Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Guerre en Ukraine EN DIRECT : La guerre pourrait durer « des mois voire des années », selon l'Otan…
L’ESSENTIEL
Après les « crimes de guerre » commis à Boutcha, Volodymyr Zelensky a appelé l’ONU à agir « immédiatement » et à exclure la Russie du Conseil de sécurité.
Les Etats-Unis et l’Union européenne adoptent de nouvelles sanctions contre la Russie, notamment en fermant les ports aux bateaux russes ou en renvoyant près de 200 diplomates russes.
Mardi soir, de nouvelles explosions ont été entendues dans la région de Lviv, ville de l’ouest à proximité de la frontière polonaise, alors que l’armée russe renforce sa présence dans l’est.
16h04 : Concernant le massacre de Boutcha, Poutine dénonce une « provocation grossière et cynique » de l'Ukraine...
Le président russe Vladimir Poutine a qualifié mercredi de « provocation grossière et cynique » des autorités ukrainiennes la découverte de cadavres de civils dans la ville de Boutcha après le retrait des forces de Moscou. Lors d'un entretien avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban, Poutine a évoqué notamment « la provocation grossière et cynique de la part du régime de Kiev dans la ville de Boutcha », selon un communiqué du Kremlin. Il s'agit de la première réaction du président russe sur cette affaire qui suscite une indignation internationale.
15H38 : La guerre pourrait durer « des mois voire des années », selon Jens Stoltenberg
Le président russe Vladimir Poutine n'a pas renoncé à sa volonté de s'emparer de toute l'Ukraine et la guerre risque de durer «des mois, voire des années», a averti mercredi le secrétaire général de l'Otan. « Nous devons être réalistes. La guerre peut durer longtemps, plusieurs mois, voire des années. Et c'est la raison pour laquelle nous devons également être préparés à un long parcours, à la fois en ce qui concerne le soutien à l'Ukraine, le maintien des sanctions et le renforcement de nos défenses », a déclaré Jens Stoltenberg avant le début d'une réunion des ministres des Affaires étrangères
15h09 : Kiev appelle les habitants de l'Est de l'Ukraine à évacuer en urgence
Kiev a appelé mercredi les habitants de l'Est de l'Ukraine à évacuer la région « maintenant », sur fond de craintes d'une offensive majeure de l'armée russe sur le Donbass, désormais cible prioritaire du Kremlin. Les autorités régionales « appellent la population à quitter ces territoires et font tout pour que les évacuations se déroulent de façon organisée », a déclaré la vice-Première ministre Iryna Verechtchouk, citée par le ministère de l'Intégration sur Telegram, ajoutant qu'il fallait le faire « maintenant » sous peine de « risquer la mort ».
14h30 : Le dirigeant hongrois Orban a parlé à Poutine en vue d'« un cessez-le-feu immédiat »
Le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban a annoncé mercredi s'être entretenu avec le président russe Vladimir Poutine, dont il est proche, et lui avoir proposé une rencontre avec les dirigeants ukrainien, français et allemand.
« J'ai proposé au président Poutine de déclarer un cessez-le feu immédiat », a-t-il dit devant la presse, ajoutant lui avoir proposé de venir à Budapest pour des discussions avec les dirigeants ukrainien, français et allemand. « Il a dit oui, mais avec des conditions ».
12h30 : La Hongrie convoque l'ambassadeur ukrainien après des « insultes »
Le gouvernement hongrois a convoqué mercredi l'ambassadeur ukrainien pour protester contre des «insultes» de Kiev sur la position de Budapest vis-à-vis de l'invasion russe. « Il est temps que les dirigeants ukrainiens cessent d'insulter la Hongrie et reconnaissent le choix du peuple hongrois », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto.
11h50 : La Russie annonce avoir réglé en roubles une dette en dollars
Le ministère des Finances russe a annoncé mercredi avoir réglé en roubles une dette en dollars à la suite du refus d'une banque étrangère d'effectuer le paiement en dollars, ce qui l'expose à un risque de défaut. « Une banque étrangère a refusé d'exécuter des instructions » de paiement d'un montant de 649,2 millions de dollars dû le 4 avril, indique le ministère dans un communiqué, affirmant donc avoir donc été « contraint de faire appel à une institution financière russe pour faire les versements nécessaires (...) dans la devise de la Fédération de Russie ».
10h40 : Les Etats-Unis préparent de nouvelles sanctions contre la Russie et vont verser 100 millions de dollars aux Ukrainiens
Après l’onde de choc provoquée par les découvertes faites à Boutcha, l’Union européenne et Washington ont intensifié leur pression économique et diplomatique sur Moscou, déjà visé par un épais mille-feuilles de sanctions décidées à travers le monde. Et les Etats-Unis prévoient d’en adopter de nouvelles mercredi, en coordination avec l’Union européenne et le G7, visant notamment à interdire « tout nouvel investissement » en Russie, selon une source proche du dossier.
9h31 : Les soutiens à la Russie se multiplient en Afrique
Gouvernants, opposants, militants panafricanistes sur les réseaux sociaux ou simples manifestants : à l’heure de la guerre en Ukraine, les soutiens au régime russe sont de plus en plus visibles en Afrique subsaharienne, un symbole du « soft power » croissant de Moscou sur le continent. « Poutine veut récupérer son pays et il n’a pas le sang de l’esclavage et de la colonisation sur les mains. Je préfère Poutine, même si ce n’est pas mon messie, à tous les présidents occidentaux et à tous les maudits présidents africains, soumis à l’oligarchie de l’Occident », tempêtait début mars, le militant panafricaniste Kemi Seba dans une vidéo.
