Lors d’une interview de Fox News, le porte-parole du Pentagone, l’amiral John Kirby, a déclaré : « L’administration Biden a fourni des armes bien avant le déclenchement des hostilités. Le premier milliard de dollars que le président a alloué à l’Ukraine comprenait la fourniture d’armes létales. Les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne et d’autres alliés ont en fait aidé à préparer les Ukrainiens ».
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Les Infos du 12 mai 2022
Le Pentagone confirme avoir armé l’Ukraine dès l’arrivée de Biden
Guerre en Ukraine EN DIRECT : L’Occident souffre plus des sanctions que Moscou (selon Poutine)…
L’ESSENTIEL
- L’Ukraine va mener le premier procès pour crime de guerre, contre un soldat russe de 21 ans accusé d’avoir abattu un civil désarmé. En parallèle, une session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme est prévue ce jeudi à Genève, convoquée à la demande de Kiev pour se pencher sur « la détérioration de la situation des droits humains en Ukraine ». La Russie, devenue simple observatrice après avoir quitté cette organisation en avril, a décidé de ne pas participer.
- La Russie « est aujourd’hui la menace la plus directe pour l’ordre mondial avec la guerre barbare contre l’Ukraine, et son pacte inquiétant avec la Chine », a déclaré à Tokyo la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen après avoir rencontré le Premier ministre japonais Fumio Kishida avec le président du Conseil européen Charles Michel.
- Le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir ce jeudi, à la demande de la France et du Mexique, pour examiner la situation en Ukraine. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé mercredi à maintenir le contact avec la Russie pour sauver des vies en Ukraine et préparer la paix.
« Je salue la décision de la Finlande de se prononcer en faveur d’une adhésion immédiate du pays à l’Otan », a indiqué le chancelier Olaf Scholz, précisant avoir, « lors d’un entretien téléphonique avec le président Sauli Niinistö, assuré la Finlande du soutien total du gouvernement » allemand.
« La Russie a montré (…) qu’elle n’était pas un partenaire fiable, et l’Europe ne peut pas se permettre » dans ces conditions de continuer à traiter avec Moscou, a souligné le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba. « Il faut couper cet oxygène énergétique pour la Russie, et c’est particulièrement important pour l’Europe », a-t-il fait valoir.
Le président russe a déclaré que les auteurs des sanctions, « guidés par leurs ambitions gonflées et aveugles et par la russophobie, portent un coup beaucoup plus dur à leurs propres intérêts nationaux, à leurs propres économies et à la prospérité de leurs propres citoyens ». « Nous le voyons avant tout en regardant une forte hausse de l’inflation en Europe, qui frôle 20 % dans certains pays », a-t-il affirmé.
« Pour sa part, la Russie réussit avec assurance à faire face aux défis extérieurs grâce à sa politique macroéconomique responsable de ces dernières années, ainsi que grâce aux décisions systémiques visant à renforcer sa souveraineté économique et sa sécurité technologique et alimentaire », a-t-il assuré.
En réponse aux sanctions occidentales imposées à la Russie, le géant russe a adopté une « interdiction d’utiliser un gazoduc appartenant à EuRoPol GAZ (qui exploite la partie polonaise du gazoduc Yamal-Europe, ndlr) pour transporter du gaz russe à travers la Pologne ».
Accusant l’Otan de chercher à créer « un autre flanc pour la menace militaire contre notre pays », la diplomatie russe a ajouté qu'« Helsinki doit avoir conscience de la responsabilité et des conséquences d’une telle décision ».
Pour Dmitri Peskov, la réponse de la Russie dépendra « des retombées pratiques de ce processus, de l’avancée des infrastructures militaires vers nos frontières ». « Tout cela constituera les éléments d’une analyse spécifique et pour l’élaboration des mesures nécessaires afin d’équilibrer la situation », a-t-il ajouté.
