"Il y a eu des allégations selon lesquelles la Chine avait une connaissance préalable de l'action militaire de la Russie et a demandé à la Russie de la retarder jusqu'à la fin des Jeux olympiques d'hiver. De récentes rumeurs affirmaient en outre que la Russie recherchait l'assistance militaire de la Chine. Permettez-moi de dire ceci de manière responsable : les affirmations selon lesquelles la Chine était au courant, ont acquiescé ou ont tacitement soutenu cette guerre sont purement de la désinformation », a écrit mardi l'ambassadeur de Chine aux États-Unis Qin Gang dans un éditorial publié par le Washington Post .
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Les Infos du 17 mars 2022
Moscou et Kiev discutent d'un statut pour l'Ukraine similaire à celui de l'Autriche ou la Suède
Le 17 mars 2022
Lest Etats-Unis renforcent leur assistance militaire à l'Ukraine en débloquant 800 millions de dollars d'équipement supplémentaires, comme des systèmes de défense anti-aériens, des missiles sol-air, et notamment 100 drones Switchblade", des drones dits "kamikazes" qui explosent au contact de la cible et dont le modèle plus petit permet de détruire des blindés légers. Alors que la France craint l'utilisation par la Russie d'armes chimiques et bactériologiques, Moscou et Kiev discutent d'un statut pour l'Ukraine similaire à celui de l'Autriche ou la Suède, deux pays membres de l'Union européenne qui n'appartiennent pas à l'Alliance atlantique.
A défaut d'avions de combat, l'Ukraine aura des drones. Alors que les Etats-Unis ont estimé la semaine dernière que l'Ukraine n'avait pas besoin d'avions de chasse pour lutter contre les forces russes, et ce, en dépit des multiples demandes ukrainiennes, Joe Biden annoncé, ce mercredi, le déblocage de 800 millions de dollars supplémentaires pour fournir une aide militaire à l'Ukraine, dont une partie concerne l'envoi de 100 drones pour lutter contre l'artillerie russe qui pilonne les villes. Selon une source militaire, citée par l'AFP, il s'agit de "Switchblade", des drones dits "kamikazes" qui explosent au contact de la cible et dont le modèle plus petit permet de détruire des blindés légers.
La référence à Pearl Harbor
Cette annonce est intervenue, après un discours du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, prononcé par lien vidéo devant le Congrès des Etats-Unis, dans lequel il a exhorté les Etats-Unis à fournir à l'Ukraine davantage d'armements pour faire face aux bombardements aériens de la Russie, invitant les parlementaires américains à se souvenir de l'attaque de Pearl Harbor en 1941 et des attentats du 11 septembre 2001.
Si Joe Biden s'oppose aux demandes ukrainiennes de créer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine, car elle pourrait déclencher une troisième guerre mondiale selon ses mots, les Etats-Unis vont donc apporter une assistance militaire plus musclée.
Des S-300 russes
Outre les drones, cette enveloppe de 800 millions de dollars "inclut 800 systèmes anti-aériens pour permettre à l'armée ukrainienne de continuer à arrêter les avions et les hélicoptères qui attaquent (l'Ukraine)", a indiqué Joe Biden, précisant que ces systèmes de défense anti-aériens comporteraient des missiles à plus longue portée que les Stingers déjà fournis. Selon la même source militaire américaine, il s'agit de S-300 russes, concurrents de première génération du Patriot américain, qui pourraient venir de certains pays de l'ex-bloc soviétique qui en possèdent encore, notamment la Slovaquie et la Bulgarie. Des armes que l'armée ukrainienne maîtrise bien. Les Etats-Unis en possèdent aussi. En décembre 1994, ils en avaient reçues après l'effondrement de l'URSS, en provenance de Biélorussie. Outre ces S-300, Washington va également envoyer 800 nouveaux lance-missiles sol-air portables Stinger, efficaces contre les hélicoptères et les avions volant à basse altitude, qui s'ajouteront aux plus de 600 Stingers déjà fournis.