Même tonalité chez Julius Malema, leader de la gauche radicale sud-africaine : « Nous sommes là pour dire à l’OTAN et aux Américains que nous ne sommes pas avec eux. Nous sommes avec la Russie et aujourd’hui nous voulons remercier la Russie.Donnez-leur une leçon, nous avons besoin d’un nouvel ordre mondial et nous sommes fatigués de recevoir des ordres des Américains ». L’influence russe en Afrique se traduit aussi dans les rues de Bamako, N'Djamena ou Ouagadougou, où des manifestants hostiles à la présence militaire française au Sahel ont brandi des drapeaux russes.
Note; encore des mois de guerre, cela me laisse du temps pour finaliser mes recherches sur les quatrains de Nostradamus, (j'ai beaucoup avancé ces derniers jours) .
Ministère russe des Affaires étrangères : les médias occidentaux sont « complices » du crime de Bucha
Le 6 avril 2022
Moscou a souligné à plusieurs reprises qu'il considère la situation dans la ville ukrainienne de Bucha comme "une nouvelle provocation" créée par Kiev spécifiquement pour les médias occidentaux.
Moscou accuse les médias occidentaux, en particulier ceux des États-Unis, de complicité dans le crime de Bucha, a annoncé mercredi le ministère russe des Affaires étrangères.
Lors d'un briefing quotidien, la porte-parole du ministère, Maria Zakharova, a déclaré que les politiciens occidentaux sont personnellement responsables de "soutenir le crime" commis par le régime de Kiev.
"Il y a tellement de preuves de l'innocence de la partie russe que nous devrions clore ce sujet", a déclaré Zakharova, notant que le discours devrait être changé en "accusant directement le régime ukrainien et tous ceux qui l'aident".
La porte-parole du ministère a souligné que le "faux Bucha" avait été créé pour justifier les sanctions occidentales préméditées et saper les négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine.
Zakharova a noté qu'il doit y avoir une enquête sur l'implication potentielle des services spéciaux occidentaux dans les événements qui ont eu lieu à Bucha.
"La discussion au Conseil de sécurité de l'ONU a montré que nos collègues occidentaux hésitaient à analyser les incohérences flagrantes dans les images de Bucha diffusées par leurs médias", a souligné Zakharova. "Ils n'allaient pas discuter de quoi que ce soit à partir de ces images, ils ont simplement fait leurs déclarations accusatrices et ont voulu clore le sujet".
Ses remarques interviennent alors que le Royaume-Uni a rejeté les demandes de la Russie de tenir une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU au sujet de Bucha – ce que l'ambassadeur de Russie à l'ONU, Vassily Nebenzia, a qualifié de "sans précédent".
Les accusations contre la Russie d'atrocités présumées commises dans la ville de Bucha continuent d'affluer, l'Occident affirmant que Moscou a commis des "crimes de guerre" et l'Ukraine accusant les troupes russes d'avoir commis un "génocide".
Les médias ukrainiens et occidentaux ont fait la promotion d'images de la ville de la région de Kiev montrant des corps éparpillés dans les rues de Bucha, affirmant qu'il s'agissait de civils assassinés. Cependant, l'authenticité des affirmations a même été remise en question par les utilisateurs des médias sociaux, qui ont noté que certains des "cadavres" semblent bouger ou même se lever lorsqu'ils ne sont plus devant la caméra.
Moscou a catégoriquement nié les allégations selon lesquelles la Russie aurait tué des civils, affirmant que les images de Bucha sont spécialement mises en scène pour être promues dans les médias occidentaux afin de calomnier la Russie et de saboter les pourparlers de paix en cours entre Moscou et Kiev.
La provocation Bucha de Kiev vise à perturber les pourparlers de paix et à prolonger le conflit, selon des observateurs
Le 5 avril 2022
Les médias occidentaux continuent de colporter l'histoire non corroborée du "massacre de Bucha", la Russie étant considérée comme le coupable, tandis que des preuves émergentes indiquent que l'incident n'est rien d'autre qu'une nouvelle provocation de la part de l'armée et des nationalistes ukrainiens.
"J'ai personnellement visionné la vidéo intitulée 'Boatsman Boys Work in Bucha'", déclare l'ancien candidat au Sénat américain et journaliste d'investigation Mark Dankof, qui fait référence aux affirmations de Kiev selon lesquelles la Russie serait impliquée dans le meurtre de civils à Bucha comme "un cas classique de ce qui, dans notre métier, est à juste titre classé comme de l'agitation-propagande sous fausse bannière."
Dans la vidéo, diffusée par l'un des chefs du bataillon de défense territoriale de Kiev, on entend un combattant ukrainien demander s'il peut tirer sur des personnes sans brassard bleu. L'autre répond : "F***, bien sûr !" Un brassard bleu est un identifiant des forces ukrainiennes, tandis qu'un brassard blanc est porté par les militaires russes et les individus pro-russes.