13h54 : L’adhésion de la Finlande à l’Otan… En carte à jouer
13h31 : Zelensky se réjouit de la future demande d’adhésion à l’Otan de la Finlande
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a eu une conversation téléphonique avec son homologue finlandais ce jeudi. Il s’est félicité de « la volonté de la Finlande de demander l’adhésion à l’Otan ». Les deux dirigeants ont aussi discuté de la volonté de Kiev d’entrer dans l’Union européenne.
La Russie sera « forcée de prendre des mesures de représailles » en réponse à la candidature de la Finlande à l’Otan, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué ce jeudi. « L’adhésion de la Finlande à l’Otan est un changement radical dans la politique étrangère du pays. La Russie sera obligée de prendre des mesures de représailles, à la fois de nature militaro-technique et autre, afin d’empêcher les menaces à sa sécurité nationale », écrit le ministère russe.
Visiblement le Secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord et le gouvernement russe n’ont pas vraiment la même vision des choses. « Il s’agit d’une décision souveraine de la Finlande (…) Si la Finlande décidait de postuler, elle serait chaleureusement accueillie au sein de l’Otan et le processus d’adhésion se déroulerait sans heurts et rapidement », a-t-il assuré dans une déclaration.
« L’élargissement de l’Otan et le rapprochement de l’Alliance de nos frontières ne rend pas le monde et notre continent plus stable et plus sûr », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Note; La Finlande a deux choix devant elle, la guerre ou la paix, elle choisit l'Otan, elle choisi donc la guerre et le risque qu'il encoure d'un tel choix. Pourtant il aurait été plus facile de faire le choix de la sagesse et donc de la paix . Mais la Finlande choisit de rajouter encore plus d'huile sur le feu avec la Russie, c'est de l'inconscience
Une adhésion de la Finlande à l’Otan ne serait « contre personne », a affirmé ce mercredi le président finlandais, alors que Moscou a mis en garde Helsinki sur des « conséquences » en cas de candidature. « Adhérer à l’Otan ne serait contre personne », a déclaré le président Sauli Niinistö lors de la signature d’une déclaration d’assistance mutuelle avec le Royaume-Uni à Helsinki. « Si la Finlande augmente sa sécurité, ce n’est au détriment de personne d’autre », a-t-il dit, au côté du Premier ministre britannique Boris Johnson.
Note ; si Helsinki veut s’engager avec l'Otan, c’est qu'il vois la Russie comme une menace, et donc c'est bien le choix des armes contre la Russie qu'il prend, mais cela il en a mm pas conscience ! Il préfère nier l'évidence, c'est lamentable et tellement lâche
L'adhésion de la Finlande à l'OTAN menacerait "certainement" la sécurité de la Russie, selon le Kremlin
La Finlande et la Suède devraient annoncer officiellement leur décision de rejoindre l'Alliance de l'Atlantique Nord lors du prochain sommet de l'OTAN en juin. Jeudi, le président finlandais Sauli Niinisto et le Premier ministre Sanna Marin ont publié une déclaration commune dans laquelle ils soutiennent l'adhésion d'Helsinki au bloc occidental.
L'adhésion de la Finlande à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord constituerait "certainement" une menace pour la sécurité de la Russie, et Moscou analysera les conséquences d'une telle mesure pour sa propre sécurité, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"Le dernier élargissement de l'OTAN ne rendra pas notre continent plus stable et plus sûr", a déclaré Peskov, s'adressant aux journalistes jeudi.
"Si vous vous souvenez, il y a une instruction active du président [russe] et du commandant en chef d'élaborer une liste de mesures pour renforcer nos flancs occidentaux dans le cadre du renforcement du flanc oriental de l'OTAN. L'OTAN avance dans notre direction. Par conséquent, bien sûr, tout cela deviendra un élément pour une analyse spéciale et le développement des mesures nécessaires pour équilibrer la situation et assurer notre sécurité », a noté Peskov, lorsqu'on lui a demandé comment Moscou pourrait répondre spécifiquement à l'adhésion finlandaise aux États-Unis. alliance dirigée.
