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Les Infos du 4 mai 2022
Russie : qu'est-ce que "l'avion de l'apocalypse", que Poutine s'apprête à faire voler le 9 mai ?
Le président russe Vladimir Poutine s’apprête à faire voler son "avion de l’apocalypse", un engin conçu pour les guerres nucléaires.
La date du 9 mai, hautement symbolique, approche à grands pas. En effet, à cette date la Russie célèbre la capitulation du régime nazi. Nombre d’experts s’attendent à une déclaration spéciale de la part de Vladimir Poutine. "Pour la Russie, le 9 mai est une fête nationale, un rendez-vous militaire important et il est à peu près sûr que, pour le président Poutine, le 9 mai doit être un jour de victoire", confiait il y a quelques semaines Emmanuel Macron sur RTL.
"Il s'agit de l'un des événements les plus fédérateurs au sein de la société russe", explique Isabelle Facon, directrice adjointe de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et spécialiste de la Russie au Dauphiné.
Ce 9 mai, Vladimir Poutine doit ressortir le "Doomsday", ou l’avion de "l’apocalypse", utilisé par la Russie pour la protection des responsables russes, dont le président. L'engin devrait survoler la Place Rouge de Moscou. Ce dernier est capable de résister à une explosion nucléaire. La Russie disposerait de trois avions de ce type.
C’est un Ilyushin II-80, qui peut résister à une explosion nucléaire, détaille La Voix du Nord. L’avion ne possède pas de fenêtre et doit permettre à Vladimir Poutine de diriger son pays en temps de guerre nucléaire, selon le Daily Mail.
La guerre bientôt déclarée ?
Selon des observateurs, la Russie pourrait faire une déclaration officielle de guerre contre le régime de Kiev et Volodymir Zelensky. Comme le rappelle BFMTV, la déclaration de guerre est reconnue dans le droit international. Elle correspond "à une déclaration formelle d'un gouvernement national pour signifier l'état de guerre entre cette nation et une ou plusieurs autres."
En tout cas, différents médias dont La Libre s'accordent pour dire que cette journée de la Victoire sera l'occasion pour Poutine de démontrer d'autres outils militaires afin de faire peur à l'Occident.
Tout véhicule de l'OTAN venant en Ukraine avec des armes sera considéré comme une cible légitime
Le 04/05/22
"Les États-Unis et leurs alliés de l'OTAN continuent d'injecter des armes en Ukraine. Je peux confirmer que tout transport de l'alliance de l'Atlantique Nord qui arrive dans le pays avec des armes ou du matériel pour les forces armées ukrainiennes sera considéré par nous comme une cible légitime pour destruction », a déclaré Shoigu mercredi.
Selon lui, au cours de l'opération spéciale, les militaires russes ont "fait preuve de courage et de bravoure, accomplissant honorablement leur devoir militaire et assurant la sécurité de la population civile du Donbass".
Auparavant, Moscou avait averti que la contribution d'armes de l'Occident à l'Ukraine menaçait de saper les pourparlers de paix, sans parler de la probabilité qu'ils puissent tomber entre de mauvaises mains.
Depuis que la Russie a lancé son opération militaire spéciale en Ukraine en février, les États-Unis, ses alliés de l'OTAN et l'Union européenne ont augmenté les livraisons d'armes à l'Ukraine.
Le 3 mai, le gouvernement britannique a annoncé qu'il fournirait à l'Ukraine un programme d'aide militaire de 375 millions de dollars.
Récemment, le président américain Joe Biden a demandé au Congrès américain 33 milliards de dollars de financement supplémentaire d'urgence pour soutenir l'Ukraine, dont 20 milliards de dollars pour l'assistance militaire. La demande s'ajoute à environ 4 milliards de dollars d'aide militaire que l'administration Biden a déjà réservés à l'Ukraine, dont 3,4 milliards de dollars après que la Russie a lancé son opération militaire fin février.
Au milieu des livraisons d'armes et d'équipements militaires, des discussions sont en cours sur la nécessité de fournir à l'Ukraine des armes lourdes, des chars, des avions de guerre, etc. Bien que certains pays, comme le Royaume-Uni, demandent ce type de fournitures, d'autres s'y opposent.
Plus tôt, le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré que l'armée allemande ne pouvait plus fournir d'armes à l'Ukraine car les stocks d'armes du pays étaient pratiquement épuisés.
À son tour, le soutien public aux livraisons d'armes lourdes à l'Ukraine est tombé à 46 %, contre 55 % il y a deux semaines et 60 % début avril, le nombre de critiques augmentant de 10 points de pourcentage, selon un sondage publié mardi.
