Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Guerre en Ukraine : Washington va fournir à Kiev des systèmes de lance-roquettes perfectionnés...
L’ESSENTIEL
Après s'être mis d'accord lundi sur un embargo progressif sur le pétrole russe, les 27 pays membres de l’UE poursuivent ce mardi leur sommet extraordinaire. Il doivent aborder ce mardi la transition énergétique du continent pour se passer du gaz russe et la crise alimentaire liée à la guerre en Ukraine.
A Poltava en Ukraine, deux nouveaux militaires russes attendent ce mardi le verdict de leur procès pour avoir tiré des roquettes sur des infrastructures civiles dans la région de Kharkiv.
Lundi, le journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff, qui travaillait pour la chaîne BFMTV a été tué dans le Donbass.
2h00 : Les systèmes de lance-roquettes américains sont de moyenne portée
Un haut responsable de la Maison Blanche a précisé dans un entretien avec la presse qu'il s'agissait de Himars (High Mobility Artillery Rocket System), c'est-à-dire des lance-roquettes multiples montés sur des blindés légers. Il a indiqué que les équipements envoyés à l'armée ukrainienne auraient une portée de 80 kilomètres environ. Il ne s'agit donc pas de systèmes à très longue portée, de plusieurs centaines de kilomètres, comme en détiennent aussi les Américains.
1h00 : Washington va fournir à l'Ukraine «des systèmes de missiles plus avancés»
Les Etats-Unis «vont fournir aux Ukrainiens des systèmes de missile plus avancés et des munitions qui leur permettront de toucher plus précisément des objectifs clé sur le champ de bataille en Ukraine», écrit Joe Biden dans une contribution au New York Times, diffusée mardi par le journal. Indiquant qu'il voulait que l'Ukraine soit «dans la position la plus forte possible» en cas de négociations avec la Russie, le président américain précise toutefois: «Nous n'encourageons pas l'Ukraine et nous ne donnons pas à l'Ukraine les moyens de frapper en dehors de ses frontières».
Ukraine : comment le lance-roquettes américain Himars pourrait faire très mal à l’armée russe
Washington a annoncé mardi l’envoi de lance-roquettes mobiles Himars en Ukraine. Ce système moderne pourrait rapidement devenir un cauchemar pour l’armée russe.
Le rapport de force en Ukraine peut-il s’inverser avec l’arrivée de nouvelles armes ? Il est trop tôt pour le dire, mais l’envoi de lance-roquettes Himars sur le front va forcément peser. Dans une tribune au New York Times, Joe Biden a annoncé mardi que les États-Unis « vont fournir aux Ukrainiens des systèmes de missile plus avancés et des munitions qui leur permettront de toucher plus précisément des objectifs clé sur le champ de bataille en Ukraine ». Il s’agit de M142 Himars (High Mobility Artillery Rocket System), un système de lance-roquettes mobile – montés sur des blindés légers – qui peut tirer de nombreux missiles en même temps.
Après l’échec de l’offensive sur Kiev, l’armée russe a changé de méthode : elle concentre maintenant ses forces dans le Donbass et mène une guerre basée sur l’artillerie. Les positions ukrainiennes sont massivement bombardées avant que l’infanterie et les chars ne prennent possession d’un champ de bataille détruit. C’est une stratégie lente mais implacable qui porte ses fruits puisque les Ukrainiens reculent petit à petit dans ce secteur, incapable de frapper l’artillerie russe, trop éloignée.
Deux fois la portée des canons classiques
Depuis quelques semaines, l’Ukraine réclamait donc des systèmes de missiles capables de toucher ces batteries russes. Les systèmes M142 Himars répondent à ce besoin. Ceux qui seront livrés à Kiev peuvent atteindre des cibles à environ 80 km, soit deux fois la portée des canons classique à obus déjà fournis par les États-Unis, les M777 Howitzer, qui représentaient déjà un atout non négligeable.
Cette portée des M142 Himars permet de disposer les batteries hors de portée de l’artillerie russe tout en pouvant, à l’inverse, les frapper. Et cette nouvelle capacité de l’Ukraine pourrait (va) faire très mal aux Russes.