"Tout dépendra de la manière dont le processus d'expansion se manifestera à l'avenir, de la distance à laquelle les infrastructures militaires se rapprocheront de nos frontières", a souligné le porte-parole présidentiel.
Invité à dire si le bloc occidental pourrait essayer d'utiliser la crise ukrainienne comme prétexte pour intégrer encore plus de pays limitrophes de la Russie, Peskov a déclaré qu'"un large éventail d'options est toujours envisagé et analysé".
Plus tôt dans la journée, le président et le Premier ministre finlandais ont publié une déclaration conjointe disant qu'Helsinki "devrait demander sans délai à rejoindre l'OTAN", et que l'adhésion au bloc occidental "renforcerait" sans aucun doute la sécurité de la nation nordique.
La Suède devrait également rejoindre l'alliance, des rapports suggérant que Stockholm pourrait officiellement demander son adhésion dès le 16 mai.
Les deux pays ont commencé à discuter de la possibilité d'abandonner leur neutralité de longue date plus tôt cette année, à la suite de la décision de la Russie de lancer une opération militaire en Ukraine pour aider ses alliés du Donbass. Le chef de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a accueilli les deux pays à bras ouverts en mars, promettant que l'alliance ferait tout pour qu'ils soient rapidement intégrés.
La Finlande a été l'un des rares pays d'Europe à avoir réussi à jouir de la neutralité tout au long de la seconde moitié du XXe siècle et à avoir des relations politiques et économiques amicales avec les blocs occidental et oriental pendant la guerre froide.
La Suède a maintenu sa neutralité de bloc encore plus longtemps, ne prenant part à aucune guerre à grande échelle depuis 1814. Au XXe siècle, le pays était l'un des rares pays européens à avoir réussi à rester en dehors de la Première et de la Seconde Guerres mondiales. . Pendant la guerre froide, Stockholm a officiellement maintenu une politique de stricte neutralité, bien qu'il ait été révélé que ses forces auraient probablement pris part à un conflit Est contre Ouest du côté de l'OTAN.
La Finlande et la Suède ont rejoint le programme « Partenariat pour la paix » de l'OTAN en 1994. Les deux pays ont déployé des troupes en Afghanistan pour soutenir l'occupation du pays par la « Mission de soutien résolu » dirigée par l'OTAN. Des forces des deux pays ont également été déployées dans la force de maintien de la paix dirigée par l'OTAN dans la région sécessionniste serbe du Kosovo. Les deux pays ont également participé à divers exercices navals et aériens avec l'OTAN à partir des années 1990.
La Suède et la Russie ne partagent pas de frontière terrestre. Cependant, les deux pays sont à environ 250 km l'un de l'autre à travers la mer Baltique et à travers la Laponie finlandaise. La Finlande et la Russie partagent une frontière terrestre longue de 1 340 km - l'une des plus longues d'Europe.
Le mois dernier, le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a averti que l'entrée des deux pays dans l'OTAN obligerait Moscou à renforcer "sérieusement" ses forces terrestres, aériennes et navales dans la région, et à "plus que doubler" la frontière terrestre existante. entre la Russie et le bloc occidental.
L'OTAN s'est régulièrement étendue vers l'est pendant des décennies, malgré les promesses faites au dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev en 1990 et 1991 de ne pas dépasser les frontières de l'Allemagne réunifiée après l'annexion de la République démocratique allemande par la République fédérale en octobre 1990. Chaque membre de l'ancienne alliance du Pacte de Varsovie , ainsi que trois républiques de l'ex-Union soviétique et quatre républiques de l'ex-Yougoslavie, ont été intégrées au bloc entre 1999 et 2020.
Source Spoutnik (traduction)
De retour d’Ukraine, Adrien Bocquet raconte : « J’ai vu des crimes abominables commis par Azov »
Sud Radio reçoit Adrien Bocquet, ancien fusilier de l’armée française, auteur de « Lève-toi et marche grâce à la science » aux éditions Max Milo, il revient de 3 semaines en Ukraine.
