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Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
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Les Infos du 21 mars 2022
WASHINGTON (Spoutnik) – Les États-Unis pourraient imposer davantage de sanctions à la Russie et la Maison Blanche est "loin de" lever les restrictions, a déclaré Daleep Singh, conseiller adjoint à la sécurité nationale pour l'économie internationale.
"Nous pouvons élargir nos sanctions. Alors – prenez les mesures, prenez les sanctions que nous avons déjà appliquées, appliquez-les à plus de cibles. Appliquez-les à plus de secteurs", a déclaré Singh dimanche sur "60 Minutes" de CBS News.
Il a précisé que les domaines qui pourraient être ciblés comprennent le secteur bancaire russe, ainsi que le pétrole et le gaz.
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"Il s'agit principalement de pétrole et de gaz, mais il y a aussi d'autres secteurs. Je ne veux pas les spécifier, mais je pense que [le président russe Vladimir] Poutine saurait de quoi il s'agit", a déclaré Singh.
Interrogé sur ce que Poutine pourrait faire pour que les États-Unis lèvent leurs sanctions, Singh a déclaré que cela ne semblait pas probable dans un avenir prévisible.
"Eh bien, nous sommes loin d'en être là. La première chose qu'il doit faire est d'arrêter - une attaque imprudente et barbare contre les civils ukrainiens. Cela ne se produit pas", a déclaré Singh.
Il a prévu que l'économie russe "va être la moitié de sa taille avant" le début de l'opération militaire spéciale en Ukraine.
"Et nous ne sommes pas fiers de la souffrance du peuple russe. C'est la guerre de Poutine. Ce sont les sanctions de Poutine. Et ce sont les difficultés de Poutine qu'il impose au peuple russe", a déclaré Singh à CBS "60 Minutes".
Interrogé sur la question de savoir si le véritable objectif des sanctions est de forcer un changement de pouvoir en Russie, Singh a déclaré que "notre objectif est de s'assurer que les actions de Poutine restent dans les mémoires comme un échec stratégique". Néanmoins, il a déclaré que les responsables américains ne sont "pas des cow-boys et des cow-girls appuyant sur des boutons pour détruire une économie", bien que la Maison Blanche veuille "faire preuve de détermination, que les sanctions devraient avoir le pouvoir d'imposer des coûts écrasants à votre cible".
Singh a refusé de donner des détails sur la façon dont la Maison Blanche pourrait réagir si Pékin commençait à soutenir activement Moscou.
"Nous avons été très clairs avec la Chine sur tout soutien à cette invasion et sur toute aide qu'elle pourrait apporter à la Russie pour échapper aux sanctions. Et nous avons également précisé quelles seraient ces conséquences", a-t-il déclaré, précisant que les détails de la les conséquences précises « resteront privées ».
Les vastes eaux de la mer de Chine méridionale, y compris l'archipel des Spratleys et les îles Paracels, ont longtemps été une pomme de discorde en Asie-Pacifique. La région, revendiquée par la Chine, est appréciée pour ses riches bioressources, son emplacement stratégique au carrefour des routes maritimes vers les océans Indien et Pacifique, et ses réserves potentielles de pétrole et de minéraux.
La Chine a complètement militarisé au moins trois de ses îles artificielles dans la mer de Chine méridionale, où des systèmes de missiles anti-navires et anti-aériens, des équipements laser et des dispositifs de brouillage, ainsi que des avions de chasse ont été installés, selon l'Indo-Pacifique américain. commandant, Adm. John C. Aquilino.
Il a affirmé que les actions chinoises dans ce domaine contrastaient avec les déclarations antérieures du président Xi Jinping, qui avait déclaré que la Chine ne cherchait pas à transformer les îles en bases militaires.
"Je pense qu'au cours des 20 dernières années, nous avons assisté au plus grand renforcement militaire depuis la Seconde Guerre mondiale par la RPC", a déclaré Aquilino à l' Associated Press dans une interview. "Ils ont avancé toutes leurs capacités, et cette accumulation d'armes déstabilise la région".
