La situation ne s’arrange pas dans l’est lyonnais, au contraire.
Après de précédentes nuits sous tension, la soirée de dimanche a été marquée par de nouveaux incidents à Vaulx-en-Velin. D’après Le Progrès, une vingtaine d’individus se sont amusés vers minuit à envoyer des cocktails molotov dans les environs de la place Guy-Moquet. Une voiture a notamment été incendiée par les émeutiers.
Arrivés sur place, les policiers ont réussi à interpeller un suspect âgé de 16 ans. Ce dernier a été placé en garde à vue au commissariat. (…)
Lyon Mag
(Merci à Maurice)
18/04/2022
12/04/2022
Ce dimanche soir, alors que les résultats du premier tour des élections présidentielles avaient été annoncés, les sapeurs-pompiers de Villeurbanne ont été appelés peu avant 23h pour un incendie dans une rue de Vaulx-en-Velin. Arrivés avenue Maurice Thorez, les soldats du feu ont été la cible de tirs de mortiers d’artifice tirés par un groupe d’individus.
Aucun blessé n’est à déplorer malgré les nombreuses explosions qui ont été filmées et diffusés sur les réseaux sociaux par les secouristes. Sous des tirs nourris, ces derniers ont préféré quitter la zone laissant le feu se consumer. Selon nos informations, des CRS et au moins un bus TCL ont également été visés par des projectiles, dont de puissants feux d’artifice de nouveau. “Ils ont tiré à l’horizontale dans une volonté claire de blesser” déplore Rémy Chabbouh, représentant du syndicat SUD qui informe que plusieurs plaintes ont été déposées.
(…)
Toujours d’après des sources policières, de nouveaux heurts ont éclaté ce lundi soir. Des patrouilles de police ont fait les frais de jeunes émeutiers en fin de journée. Des renforts sont d’ores et déjà positionné en cas de nouvel incident.
Un agresseur de pompiers condamné ce lundi
En ce début de semaine, les pompiers du Rhône suivaient aussi le procès d’une agression à Lyon de leurs pairs. Des faits qui remontaient au 15 août 2021, durant une intervention pour secours à personne dans le 6e arrondissement de Lyon. Trois secouristes avaient été violentés, outragés et menacés de mort. Là-encore, tout avait été filmé. Mais ce n’était pas le téléphone des soldats du feu mais la caméra embarquée et qui est déclenchée quand une agression est redoutée.
Un objet très utile pour comprendre la réalité des situations selon Rémy Chabbouh : ” les suspects arrivent tout peignés alors que sur les images leurs têtes sont déformées par la haine. C’est criant de vérité“.
L’agresseur du jour a d’abord écopé d’une peine de trois mois de prison avec sursis avec 50 euros de dédommagement pour les deux pompiers qui avaient porté plainte. Mais après avoir refusé de s’excuser, il devra finalement débourser 500 euros pour les deux victimes, et le remboursement des frais de justice de ces dernières.
Lyon Mag
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