Le 28 avril, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la tendance à livrer des armes lourdes à l'Ukraine et à d'autres pays menaçait la sécurité du continent européen.
Source Spoutnik international (traduction)
Guerre en Ukraine EN DIRECT : « Contact perdu » avec les soldats ukrainiens, après de « violents combats » à Azovstal, selon le maire de Marioupol…
L’ESSENTIEL
- Les forces russes ont lancé pour la première fois l’assaut contre Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne à Marioupol. Mardi, l’ONU a annoncé avoir réussi à évacuer plus d’une centaine de civils depuis cette aciérie, mais beaucoup d’autres y sont toujours retranchés.
- Lors d’un appel téléphonique de plus de deux heures avec Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a demandé de « permettre la poursuite des évacuations ». Le dirigeant russe a de son côté réclamé des alliés occidentaux de l’Ukraine qu’ils cessent leurs livraisons d’armes à Kiev.
- L’Union européenne va lancer ce mercredi l’examen de nouvelles sanctions contre Moscou, dont un embargo sur le pétrole et les produits pétroliers achetés à la Russie.
16h12 : La Hongrie rejette la proposition de l’UE concernant le pétrole russe
La Hongrie a rejeté mercredi la proposition d'un embargo européen progressif sur le pétrole russe « dans sa forme actuelle », jugeant qu'une telle mesure « détruirait complètement la sécurité énergétique » du pays.
Un hélicoptère de l'armée russe a violé l'espace aérien de la Finlande mercredi matin, a annoncé le ministère finlandais de la Défense, au moment où Helsinki prépare une très probable candidature à l'Otan. « L'appareil était un hélicoptère Mi-17 et la profondeur de la violation présumée était de quatre à cinq kilomètres» lors de cet incident enregistré à 07h40 , a précisé un porte-parole.
Le Royaume-Uni a annoncé mercredi interdire la fourniture à la Russie de services tels que la comptabilité, le conseil ou la communication, en représailles à l'invasion de l'Ukraine. Cette nouvelle salve comprend également des sanctions - gels d'avoirs et interdiction d'entrée sur le territoire - notamment contre des correspondants de guerre russes embarqués avec les forces du Kremlin.
De « violents combats » sont en cours sur le site d'Azovstal à Marioupol, a affirmé mercredi le maire Vadim Boïtchenko, quelques instants après que Moscou a assuré ne pas mener d'assaut sur cette immense usine où sont retranchés des combattants ukrainiens.
« Malheureusement il y a de violents combats à Azovstal aujourd'hui », a déclaré M. Boïtchenko à la télévision ukrainienne. « Nous avons perdu le contact avec les gars. Nous ne pouvons pas savoir ce qui s'y passe, s'ils sont en sécurité ou non », a-t-il ajouté.
L’Allemagne pourrait connaître des « perturbations » dans son approvisionnement en pétrole, a averti mercredi le ministre allemand de l’Economie, suite à la volonté de l’UE d’interdire progressivement ses importations de pétrole russe.
« Nous ne pouvons pas garantir dans cette situation qu’il n’y aura pas de perturbations » dans les approvisionnements en pétrole en Allemagne, a affirmé Robert Habeck, lors d’une conférence de presse à Meseberg au nord de Berlin, avertissant que « les prix peuvent également augmenter de manière significative sur une période de 180 jours ».
Le Kremlin a démenti mercredi que les forces russes avaient lancé un assaut contre l'aciérie d'Azovstal, dernier réduit contrôlé par les forces ukrainiennes dans la ville portuaire de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine.
Les lignes de communication entre la Russie et l’Occident se coupent une à une. Geste assez rare pour être souligné, la Russie s’apprête à boycotter une réunion entre le Conseil de sécurité de l’ONU, où elle joue pourtant un rôle important, et le Comité politique et de sécurité (COPS) de l' Union européenne. Pour plusieurs diplomates, c’est là le signe d’une nouvelle dégradation des relations entre Moscou et ses partenaires aux Nations unies.
L'Union européenne va « considérablement accroître » son soutien militaire à la Moldavie, a annoncé mercredi le président du Conseil européen Charles Michel, après des attaques dans une région séparatiste de ce pays frontalier de l'Ukraine faisant craindre une déstabilisation.
La Biélorussie, pays allié de la Russie et frontalier de l’Ukraine, a lancé mercredi un exercice militaire « surprise » pour tester les capacités de réaction de son armée, a indiqué le ministère de la Défense.
Les unités militaires vont travailler leur capacité à « se mettre en alerte, se déplacer vers des zones prédéterminées et faire des entraînements de combat », a déclaré le ministère biélorusse dans un communiqué. « Le but de ce test est d’évaluer la préparation et la capacité du personnel à réagir rapidement à une éventuelle crise », a-t-il ajouté, qualifiant cet exercice de « surprise ».