L'amiral, accompagné de journalistes, a survolé la partie contestée de la mer de Chine méridionale dans la région de l'archipel des Spratly. À bord, l'avion de reconnaissance P-8A Poseidon de l'US Navy a reçu plusieurs avertissements de l'armée chinoise, qui a déclaré que l'avion était entré illégalement sur le territoire souverain chinois et a conseillé de "rester à l'écart immédiatement pour éviter toute erreur de jugement".
Le pilote de l'avion de la marine américaine a ignoré ces messages et a continué à voler, signalant aux Chinois par radio qu'il agissait conformément au droit international.
Aquilino a affirmé que la Chine considère la militarisation des îles comme un moyen d'étendre sa capacité offensive "au-delà des côtes continentales". Selon l'amiral, tout avion militaire ou civil survolant les eaux contestées pourrait facilement tomber à portée du système de missiles des îles chinoises.
"C'est donc la menace qui existe, c'est pourquoi c'est si préoccupant pour la militarisation de ces îles", a-t-il déclaré. "Ils menacent toutes les nations qui opèrent à proximité et tout l'espace maritime et aérien international".
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Les différends en mer de Chine méridionale sont principalement liés à plusieurs groupes d'îles, revendiqués par la Chine, le Vietnam, les Philippines, Brunei, la Malaisie et Taïwan. Pékin déclare avoir des droits historiques sur la quasi-totalité du territoire de la mer de Chine méridionale, citant d'anciens documents qui attribuent 90 % de la mer de Chine méridionale à la Chine.
Cette partie de la frontière est connue sous le nom de "ligne à neuf tirets". Cette ligne en forme de U descend de la côte sud de la Chine jusqu'aux eaux de la pointe nord de l'île de Bornéo et comprend le Scarborough Shoal et les îles Spratly.
Au fur et à mesure que les capacités des navires de guerre militaires chinois augmentaient, la Chine a de plus en plus étendu ses revendications et, finalement, en 2009, a déclaré environ 80 % de l'ensemble de la zone maritime de la mer de Chine méridionale comme son territoire souverain.
Les grandes réserves d'hydrocarbures trouvées dans la région, en particulier près des îles Spratly, ont ajouté une importance supplémentaire à ce territoire. Ces dernières années, avec la militarisation de la zone , y compris la transformation des récifs en îles artificielles et le développement d'infrastructures militaires, les tensions dans la région se sont accrues.
Le 12 juillet 2016, la Cour internationale d'arbitrage de La Haye a examiné une revendication des Philippines sur une certaine partie de la mer et a conclu que les revendications de la Chine dans la mer de Chine méridionale n'étaient pas fondées.
La Chine a refusé de reconnaître la décision du tribunal, la qualifiant de "farce politique fabriquée sous le couvert de la loi".
Depuis les années 2010, chaque administration américaine a activement tenté de contester la présence chinoise croissante en mer de Chine méridionale sous prétexte de "défendre la liberté de navigation", mais l'administration actuelle a pris des mesures supplémentaires, notamment un renforcement militaire et de nouvelles stratégies stratégiques alliances dans la région Asie-Pacifique.
Pendant ce temps, les principales routes commerciales maritimes traversent la mer de Chine méridionale avec un chiffre d'affaires annuel de 5,3 billions de dollars. 1,2 billion de dollars du total sont des échanges avec les États-Unis, selon le projet ChinaPower.
Plus tôt ce mois-ci, le président américain Joe Biden a annoncé l'interdiction de toutes les importations d'énergie en provenance de Russie, dans le cadre des sanctions imposées par la Maison Blanche à Moscou pour son opération militaire spéciale en cours en Ukraine.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a averti que "tout le monde", y compris l'Europe, serait durement touché en cas d'embargo sur le pétrole russe.
"En effet, pour autant que nous sachions, la question d'un embargo sur l'approvisionnement en pétrole [russe] est activement discutée. Ce sujet est très compliqué, car un tel embargo affectera très sérieusement le marché mondial du pétrole en général", Peskov a déclaré aux journalistes lundi.
Le porte-parole du Kremlin a ajouté qu'une éventuelle décision de boycotter le pétrole russe "affectera sérieusement les bilans énergétiques du continent européen pour le pire".
