Ce qu'il faut savoir
Un bâtiment du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été la cible de bombardements russes à Marioupol, a affirmé sur Telegram (en russe), mercredi 30 mars, Lioudmila Denisova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien. "Pour l'instant, nous n'avons pas d'informations concernant les victimes", a-t-elle poursuivi. Ces informations sont invérifiables de source indépendante, Marioupol étant assiégée par l'armée russe depuis fin février. Moscou n'a pas réagi à ce sujet. Suivez notre direct.
"Rien de prometteur" dans les négociations. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a estimé que les pourparlers entre les délégations russe et ukrainienne à Istanbul, mardi, n'ont donné lieu à aucune "percée".
Pas d'accalmie observée en Ukraine. Le chef de l'administration d'Etat régionale de Tchernihiv (nord de l'Ukraine), Vyacheslav Chaus, a déclaré que la réduction des activités militaires russes, promise la veille par Moscou après les pourparlers à Istanbul, n'avait pas été observée dans la zone. "Tchernihiv a été bombardée toute la nuit" avec de l'artillerie et des avions de l'armée russe, affirme le gouverneur de la région.
Les Américains sceptiques. Le porte-parole du ministère de la Défense américain, John Kirby, a émis des doutes mardi soir sur les intentions russes, après la promesse d'une réduction de l'activité militaire autour de Kiev et dans la zone de Tchernihiv. Il ne s'agit que d'un "repositionnement" de l'armée russe et non d'un "vrai retrait". "On verra s'ils tiennent parole", a également dit le président américain, Joe Biden, à des journalistes, peu après s'être entretenu avec les dirigeants français, britannique, allemand et italien.
Discussion entre Macron et Poutine. A la suite d'un échange téléphonique avec Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a posé comme condition à une évacuation des civils de Marioupol la reddition des forces ukrainiennes qui défendent la ville. La présidence française a pour sa part estimé que les conditions pour lancer dans les prochains jours une opération humanitaire au secours des habitants de Marioupol ne "sont pas réunies à ce stade".
15h46 : Rappelons que Vladimir Poutine vise deux objectifs : obliger les sociétés à acheter du rouble sur les marchés internationaux, afin d'en faire remonter le cours. Et démontrer sa puissance politique face aux sanctions européennes. Malgré tout, Moscou est tout à fait conscient des risques. Le Kremlin a annoncé ce matin que cette mesure sera mise en place progressivement, sans réellement fixer de date. Bluff ou réelle volonté ? Seul l'avenir nous le dira.
15h44 : En réalité, il est plus probable que les compagnies européennes continuent de payer Gazprom en dollars et en euros, comme prévu dans les contrats. Si la Russie refusait alors d'honorer ses livraisons, elle se tirerait une "double balle dans le pied", poursuit Thierry Bros. Elle tirerait un trait sur cet argent et surtout, s'exposerait à des poursuites devant le tribunal d'arbitrage de Stockholm. "Les dommages et intérêts peuvent alors se chiffrer en centaines de milliards de dollars."
Note ; sauf que ce journaliste oublie que se sont les européens qui ont les premiers rompu leurs contrats, Vu qu'ils ont mi en projet d’arrêter complétement les livraisons de gaz russes, la Russie n'a plus rien a perdre de plus, autant donc obliger l’Europe en payer en rouble
Des mercenaires de Wagner déployés dans l'Est de l'Ukraine, selon le ministère de la Défense britannique. Au moins 1.000 mercenaires sont attendus, pour compenser les pertes russes.
21h34 hier soir : Plusieurs pays de l'UE «découragent» les départs de combattants volontaires
Sept pays de l'UE, dont la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne, ont appelé lundi leurs ressortissants à s'abstenir de s'engager comme volontaires pour aider l'Ukraine à combattre l'offensive russe, dans une déclaration de leurs ministres de la Justice. Les ministres de ces sept Etats «ont unanimement découragé les Européens à rejoindre» les rangs des combattants volontaires, souligne le communiqué publié à l'issue de la réunion du «groupe Vendôme» par le ministère belge de la Justice.
21h29 hier : Biden affirme qu'il ne «retire pas» ses propos souhaitant le départ de Poutine du pouvoir
Joe Biden a affirmé lundi qu'il ne retirait pas ses propos controversés suggérant qu'il souhaitait le départ de son homologue russe Vladimir Poutine du pouvoir, car ils exprimaient son «indignation» personnelle et pas une «politique» en faveur d'un changement de régime. «Je ne les retire pas» et «je ne m'excuse pas», a-t-il dit devant la presse. «J'exprimais simplement mon indignation», «mais cela ne signifie pas que nous ayons un changement de politique fondamental». Biden a ajouté qu'un sommet avec Poutine «dépend de ce dont il veut parler».
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