Ukraine : des Israéliens combattent avec le régiment Azov, affirme Moscou
Des «mercenaires israéliens» combattent en Ukraine aux côtés du régiment Azov, que Moscou qualifie de «nazi», a affirmé mercredi 4 mai la diplomatie russe, dont une sortie sur le prétendu «sang juif» d'Hitler a déclenché une virulente polémique.
«Je vais dire quelque chose que les politiciens israéliens ne veulent sans doute pas entendre, mais peut-être que cela les intéressera. En Ukraine, des mercenaires israéliens sont aux côtés des militants d'Azov», a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova dans une interview à la radio Spoutnik.
Guerre en Ukraine : la Commission européenne annonce de nouvelles sanctions contre la Russie
La présidente de la Commission européenne a proposé mercredi la mise en place d'un embargo progressif sur le pétrole russe, l'exclusion de trois banques russes de la plateforme Swift, ainsi que des mesures contre des officiers militaires et des médias publics.
"Poutine doit payer le prix fort pour sa brutale agression". La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté le sixième train de sanctions européennes contre Moscou, en réponse à l'invasion russe de l'Ukraine, lors d'un discours devant le Parlement européen, mercredi 4 mai.
La principale mesure proposée par la Commission : un embargo progressif sur le pétrole russe. "Nous renoncerons progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six mois et à celles de produits raffinés d'ici à la fin de l'année", a précisé la présidente. "Soyons clairs : ce ne sera pas facile", a-t-elle ajouté sur Twitter, en référence au risque de hausse des prix de l'énergie et à la difficulté de trouver de nouveaux fournisseurs.
Une dérogation est proposée a des pays "fortement dépendants", comme la Slovaquie ou la Hongrie, pour leur permettre de poursuivre leurs achats à la Russie jusqu'à fin 2023, ont précisé à l'AFP deux responsables européens. Mais Budapest a rapidement déploré qu'aucune "garantie" pour sa sécurité énergétique ne soit apportée.
Un "plan de relance ambitieux" pour reconstruire l'Ukraine
Parmi les autres sanctions, Ursula von der Leyen a notamment annoncé l'exclusion de la plateforme de paiement Swift de trois banques russes, y compris la plus importante du pays, Sberbank. Sont aussi ciblés des officiers militaires russes soupçonnés de crimes de guerre à Boutcha, ville ukrainienne où plusieurs centaines de civils ont été exécutés, ainsi que le patriarche Kirill, chef de l'Eglise orthodoxe russe et soutien affiché de la guerre. La proposition a été transmise dans la nuit de mardi à mercredi aux Etats membres, qui doivent encore l'approuver à l'unanimité.
Trois médias publics russes, "qui amplifient de manière agressive les mensonges et la propagande de Poutine", seront aussi exclus des ondes européennes. Enfin, Ursula von der Leyen a proposé que l'UE "commence à travailler sur un plan de relance ambitieux pour nos amis ukrainiens." Elle a précisé que "ce plan devrait apporter des investissements massifs", car "tant de choses doivent être reconstruites".
Corée du Nord : Pyongyang lance un projectile identifié par Séoul comme un missile balistique
Publié le 04/05/22 à 07h50
L’Asie de l’Est est en état d’alerte maximale. Une semaine après la promesse faite par son dirigeant Kim Jong-un d’accélérer le développement de l’arsenal nucléaire du pays, la Corée du Nord a procédé à un nouveau tir de missile. Un test qui intervient après la rupture, en mars, d'un moratoire de cinq ans sur ses essais de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), quand Pyongyang avait lancé un projectile capable d’atteindre les Etats-Unis.
L’état-major interarmées de la Corée du Sud a fait état mercredi dans un communiqué d’un « lancement de missile balistique par la Corée du Nord à 12h03 » (03h03 GMT) depuis Sunan, au nord de Pyongyang, vers la mer du Japon. Les garde-côtes japonais ont également annoncé le tir par la Corée du Nord d’un « potentiel missile balistique ».
Une possible ogive nucléaire ?
La Corée du Nord a déjà procédé à plus d’une dizaine de tirs depuis le début de l’année. Lors d’un grand défilé militaire le 25 avril, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a promis de « renforcer et développer les capacités nucléaires de notre nation à un rythme accéléré ». « Les armes nucléaires, symbole de notre force nationale et au centre de notre puissance militaire, doivent être renforcées en termes de qualité et de portée », a-t-il affirmé.