Les Etats-Unis fourniront également 9.000 systèmes anti-char (dont 2.000 Javelin) et 7.000 armes légères telles que des mitraillettes, fusils d'assaut, pistolets et lance-grenades.
La crainte des armes chimiques et bactériologiques russes
L'Ukraine et les puissances occidentales craignent que la Russie n'utilise des armes chimiques ou bactériologiques. Auquel cas, ce serait le fait de la Russie et cela entraînerait des sanctions économiques "massives et radicales" contre Moscou, avertit le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, dans une interview au Parisien.
"Si des attaques avec des moyens chimiques ou bactériologiques avaient lieu en Ukraine, nous saurions qui en serait le seul responsable. Ce serait la Russie. Nous avons malheureusement l'habitude, depuis la Syrie, de ses actions de désinformation", déclare Jean-Yves Le Drian dans cet entretien mis en ligne mercredi soir.
Il va de soi que l'utilisation de moyens non conventionnels constituerait une escalade intolérable et entraînerait en réponse des sanctions économiques absolument massives et radicales, sans tabou", ajoute-t-il.
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a dit craindre ces derniers jours que la Russie puisse avoir recours à des attaques chimiques en Ukraine. Moscou accuse en retour les Etats-Unis d'avoir développé dans le pays des laboratoires d'armes biologiques, allégation jugée fantaisiste par Washington. Dans son interview, Jean-Yves Le Drian accuse la Russie d'être engagée en Ukraine, où l'armée russe a lancé une vaste offensive le 24 février dernier, dans un "processus dramatique de brutalité de longue durée". La logique russe, estime le chef de la diplomatie française, "repose sur le triptyque habituel : des bombardements indiscriminés, des soi-disant 'corridors' humanitaires conçus pour accuser ensuite l'adversaire de ne pas les respecter et des pourparlers sans autre objectif que de faire semblant de négocier". Sans cessez-le-feu, juge-t-il, toute avancée dans les pourparlers sera impossible "car on ne négocie pas avec un revolver sur la tempe".
Vers un compromis sur le statut de l'Ukraine ?
Pour autant, Kiev et Moscou ont évoqué mercredi certaines pistes susceptibles de déboucher sur un compromis sur le statut de l'Ukraine, esquissant l'espoir d'une possible sortie de crise après trois semaines de guerre. Volodimir Zelensky, a déclaré que les négociations entre les deux camps devenaient plus "réalistes" et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé que certaines formulations en discussion pouvaient faire l'objet d'un accord. Vladimir Poutine, qui a ordonné le déclenchement de l'offensive militaire massive de la Russie contre l'Ukraine le 24 février dernier, a dit que Moscou était prêt à discuter d'un statut neutre pour son voisin.
Le chef du Kremlin a toutefois ajouté que la Russie atteindrait ses objectifs en Ukraine et que l'Occident échouerait dans ce qu'il a qualifié de tentative de domination mondiale et de démembrement de son pays. L'assaut russe, que Moscou présente comme une "opération spéciale", se déroule comme prévu, a-t-il assuré lors d'une intervention devant ses ministres retransmise à la télévision d'Etat.
"Un statut de neutralité est désormais sérieusement discuté parallèlement, bien sûr, à des garanties de sécurité", a déclaré Sergueï Lavrov.
"Il y a des formulations absolument précises qui de mon point de vue sont proches de faire l'objet d'un accord." Le principal négociateur russe, Vladimir Medinski, a précisé à la télévision publique:
"L'Ukraine propose une version autrichienne ou suédoise d'un Etat démilitarisé neutre mais en même temps un État disposant de sa propre armée et de sa propre marine."
Dans un signe apparent d'ouverture, Volodimir Zelensky a déclaré mardi que l'Ukraine était prête à accepter des garanties en termes de sécurité de la part des pays occidentaux, quitte à renoncer à son objectif de long terme d'une adhésion à l'Otan.
Le chef de la délégation ukrainienne aux pourparlers, Mykhaïlo Podolyak, a déclaré que Kiev réclamait toujours un cessez-le-feu et le retrait des troupes russes et souhaité des négociations directes entre Volodimir Zelensky et Vladimir Poutine.