"En même temps", a-t-il poursuivi, "les Américains resteront seuls - c'est une évidence - et se sentiront beaucoup mieux que les Européens, qui auront du mal". Peskov a souligné qu'un tel embargo sur le pétrole russe pourrait "probablement" être "une décision qui touchera tout le monde".
La déclaration intervient au milieu d'une pression de certains ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne pour un embargo pétrolier dans le cadre de nouvelles sanctions contre la Russie pour son opération spéciale en cours en Ukraine.
L'opération, ordonnée par le président russe Vladimir Poutine le 24 février, vise à démilitariser et dénazifier l'Ukraine. L'armée russe ne cible que l'infrastructure militaire ukrainienne avec des armes de haute précision, qui ne représentent aucune menace pour les civils ukrainiens, selon le ministère russe de la Défense.
En représailles, Washington et ses alliés ont imposé des ensembles de sanctions "sévères" à la Russie . Le Kremlin a condamné ces mesures restrictives comme une "guerre économique sans précédent" menée contre la Russie par l'Occident. En particulier, Moscou a déclaré que la position agressive de l'Occident contre la Russie rend la situation dans le secteur de l'énergie très compliquée.
Pour diminuer sa dépendance envers le gaz russe, l’Allemagne a signé ce dimanche un accord énergétique de long terme avec le Qatar.
Cet accord a été conclu lors d’une visite à Doha du ministre allemand de l’Economie, Robert Habeck, qui cherche à diversifier l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne.
Le Qatar est l’un des trois plus grands exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié (GNL), une énergie prisée par les pays européens cherchant une alternative au gaz russe depuis l’invasion de l’Ukraine.
Il devenait urgent pour l’Allemagne de trouver de nouveaux fournisseurs, alors que la moitié de ses importations de gaz viennent de Russie. «Si nous n’obtenons pas plus de gaz d’ici à l’hiver prochain et si les livraisons en provenance de Russie venaient à être coupées, alors nous n’aurions pas assez de gaz pour chauffer toutes les maisons et faire tourner toutes les industries», a déclaré le ministre écologiste.
Note; je rappelle que Joe Biden a reçue l'émir du Qatar ( le 31 janvier 2022) juste avant que la guerre en Ukraine commence. Ce qui signifie que tout était préparé d'avance, et le gouvernement allemand suit comme le bon toutou de l'oncle Sam
LIRE AUSSI ; Pétrole : La compagnie saoudienne Aramco annonce un bénéfice net annuel 2021 en hausse de 124 %
Le 20 mars
Pékin n’envoie pas d’assistance militaire à Moscou pour son offensive en Ukraine, a affirmé ce dimanche 20 mars l’ambassadeur de Chine aux États-Unis, sans préciser si cette position valait également pour l’avenir.
« Il y a de la désinformation selon laquelle la Chine procure une assistance militaire à la Russie. Nous la rejetons », a déclaré Qin Gang, interviewé par la chaîne CBS. « La Chine envoie des vivres, des médicaments, des sacs de couchage et du lait en poudre, pas des armes ou des munitions à destination des parties (au conflit) », a-t-il poursuivi. « Nous ferons tout ce qui est possible en vue d’une désescalade ».
L’ambassadeur a toutefois volontairement évité d’indiquer si cette position valait pour l’avenir, deux jours après que le président américain Joe Biden eut averti son homologue chinois Xi Jinping qu’il y aurait des « conséquences » si Pékin fournissait un soutien matériel à la Russie.
Au moins deux groupes d’hommes différents ont tenté d’entrer dans une résidence d’Örebro où vivent des familles ukrainiennes. Deux individus ont réussi à entrer dans le logement puis ont tenté de pénétrer dans une chambre où dormait une Ukrainienne avec ses deux enfants.
“Ils ont dit que la Suède était un pays sûr, mais je n’ai pas vu ça”, dit Oksana.