Le chef du bataillon de Kiev qui a mis en ligne la vidéo a été identifié comme étant Sergei Korotkikh, également connu sous le nom de "Boatsman". Né en Biélorussie, Korotkikh est un militant de la droite radicale et un ancien commandant du bataillon ukrainien néonazi Azov, accusé d'atrocités contre les civils du Donbass par l'ONU. En outre, la police nationale ukrainienne a publié le 2 avril un message sur les réseaux sociaux annonçant l'opération des forces spéciales visant à « nettoyer la ville de Bucha ».
Remarquablement, les images et les photos de cadavres gisant dans les rues de Bucha, qui sont diffusées par la presse occidentale comme "preuve" des "atrocités" de la Russie, montrent des cadavres portant des bandages blancs ou sans insigne.
Il est très significatif que la police nationale ukrainienne ait fourni une vidéo détaillée d'une opération de "nettoyage" à Bucha la veille de la diffusion virale de vidéos et de photographies du "massacre", selon Nick Griffin, un politicien britannique qui représentait le nord-ouest de l'Angleterre comme membre du Parlement européen de 2009 à 2014.
"Cela correspond au détail des brassards blancs sur tant de cadavres dans la rue et retrouvés ligotés et torturés dans les sous-sols", explique Griffin. "Tout indique que les véritables auteurs de cet épouvantable crime de guerre sont les forces ukrainiennes et suggèrent que les meurtres ont été commis environ 48 heures après le déploiement des troupes russes hors de la région."
Le ministère russe de la Défense a résolument réfuté les allégations de Kiev et cité des faits démystifiant le récit de Bucha diffusé par les autorités ukrainiennes. Le ministère de la Défense russe a souligné que toutes les unités russes se sont complètement retirées de Bucha dès le 30 mars, tandis que le 31 mars, le maire de Bucha Anatoliy Fedoruk a confirmé dans un message vidéo qu'il n'y avait aucun militaire russe dans la ville, sans mentionner d'"atrocités" prétendument commis par des Russes ou des cas de civils abattus dans les rues.
"Il n'est donc pas surprenant que toutes les soi-disant" preuves de crimes "à Bucha ne soient apparues que le quatrième jour, lorsque le service de sécurité ukrainien et des représentants des médias ukrainiens sont arrivés dans la ville", a écrit le ministère de la Défense russe. dans Télégramme.
En plus de cela, le ministère de la Défense a attiré l'attention sur le fait que tous les corps des personnes dont les images ont été publiées par le gouvernement ukrainien "ne sont pas raidis après au moins quatre jours, n'ont pas de taches de cadavre typiques et les blessures contiennent des du sang."
Le ministère de la Défense a souligné qu'aucun habitant de Bucha n'avait subi d'action violente lorsque la ville était sous contrôle militaire russe, ajoutant que les couloirs humanitaires restaient ouverts. Les forces armées russes ont acheminé et distribué 452 tonnes d'aide humanitaire aux civils de la région de Kiev, dont Bucha. Dans le même temps, cependant, l'armée ukrainienne a bombardé sans interruption la périphérie sud de Bucha avec de l'artillerie de gros calibre, des chars et des systèmes de lance-roquettes multiples, selon le ministère de la Défense russe.
Pourquoi la presse occidentale a-t-elle adhéré à la provocation de Bucha ?
La presse occidentale a commencé à diffuser le récit "La Russie l'a fait" avant que les résultats des examens post-mortem du défunt ne soient publiés ou qu'une enquête sur la question ne soit lancée à Bucha. La volonté des médias grand public de colporter des informations non corroborées est un schéma auquel le public est devenu très familier depuis le début de l'opération spéciale, selon Nick Griffin.
"Des " héros "de Snake Island au " bombardement "de l'hôpital de Marioupol , les médias grand public ont établi un bilan en régurgitant sans critique toutes les affirmations sauvages de Kiev, puis en ignorant simplement les faits lorsque la vérité éclate enfin, », déclare l'ancien député européen. "Parfois, ils admettent même qu'ils se sont trompés, mais prétendent simultanément que cela ne fait aucune différence, ou tentent de détourner l'attention du public avec une autre fausse atrocité."
Selon Griffin, la provocation ukrainienne à Bucha est "la tentative la plus flagrante à ce jour des services de renseignement occidentaux et de leurs collaborateurs des médias de masse pour enflammer l'opinion publique contre la Russie" afin de "bâtir un soutien pour verser encore plus d'argent des impôts dans les armes gigantesques". livraisons nécessaires pour prolonger la guerre.
"L'empressement des médias et des politiciens occidentaux à présenter une telle atrocité sous faux drapeau comme "preuve" de la brutalité russe nous en dit également beaucoup sur le mépris dans lequel les médias et l'élite politique tiennent les gens ordinaires", souligne le politicien britannique. . "Ils sont clairement convaincus que la censure massive des plateformes de médias sociaux et des voix pro-russes signifie que leur dernière série de trucages ne sera pas contestée."
Pire, en l'absence d'une vérification impartiale, la médiatisation de cet événement tend à porter un coup dur à la négociation en cours entre Kiev et Moscou et remet en cause les perspectives d'un accord, prévient Tiberio Graziani, président de Vision & Global Trends, Institut international des analyses globales.