Si la Russie présente la démilitarisation et la neutralité de l'Ukraine comme les principaux objectifs de son "opération", avec la "dénazification" du pays, Kiev et ses alliés estiment que le véritable but de Moscou est de chasser le gouvernement élu pro-occidental au pouvoir en Ukraine.
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Pour Biden Poutine est un "criminel de guerre"
Lors d'un échange mercredi avec un journaliste à la Maison blanche, le président américain a répondu : "Oh, je pense que c'est un criminel de guerre", après avoir répondu dans un premier temps par la négative à la question de savoir s'il était prêt à employer ces termes pour désigner le chef du Kremlin. C'est la première fois que Joe Biden tient de tels propos, que le Kremlin a jugés "inacceptables et impardonnables". La semaine dernière, lors d'une visite en Pologne, la vice-présidente américaine, Kamala Harris, avait estimé que la Russie devait "absolument" faire l'objet d'enquêtes pour crimes de guerre en Ukraine. La porte-parole de la Maison blanche, Jen Psaki, a par la suite expliqué que Joe Biden avait parlé avec son coeur, et que des investigations détermineraient si Vladimir Poutine a violé le droit international et commis des crimes de guerre, une procédure actuellement menée par le département de la Justice américain.
LIRE AUSSI; Ukraine: Biden qualifie Poutine de "criminel de guerre", le Kremlin dénonce des mots "impardonnables"
(.. )En réaction, le Kremlin a jugé "inacceptables et impardonnables" les mots du président américain. "Nous considérons comme inacceptable et impardonnable une telle rhétorique du chef de l'État, dont les bombes ont tué des centaines de milliers de personnes dans le monde entier", a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, cité par les agences TASS et Ria Novosti.
LIRE AUSSI: Guerre en Ukraine : ce que l’on sait du bombardement russe d’un théâtre à Marioupol
Note ; une donation d'armes de pointes, voilà encore une preuve que J Biden veut la guerre, (malgré qu'il affirme le contraire)
100 drones "Switchblade", dits "kamikazes" parce qu'ils explosent au contact de la cible.
800 systèmes anti-aériens S-300 russes, qui sont des missiles à plus longue portée que les Stingers déjà fournis
800 (autre) nouveaux lance-missiles sol-air portables Stinger
Et 9.000 systèmes anti-char (dont 2.000 Javelin)
De quoi menacer sérieusement l'armée russes, et faire encore durée cette guerre
Je rappelle que Poutine a avertie le 12 mars dernier, qu'il prendrais pour cible les livraisons d'arme de l'Otan
Voir : Guerre en Ukraine : la Russie menace de cibler les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine
Et qu'il a prouver qu'il ne plaisanté pas , en ciblent le lendemain, le 13 mars, le centre la base militaire de Yavoriv (où l'Otan entraine les soldats ukrainiens)
Voir aussi : Guerre en Ukraine : les bombardements de la base militaire de Yavoriv ciblent l'aide militaire occidentale
Regardez la vidéo de cette article, la journaliste fini son reportage par " les frappes résonnent comme une sérieuse mise en garde de la Russie aux occidentaux "
Joe Biden en a-t-il pris conscience ! ? Oui, mais il veut la guerre, et pour cela il doit d’abord préparer l’opinion publique américaine (bientot des fausses scène d’utilisation d'arme chimique*, avec de vrais mort - comme en Syrie - arriveront, pour diabolisé la Russie )
Crise ukrainienne : pourquoi le bellicisme nucléaire occidental comporte des risques
Les grands médias américains évaluent le risque de guerre nucléaire ; Les Américains achètent en panique des comprimés d'iode pour contrer les effets de l'empoisonnement aux radiations ; et le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a déclaré lundi que la guerre nucléaire était "de retour dans le domaine du possible". Qu'y a-t-il derrière l'alarmisme en cours?
(..)