« Ce qui me choque énormément, c’est que l’Europe donne de l’armement à des militaires néonazis, on n’en parle pas, il suffit de regarder, c’est un ancien sigle SS qui est brandi partout en Ukraine et ça ne pose aucun problème »
source : YouTube/Sud Radio
Deux Français ont été arrêtés en Iran, le Quai d'Orsay demande leur "libération immédiate"
Deux ressortissants français ont été arrêtés en Iran, a annoncé jeudi 12 mai le ministère français des Affaires étrangères, qui a "condamné cette arrestation sans fondement" et réclamé leur "libération immédiate". Le ministère "a été informé de l'arrestation de deux ressortissants français en Iran", selon un communiqué qui ne précise pas leur identité, au lendemain de l'annonce par Téhéran de l'arrestation de deux Européens "entrés dans le pays dans le but de déclencher le chaos et déstabiliser la société".
"Les autorités françaises sont pleinement mobilisées", et "l'ambassadeur à Téhéran a effectué des démarches auprès des autorités iraniennes pour obtenir un accès consulaire (...) et le chargé d'affaires de l'ambassade d'Iran à Paris a été convoqué au ministère", précise le Quai d'Orsay.
Les autorités iraniennes retiennent prisonniers plusieurs ressortissants étrangers, pour des motifs jugés politiques par les pays occidentaux qui considèrent que Téhéran s'en sert comme moyen de pression dans les négociations sur le dossier du nucléaire iranien ou pour desserrer l'étau des sanctions internationales.
La Corée du Nord annonce son premier cas de Covid-19, Kim Jong Un ordonne un confinement dans tout le pays
Le premier cas d'infection au Covid-19 depuis le début de la pandémie a été signalé en Corée du Nord, a annoncé jeudi la presse officielle, qualifiant cela de "grave urgence nationale". Le dirigeant du pays Kim Jong Un a annoncé la mise en place d'un système de contrôle du virus d'"extrême urgence" à l'issue d'une réunion de crise du bureau politique.
Éric Zemmour sera candidat aux législatives dans la 4e circonscription du Var
Le suspense est enfin levé. Eric Zemmour a décidé de dévoiler sa candidature aux élections législatives ce jeudi soir à l’occasion d’un meeting avec des militants à Cogolin dans le Var.
Eric Zemmour va l’officialiser ce jeudi soir sur le terres de Marc-Etienne Lansade, le maire de Cogolin, ancien du FN, et soutien de la première heure dans le Var de l’ancien journaliste. C’est aussi le fief de la député Renaissance sortante, Sereine Mauborgne, candidate à sa réélection.
Le choix de s’implanter dans le golfe de Saint-Tropez n’est pas anodin, Eric Zemmour, “très attaché à ses racines méditerranéennes” a réalisé ses meilleurs scores à la présidentielle dans le Var. De plus, “c’est une région à laquelle il est très attaché” selon son entourage. A Saint-Tropez notamment, où il a dépassé les 22 % mais aussi à Grimaud, Sainte-Maxime et Cogolin.
C’est à Toulon qu’Eric Zemmour avait débuté la campagne de promotion de son livre avant de se lancer dans la présidentielle, il était revenu dans le Var le 6 mars pour enregistrer le soutien Marion Maréchal qui avait rejoint Reconquête! à cette occasion.
Contestation de crime contre l’humanité: la relaxe d’Éric Zemmour confirmée en appel
Le tribunal de Paris a confirmé la relaxe d’Éric Zemmour, ce jeudi 12 mai, mis en cause pour contestation de crime contre l’humanité. L’ex-candidat à la présidentielle avait affirmé sur CNews, en 2019, que le maréchal Pétain avait « sauvé » des juifs français durant la Seconde guerre mondiale.