"Il nourrit les intérêts de ceux qui veulent que le conflit dure dans le temps et soutient, en Occident, l'envoi d'armes à l'Ukraine", explique Graziani.
Suite à la provocation ukrainienne à Bucha, Volodymyr Zelensky a déclaré à la presse que la situation rendait possibles les négociations avec la Russie "plus difficiles qu'elles ne l'étaient déjà", comme le cite The Independent.
De son côté, le président polonais Andrzej Duda a tweeté le 4 avril que l'Ukraine avait besoin "d'armes, d'armes et encore d'armes" et que Kiev ne devait pas "chercher un compromis [avec la Russie] à tout prix". Pendant ce temps, le président français Emmanuel Macron a appelé à de nouvelles sanctions contre la Russie .
La Fédération de Russie a demandé à plusieurs reprises que le Conseil de sécurité de l'ONU se réunisse en rapport avec la provocation de l'armée et des radicaux ukrainiens dans la ville de Bucha.
"La signification du prochain crime du 'régime de Kiev' est la perturbation des négociations de paix et l'escalade de la violence", a noté la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, sur Telegram. Le 4 avril, le Royaume-Uni a bloqué les demandes de la Russie concernant la réunion urgente sur la provocation de Bucha au Conseil de sécurité de l'ONU.
Note: c’est vrai qu'il est étrange que ces cadavres arrivent juste au moment où il commençais à avoir un dialogue entre la Russie et l'Ukraine. Certainne personne sont prêts à tout, pour provoquer une guerre mondiale (je pense aux Américains et leurs amis nazis ukrainiens)
Boutcha : la Chine évoque des images «profondément dérangeantes»
Alors que les images de la ville libérée de l'occupation russe ont entraîné une condamnation générale de Moscou et des appels à un renforcement des sanctions internationales, Pékin s'est abstenu d'accuser son allié russe. «Les informations et les images de civils morts à Boutcha sont profondément dérangeantes», a reconnu devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian. Mais «toute accusation doit être fondée sur des faits» et il ne faut pas «mélanger la situation humanitaire avec la politique», a-t-il ajouté.
La Russie a démenti être à l'origine des morts de Boutcha et accusé Kiev d'avoir fait une mise en scène. Les États-Unis ont pour leur part appelé à juger les responsables lors d'un procès pour crimes de guerre. «Avant que ne soient rendus les résultats de l'enquête, toutes les parties doivent faire preuve de retenue et éviter les accusations sans fondement», a plaidé Zhao Lijian en réaction. Partageant avec la Russie une vive hostilité envers les États-Unis, le régime communiste chinois s'est jusqu'à présent gardé de condamner la guerre en Ukraine et de la qualifier d'invasion. Pékin s'est contenté d'appeler toutes les parties «à la plus grande retenue», tout en exhortant les Occidentaux à respecter les «préoccupations raisonnables de la Russie pour sa sécurité».
Massacre à Boutcha : Des images satellite américaines réfutent la version russe
le 05/04/22
La découverte de centaines de corps de civils abattus à Boutcha a provoqué une véritable onde de choc internationale. Moscou affirme que ces cadavres ont été placés après le départ des troupes russes. Toutefois, des images satellite publiées ce lundi par la société américaine Maxar Technologies semblent réfuter ces affirmations.
Sur les images de Maxar remontant jusqu’à la mi-mars, on peut distinguer plusieurs corps de civils étendus morts dans une rue de Boutcha ou sur le bas-côté. Or, l’armée ukrainienne a repris il y a quelques jours cette ville au nord-ouest de Kiev aux Russes. Les autorités ukrainiennes ont affirmé au cours du week-end avoir trouvé à Boutcha de nombreux corps après le retrait des troupes ennemies.
Certains corps étendus depuis « trois semaines au moins »
Ces « images haute résolution (…) corroborent de récentes vidéos et photos sur les réseaux sociaux révélant la présence de corps étendus dans les rues (de Boutcha) et abandonnés depuis plusieurs semaines », indique Maxar Technologies dans un communiqué.
Dans une analyse de gros plans de la rue Iablonska fournis par Maxxar, le quotidien américain New York Times écrit lundi, après les avoir comparés avec des images vidéo des corps jonchant cette rue tournées les 1er et 2 avril, que nombre d’entre eux étaient là depuis trois semaines au moins, lorsque les forces russes contrôlaient la ville.
Mains liées dans le dos
Samedi, l’AFP a vu à Boutcha les cadavres d’au moins 22 personnes portant des vêtements civils dans des rues de la ville. L’une d’elles était couchée près d’un vélo et une autre avait des sacs à provisions à côté d’elle. Un cadavre avait les mains liées dans le dos.
Lundi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a rejeté « catégoriquement » toutes ces accusations, assurant que les experts du ministère de la Défense russe avaient découvert des signes de « falsifications » dans les images présentées par les autorités ukrainiennes comme preuves d’un massacre russe.
Note ; manipulation de l'armé néonazie ukrainienne !? Parce que ces nazies ukrainiens sont capables de tous, mm de massacrer leur propre population, de plus ils se sont spécialistes pour attacher les leurs
Quand l’armée ukrainienne fouille votre véhicule, vous avez le droit à de grands coups de pieds dans la tête, et a des tabassages en règle.
