histoire de notre artillerie française est ancienne et glorieuse. On se souvient de Gribeauval, qui conçut au XVIIIe le premier système d’artillerie complet comprenant l’armement (canon, obusier et mortier) et, ce qui était nouveau à l’époque, les matériels d’accompagnement (chariot, caissons à munitions). Bien évidemment, notre canon de 75 fut sans conteste le « canon-roi » du premier conflit mondial. Et, très probablement, les historiens des prochains siècles hisseront ce fameux Caesar au rang de ses illustres prédécesseurs.

Un artilleur me parlait de ce canon Caesar comme la « Rolls Royce » de l’artillerie. Par ses performances opérationnelles, notamment sa mobilité qui lui permet de dégager rapidement d’une position avant d’être repéré par l’ennemi, mais aussi par son nombre : 77 Caesar ont été livrés à l’armée de terre en 2008. A titre de comparaison, l’armée française était dotée de 5.600 canons de 75 en 1914 ! Mais les armées n’ont plus la même dimension. 77 canons répartis, grosso modo, en trois ensembles : un parc dans les régiments d’artillerie et les camps d’entraînement pour l’instruction de nos unités, un parc pour l’engagement et enfin un parc de maintenance. Les douze, et bientôt dix-huit canons, livrés à l’Ukraine, ont été et vont être pris sur ces 77. Près d’un quart de notre artillerie Caesar ! Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu a certes demandé à Nexter, le groupe industriel qui fabrique le Caesar, de revoir son organisation afin d’accélérer la production des canons, a-t-on appris, jeudi, par une source du ministère (L’Opinion). Une demande qui aurait « été effectuée en amont de la visite à Kiev », nous dit Challenges. « En amont », c’est-à-dire ? On ne commande pas un canon sur Amazon pour la semaine prochaine ! En attendant et en clair, l’armée française a été en partie désarmée.

Plusieurs questions se posent alors.

L’armée de terre est-elle aujourd’hui en mesure de remplir son contrat opérationnel si elle devait, engager une division otanienne dans un conflit dit de haute intensité, avec deux brigades et donc deux régiments d’artillerie, avec au total une trentaine de canons Caesar ? Ensuite, l’armée de terre a été dotée de ces canons en application d’une  loi de programmation. Le Parlement a-t-il été consulté pour ce don, ou tout du moins, cette mise à disposition de matériels appartenant à la nation ? Autre question, plus technique : ces canons très sophistiqués nécessitent une chaîne de maintenance performante, pour rester opérationnels en dépit des vicissitudes du combat. Cette logistique a-t-elle été aussi livrée à l’Ukraine ? Par ailleurs, ces canons ne lancent pas des bouquets de fleurs. Qu’en est-il – et c’est là, peut-être la question la plus préoccupante – des quantités de munitions livrées à l’ et les conséquences sur nos stocks opérationnels ? On se souvient qu’en mars dernier, le sénateur LR Christian Cambon, président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense, avait affirmé que le stock de munitions de la France ne permettrait pas de tenir plus de deux semaines un conflit de haute intensité. Hervé Grandjean, porte-parole du ministre des Armées, s’était voulu rassurant à défaut d’être convaincant : « La France est dotée d'une dissuasion nucléaire, c'est le moyen d'éviter des conflits de haute intensité sur le territoire national ». Le directeur général de Nexter avait de son côté confirmé, comme l’avait relaté BFM Business, que la production d’un obus « prend entre deux et trois ans ».

La France, c'est beau, c'est grand, c'est généreux. Mais la France doit être aussi prévoyante...

Source

 

Note ; les politiciens se reposent sur l'arme nucléaire et pensent qu'elle va les préserver d'un conflit, mais l'ennemie est déjà à l’intérieur de notre pays, et il se compte par millions d'individus. Pour les ennemies qui viendront  de l’extérieur, pour éviter d’être des cibles, ils  mettront des centaines de milliers de civiles (butin de guerre) dans leurs capitales, pour nous faire du chantage, et pour pas que l'on utilise l'arme nucléaire contre eux. La guerre qui vient va être horrible, parce que l'islam n'a aucun honneur  et cette religion est prête à toutes les bassesses et lâchetés inimaginable, pour gagner la guerre.  

Et certains politiciens regretterons de faire confiance a leur musulman de service

 

C 4 - Q 45

Par conflict Roy, regne abandonnera,
Le plus grand chef faillira au besoing,
Mors profligez peu en reschapera,
Tous destranchés, un en sera tesmoing.