Les Himars permettent de tirer 5 à 7 volées de six missiles par heures, contre 2 à 4 pour les systèmes russes, en restant hors de portée ennemie, indique Cédric Mas, historien militaire. Ces missiles, guidés par GPS, sont aussi beaucoup plus précis que les armes russes (50 mètres contre 170 mètres). Les Himars pourraient également permettre de bombarder des dépôts logistiques de l’armée russe, loin derrière leurs lignes.
Une petite équipe peut recharger seule les missiles en quelques minutes. Cela nécessitera une formation des soldats ukrainiens. L’armée américaine a des Himars déjà stationnés en Europe. La Pologne et la Roumanie, membres de l’Otan, en sont également dotées. La quantité que Washington prévoit d’envoyer en Ukraine n’a pour l’instant pas été précisée.
Une version « bridée »
Les Himars peuvent porter un deuxième type de missile, l’ATACMS, d’une portée de 300 kilomètres. Mais Washington ne souhaitait pas que l’armée ukrainienne puisse tirer sur des cibles dans le territoire russe. « Nous n’allons pas envoyer à l’Ukraine des systèmes de roquettes pouvant frapper à l’intérieur de la Russie », avait déclaré Joe Biden.
Si Washington avait décidé la livraison des missiles ATACMS à longue portée avec les systèmes Himars, Kiev aurait théoriquement pu viser de grandes villes et centres militaires russes, et notamment des bases aériennes utilisées pour attaquer l’Ukraine. Une action qui aurait pu faire basculer les États-Unis et l’OTAN dans le camp des belligérants, et ouvrir la voie à une guerre plus vaste.
Note "comment le lance-roquettes américain Himars pourrait faire très mal à l’armée russe" encore un titre qui démontre l'inconscience des journalistes, qui ne comprennent pas que ce qui va faire très mal, c'est la riposte russe. Parce qu'il ne faut pas croire que la Russie restera pas les bras croisés encore lomgtemps. Elle a déjà mis en garde de nombreuses fois, mais personne n'écoute
Guerre en Ukraine : un millier de soldats et une centaine de véhicules déployés… La Russie organise des exercices nucléaires d'envergure dans le nord-est de Moscou
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Le ministre de la Défense russe a déclaré avoir réalisé des entraînements intensifs de ses forces nucléaires, en utilisant notamment des lanceurs de missiles balistiques intercontinentaux.
Depuis le début de la guerre en Ukraine le 24 février dernier, la menace nucléaire russe demeure omniprésente.
Il y a quelques jours encore, Dmitri Medvedev, un homme d'État russe déclarait sur Telegram que ce conflit : "risque toujours de se transformer en guerre nucléaire".
Mais ce mercredi 1er juin, le ministère de la défense russe a expliqué avoir organisé de grands exercices de ses forces nucléaires.
"Des manœuvres intensives" réalisées
Les exercices auraient été réalisés dans la province d'Ivanovo, au nord-est de Moscou. Selon l'agence de presse Interfax, 1 000 militaires auraient participé aux entraînements, mobilisant au moins 100 véhicules.
Selon le rapport russe du ministère de la défense, les forces de missiles nucléaires auraient effectué "des manœuvres intensives".
Des exercices menaçant
Ces exercices de grande envergure s'imposent comme une démonstration de force russe.
Interfaxindique que certains des missiles utilisés lors de ces exercices sont "capables d'atteindre des cibles à des distances allant jusqu'à 11 000 km".
Le RS-24 Iars, un missile balistique intercontinental thermonucléaire était notamment au centre de ces entraînements.
Comme l'indique BFMTV, sa dangerosité a déjà été prouvée lors d'essais en 2017, où la "fusée de dissuasion nucléaire" avait traversé la Russie d'ouest en est.
La Russie met en garde l'OIAC contre les provocations imminentes de l'Ukraine avec des armes chimiques
Le ministère russe de la Défense a précédemment découvert les plans ukrainiens d'organiser une attaque « sous faux drapeau » impliquant des armes chimiques sur son propre sol, dans le but de piéger la Russie et de déclencher une confrontation entre Moscou et l'OTAN.
Moscou a informé l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) d' éventuelles provocations de Kiev , a déclaré mercredi le représentant permanent de la Russie auprès de l'organisation, Alexander Shulgin.
Moscou a informé l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) d' éventuelles provocations de Kiev , a déclaré mercredi le représentant permanent de la Russie auprès de l'organisation, Alexander Shulgin.