Au début de l'opération spéciale russe, certains États membres de l'OTAN ont menacé de "tenir la Russie" et la Biélorussie "responsables" de cette décision et ont menacé que Moscou "payerait un prix". Les forces de dissuasion ont été placées en état d'alerte maximale le 27 février 2009. Auparavant, le président russe Vladimir Poutine avait mis en garde les États membres de l'OTAN contre tout engagement militaire dans la crise ukrainienne.
Néanmoins, certains décideurs politiques occidentaux ont eu l'idée d'envoyer un contingent de l'OTAN en Ukraine et de mettre en place une « zone d'exclusion aérienne limitée » dans cet État d'Europe de l'Est. Les propositions audacieuses ainsi que le projet de la Pologne de transférer 28 avions MiG-29 vers l'Ukraine via les États-Unis ont été abandonnés par Washington.
La Maison Blanche a cité à la fois la menace d'une potentielle escalade nucléaire et a exprimé des doutes sur le fait que des avions de combat supplémentaires modifieraient de toute façon l'équilibre des forces sur le terrain en Ukraine. Pendant ce temps, certains politiciens américains, comme le sénateur Lindsey Graham, sont même allés jusqu'à appeler à l'assassinat du président russe, provoquant une tempête de critiques dans les médias sociaux américains pour une escalade inutile.
Selon George Szamuely, il y avait aussi un "battage médiatique" sur les Russes qui auraient attaqué les centrales nucléaires ukrainiennes, invitant ainsi au danger d'effondrement nucléaire et de contamination. Cependant, il s'est avéré que ce sont les unités de sabotage ukrainiennes qui ont provoqué des affrontements à la centrale nucléaire de Zaporozhye (NPP) le 4 mars et ont attaqué les installations du réseau électrique qui fournissent de l'électricité à la centrale nucléaire de Tchernobyl la semaine dernière. Les deux tentatives de sabotage ont été repoussées par les forces militaires russes, les réacteurs nucléaires et les infrastructures critiques n'ayant subi aucun dommage .
Il y a encore une autre fausse idée colportée par les médias occidentaux qui dit que le président russe Poutine "devient désespéré" et pourrait donc utiliser "des armes de destruction massive", note Szamuely. En particulier, le New York Times cité l'ex-responsable du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, Fiona Hill, spéculant sur l'utilisation par Poutine d'une "carte nucléaire". NYT a également publié l'éditorial de Thomas L. Friedman qui affirmait que la Russie faisait face à une "défaite" imminente en Ukraine et recourrait à "l'utilisation d'armes nucléaires".
"Bien sûr, c'est complètement absurde", dit Szamuely.
Cependant, le chercheur soupçonne qu'il ne s'agit pas seulement d'alarmisme, mais de la façon dont certains politiciens opportunistes ont impliqué les États-Unis et l'OTAN dans le conflit ukrainien.
"Il y a un groupe de personnes puissantes dans les médias, en politique, qui veulent impliquer l'Amérique et l'OTAN dans cette guerre", note Szamuely. "La seule façon dont ils peuvent le faire, c'est avec l'idée que la Russie est sur le point d'utiliser des armes de destruction massive parce que c'est généralement une sorte de ligne rouge en Occident et que le public commence à paniquer à propos des attaques biologiques, des attaques nucléaires, etc. C'est pourquoi je pense qu'ils créent cette panique parce qu'alors la panique servirait à amener l'opinion publique derrière une intervention militaire américaine parce qu'il est clair pour le moment qu'il n'y a vraiment aucun soutien public pour que l'Occident s'implique dans cette guerre."
Les livraisons d'armes exacerbent le conflit
Alors que Joe Biden semble comprendre ce qu'est une destruction nucléaire mutuellement assurée, des armes conventionnelles américaines et européennes continuent d'arriver en Ukraine, note Syracuse. Selon le professeur, le complexe militaro-industriel occidental "ne se soucie pas vraiment" contre qui les États membres de l'OTAN sont en guerre, car il recherche avant tout des profits.
Il s'agit d'un véritable danger car "en fournissant aux forces ukrainiennes des armes occidentales, les pays de l'Otan sont, de fait, en guerre avec la Russie, bien que de manière 'hybride'", prévient Joe Quinn, commentateur politique et auteur.
