Le président algérien a adressé lundi 25 avril un message de félicitations à Emmanuel Macron pour sa réélection dimanche, avec 58,5% des voix face à Marine Le Pen. Abdelmadjid Tebboune évoque la « brillante réélection » de son homologue français et l’invite à se rendre en Algérie prochainement pour renforcer la relation entre les deux pays. Une invitation alors qu’une grave crise diplomatique a éclaté entre la France et l’Algérie en fin d’année dernière.
Dans le message publié par la présidence algérienne, Abdelmadjid Tebboune adresse ses meilleurs vœux de succès à Emmanuel Macron. Il se dit « très satisfait » de la qualité de leur relation personnelle et des progrès réalisés, quoique relatifs, par le partenariat algéro-français.
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RFI
Merci à Blaireau Bondissant.
10/11/2021
Emmanuel Macron cherche à renouer le contact avec son homologue Abdelmadjid Tebboune . Selon nos informations, le chef de l’Etat français a tenté de joindre lundi soir son homologue algérien, notamment pour le convaincre de venir à Paris pour la Conférence sur la Libye, ce vendredi… mais il n’a pas trouvé son interlocuteur au bout du fil.
Un courrier en ce sens avait été précédemment envoyé à Alger par les canaux diplomatiques.
Dans un entretien accordé au magazine allemand Spiegel, fin octobre, le président algérien avait confié qu’il ne prenait plus le chef de l’Etat français au téléphone. […]
L’Opinion
09/11/2021
Emmanuel Macron «regrette les polémiques et les malentendus» avec l’Algérie et «a le plus grand respect pour la nation algérienne» et «son histoire», a indiqué l’Élysée mardi 9 novembre, dans un contexte de tensions liées à de récentes déclarations du président français.
Il est fortement attaché au développement de la relation » entre les deux pays a indiqué l’Élysée mardi, via un conseiller au cours d’un brief de presse consacré à la conférence sur la Libye organisée vendredi à Paris, dans un contexte de tensions liées à de récentes déclarations du président français.
Sud-Ouest
06/11/2021
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune prévient samedi dans une interview accordée à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel qu’il ne fera pas «le premier pas» pour tenter d’apaiser les tensions provoquées par des propos critiques d’Emmanuel Macron sur la «nation» algérienne.
«Je n’ai pas de regrets. Macron a rouvert un vieux conflit de manière totalement inutile», dénonce le dirigeant algérien. «Si (le polémiste d’extrême droite Eric) Zemmour dit quelque chose comme ça, qu’importe, personne ne fait attention. Mais quand un chef d’État déclare que l’Algérie n’était pas une nation distincte, c’est très grave», fustige-t-il.
Dans ces conditions, «je ne serai pas celui qui fera le premier pas», prévient le chef de l’Etat algérien. «Sinon je vais perdre tous les Algériens, il ne s’agit pas de moi, mais d’un problème national». «Aucun Algérien n’accepterait que je contacte ceux qui nous ont insultés», explique Abdelmadjid Tebboune.
«On ne touche pas à l’histoire d’un peuple, et on n’insulte pas les Algériens», déplore le président algérien. Pour lui, «ce qui est ressorti, c’est la vieille haine des maîtres coloniaux, et je sais que Macron est loin de penser de cette façon». «Pourquoi a-t-il dit ça ? Je pense que c’était pour des raisons électorales stratégiques», estime le président algérien. […]
Le Figaro
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