"Nous avons déjà informé [l'OIAC]. Au total, nous avons récemment envoyé 12 notes verbales, dans lesquelles nous avons écrit en détail sur les lieux et les méthodes des supposées provocations [par l'Ukraine]", a-t-il déclaré à la chaîne Rossiya 24.
L'OIAC recherche actuellement ces informations, a ajouté le diplomate.
Kiev et Washington avaient précédemment tenté de spéculer sur la menace que Moscou lancerait une attaque chimique - malgré le fait que la Russie avait détruit ses derniers stocks d'armes chimiques en 2017 ; cela a été certifié par l'OIAC.
Plus tard, la presse américaine a rapporté, citant des sources, que le récit propagé par les responsables américains contredisait les rapports des services de renseignement sur la question.
La déclaration de Moscou exprimant des inquiétudes quant à d'éventuelles provocations de Kiev intervient alors que les forces russes et du Donbass avancent dans le cadre de l'opération spéciale, expulsant les troupes ukrainiennes des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.
L'opération a été lancée en février, afin d'arrêter la guerre de huit ans menée par les forces de Kiev dans le Donbass, alors que Moscou a qualifié l'action de l'armée ukrainienne de génocide et a promis d'arrêter le conflit, visant la « démilitarisation et la dénazification" de l'Ukraine.
Israël simule des frappes contre l'Iran lors des plus grands exercices de son histoire
Auparavant, le Premier ministre israélien avait déclaré dans son discours à la Knesset que "l'immunité" de l'Iran, dont il aurait joui, était "terminée". Il a en outre promis que ceux qui envoient des "terroristes" frapper Israël "payeront le prix fort".
Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont mené leurs plus grands exercices militaires dans le cadre du jeu de guerre Chariots of Fire d'un mois, qui a impliqué des dizaines d'avions de combat de l'IAF, des avions de transport, des avions de ravitaillement, des unités navales, des forces de cyberdéfense et des milliers de soldats.
Des exercices ont été menés en mer Méditerranée et à Chypre, l'armée israélienne pratiquant divers scénarios, notamment la lutte contre le Hezbollah sur un terrain semblable au Liban, la lutte contre les militants dans les zones urbaines et la simulation de frappes en Iran.
Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont mené leurs plus grands exercices militaires dans le cadre du jeu de guerre Chariots of Fire d'un mois, qui a impliqué des dizaines d'avions de combat de l'IAF, des avions de transport, des avions de ravitaillement, des unités navales, des forces de cyberdéfense et des milliers de soldats.
Des exercices ont été menés en mer Méditerranée et à Chypre, l'armée israélienne pratiquant divers scénarios, notamment la lutte contre le Hezbollah sur un terrain semblable au Liban, la lutte contre les militants dans les zones urbaines et la simulation de frappes en Iran.
"Nous parlons de l'apogée de l'un des exercices les plus importants et les plus répandus jamais réalisés au cours des années […] l'armée israélienne ripostera durement contre quiconque menace les citoyens de l'État d'Israël", a déclaré le ministre de la Défense Benny Gantz lors d'une conférence de presse. sa visite à Chypre le 1er juin.
Tsahal a déclaré que les exercices des Chariots de feu jouaient un rôle important dans le "maintien de l'état de préparation" de l'armée israélienne dans une variété de scénarios opérationnels.
Israël a laissé entendre à plusieurs reprises qu'il n'excluait pas une option de frappe militaire contre l'Iran s'il pensait que Téhéran était sur le point de construire une bombe nucléaire. La République islamique a déclaré à plusieurs reprises qu'elle ne cherchait pas à en construire un.
Dans son récent discours à la Knesset, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a déclaré que l'Iran avait perdu "l'immunité" dont il aurait joui en utilisant divers "proxies". Bennett a en outre affirmé que tous ceux qui financent des "terroristes" et les envoient frapper Israël "payeront le prix fort". Le Premier ministre n'a pas précisé ses menaces.
Son discours faisait suite à l'audacieux assassinat d'un membre du CGRI en pleine journée à Téhéran. Hassan Sayad Khodai a été abattu par deux motards alors qu'il s'apprêtait à sortir de sa voiture. L'Iran a accusé Israël d'avoir organisé le complot visant à tuer Khodai, les médias d'État rapportant que le CGRI avait arrêté des coupables prétendument liés à l'assassinat plusieurs heures plus tard.