“C’est dangereux ici (…) Les hommes ont ensuite frappé agressivement à la porte de notre chambre, exigeant qu’on les laisse entrer (…) J’avais très peur (…) En Ukraine, ces choses-là n’arrivent jamais”
Oksana, réfugiée ukrainienne
Samnytt a parlé à l’une des femmes ukrainiennes de la résidence. Nous avons également parlé à une femme bénévole à Örebro qui accompagne les réfugiées. Aucune d’elles ne veut que nous imprimions leur nom.
Le premier incident s’est produit vers 3 heures du matin. Deux hommes somaliens ont commencé à frapper à la porte d’entrée de l’auberge. Sans ouvrir la porte, la femme ukrainienne a essayé de parler aux hommes à l’extérieur.
“Ils ressemblaient à des Afro-Américains, si je peux m’exprimer ainsi. C’était des Noirs”, dit-elle à Samnytt.
Elle a expliqué aux hommes que seuls des femmes et des enfants ukrainiens vivaient dans ce foyer, mais ils ont affirmé avoir un ami qui y vit. Après avoir demandé le nom de l’ami, elle a découvert que cette personne ne vivait pas dans la résidence.
Mais les hommes n’ont pas cédé. Après un moment, un troisième Somalien est apparu à l’extérieur de la résidence. Les femmes ont trouvé la situation inconfortable et sont allées s’enfermer dans leur chambre.
Plusieurs Somaliens ont finalement réussi à entrer dans l’auberge.
“Ils ont commencé à frapper à la porte d’une femme hébergée avec ses deux jeunes enfants, âgés de deux et quatre ans. Ils étaient terrifiés”, raconte la bénévole.
Vers 5 heures du matin, un groupe d’Arabes est venu et a essayé de pénétrer dans la résidence.
“Cependant, ils n’ont pas réussi à entrer”, dit la bénévole. “J’ai parlé aux femmes. Elles ont peur. En Allemagne, une réfugiée ukrainienne a été victime d’un viol collectif“
La résidence a maintenant déployé des agents de sécurité pour assurer la surveillance. Les réfugiés ukrainiens ont également été informés qu’ils pouvaient contacter le personnel de l’auberge ou appeler la police au 112 s’ils ne se sentaient pas en sécurité.
Selon la bénévole, plusieurs de ces femmes sont tellement secouées par ces événements qu’elles regrettent d’avoir fui en Suède. Certains auraient même souhaité rester en Ukraine, malgré la guerre.
“J’ai tellement peur que j’ai envie de rentrer chez moi”, dit l’une d’elles. “Au moins, quand les bombes arrivent, je sais que je peux descendre au sous-sol et me cacher.”
Les réactions sont nombreuses en Israël après le discours du président ukrainien devant le Parlement israélien. Volodymyr Zelensky a comparé la situation de son pays à celle des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Et cela n’a pas plu du tout aux Israéliens.
Mykhailo Lyssenko, l’adjoint au maire de Dnipro, a déclaré que les combattants tchétchènes qui seraient tués dans la région seront enterrés dans de la couenne de porc.
Ceci est indiqué sur sa chaîne Telegram : “Officiellement. La décision est prise. Tous les Kadyrovites (du nom du chef de la République tchétchène Ramzan Kadyrov) tués dans la région de Dnipropetrovsk seront cousus et enterrés dans de la couenne de porc. Merci aux usines de transformation de viande de la ville. Voyons comment ces créatures seront reçus là-haut au ciel”, a-t-il écrit.
Dans un tweet, le compte officiel des forces armées ukrainiennes a relayé cette déclaration :
Mykhailo Lyssenko, l’adjoint au maire de Dnipro, a déclaré que les Kadyrovites qui seront tués dans la région seront enterrés dans des peaux de porc !
Ce qui a déplu à Maxim Tucker, membre de l’ONG Open Society, dirigée par George Soros :
Un commentaire idiot, ça sert la propagande de Poutine
Un directeur de l’Heritage Foundation, think tank néo-conservateur américain :
Une action militante qui fait grincer des dents. Ce samedi, des membres du collectif "Bretagne contre les fermes usines" ont immobilisé un train qui transportait des tonnes de blé, à Noyal-Pontivy dans le Morbihan, avant de déverser une partie de son chargement sur les rails.