Pire, la menace est amplifiée par la faiblesse du leadership actuel à Washington, selon George Szamuely. Il prévient que les dirigeants américains ne limitent pas les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine, ce qui exacerbe encore le conflit.
Pendant ce temps, l'attaque russe du 13 mars contre la base d'entraînement militaire de Yavorov près de la ville ukrainienne de Lviv a tracé une ligne rouge claire à la fois sur les livraisons d'armes étrangères et sur l'afflux de mercenaires étrangers en Ukraine, fait remarquer le chercheur. "La Russie envoyait un signal que si vous continuez sur cette voie, si vous continuez à fournir des armes à l'Ukraine, nous attaquerons ces convois", a-t-il souligné.
Les livraisons d'armes à l'Ukraine visent à prolonger le conflit, car l'OTAN est prête à se battre "pour le dernier Ukrainien et le dernier Russe", a déclaré Marko Gasic, commentateur des affaires internationales basé à Londres.
"Le but ultime de l'Occident en faisant cela est d'impliquer les Russes dans un bourbier, un bourbier absolu qui ressemble à une croissance cancéreuse continue sur leur corps dont ils ne pourront jamais se débarrasser complètement", note Gasic. "L'Occident a créé cette situation depuis le début de ce siècle, en se mêlant de la politique des partis ukrainiens pour exacerber les différences culturelles dans le pays afin de faire passer l'Ukraine d'une attitude neutre normale à une attitude raciste anti-russe où l'on voit des nazis dans les rues de Marioupol tenant la population en otage et l'empêchant de partir, au silence médiatique des journalistes occidentaux qui le savent tous. C'est donc la situation actuelle. Elle a été causée par l'Occident, créée par l'Occident, exploitée par l'Occident.
Note ; c'est exactement ce que j'ai écrit plus haut
Les Américains doivent se renseigner sur l'élargissement de l'OTAN et le coup d'État pour comprendre la crise en Ukraine - Militant américain
WASHINGTON (Spoutnik) - Davantage d'Américains comprendraient les raisons de la crise actuelle en Ukraine s'ils en apprenaient davantage sur l'expansion de l'OTAN vers l'est et le changement de pouvoir dans le pays en 2014, a déclaré à Sputnik Phil Wilayto, militant américain des droits de l'homme et coordinateur de la campagne de solidarité d'Odessa. .
"La plupart des gens ici aux États-Unis ne savent rien ni de l'élargissement de l'OTAN ni du coup d'État. S'ils le savaient, ils pourraient peut-être comprendre pourquoi nous sommes dans la crise actuelle. Même ainsi, il est clair qu'il n'y a pas d'appétit ici pour l'implication directe des États-Unis dans la guerre », a déclaré Wilayto.
L'activiste estime qu'il est très important de briser la propagande gouvernementale qui dépeint l'expansionnisme russe présumé comme la raison du conflit.
"La vérité est que les États-Unis et l'OTAN ont provoqué cette guerre. Pendant des années, ils se sont étendus jusqu'au flanc occidental de la Russie et ont mené des exercices militaires conjoints avec l'armée ukrainienne jusqu'à la frontière russe", a-t-il ajouté.
Les grands médias américains ont cependant façonné l'opinion publique en promouvant la position du gouvernement, a-t-il poursuivi. Wilayto a également exprimé sa frustration face à l'affaiblissement du mouvement anti-guerre aux États-Unis au fil des ans.
"Les sondages rapportent que la majorité des gens ici aux États-Unis ont de la sympathie pour l'Ukraine, mais sont contre toute implication directe dans la guerre. Je pense que s'ils comprenaient mieux le rôle des États-Unis et de l'OTAN, ils deviendraient plus sceptiques quant aux explications officielles sur comment nous en sommes arrivés là », a-t-il noté.
Pourtant, un certain nombre de manifestations contre l'implication des États-Unis dans la crise ukrainienne ont eu lieu dans tout le pays, a-t-il déclaré. L'une de ces manifestations, coparrainée par plusieurs groupes de défense des droits de l'homme, a eu lieu devant le commandement de l'OTAN à Norfolk, en Virginie.