Le ton monte entre l'Iran, la Grèce et les Etats-Unis après la saisie par Téhéran de deux pétroliers grecs
Le 27 mai, les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont saisi deux pétroliers grecs dans les eaux du Golfe quelques semaines après que la Grèce ait, elle, saisi un pétrolier russe transportant du pétrole iranien.
« Une saisie injustifiée.» C'est dans ces termes que les Etats-Unis ont qualifié la détention par l'Iran de deux pétroliers grecs. Ces derniers ont été saisis dans les eaux du Golfe le 27 mai par les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran qui ont justifié leur acte « en raison de violations (...) commises» par les deux navires, selon un communiqué publié sur leur site, sans donner d'autres détails.
L'un des bateaux, baptisé le Delta Poseido, naviguait dans les eaux internationales, alors que le second, qui n'a pas été nommé, se trouvait près des côtes iraniennes, selon le ministère grec des Affaires étrangères qui avait alors dénoncé des actes «assimilables à de la piraterie». Il avait indiqué que neuf Grecs faisaient partie des équipages des deux navires, refusant toutefois de donner le nombre total des marins à bord. De leurs côtés, les autorités iraniennes ont assuré que les équipages étaient restés à bord et étaient en bonne santé.
C'est maintenant au tour des Etats-Unis d'élever la voix pour tenter de convaincre l'Iran de relâcher les deux navires. Le secrétaire d'Etat Antony Blinken s'est entretenu lundi au téléphone avec le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias, et les deux hommes «ont convenu que l'Iran devait relâcher immédiatement les vaisseaux saisis, leurs chargements et leurs équipages», a indiqué le porte-parole du département d'État Ned Price qui dénonce une «menace pour la sécurité maritime», dans un communiqué. «Les Etats-Unis se tiennent aux côtés de la Grèce, notre allié clé de l'Otan et partenaire face à cette saisie injustifiée », a assuré Ned Price. «Le harcèlement continu par l'Iran de vaisseaux, et ses interférences avec les libertés et droits de navigation internationaux, sont une menace pour la sécurité maritime et l'économie mondiale», a-t-il ajouté.
Saisie d'un pétrolier russe revendiqué par l'Iran
La prise de ces deux navires intervient alors que les autorités grecques ont saisi, le 19 avril au large de l'île d'Eubée, le pétrolier russe Pegas, en vertu des sanctions européennes liées à la guerre en Ukraine. Le tanker avait été rebaptisé quelques jours plus tard Lana. Or selon les informations de l'époque, le pétrolier transportait 115.000 tonnes de pétrole iranien.
Mercredi dernier, une porte-parole de la police portuaire grecque a dit à l'AFP que ce pétrole serait «transféré aux Etats-Unis (...) à la suite d'une demande de la justice américaine». Après cette annonce, le ministère des Affaires étrangères iranien a convoqué vendredi le chargé d'affaires suisse, qui représente les intérêts américains en raison de la rupture des relations diplomatiques entre Washington et Téhéran après la Révolution islamique de 1979. Téhéran accuse Washington de «violation claire du droit maritime et des conventions internationales» et appelle à «lever immédiatement la saisie du navire et de son chargement», d'après un communiqué publié sur le site du ministère des Affaires étrangères.
L'Iran a également rappelé son opposition à« la pression et à l'intervention du gouvernement américain» qui ont mené à la saisie du navire. Car selon Téhéran, il est sous la «souveraineté de la République islamique». Or, selon les documents aux mains des garde-côtes grecs, le pétrolier est toujours sous pavillon russe.
Note : les américains ne manquent pas une occasion de se remplir les poches !
La Chine accentue sa pression sur Taïwan : l'armée fait voler 30 avions de combat au-dessus de l'île lors du plus important exercice militaire depuis des mois
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C'est la plus grande démonstration de force des troupes aériennes chinoises depuis le 23 janvier.
Pékin montre les muscles. Ce lundi, l'armée chinoise a fait voler au moins 30 avions de combat au large du sud-ouest de Taïwan, comme le rapporte le site américain Newsweekqui cite le ministère taïwanais de la Défense.