 

À cause du conflit le "Roi'" abandonnera sa présidence
Parce qu'il aura failli au besoin (de protéger son peuple)
 Morts terrasser  peu en échapperont
Tous
découpés, un en sera témoin

 

 

 

 

 

 

Guerre en Ukraine : alors que la guerre fait rage dans l'est, le pays invité à "vivre le rêve européen"

 

Publié le , mis à jour

Alors que la guerre fait rage dans l'est de l'Ukraine, Kyiv a vu la Commission européenne (CE) recommander qu'elle se voie accorder le statut de candidat à l'Union européenne (UE), une étape majeure pour l'ancienne république soviétique en vue du développement de son économie.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE devront se prononcer sur la décision de l'exécutif européen lors d'un sommet prévu les 23 et 24 juin à Bruxelles. Le président ukrainien Volodimir Zelensky a écrit sur twitter que le courage des Ukrainiens avait donné l'opportunité à l'Europe de "créer une nouvelle histoire de la liberté en mettant fin à la zone grise que représente l'Europe de l'Est, entre l'UE et la Russie".

Lors de son allocution télévisée quotidienne, Volodimir Zelensky a déclaré qu'il faudrait encore attendre de voir quelle serait la décision des dirigeants de l'UE. La présidente de la CE, Ursula von der Leyen, a annoncé la recommandation de la Commission vêtue d'une veste jaune et d'un chemisier bleu - les couleurs du drapeau ukrainien.

"Les Ukrainiens sont prêts à mourir pour la perspective européenne", a-t-elle dit. "Nous souhaitons qu'ils vivent avec nous le rêve européen."

A lire aussi : Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky s'est rendu sur le front à Mykolaïv... la situation en direct

Poutine "n'a rien contre"

Le président russe Vladimir Poutine a fustigé l'Occident lors d'un discours fleuve prononcé au Forum économique international de Saint-Pétersbourg, relativisant toutefois l'annonce de la CE. "Nous n'avons rien contre (le fait que l'Ukraine se voit accorder le statut de candidat à l'UE)", a-t-il déclaré. "Ce n'est pas une alliance militaire. C'est le droit de tout pays de rejoindre une union économique."

Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a toutefois indiqué que la Russie suivait avec intérêt la demande d'adhésion déposée par l'Ukraine, notamment en raison du développement de la coopération en matière de défense au sein du bloc.

L'Ukraine a déposé sa demande d'adhésion quatre jours après l'invasion russe de son territoire, à la fin du mois de février. La Moldavie et la Géorgie - deux anciennes républiques soviétiques également confrontées à des mouvements séparatistes dans des régions prorusses - l'ont imité quelques jours plus tard.

A lire aussi : Guerre en Ukraine : des Américains capturés au combat apparaissent à la télévision russe

L'adhésion à l'UE n'est toutefois pas garantie à l'Ukraine - les discussions avec la Turquie, officiellement candidate depuis 1999, étant au point mort depuis plusieurs années. Si l'Ukraine est admise dans le plus grand bloc commercial mondial, elle en sera le plus grand pays en termes de superficie et le cinquième plus peuplé.

Les combats se poursuivent dans l'Est

Dernier dirigeant étranger à se rendre à Kyiv, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a proposé vendredi à Volodimir Zelensky de former jusqu'à 10.000 soldats en près de quatre mois. Boris Johnson a ajouté que la Grande-Bretagne se tiendrait aux côtés du peuple ukrainien "jusqu'à ce que vous finissiez par l'emporter".

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmitro Kouleba, a écrit dans un article publié en ligne que l'Occident ne devrait pas "suggérer des pourparlers de paix dont les termes sont inacceptables".

Au lieu de cela, les puissances occidentales devraient aider l'Ukraine à gagner la guerre, non seulement en lui procurant des armes lourdes mais en continuant à appliquer et en imposant de nouvelles sanctions à Moscou, a-t-il ajouté.

Moscou concentre désormais son offensive sur la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, où ses forces ont utilisé leur artillerie pour tenter de s'emparer de plusieurs villes.

Le gouverneur de la région de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, a écrit sur l'application Telegram que quatre civils avaient été tués et six autres blessés vendredi dans des bombardements.

Des responsables ukrainiens ont indiqué que leurs soldats tenaient encore la ville de Sievierodonetsk, située dans la province voisine de Louhansk, mais qu'il était impossible d'évacuer plus de 500 civils piégés dans une usine chimique en raison des combats et des bombardements.