"La manifestation était petite - seulement 12 personnes, mais importante car elle s'est tenue à l'extérieur du commandement de l'OTAN, un compagnon du siège de l'OTAN à Bruxelles, et est hébergée à la base navale de Norfolk, la plus grande station navale du monde et qui abrite la plus grande concentration de l'US Navy. forces », a expliqué Wilayto. "Les réactions des conducteurs qui passaient - dont beaucoup étaient des militaires en service actif - étaient intéressantes. Il y avait une certaine hostilité, mais aussi des klaxons d'approbation."
Parlant de la politique américaine en Europe de l'Est, Wilayto a souligné le désir de Washington de dominer dans la région après l'effondrement de l'Union soviétique. Certains pays de la région auraient pu devenir des concurrents économiques de l'Occident, mais comme conditions pour recevoir des prêts occidentaux, ils ont dû accepter de fermer une grande partie de leur propre industrie, a-t-il ajouté.
Les Unis et l'OTAN ont la même approche de la Russie, selon l'activiste, qui est convaincu qu'ils veulent également dominer la Russie.
"L'Occident veut dominer soit en le brisant comme il l'a fait [avec] l'ex-Yougoslavie, soit en imposant des sanctions toujours plus draconiennes dans l'espoir que le peuple russe se retournera contre son propre gouvernement en faveur d'un gouvernement plus pro-occidental. Si cela arriverait, la Russie serait réduite à un État vassal de plus de l'Occident », a-t-il déclaré.
Wilayto s'oppose à l'idée d'imposer des sanctions.
"Les États-Unis ont imposé diverses formes de sanctions directes ou indirectes à des dizaines de pays sur pratiquement tous les continents, et pourtant aucune n'a entraîné de changements significatifs dans la politique des gouvernements ciblés. Les sanctions ont cependant causé de grandes souffrances au peuple de ces pays », a-t-il dit.
Le véritable objectif des sanctions est de favoriser les troubles intérieurs et, en fin de compte, ce que Washington appelle un "changement de régime", a-t-il ajouté.
Le 2 mai 2014, des nationalistes ukrainiens ont enfermé des manifestants dans la Maison des syndicats d'Odessa et incendié le bâtiment. Quarante-six personnes sont mortes et plus de 200 manifestants ont été blessés dans l'incendie et les affrontements avec les radicaux.
Des militants américains des droits de l'homme ont formé la campagne de solidarité d'Odessa pour demander une enquête internationale sur le massacre.
Source Spoutnik (traduction)
Note : j'espère qu'un jour le monde entier connaîtra la vérité sur les derrières l'Ukraine (mon dossier sur l'Ukraine avance, mais il me faut encore + de temps)
L'envoyé spécial de la Chine aux États-Unis déclare que Pékin aurait "fait de son mieux pour empêcher" le conflit en Ukraine dans WaPo Op-Ed
Le 16 mars 2022
Les médias américains ont affirmé depuis que la Russie a lancé son opération spéciale en Ukraine le mois dernier que Moscou avait secrètement coordonné la décision avec Pékin, provoquant des appels à des sanctions contre la Chine pour la punir.
"Il y a eu des allégations selon lesquelles la Chine avait une connaissance préalable de l'action militaire de la Russie et a demandé à la Russie de la retarder jusqu'à la fin des Jeux olympiques d'hiver. De récentes rumeurs affirmaient en outre que la Russie recherchait l'assistance militaire de la Chine. Permettez-moi de dire ceci de manière responsable : les affirmations selon lesquelles la Chine était au courant, ont acquiescé ou ont tacitement soutenu cette guerre sont purement de la désinformation », a écrit mardi l'ambassadeur de Chine aux États-Unis Qin Gang dans un éditorial publié par le Washington Post .
"Si la Chine avait été au courant de la crise imminente, nous aurions fait de notre mieux pour l'empêcher", a déclaré Qin. Il a noté que la Chine avait "fait d'énormes efforts" pour encourager les pourparlers de paix et pour aider à la situation humanitaire créée par des millions d'Ukrainiens fuyant le conflit.