— La France Nouvelle 🇫🇷 (@LaFranceNouve3) April 6, 2022
En direct : Volodymyr Zelensky réclame l'exclusion de la Russie du Conseil de sécurité
Washington annonce 100 millions de dollars d'aide supplémentaire à l'Ukraine • FRANCE 24
Note: Ces p---- d’américains, ils disent s’opposer a la guerre , mais finance sans arrêt sa continuité !
Poutine dénonce les pressions sur Gazprom en Europe et menace de représailles
05/04/2022
Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé mardi la "pression" exercée contre Gazprom en Europe, soulignant que nationaliser des actifs russes était "une arme à double tranchant".
"La situation dans le domaine énergétique s'aggrave à cause de mesures grossières, qui ne sont pas liées au marché, notamment la pression administrative sur notre société Gazprom dans plusieurs pays européens", a-t-il dit à la télévision, lors d'une réunion consacrée au secteur agricole.
"Nous entendons déjà des déclarations de personnalités officielles à propos d'une nationalisation de certains de nos actifs. On peut aller loin comme ça. Que personne n'oublie qu'il s'agit d'une arme à double tranchant", a ajouté M. Poutine.
Ces propos interviennent alors que l'Allemagne a annoncé la veille prendre le contrôle temporaire d'une filiale allemande du géant gazier, Gazprom Germania, afin d'assurer la pérennité des approvisionnements en gaz.
Cette décision est intervenue après que le groupe russe a annoncé vendredi son "retrait" de cette filiale, sans immédiatement indiquer de repreneur, créant un flou sur l'avenir de l'entreprise.
Biden "dévoilera la coopération américano-britannique-australienne sur les armes hypersoniques"
Le 5 avril 2022
Malgré le lancement des travaux sur les premières armes hypersoniques au XXe siècle, les États-Unis ne disposent toujours pas d'un prototype pleinement opérationnel de planeur hypersonique, qui serait capable de pénétrer la plupart des défenses aériennes. Washington a relancé ses efforts pour en construire un après que la Russie et la Chine ont présenté leurs premiers armements hypersoniques.
Le président américain Joe Biden prévoit d'annoncer une coopération trilatérale sur le développement d'armes hypersoniques, qui inclura l'Australie et le Royaume-Uni, partenaires de Washington dans le pacte de sécurité AUKUS, a rapporté le Financial Times citant trois sources anonymes. La coopération élargirait le pacte de sécurité censé être conçu pour dissuader et contenir la Chine.
Le déménagement devrait être annoncé plus tard le 5 avril, ont indiqué des sources. La Maison Blanche n'a pas commenté le rapport.
Le rapport intervient alors que le Pentagone a confirmé un rapport antérieur de CNN sur les États-Unis "récemment" effectuant un premier test réussi du missile hypersonique développé par Lockheed Martin, appelé "Hypersonic Air-breathing Weapon Concept (HAWC)". Il s'agissait de la première étape réussie du Pentagone sur la voie du développement de son propre armement hypersonique après une série d'échecs signalés.
Les États-Unis ont commencé à développer de telles armes au 20ème siècle, mais ont mis le programme sur la glace après qu'il n'ait pas produit de résultats en raison de contraintes technologiques. Le programme aurait été relancé et revigoré après que la Russie et la Chine aient présenté des missiles hypersoniques fonctionnels il y a plusieurs années.
Selon des informations médiatiques partiellement confirmées, la Chine a effectué un test d'un missile hypersonique, qui a réussi à faire le tour du monde et a pris le Pentagone par surprise. Le missile aurait été capable de frapper les États-Unis depuis le pôle Sud, bien que la plupart des capacités radar antimissile américaines soient concentrées sur le Nord. Le Pentagone a admis que la Chine avait réussi à s'aventurer très loin dans la technologie des armes hypersoniques.
Note: juste entre anglo saxon ! Les autres dégagés, il a rien a voir
Deux jours après le triomphe électoral de Viktor Orbán, l’UE annonce lancer une procédure contre la Hongrie, menacée de se voir privée de fonds européens
05/04/2022
La procédure inédite permet de suspendre le versement de fonds européens en cas de violation des principes de l’État de droit.
La Commission européenne est passée à l’acte mardi contre la Hongrie, deux jours après une nouvelle victoire électorale du souverainiste Viktor Orban, en annonçant le déclenchement d’une procédure qui pourrait priver Budapest de fonds européens en raison d’accusations de corruption. Le lancement de cette procédure inédite a été annoncé mardi par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, devant le Parlement européen, qui a applaudi cette initiative.
Gergely Gulyas, le chef de cabinet du premier ministre Viktor Orban, a accusé la Commission de «commettre une erreur» et de vouloir «punir les électeurs hongrois pour ne pas avoir exprimé une opinion au goût de Bruxelles lors des élections» de dimanche. La Pologne, autre pays régulièrement aux prises avec Bruxelles sur les questions d’État de droit, échappe en revanche à une telle procédure à ce stade. Le commissaire européen au Budget, Johannes Hahn, «a parlé aujourd’hui (mardi) avec les autorités hongroises et les a informées que nous allions maintenant envoyer la lettre de mise en demeure pour activer le mécanisme», a déclaré la responsable allemande lors d’une séance de questions-réponses avec les eurodéputés.
VRAI OU FAKE : l'Europe doit-elle produire plus de blé ?