Le préjudice est évalué à 2 millions d'euros. Au total, 1.500 tonnes de blé ont été détruites. Pour les militants du collectif à l'origine de l'opération, qui dénoncent un système agricole irresponsable qui ne respecte pas l'environnement, c'est "une goutte d'eau" par rapport aux millions de tonnes de blé consommées par l'agro-industrie.
Mais les représentants agricoles eux, sont en colère: "1.500 tonnes, c'est 40 camions, 6 millions de baguettes. Oui c'est un acte terroriste. C'est un acte ignoble", dénonce ce lundi sur RMC Jean-François Loiseau, président d'InterCéréales.
"Je suis scandalisée, d’une telle action, c’est un éco-terrorisme ou du terrorisme vert, je ne sais même pas comment l’appeler", renchérit Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA. "Déverser 1.500 tonnes de blé au moment où la planète entière se dit qu’on va manquer d’alimentation et que les Nations unies nous parle d’un ouragan de famine, c’est totalement irresponsable", ajoute-t-elle.
Sur une place de la République électrisée, le candidat LFI a enjoint de voter pour lui sans se poser de questions sur les divisions des chefs de la gauche.
Jean-Luc Mélenchon a proposé au “peuple de se refonder dans la VIe République“, ce dimanche devant plusieurs dizaines de milliers de personnes rassemblées sur la place de la République à Paris, estimant que se jouait entre Emmanuel Macron et lui un “choix de société“.
Par rapport à 1958 et le début de la Ve République, “c’est un autre peuple français qui est là“, plus “urbain“, “connecté“, “un peuple fier et heureux d’être déjà créolisé“, a assuré le député des Bouches-du-Rhône.
Placé en garde à vue ce jeudi soir pour apologie du terrorisme – il criait Allah akbar – a été hospitalisé d’office, a fait savoir le parquet de Reims.
Plus aucun train ne circulait en gare de Reims. En cause, l’arrestation d’un individu par les forces de l’ordre. Toutes les entrées de la gare ont ainsi été interdites.
Un aller-retour entre Reims et Épernay a été supprimé. Neuf trains étaient dans l’attente de pouvoir accéder à la gare.
21/03/2022C’est une donnée qui change l’enquête. L’auteur présumé d’une attaque au couteau dans un train en Allemagne en novembre 2021, qui avait fait plusieurs blessés graves, a agi sur la base de « convictions islamistes », a annoncé lundi le parquet de Munich.
Après une enquête de l’Office bavarois de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, « il s’est avéré que l’on pouvait supposer la culpabilité du prévenu et qu’il avait agi sur la base de convictions extrémistes islamistes », indique le parquet dans un communiqué.
Un mobile islamiste n’est “pas exclu” dans l’attaque au couteau survenue le 6 novembre dans un train rapide en Allemagne. Cette attaque avait fait quatre blessés graves. Le suspect a été hospitalisé en psychiatrie.
“L’analyse des supports de données saisis chez le suspect a montré qu’un arrière-plan islamiste de l’acte ne pouvait pas être exclu“, indique mercredi le parquet général de Munich dans un communiqué.
“Les indices allant dans ce sens sont, entre autres, le contenu du compte Facebook du suspect ainsi que des vidéos de propagande de l’organisation terroriste Etat islamique (EI) découvertes chez lui“, précise le parquet.
“Indépendamment des nouveaux indices, l’enquête se poursuit dans toutes les directions“, ajoute le communiqué.
Cette attaque au couteau dans un train rapide ICE entre Ratisbonne et Hambourg avait fait quatre blessés graves. Le suspect, un Syrien de 27 ans, a été hospitalisé en psychiatrie.
BILD a appris que le suspect aurait perdu son emploi pas plus tard que vendredi, le Syrien souffre de schizophrénie et de paranoïa.
Le chef de la police Norbert Zink : “Le motif du suspect n’est toujours pas clair. Cependant, les premières évaluations d’experts indiquent une déficience mentale.”