Le gouverneur régional, Serhiy Gaïdaï, a déclaré qu'une autoroute stratégique menant à la ville jumelle de Lisitchansk était désormais impraticable après d'intenses bombardements russes.

Source

 

 

 

 

Jérôme Fourquet : « La France insoumise va faire émerger une génération mélenchoniste, qui s’apparente à une nouvelle garde rouge »

S’agit-il seulement d’un succès tactique, ou ces résultats indiquent-ils une évolution de la société française vers la gauche?

Le score de la Nupes cette année équivaut au résultat cumulé des formations de gauche de 2017 , mais qui, à l’époque, étaient parties chacune sous leurs propres couleurs. L’union n’a donc pas permis de faire progresser arithmétiquement l’audience des gauches, mais elle s’est avérée d’une redoutable efficacité tactique et médiatique, puisqu’elle a placé la Nupes au centre du jeu et a permis à cette coalition de se qualifier au second tour dans plus de 380 circonscriptions. La France insoumise va ainsi envoyer un très gros contingent d’élus à l’Assemblée nationale et faire émerger une génération mélenchoniste, qui s’apparente à une nouvelle garde rouge. Mécaniquement, le centre de gravité de la gauche va se déplacer nettement à gauche et c’est désormais la gauche radicale (les insoumisplus l’aile gauche des Verts) qui va donner le cap, le PS étant réduit à la portion congrue.

Ce changement du rapport de force au sein des gauches étant une autre illustration de la poursuite du bouleversement électoral initié en 2017. Le biotope dans lequel cette génération Mélenchon est élue est composé par les banlieues ( la Nupes devrait réaliser quasiment le grand chelem dans le 93 ) et par les arrondissements de l’Est parisien, où l’immobilier tutoie tout de même les 10.000 euros du m²… Pour sceller cette coalition sociologique de l’électorat banlieusard avec la gauche en baskets Veja et roulant en Vélib’, la Nupes a adopté une ligne mêlant redistribution sociale, luttes intersectionnelles, wokisme et planification écologique, qui l’éloigne des préoccupations des classes moyennes et populaires de la France périphérique.

(…)

Vous soulignez la dynamique du Rassemblement national. N’est-ce pas la première fois dans un scrutin majoritaire à deux tours?

C’est une nouveauté. En 2017, le Rassemblement national n’était présent au second tour que dans 120 circonscriptions, contre plus de 200 cette année. Il consolide son ancrage dans ses fiefs du Nord-Est et du littoral méditerranéen et poursuit sa progression dans d’anciennes terres de mission, notamment dans l’Ouest. C’est le cas par exemple dans la Sarthe, où le RN est au second tour dans 4 circonscriptions sur 5, et en tête dans l’une d’elles, configuration inimaginable il y a quinze ou vingt ans. De la même façon, on note la présence au second tour de deux candidats RN en Charente. En Gironde, une des étoiles montantes du RN, Edwige Diaz, atteint plus de 39 % dans la circonscription du Blayais. Dans cette Gironde périphérique, qui a été un gros foyer de «gilets jaunes», les difficultés sociales sont nombreuses et la population locale ne bénéficie pas du rayonnement de la métropole bordelaise. Le RN s’est historiquement ancré dans les territoires concernés par une immigration et une délinquance importantes, puis dans les régions frappées par la désindustrialisation. Il étend désormais son influence dans la France périphérique et prospère dans des terroirs, jadis de gauche ou de droite, où le sentiment de relégation et de déclassement est puissant.

(…)

L’élection présidentielle fait-elle exception dans ce déclin des mobilisations électorales?

Oui, c’est la seule. Les Français y vont «pour élire le boss». Ils s’investissent dans l’élection du Président, et beaucoup se désintéressent ensuite du reste. Tout se passe comme s’ils élisaient le président du syndic de cette vaste copropriété qu’est la France. On lui délègue la gestion des affaires courantes dont on se décharge totalement, mais s’il prend des décisions importantes concernant la rénovation de la copropriété, on lui fait alors parfois sentir en descendant dans la rue qu’il outrepasse ses prérogatives.

(…)

Peut-on déjà en déduire que le pays sera impossible à réformer et difficile à gouverner dans les cinq ans qui viennent?