Le 6 avril 2022
Depuis le début de la guerre en Ukraine, l'enjeu de l'Europe est de contourner sa dépendance aux énergies russes mais aussi de faire face aux ruptures d'approvisionnement dans le secteur agricole. Les pays européens doivent-ils produire plus ?
La guerre en Ukraine bouleverse les marchés agricoles dans le monde. Pour éviter de manquer de nourriture, il faut mieux répartir la production mondiale de céréales selon Emmanuel Macron, mais aussi "produire plus". Alors, faut-il absolument que l'Europe produise plus de céréales ? Avec la guerre, il est vrai que presque plus rien ne sort des ports du sud de l'Ukraine, et la Russie exporte moins. Or, ces deux pays représentent 30 % des exportations de blé dans le monde.
Une dépendance au niveau du maïs et du tournesol
Cependant, l'Union européenne ne dépend pas de ce blé. "La dépendance, elle est au niveau du maïs et principalement au niveau du tournesol", explique Jean-François Loiseau, président d'Intercéréales. L'Union européenne est donc dépendante de l'Ukraine, mais pour l'élevage et non l'alimentation humaine. D'ailleurs, deux tiers de la production de céréales en Europe sert aussi à nourrir les bêtes. En mangeant moins de viandes et de laitages, et en luttant contre le gaspillage alimentaire, une partie plus importante de la production céréale pourrait être redirigée vers l'alimentation humaine.
Mali : que s'est-il passé à Moura, où des centaines de personnes ont été tuées par l'armée malienne et des mercenaires russes ?
Pour l'ONG Human Rights Watch, qui évoque un "massacre", une opération militaire dans ce village du centre du Mali a causé la mort d'environ 300 civils, "certains d'entre eux étant suspectés d'être des combattants islamistes".
Les condamnations internationales se multiplient. Après la découverte d'un "massacre" à Moura, selon l'organisation Human Rights Watch(en anglais), la France s'est dite "gravement préoccupée", lundi 4 avril, par de possibles "exactions massives" commises dans ce village du centre du Mali par des soldats maliens, "accompagnés de mercenaires" du groupe privé russe Wagner. D'après le Quai d'Orsay, des "centaines de civils" auraient été tués.
"La France appelle à l'ouverture rapide d'enquêtes nationales et internationales pour établir les responsabilités de ces actes et traduire en justice leurs auteurs."
Vendredi soir, l'armée malienne a assuré avoir tué "203 combattants" de "groupes armés terroristes" au cours d'une opération "de grande envergure" dans "la zone de Moura", entre le 23 et le 31 mars. Elle a ajouté avoir interpellé 51 jihadistes. Cette opération faisait suite, selon l'armée malienne, "à des renseignements bien précis" sur "une rencontre entre différentes katibas" – un terme pour désigner des groupes jihadistes locaux, dont certains sont liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique ou à l'Etat islamique dans le Grand Sahara.
Depuis le début de l'année, des combattants de ces katibas ont tué "des dizaines de membres des forces de sécurité" au Mali, rappelle Human Rights Watch. L'ONG pointe aussi "une flambée spectaculaire de meurtres de civils et de suspects depuis fin 2021" par ces jihadistes, mais également par les forces maliennes. D'après Human Rights Watch, l'opération militaire à Moura a causé la mort d'environ "300 civils, certains d'entre eux [étant] suspectés d'être des combattants islamistes". Un récit qui diffère sensiblement de la version de l'armée malienne.
Des témoins font état d'exécutions de civils
Les faits ont débuté le 27 mars autour de 10 heures, d'après des témoins interrogés par Human Rights Watch. Comme le souligne Libération, les combattants de la Katiba Macina, affiliée au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), ont pour habitude de se rendre chaque dimanche au marché à bestiaux de Moura, afin de s'y approvisionner et d'y mener des prêches. Dix-neuf témoins ont fait état de premiers tirs échangés entre des soldats et des combattants islamistes armés, entraînant la mort de plusieurs civils. Selon un témoin, un hélicoptère survolant le marché a tiré sur des habitants tentant de fuir.
Des soldats ont ensuite "patrouillé à travers la ville, exécutant certains hommes alors qu'ils tentaient de fuir et arrêtant plusieurs centaines d'hommes non armés depuis le marché ou dans leurs maisons", rapporte Human Rights Watch. D'après les témoins interrogés par l'ONG, certaines des personnes interpellées étaient des combattants islamistes connus, mais les autres étaient des habitants de Moura et de ses environs.
Les hommes arrêtés ont été conduits vers une zone à l'est du village, et y sont restés détenus jusqu'au 31 mars. Pendant quatre jours, "les militaires ont ordonné aux détenus, par groupes de 4, 6 ou jusqu'à 10, de se lever et de marcher sur plusieurs dizaines, voire centaines de mètres. Là, les militaires maliens et étrangers les ont sommairement exécutés", raconte Human Rights Watch.
"Le bruit des coups de feu a retenti dans notre village du lundi au jeudi."
Un habitant de Moura
cité par Human Rights Watch
Plusieurs témoins ont rapporté que des personnes étaient exécutées sur la base de leur apparence. "De nombreux hommes ont été tués car ils avaient été forcés par des jihadistes de laisser pousser leurs barbes", relate ainsi un témoin. D'autres ont évoqué des exécutions liées à l'origine ethnique des personnes. Selon un habitant du village, "les soldats semblaient cibler les Peuls".