Le procureur général Gerhard Neuhof qui est responsable de la procédure préliminaire : “Après l’arrestation, nous avons fait en sorte qu’un expert psychiatrique soit consulté. Pour l’examen de la culpabilité et la demande d’un mandat d’arrêt, voire d’une ordonnance de placement.“
En ce qui concerne le crime lui-même, le suspect aurait dit qu’il se sentait menacé par sa première victime. Il avait commis les autres attaques comme dans un rêve.
L’expert a diagnostiqué une schizophrénie paranoïde. Le jeune homme de 27 ans n’est donc pas coupable et sera désormais placé à l’hôpital psychiatrique de Regensburg jusqu’au procès.
Il est accusé des délits suivants : tentative de meurtre (insidieux), tentative d’homicide involontaire et lésions corporelles intentionnelles.
La directrice des enquêtes criminelles Sabine Nagel rapporte que le suspect, entré dans le pays depuis la Syrie en 2014, a déjà attiré l’attention de la police en 2020. Avec un “délit mineur de fraude” pour lequel il a déjà été légalement condamné. “Toutes les enquêtes menées jusqu’à présent n’ont donné aucune indication d’un contexte terroriste ou islamiste pour ce crime“.
Selon Schöniger, l’agresseur aurait crié dans le train : “Je suis malade, j’ai besoin d’aide !“.
Aurions-nous utilisé du gel hydroalcoolique pour rien pendant deux ans ? C'est ce que semble conclure une étude publiée le 14 février 2022 par des chercheurs de l'Université de l'Utah aux États-Unis dans le journal ACS Central Science.
Depuis le début de la pandémie, il est communément admis que le virus se transmet, d'une part par les postillons (toux, éternuements, rires...), et d'autre part par les surfaces contaminées (terminal de carte bleue, poignées de porte, objets...). Pour se prémunir du premier mode de transmission, le port du masque a été généralisé à l'intérieur, et même à l'extérieur, pendant les pics de propagation du virus.
Pour se protéger du second mode de contamination, l'utilisation de gel hydroalcoolique ou le lavage régulier des mains tout au long de la journée ont été vivement recommandés. En effet, dès le début de la pandémie, des analyses ont montré que le virus pouvait demeurer intact sur des surfaces pendant 28 jours ! Cependant, selon une récente étude parue dans le journal ACS Central Science, il semblerait que ce mode de transmission ne suffise pas à provoquer une infection chez l'Homme.
L'explication proviendrait d'une protéine présente dans nos postillons et appelée mucine. Ce sont nos muqueuses qui produisent la mucine. Elle a pour fonction de conserver les muqueuses humides, un peu comme un lubrifiant. Elle a également pour rôle de protéger notre organisme des agents pathogènes. En se fixant dessus, elle les empêche de pénétrer dans nos cellules. Dans le cas du coronavirus, la mucine a la propriété de s'accrocher sur la protéine Spike. Lorsque celle-ci est masquée, le virus ne peut plus entrer dans les cellules.
Lorsqu'une personne contaminée postillonne, les gouttelettes contiennent donc du virus entouré de mucine. Lorsque celles-ci se déposent sur des surfaces, l'eau s'évapore en quelques minutes et la liaison entre les particules de virus et les mucines est encore plus forte. C'est pourquoi les postillons en suspension dans l'air encore bien hydratés sont beaucoup plus contagieux que les postillons déposés sur des surfaces depuis un certain temps et déshydratés.
Pourquoi les études précédentes sur le pouvoir contaminant du SARS-CoV-2 déposé sur des surfaces n'ont-elles pas abouti à ce résultat ? Parce qu'elles ont bien souvent étudié la survie du virus seul, sans tenir compte de son environnement dans les postillons.
Cette découverte pourrait aussi apporter des éléments nouveaux sur un aspect très mystérieux du virus : pourquoi certaines personnes font une forme grave de la maladie tandis que d'autres sont asymptomatiques ? La qualité des mucines présentes dans nos muqueuses dépend de notre état de santé et de notre alimentation. Les personnes ayant des mucines de bonne qualité pourraient être plus à même de bloquer l'entrée du virus dans l'organisme tandis que celles dont les mucines sont de moindre qualité seraient dans l'incapacité de le faire, laissant entrer de plus grandes quantités de virus dans l'organisme.
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