Le parquet général avait requis cent jours-amendes à 100 €, soit 10 000 € d’amende contre Éric Zemmour. La même peine que celle réclamée devant le tribunal correctionnel fin 2020.
Éric Zemmour avait été relaxé en première instance, mais le ministère public avait demandé à la cour d’appel d’infirmer cette décision. […]
Cour d’assises du Puy-de-Dôme : M.Yildiz, tueur d’un jeune français, coule des jours heureux en Turquie
Box vide, devant la cour d’assises de Riom (Puy-de-Dôme), au procès d’un jeune homme accusé d’un meurtre au couteau
[…]
Mikail Yildiz, accusé d’avoir porté un coup de couteau mortel à un jeune homme de 21 ans, le 22 octobre 2017, vers 1 h 30, dans un immeuble du boulevard Cote-Blatin, à Clermont-Ferrand, n’était pas dans le box. Ce qui n’était pas une surprise. Le mis en cause avait en effet fui en direction de la Turquie, via Lyon, quelques heures seulement après les faits. Depuis, il n’a jamais été retrouvé.
Deux photos, puis deux vidéos de l’accusé
Aujourd’hui, jusqu’en fin d’après-midi, la famille et les amis de la victime, mais aussi toutes les parties présentes au procès (*), ont dû se contenter de deux photos de l’accusé, projetées sur les écrans de la salle d’audience (l’une tirée des réseaux sociaux, l’autre étant celle qui figure sur le mandat d’arrêt international dont il fait l’objet depuis sa fuite) pour, au moins, mettre un visage – comme figé dans le temps – sur ce fantôme. Puis, vers 19 heures, c’est la voix du meurtrier présumé qui a subitement résonné.
Deux courtes vidéos, l’une d’environ cinq minutes, l’autre d’un peu plus de deux minutes, ont été diffusées devant la cour. Supposément datées du 30 novembre 2017 et sans qu’il soit possible de savoir où elles ont été tournées, elles ont été enregistrées par l’accusé avec un téléphone portable, puis envoyées sur une clé USB aux policiers de la sûreté départementale de Clermont, en charge
[…]
« La soirée se déroulait bien, affirme-t-il. On était à la fête du premier étage, puis on est descendu à celle organisée en bas. Et puis cet individu (la victime, Aurélien Vallard, NDLR) m’a provoqué sans aucune raison. Il s’est dirigé vers moi, m’a insulté sur mon origine et mon ethnie. Il m’a frappé plusieurs fois. J’ai été obligé de me défendre pour ne pas me faire tuer. »
Au fil d’un récit qu’il semble lire et où il se présente clairement comme une victime, dans ce qui apparaît comme une inversion des rôles assez vertigineuse, il explique ensuite avoir fui en Turquie (où vit notamment l’un de ses oncles) « pour ne pas gâcher [sa] jeunesse ».
[…]
Cette soirée tragique avait fait deux autres victimes
[…]
L’article dans son intégralité sur La Montagne
Un rapport choc du Sénat relève que l’immigration est devenue le fonds de commerce d’avocats qui n’hésitent pas à exploiter les failles du droit des étrangers à des fins lucratives (MàJ : Synthèse du rapport et commentaire du rapporteur)
Commentaire du rapporteur, le sénateur LR François-Noël Buffet sur RFI.
L’analyse de Public Sénat
L’éloignement des étrangers en situation irrégulière a constitué un enjeu de la précampagne et de la campagne présidentielle. « Le taux d’exécution desdites mesures s’est continuellement détérioré sur la dernière décennie, jusqu’à atteindre des niveaux particulièrement dérisoires […] Le taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF) a atteint au premier semestre de l’année 2021 un niveau historiquement bas : 5,7 % », relève la mission.