"On parle d'un siège, de triages d'individus non armés, de séries d'exécutions extrajudiciaires pendant une période de quatre jours", souligne Ousmane Diallo, chercheur chez Amnesty International, basé à Dakar. Et ce spécialiste du Sahel d'évoquer des actes "très méthodiques, qui semblaient planifiés".
Des centaines de personnes sont mortes
"Comment peuvent-ils dire qu'aucun civil n'a été tué alors que devant ma porte, sept ont été exécutés, dont trois de mes cousins qui sont des éleveurs !" a réagi un habitant auprès de Libération. Les estimations reçues par Ousmane Diallofont état de 150 à 500 morts. "Au moins 200 à 300 personnes ont été tuées", estime le chercheur, s'appuyant sur la parole d'une douzaine de "rescapés et sources locales".
"Ce qui est clair, c'est que les hommes étaient non-armés quand ils ont été exécutés",poursuit Bénédicte Jeannerod, directrice de Human Rights Watch en France.
D'après deux témoins cités par l'ONG, plusieurs dizaines de détenus ont été forcés de creuser trois fosses communes à Moura lors de l'opération de l'armée. "Des habitants ont expliqué avoir dû enterrer eux-mêmes leurs morts à la chaîne, ils parlent de fosses communes et de corps calcinés", rapporte aussi RFI. Les témoignages recueillis par Human Rights Watch relatent aussi des cas de vols de "bijoux, d'argent et d'autres biens dans des habitations" ainsi que des "dizaines de morts brûlées". "Les maisons vides étaient pillées", appuie Libération.
Selon des ressortissants du village interrogés par le quotidien, "plusieurs jeunes femmes ont été conduites le soir au campement des soldats, où elles auraient été violées". Human Rights Watch attend encore des informations suffisamment fiables à ce propos. Ousmane Diallo, d'Amnesty International, évoque "plusieurs sources secondaires" ayant parlé de "cas de viols à Moura". "Mais il nous faut faire un travail de corroboration" à ce sujet, tempère-t-il.
Des miliciens russes auraient participé
L'armée malienne est loin d'avoir agi seule. D'après "plusieurs sources sécuritaires" à Human Rights Watch, l'opération menée à Moura "impliquait plus de 100 militaires russes", en parallèle de soldats maliens. Un commerçant interrogé par l'ONG a assuré avoir vu "des soldats blancs",Russes selon lui, exécuter 19 hommes en quatre jours. "Les témoins nous décrivent de manière consistante des soldats blancs prenant part aux opérations et dont ils pensent qu'il s'agit de Russes, également du fait des déclarations des autorités selon lesquelles des 'formateurs' russes ont été déployés au Mali", souligne Bénédicte Jeannerod.
"L'Union européenne, les Etats-Unis, la France entre autres pensent que ces soldats font partie de Wagner."
Ousmane Diallo balaye également tout doute sur leur présence : "Ce sont clairement des membres du groupe Wagner. C'est dit par toutes les sources consultées." Mi-février, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, estimait à environ 1 000 le nombre de mercenaires du groupe Wagner présents au Mali.
Note: et de nouvelles accusations toutes fraiches, et l'Union européenne et les États-Unis, ont déjà fait des conclusions (faut dire que ces massacres tombent à point nommer, ils cherchent donc à expulser les Russes du Mali)
Autre info : Human Rights Watch a son siège à New York, et ses financements proviennent magoritairement des américains
Bobigny (93) : Présentée dans la presse comme un banal accident, la mort de Jeremy Cohen est en réalité la conséquenced’une agression dont il a été victime, juste avant d’être écrasé par un tramway (MàJ : son père s’exprime)
06/04/2022
06/04/2022
Laurent Joffrin sur la mort de Jeremy Cohen : “Il faut mettre les pieds dans le plat. L’antisémitisme est endémique dans un certain nombre de quartiers et il est souvent d’origine musulmane”
06/04/2022
La famille de Samuel Paty porte plainte contre les ministères de l’Education Nationale et de l’Intérieur pour leurs manquements dans la protection du professeur
06/04/2022
La famille de l’enseignant assassiné par un jihadiste en 2020 a déposé, ce mercredi, une plainte visant les ministères de l’Intérieur et de l’Education nationale pour «non-assistance à personne en péril et non-empêchement de crime». Son contenu, ainsi que des informations obtenues par «Libération», pointent des dysfonctionnements imputables aux agents des deux ministères.
Des failles dans le traitement d’au moins un signalement clé, des analyses erronées, et, in fine, une inaction fautive. C’est, en substance, l’analyse développée dans une plainte pour «non-assistance à personne en péril et non empêchement de crime», déposée ce mercredi par Virginie Le Roy, l’avocate représentant les parents et les sœurs de Samuel Paty.
L’argumentaire, complétant certaines informations obtenues également par Libération, pointe des défaillances imputables aux agents de deux ministères : l’Intérieur, et à travers lui les services de renseignement, qui, malgré les informations dont ils disposaient, ne semblent jamais avoir envisagé sérieusement la piste d’un attentat. Et l’Education, dont la lourdeur administrative et la culture de règlement des conflits à bas-bruits n’ont pas contribué à l’obtention rapide d’une protection.