La France va être très difficile à gouverner. Quelles sont les marges de manœuvre dans le «pays réel», quand on a une gauche radicale gonflée à bloc et un Rassemblement national à 19 %? Emmanuel Macron et la majorité présidentielle ont sans doute leur part de responsabilité: en nommant aussi tardivement un premier ministre, en éludant la campagne des législatives, le président semblait convaincu qu’il pouvait avoir une large majorité à l’Assemblée sans devoir jouer le match. Moralité, il a laissé un boulevard à ses adversaires et notamment à Jean-Luc Mélenchon qui a pu déployer tout son talent tactique. Du coup, on pourrait avoir un second quinquennat semblable à celui de Chirac entre 2002 et 2007, empreint d’immobilisme. Il n’est pas certain qu’Emmanuel Macron puisse en finir avec le «quoi qu’il en coûte», ou qu’il réussisse à mettre en œuvre sa réforme des retraites (sa précédente tentative s’était soldée par 55 jours de grèves à la SNCF et à la RATP). Les institutions permettent de gouverner, mais pas forcément de réformer en profondeur. Emmanuel Macron a mis en place une politique du «guichet» et même s’il souhaite y mettre fin, il n’est pas sûr qu’il y parvienne.

Le Figaro

 

 

Paris (18e arr.) : Deux policiers renversés par une voiture après un refus d’obtempérer, les agents ont ouvert le feu, le suspect de type “nord-africain” est en fuite

 

INFO ACTU17. Le chauffard a pris la fuite. Deux policiers ont été blessés.

Un automobiliste a refusé d’obtempérer aux policiers ce vendredi soir dans le XVIIIe arrondissement. Deux agents auraient été percutés par le chauffard et sont blessés.

Les faits se sont déroulés vers 21 heures dans la rue Durantin. Le conducteur d’une Peugeot 508 a refusé de s’arrêter lorsque deux policiers lui ont ordonné. Il a accéléré et auraient renversé les deux fonctionnaires. L’un a ouvert le feu une fois selon une source policière. Le chauffard a poursuivi sa route et a pris la fuite. Il est activement recherché.

Actu 17

 

 

Reims : deux clandestins algérien et marocain se prenaient en photo devant les anciens tableaux qu’ils volaient, « [en prison] c’est les colonies de vacances »

Début avril, un grand lot de tableaux et objets anciens étaient volés dans une maison rémoise, de quoi suspecter des professionnels, sauf que l’un des auteurs avait photographié son complice en train de s’activer sur le coffre-fort de la demeure. Et quand la police a saisi le portable lors d’une autre affaire… Sentiment d’impunité ? Immaturité ? Ce n’est pourtant pas un butin de Pieds nickelés que Hichem Ghali et Ahmed Si Mohamed ont empilé dans une maison particulière du quartier Saint-Remi à Reims : une montre de luxe Rolex submariner, de l’argenterie, des bijoux, des statuettes, des jouets anciens, des horloges dont un bronze du XIXe siècle et une pendulette Ier Empire, mais aussi une soixantaine de tableaux datés du XVIIIe au XXe siècles. Parmi ceux-ci, la reproduction XVIIIe d’une peinture à l’huile de Rembrandt, Le Syndic de la guilde des drapiers (que l’artiste hollandais avait achevée en 1662).

[…]

 

Impliqué dans six affaires en cinq mois

En situation irrégulière (comme son complice), Ahmed Si Mohamed ne serait arrivé en France qu’à l’automne dernier mais il collectionne déjà les procédures judiciaires : le cambriolage de la maison de Saint-Remi est sa sixième affaire en seulement cinq mois.

Il s’appelait Karim Maroc, en novembre 2021, lorsque le tribunal de Saint-Quentin l’a condamné en son absence à un an de prison pour un vol avec effraction. Il y eut ensuite une arrestation à Reims en janvier pour le recel d’un vélo, puis une autre en mars pour un usage de stupéfiants. Cette fois-ci, il s’appelait Ahmed Si Mohamed. Le 12 avril, de nouveau interpellé pour des violences finalement classées sans suite, il avait refusé le dépistage d’alcoolémie et les relevés signalétiques, indiquant ne pas s’en faire s’il partait en prison : « C’est les colonies de vacances » .

Remis en liberté, l’homme cambriolait deux nuits plus tard le garage d’une maison, secteur Charles-Arnould. Il était accompagné d’un complice mais lui seul fut rattrapé sur la trottinette de la victime, avec le reste du butin dans un sac (une caisse à outils et un cadran démonté sur une horloge franc-comtoise). D’un coup de coude, il cassait la dent d’un policier et fut condamné pour ces faits à six mois de prison, auxquels s’ajoutait la peine de Saint-Quentin mise à exécution.

[…]

 

L’Union

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