Les élus déplorent « l’incohérence entre un nombre toujours plus élevé de mesures d’éloignement prononcées et l’absence de renforts humains et financiers pour les exécuter ». Le premier écueil auquel est confrontée l’administration pour l’exécution des mesures d’éloignement concerne l’identification des personnes en situation irrégulière. L’administration est confrontée au « refus systématique des usagers de se soumettre à la prise d’empreintes ». Or, cette opération ne peut être conduite que sur autorisation du procureur de la République ou d’un juge d’instruction. La mission préconise donc de procéder systématiquement à l’enregistrement des empreintes digitales des étrangers interpellés dans la base de données du système biométrique national.[…]
L’article dans son intégralité sur Public Sénat
10/05/2022
«Un droit des étrangers devenu illisible et incompréhensible» ; «source de difficultés quotidiennes pour les agents de l’État chargés de le faire appliquer»; «véritable fonds de commerce pour certains cabinets d’avocats ou de juristes qui n’hésitent pas à en exploiter les failles à des fins lucratives»… Le dernier bilan de la commission des lois du Sénat sur la gestion de l’immigration , que Le Figaro livre en exclusivité, ne fait pas dans la litote.
(…)
Selon la mission Buffet, «les services de l’État sont confrontés à un nombre toujours plus élevé de demandes d’admission au séjour» (271.675 premiers titres délivrés en 2021). Cette spécialité occupe plus de la moitié des quelque 4000 agents des services des étrangers des préfectures. La «tension» y est telle que le rapport propose de mutualiser d’urgence ces services entre les départements (et encore le rapport fait-il l’impasse sur la situation en outre-mer, mais aussi sur le regain d’activité occasionné par l’accueil des Ukrainiens ).
(…)
Il est rare que les étrangers saisissent eux-mêmes la justice administrative, mais les associations de défense des droits des étrangers, certains cabinets et syndicats d’avocats, ainsi que le Défenseur des droits sont «à l’origine d’un volume considérable de recours devant les tribunaux administratifs», constate la mission Buffet. Selon elle, «ce contentieux de masse inédit se caractérise (…) par un taux de succès élevé, les tribunaux administratifs faisant droit à la grande majorité de ces référés». À Paris, 90% de ces procédures ont abouti en 2021, pour 2838 actions intentées. Les sénateurs s’inquiètent des «conséquences néfastes» d’un tel système.
(…)
Selon eux, le recours à ces procédures est «désormais quasi systématique», ce qui «tend à faire basculer le rôle du juge administratif vers un rôle de secrétariat de préfecture, chargé de gérer les plannings de rendez-vous et les files d’attente, et alimente ainsi un fort sentiment de perte de sens chez les magistrats administratifs». (…)
Cette dérive kafkaïenne désorganise l’ensemble de la chaîne administrative. Au-delà même des services de préfecture au bord de la crise de nerfs, «en 2021, les tribunaux administratifs ont été saisis de 100.332 requêtes relatives au droit des étrangers (dont environ 80.000 portaient sur les titres et les visas de séjour) sur un total de 240.384 affaires enregistrées, ce qui représente 41,6% de leur activité». En appel, c’est plus de 50% des affaires! Sans même parler des demandes d’asile, traitées à part. Le seul coût annuel de la défense des étrangers au titre de l’aide juridictionnelle dépasse désormais les 60 millions d’euros par an. Réponse publique perfectible, donc. Le rapport Buffet contient 32 mesures pour tenter d’enrayer un naufrage annoncé.
Ces Français qui s’exilent parce qu’ils «ne reconnaissent plus la France»
Insécurité, incivilités, communautarisme, «cancel culture»… Dans la part croissante de nos concitoyens qui s’expatrient, un certain nombre y est poussé par dépit.