Le ministère de la Défense a communiqué sur cette intrusion dans le ciel du petit Etat insulaire sur Twitter. "30 avions PLA sont entrés dans l'ADIZ (zone d'identification de la défense aérienne) sud-ouest de Taiwan le 30 mai 2022" peut-on lire sur le post.
Les trajectoires de vol ont été rendues publiques ainsi que le détail de la flotte. Vingt-deux avions de combat et huit avions de soutien de l'armée de l'air de l'Armée populaire de libération (APL) ont participé à l'opération d'entraînement.
Escalade des tensions
Newsweek ajoute que le ministère de la Défense a déclaré sur son site avoir dépêché des intercepteurs, émis des avertissements radio et préparé des missiles sol-air pour suivre les engins.
Il s'agit du plus impressionnant exercice d'entraînementde l'armée de l'air chinoise dans l'AZID de Taiwan depuis le 23 janvier 2022. À cette date-là, Taipei avait détecté 39 avions PLA dans son ciel. Depuis mars 2019, la Chine a coutume de faire voler sa flotte au-dessus de Taîwan. L'an dernier, plus de 1 000 sorties ont été signalées par les autorités de l'île.
Cette démonstration de force est interprétée comme une énième escalade des tensions entre la Chine et les Etats-Unis dans la région. En effet, Pékin qui souhaite mettre la main sur Taïwan, voit d'un mauvais œil les relations de plus en plus étroites entre l'Etat insulaire et les États-Unis.
"Honteux", "indigne de la France" : Emmanuel Macron "furieux" contre Gérald Darmanin après les incidents au Stade de France
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Du côté de l'Elysée, on a également fustigé la gestion de la finale de la Ligue des Champions, mais surtout les explications de Gérald Darmanin après les faits.
Cinq jours après, le sujet est toujours au cœur des débats. Les incidents au Stade de France lors de la finale de Ligue des Champions, samedi, n'ont pas plu à Emmanuel Macron, loin de là, qui ne s'est pas fait prier pour le faire savoir au premier intéressé Gérald Darmanin.
Un "spectacle" jugé "honteux", "pitoyable", et surtout "indigne de la France" par le chef de l'Etat, rapporte le Canard Enchaîné. Le ministre de l'Intérieur et la ministre des Sports seront d'ailleurs auditionnés par le Sénat sur ces évènements, ce mercredi à 17h.
Les justifications de Darmanin ne passent pas
Selon BFM TV, ce n'est pas seulement le maintien de l'ordre le soir du match qui a posé problème au Président mais également les déclarations après coup. "On peut dire qu'il était furieux. Il a été demandé expressément au ministre de l'Intérieur de monter au créneau et d'arrêter d'expliquer que nous n'étions responsables de rien", a confié un proche d'Emmanuel Macron.
Le sujet a été évoqué avec "grande fermeté" lors d'une réunion à l'Elysée, lundi. "Nous devons comprendre ce qui s'est passé. Il y a eu clairement des dysfonctionnements. Nous devons en tirer tous les enseignements pour les événements futurs", reconnaît Matignon. Elisabeth Borne s'étant également entretenue avec Gérald Darmanin.
Malgré ce fiasco, et les justifications jugées hasardeuses, le ministre de l'Intérieur ne semble pas sur la sellette, à quelques semaines des élections législatives.
Note : cette barbarie est dû aux choix de migration de Macron et des ces prédécesseurs. mais Macron est trop idiot pour comprendre ce qui se passe vraiment en France
Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement, affirme qu’il n’y a pas eu de blessés, c’est faux ! 238 prises en charge par les secours, des blessés graves
01/06/2022
La version officielle :
“Est-ce qu’il y a eu des blessés, non !”
Les faits :
En tout, 238 personnes ont été prises en charge par les différents service de secours à un moment de la journée, pour des « urgences relatives », allant de l’état d’ébriété ou de petits accidents, y compris des intoxications au gaz lacrymogène, a indiqué un porte-parole des pompiers de Paris.