«J’ai toujours été intimement convaincue que cet attentat aurait pu être évité. Aujourd’hui des éléments concrets confortent cette conviction : des fautes ont été commises tant du côté de l’Education nationale que du côté du ministère de l’Intérieur, sans lesquelles il aurait pu être sauvé, assure Virginie Le Roy. Il est indispensable que toute la lumière soit faite et que la famille de Samuel Paty obtienne la vérité. Cela passe nécessairement par un examen attentif et indépendant des moyens préventifs mis en œuvre par les agents de l’Etat. Je demande également qu’une enquête parlementaire soit diligentée.»
Affaire McKinsey : le Parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire pour “blanchiment aggravé de fraude fiscale” (MàJ)
06/04/2022
Le parquet ouvre cette enquête dans la foulée du rapport du Sénat sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques.
Le parquet national financier (PNF) annonce avoir ouvert une enquête préliminaire, le jeudi 31 mars 2022, du chef de blanchiment aggravé de fraude fiscale, après avoir pris « connaissance du rapport du Sénat daté du 16 mars 2022 établi par la commission d’enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques et avoir procédé à des vérifications d’enquêtes judiciaires des finances (SEJF) », selon un communiqué. Cette enquête a été confiée au Service d’enquêtes judiciaires des finances (SEJF).
(…) Les sénateurs ont en outre saisi la justice pour « suspicion de faux témoignage » contre un dirigeant de McKinsey qui avait affirmé que son cabinet payait bien l’impôt sur les sociétés (IS) en France, alors que la commission d’enquête a relevé que les entités françaises de McKinsey n’avaient versé aucun IS depuis dix ans.
Le parquet national financier, créé pour des investigations fiscales de haut vol, « étudie » l’opportunité de lancer une enquête pour « blanchiment » visant le cabinet américain McKinsey qui ne paye pas d’impôt en France depuis dix ans.
Mais que fait le PNF ? Selon nos sources, le parquet national financier étudie l’éventualité d’une enquête préliminaire visant le cabinet de conseils McKinsey. Un sujet à hauts risques en pleine présidentielle puisque la société américaine, dont des cadres ont travaillé pour la campagne de 2017 du candidat Macron, a vu ses prestations exploser sous le quinquennat actuel… Le PNF, qui n’avait pas hésité à lancer une enquête sur François Fillon lors de la précédente campagne présidentielle, a-t-il désormais la main qui tremble à l’idée de déclencher un dossier susceptible de mettre en cause le sommet de l’État ?
Quoi qu’il en soit, la « réflexion » du PNF sur le cas McKinsey a débuté le 16 mars dernier avec la publication du rapport du Sénat. Le cas de figure juridique sur lequel semble butter le parquet national financier est pourtant simple et rebattu. « En matière fiscale, le parquet est bloqué par le verrou de Bercy, puisque seul le fisc peut engager les poursuites pour fraude fiscale. Mais le PNF peut toujours lancer une enquête pour blanchiment de fraude fiscale », décode un magistrat spécialisé.
Les adhérents "français" du Collectif contre l’Islamophobie en Europe (ex-CCIF) pensent voter à plus de 80% pour Jean-Luc Mélenchon
05/04/2022
Note ; Ho, quelle surprise ! mdr
Nice : un contrôleur agressé au tournevis dans le tramway, un autre roué de coups (MàJ : deux migrants clandestins interpellés)
05/04/2022
(…) Nice-ouest, 8h20 ce lundi. Deux agents de la régie de transports publics Lignes d’Azur sont agressés sur la ligne 2 du tram’, à l’arrêt Ferber, avenue de la Californie. L’un d’eux a la main percée par une arme blanche – un tournevis, selon plusieurs sources concordantes. Légèrement blessé, il sera évacué vers l’hôpital Pasteur 2 par les sapeurs-pompiers. Son collègue a reçu coups de poings et de pieds. Son agresseur aurait exhibé un cutter, mais ne s’en serait pas servi.
(…) Ils seraient en outre en situation irrégulière sur le sol français. Selon Anthony Borré, l’agent blessé à la main aurait une incapacité totale de travail (ITT) de trois jours.
Un agent de la régie Lignes d’Azur a été victime d’une agression à l’arme blanche, ce lundi matin, à Nice-ouest. Il a été conduit à l’hôpital, légèrement blessé. Deux individus ont été interpellés.
La scène est survenue vers 8h20, près de l’arrêt Ferber, avenue de la Californie. Selon les premiers éléments recueillis par la police nationale, deux individus s’en seraient pris à deux agents Lignes d’Azur lors d’un contrôle. L’un d’eux a reçu un coup de tournevis à la main. Le second aurait reçu coups de poings et de pieds.
Nice : un contrôleur agressé au tournevis
L’agent victime du coup de tournevis, légèrement blessé, a été conduit par les sapeurs-pompiers à l’hôpital Pasteur 2. Les deux agresseurs ont pu être maîtrisés et interpellés par la police municipale. Ils ont été placés en garde à vue au service du Quart, indique la direction départementale de la sécurité publique (DDSP 06).
Canteleu (76) : des policiers encerclés et agressés par plusieurs “jeunes”, alors qu’ils tentaient d’interpeller l’auteur d’une agression à la batte de baseball, la voiture de police endommagée
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