Ils ne reconnaissent plus la France. Celle de leur jeunesse ou celle que leur racontent leurs parents. Agressions, cambriolages, incivilités, trafics, montée du communautarisme, mais aussi la «fracture de la société», dénoncent-ils, ou cette «cancel culture» qui fait table rase de leur passé… Inquiets d’une «grande métamorphose» – bien décrite par Jérôme Fourquet dans L’Archipel français ou La France sous nos yeux (1) -, ce pays qu’ils aiment, ils ont pourtant choisi de le quitter. «L’une des conséquences de la mondialisation, c’est qu’une part croissante de nos concitoyens s’expatrie, analyse le directeur du département opinion à l’Ifop. Leurs motivations sont très différentes: économiques, fiscales, et puis aussi des questions de qualité de vie, de sécurité, d’identité. Typiquement, dans certaines destinations touristiques, comme Bangkok, Manille, Miami ou Lisbonne, on remarque un vote Zemmour très supérieur à sa moyenne nationale: le vote d’une petite communauté française plus ou moins âgée, expatriée par dépit, qui pense que notre pays fout le camp…». (…)
Note ; pour ma part, cela fait la deuxième fois que je quitte la France pour l'Asie. En tout j'ai passé 24 ans de ma vie en Asie (10 ans pour le premier voyage, 14 ans pour le deuxième) et si j'ai quitté la France c'est à cause de sa vie trop chère, mais j’avoue que cela m’a fait un énorme plaisir de plus voire la petit vermine de Mahomet
Après avoir fait scandale, le mur “anti-migrants” de la Hongrie est désormais un modèle pour de nombreux pays européens
En 2015, alors que les réfugiés fuyant la guerre en Syrie affluaient en Europe, l’initiative de Viktor Orbán était perçue comme un nouveau “mur de la honte”. Mais les temps ont changé… Sept ans plus tard, “Complément d’enquête” a pu constater combien le dispositif “anti-migrants” du président nationaliste hongrois, s’est perfectionné… et a servi de modèle à de nombreux autres pays. En quelques années, 1 200 kilomètres de clôture ont été érigés aux portes de l’Europe.
C’est l’une des zones les plus surveillées d’Europe, à son extrémité Est : la frontière entre la Hongrie et la Serbie. Entre les deux pays, un mur de grillage de 3,50 mètres de haut et de 175 kilomètres de long. En 2015, sa construction, en pleine crise des migrants, avait suscité une vive polémique. Comparée au mur de Berlin, l’initiative de Viktor Orbán avait notamment été condamnée en France par Laurent Fabius, le ministre socialiste des Affaires étrangères : “La Hongrie fait partie de l’Europe ; l’Europe, elle a des valeurs, et on ne respecte pas ces valeurs en posant des grillages comme on ne ferait pas vis-à-vis d’animaux.”
Mais les temps ont changé : le “mur anti-migrants” est désormais cité en exemple d’efficacité, et de nombreux pays s’en inspirent. La Grèce et la Bulgarie ont renforcé les leurs ; la Lituanie, l’Autriche, la Slovénie en ont construit. Le dernier en date est celui que la Pologne a érigé il y a quelques mois à sa frontière avec la Biélorussie.
Le Liban subit un “remplacement démographique de population”, “sachant qu’un nouveau-né sur deux est syrien”, dénonce le gouvernement libanais, qui appelle au départ des migrants syriens
Le ministre des Affaires sociales Hector Hajjar a appelé une nouvelle fois hier au départ des réfugiés syriens du Liban, lors de la conférence Bruxelles VI sur la Syrie, réunie lundi et mardi et consacrée à une collecte de fonds pour l’aide internationale aux pays accueillant des réfugiés.
Dans son discours, M. Hajjar a d’abord énuméré les « conséquences économiques » de la présence des réfugiés syriens au Liban, les accusant d’« assécher les réserves en devises étrangères (…) en faisant usage de services subventionnés par l’État », tout en faisant « perdre des emplois aux Libanais ». Selon lui, les conséquences de la présence de ces réfugiés se traduisent aussi par une « explosion du nombre de vols et de crimes », un « remplacement démographique de population, sachant qu’un nouveau-né sur deux est syrien », et un « exode de la jeunesse libanaise éduquée ». Il a en outre affirmé que la présence de ces réfugiés engendre des conséquences « écologiques ».
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