“Un de nos amis Danny a été attaqué et agressé après la finale de la ligue des champions avec son fils de 13 ans à Saint-Denis. Il a été jeté à terre et a reçu des coups de pied et s’est fait sauter dessus pendant que son fils était attaqué. Ils ont pris toutes ses affaires. En rentrant chez lui, il a été emmené à l’hôpital pour apprendre qu’il avait été frappé avec un marteau ou quelque chose de ce genre et qu’il aura besoin de plusieurs opérations au genou, ce qui le laissera sans travail pendant environ 9 mois, mais nous avons maintenant découvert qu’il pourrait ne plus marcher correctement.” (Source)
“Mon cousin a dû rentrer à Liverpool en souffrant beaucoup, avec une mâchoire fracturée et un bras cassé, entre autres blessures. Il doit subir deux opérations au bras, et des broches sont placées dans sa mâchoire pour réparer les dommages qu’ils lui ont causés lorsqu’il était au sol.” (Source)
“Plein d’ecchymoses sur le corps après les incidents à Paris”
« J’ai vu des femmes se faire toucher» : des témoins dénoncent des agressions sexuelles aux abords du Stade de France (MàJ)
01/06/2022
1/06/22
Agissant en bandes, des voleurs en ont vraisemblablement profité pour «peloter des jeunes filles et des femmes», rapportent des policiers et des spectateurs.
Vols à l’arraché, spectateurs dépouillés mais aussi agressions sexuelles ont marqué le samedi soir cauchemardesque au Stade de France, en marge de la rencontre Liverpool – Real Madrid. «C’est un truc de fou ce qui s’est passé. Je n’avais jamais vu ça, des équipes de blédards de Barbès, de Saint-Denis…. J’ai vu des femmes se faire toucher la poitrine, ils ont arraché des sacs», assure un policier présent sur le dispositif de sécurité. Un second fonctionnaire, lui aussi sur le terrain samedi, confirme des agressions sexuelles commises aux abords du stade. «J’ai entendu des histoires de mains baladeuses mais je n’ai rien vu», poursuit un troisième, plus prudent.
Chaos au Stade de France et brouille diplomatique: Emmanuel Macron refuse les questions des journalistes
31/05/2022
“Je crains que mes concitoyens ne finissent par se faire justice” : le maire du 6e arrondissement de Lyon interpelle le gouvernement sur l’explosion de l’insécurité dans sa ville
01/06/2022
Dans un courrier adressé aux ministres de l’Intérieur et de la Justice, le maire du 6e arrondissement de Lyon, Pascal Blache, demande au gouvernement plus de pouvoir pour agir face à l’insécurité.
Face à la recrudescence de l’insécurité à Lyon depuis quelques mois, le maire du 6e arrondissement a décidé d’interpeller le gouvernement. Dans une lettre ouverte à l’attention des ministres de l’Intérieur et de la Justice, Pascal Blache (LR) demande que les élus obtiennent davantage de pouvoir pour lutter contre l’insécurité. “Jamais, notre ville des lumières n’a connu une telle insécurité que depuis quelques mois : Lyon a été classée parmi les villes les plus dangereuses de France en 2022. Il s’agit bien d’insécurité et non d’un simple sentiment d’insécurité”, explique-t-il dans son courrier.
Il fustige la politique de la municipalité de Lyon
Après avoir établi la liste des récents faits divers avec notamment des vols, des agressions à l’arme blanche, des coups de feu ou encore la découverte d’un cadavre dans un chantier dans le 7e arrondissement, le maire déplore être à « portée de baffes » des habitants excédés, mais surtout de ne pas pouvoir agir en retour. “La municipalité extrême-gauche de Lyon continue de nier l’évidence et refuse systématiquement de prendre ce problème à bras-le-corps. Force est de constater qu’elle refuse le soutien financier de la Région Auvergne-Rhône-Alpes pour déployer de la vidéoprotection, n’entretient pas le parc de caméras existant et ne déploie pas de nouveaux policiers municipaux malgré ses nombreuses promesses”, regrette Pascal Blache dans sa lettre à Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti.
L’élu lyonnais souhaite que cela change. “Messieurs les ministres, ne faut-il pas donner aux maires d’arrondissement de Paris, Lyon et Marseille, plus de moyens directs dans le domaine régalien, interroge-t-il. Que dois-je répondre à mes concitoyens, tentés par le vote d’extrême, qui considèrent l’action gouvernementale inefficace et insuffisante dans le domaine de la sécurité ? en l’état, je crains que ceux-ci ne finissent par se faire justice…”
Un sentiment d’abandon
Pour conclure, Pascal Blache évoque le sentiment d’abandon qui, selon lui, gagne les habitants et lui-même. “Quand votre gouvernement va-t-il réaliser que police et justice doivent accorder leurs violons pour nous protéger enfin ?”