Quelques jours plus tard, il a qualifié l’arme nucléaire de « bouée de sauvetage garantissant la sécurité de notre pays », et a menacé de l’utiliser « à titre préventif ». « Il y a de fortes chances pour qu’ils aient testé (mercredi) un missile pouvant être équipé d’une ogive nucléaire », a déclaré à l’AFP Ahn Chan-il, un chercheur spécialisé dans les affaires nord-coréennes.
Le nouveau lancement intervient par ailleurs à moins d’une semaine de la prise de fonctions du nouveau président sud-coréen Yoon Suk-yeol, un conservateur qui a promis de se montrer plus ferme à l’égard de son voisin du nord. Ce test de missile « pourrait être un avertissement » pour le Yoon Suk-yeol, a estimé Hong Min, de l’Institut coréen pour l’unification nationale, selon qui Pyongyang n’acceptera jamais la principale condition posée par le nouveau dirigeant sud-coréen pour reprendre les pourparlers de paix, à savoir le renoncement à l’arme nucléaire.
Législatives 2022 : Aymeric Caron, soutien de Mélenchon, sera candidat de la “Nouvelle union populaire” à Paris
Le militant antispéciste et ex-chroniqueur de Laurent Ruquier se présentera dans la 18e circonscription de la capitale.
«Je serai bien candidat aux législatives, dans la 18e circonscription de Paris, pour la Nouvelle Union populaire», affirme le journaliste dans une interview au Parisien ce mardi. «C’est un prolongement assez logique de mon parcours où je suis passé du journalisme au journalisme engagé, puis à l’écriture de livres où j’aborde des projets de société que je veux porter aujourd’hui sur le plan législatif.»
Cette circonscription, à cheval sur les 9e et 18e arrondissements parisiens, est actuellement détenue par le député de la majorité Pierre-Yves Bournazel (Horizons). Au premier tour de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon y était arrivé largement en tête.
En complément :
Note: ce crétin est un proche de Mélenchon, donc pas étonnant que ces idées puent le communisme (voir vidéo qui suit)
Extrait ;
Grenoble : Le maire Éric Piolle proposera l’autorisation du Burkini dans les piscines le 16 mai au Conseil municipal (Màj : Après les menaces de coupure de subvention, « Un non sujet qui devrait être vu comme un progrès social », dit Eric Piolle)
Rupture du jeûne du Ramadan à Saint-Denis : le député communiste Stéphane Peu en profite pour rappeler qu’il défend la Palestine
Clermont-Ferrand : “Je suis là pour te faire du mal, je suis là pour te tuer…” un migrant guinéen, fils de ministre, jugé pour le viol d’une jeune étudiante
Accusé d’avoir violé une jeune femme dans la rue à Clermont-Ferrand : « Bouge pas, je vais te violer, je vais te tuer… »
[…]
À quelques mètres seulement de la porte d’entrée de son immeuble, dans le quartier de Montferrand, elle est projetée dans un buisson. Là, elle est violemment agressée, violée digitalement, notamment.
Le magistrat instructeur avait initialement renvoyé Philippe Sow devant le tribunal correctionnel pour agression sexuelle mais la chambre de l’instruction, sur appel de la partie civile, a finalement décidé de renvoyer l’accusé devant la cour d’assises du Puy-de-Dôme pour viol. Il encourt ainsi vingt ans de réclusion criminelle.
Né en Guinée, Philippe Sow, 26 ans aujourd’hui, a débarqué en France à l’âge de 17 ans. Il rejoint sa sœur à Montpellier qui suit des études de médecine. Lui s’essaye au droit, deux ans, sans succès.
[…]
Fils d’un papa avocat et ministre, Philippe Sow s’inscrit ensuite en intérim et à la Mission locale. Entre 2012 et 2016, il ne « fait rien ». Avant de s’engager dans l’armée et d’intégrer le 92e régiment d’infanterie de Clermont-Ferrand, en juin 2016, quelques mois seulement avant les faits. « Je me sentais bien au 92e RI, j’étais entouré, il y avait des règles à suivre, ça me convenait. »
[…]
…
lui faisant croire qu’il peut venir chez elle. Devant l’immeuble, sa sœur, présente dans le logement, lui ouvre la porte. Elle est suivie par l’accusé, mais les deux femmes parviendront à fermer la porte de l’appartement sans que Philippe Sow puisse entrer. « J’ai senti quelqu’un essayer de rentrer et qui tournait la poignée, mais je ne l’ai pas vu lui. Elle, elle a eu peur de mourir », se souvient la sœur de la victime.
Là, cette dernière s’effondre au sol, en larmes et en culotte. « Il m’a violé, il va me tuer… »
[…]
L’article dans son intégralité sur La Montagne
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