Avec l’installation de populations de plus en plus importantes dans les pays autrefois chrétiens, les islamistes ont dû revoir leur copie face à leur projet bien trop radical. « Face à l’irréalisme de leur projet originaire d’islamisation intégrale dans le contexte de ces sociétés, les islamistes ont évolué dans une double direction […] cette mouvance a endossé des thèmes ultra-progressistes et conclu des alliances avec la gauche extrême – phénomène dit de « l’islamo-gauchisme », peut on lire dans l’étude de Lorenzo Vidino, directeur du programme sur l’extrémisme à l’université George-Washington.
« L’auteur montre ainsi comment les jeunes acteurs islamistes utilisent désormais rarement les références traditionnelles et parlent plutôt à présent le langage de la discrimination, de l’antiracisme, de l’oppression intériorisée, de l’intersectionnalité et de la théorie postcoloniale. »
L’UE a financé un guide pour former les journalistes à ne pas faire “d’islamophobie de genre”: “être inclusifs”, “éviter de mentionner la religion”, “rappeler que les femmes peuvent préférer porter le hijab”… (MàJ)
01/06/2022
31/05/2022
Les journalistes et les médias ont un rôle essentiel à jouer dans la présentation des formes que prennent, dans la réalité quotidienne, l’injustice sociale, le racisme et l’islamophobie et ils sont bien placés pour faire la différence à cet égard.
Le rapport du projet MAGIC intitulé “Report Diversity! Guidelines to Train Media Circles on Inclusiveness and Preventing Gender Islamophobia”, [Rapport diversité ! Directives pour la formation des médias à l’inclusion et à la prévention de l’islamophobie de genre] qui s’adresse aux journalistes et aux médias, contient des suggestions et des conseils sur la façon d’aborder ces problèmes, notamment en ce qui concerne les femmes musulmanes.
Sous la coordination de Media Diversity Institute Global (MDIG), le projet MAGIC a été produit par un groupe de travail piloté par le journaliste Aidan White (ancien journaliste du Financial Times et du journal The Guardian ; président honoraire du réseau Ethical Journalism Network) et a pu compter sur la collaboration de Mariam Marakeshy (cinéaste et reporter multimédia) et de Shada Islam (directrice du magazine EUObserver Magazine).
[…]
Ateliers dans les universités
Le projet MAGIC a donné le coup d’envoi d’ateliers de formation adressés aux étudiants en communication sur la manière de rendre compte de la diversité. Deux ateliers ont été organisés à l’université de Saint-Louis et à l’université Vrije à Bruxelles, auxquels ont participé 45 étudiants.
Toulouse : elle croise un “gentil” migrant malien dans la rue, décide de le ramener chez elle, il la poignarde à de multiples reprises et lui tranche la gorge
01/06/2022
Etranglée puis la carotide tranchée, elle témoigne au tribunal : “Je me concentrais pour survivre”
[…]
Ce Malien avait quitté son pays natal avant de traverser l’Afrique du nord deux ans plus tôt. En rentrant chez elle à pied, “j’avais besoin de marcher, de me changer les idées”, la jeune femme l’a croisé près de la gare routière.
“C’était l’époque de la guerre en Syrie. On parlait beaucoup des migrants. J’avais envie d’agir. Quand je l’ai vu, je pensais que c’était un gamin. Il s’est montré gentil. J’ai eu envie de l’aider. Plus je me rapprochais de la maison, plus je pensais que c’était un peu fou de le ramener chez moi, avec mes enfants, mon mari. J’ai inventé, je lui ai dit que je n’avais pas mes clefs, qu’il fallait que j’escalade… C’est là qu’il a vrillé.”
[…]
Après l’agression, cet homme a disparu. Il a été interpellé deux jours plus tard, toujours près de la gare Matabiau. À l’hôpital, sa victime commençait “à sortir du coma”. “Lors de l’agression, mes voisins m’ont porté secours. J’ai indiqué comment faire un point de compression. Je me concentrais pour survivre. Ce n’est qu’une fois dans l’ambulance des pompiers que j’ai trouvée que ça me piquait un peu…” Une autre plaie. La lame avait aussi touché le foie. “Huit plaies au total”, rappelle son avocate, Me Emeline Petitgirard.
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