L'article a été provoqué par des affirmations persistantes dans les médias américains selon lesquelles la Chine avait aidé à coordonner le calendrier de l'opération spéciale de la Russie visant à faire de l'Ukraine un pays neutre au lieu d'un allié potentiel de l'OTAN, qui a débuté le 24 février.
Un article largement cité du New York Times du 2 mars affirmait que « des hauts responsables chinois avaient dit début février à de hauts responsables russes de ne pas envahir l'Ukraine avant la fin des Jeux olympiques d'hiver à Pékin », qui se sont terminés le 20 février. des "hauts responsables de l'administration Biden et un responsable européen" anonymes.
Bien sûr, avant le début des Jeux olympiques, les responsables américains ont affirmé Chine voulait que la Russie "envahisse" l'Ukraine avant qu'ils ne commencent le 4 février ou après leur fin, puis pendant les Jeux olympiques, ils ont affirmé que la Russie pourrait également le faire avant la fin des Jeux.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a déclaré aux journalistes la semaine dernière que l'affirmation du NYT était un "mensonge éhonté".
"Les États-Unis ont diffusé de la désinformation sur la Chine sur la question de l'Ukraine, dans le but de rejeter la faute, d'alimenter la confrontation et de tirer profit de la question", a déclaré Zhao. "Cette pratique est méprisable et malveillante... Plus elle se creuse la cervelle pour discréditer la Chine avec des mensonges et faire du battage médiatique, plus elle expose son déficit de crédibilité à la communauté internationale."
"Les États-Unis ont diffusé de la désinformation sur la Chine sur la question de l'Ukraine, dans le but de rejeter la faute, d'alimenter la confrontation et de tirer profit de la question", a déclaré Zhao. "Cette pratique est méprisable et malveillante... Plus elle se creuse la cervelle pour discréditer la Chine avec des mensonges et faire du battage médiatique, plus elle expose son déficit de crédibilité à la communauté internationale."
Depuis 2017, Washington considère la « concurrence des grandes puissances » avec la Russie et la Chine comme son principal axe stratégique, inaugurant de nouvelles alliances de facto comme AUKUS et menant une guerre de l'information totale pour diaboliser les deux pays et leurs habitants. Les militants américains et le gouvernement chinois ont dénoncé une forte augmentation des attaques violentes contre les Américains d'origine asiatique et les Asiatiques aux États-Unis comme étant motivés par la propagande anti-chinoise américaine, et la russophobie est devenue beaucoup plus répandue aux États-Unis ces dernières semaines.
En conséquence, la Russie et la Chine se sont rapprochées de plus en plus, Zhao déclarant qu'il n'y avait "aucune limite, aucune zone interdite et aucun plafond à la coopération sino-russe" à la suite d'un sommet début février entre le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping. Alors que les deux nations n'ont jamais déclaré d'alliance formelle parce qu'elles s'opposent à la création de blocs politiques exclusifs, le New York Times n'a pas hésité à les accuser de former une "alliance d'autocraties" et "A New Axis", les comparant à l'alliance des années 1930. entre l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste qui a préparé le terrain pour la Seconde Guerre mondiale.
Qin a noté que toutes les parties, y compris l'OTAN, doivent changer leurs politiques et leur comportement si "la paix et la stabilité à long terme" doivent être atteintes en Europe.
"Comme le dit un proverbe chinois, il faut plus d'une journée froide pour geler trois pieds de glace", a écrit l'ambassadeur. "Il doit y avoir une architecture de sécurité européenne équilibrée, efficace et durable."
Taïwan, Ukraine "Des choses totalement différentes"
Une autre théorie qui circule parmi les commentateurs politiques et les élites militaires est que la Chine pourrait essayer d'utiliser la situation en Ukraine pour lancer une invasion de Taïwan , que Pékin considère comme une province chinoise en rébellion. Dans son éditorial du mardi, Qin a abordé cette "erreur", soulignant les différences entre les deux situations.
«Ce sont des choses totalement différentes. L'Ukraine est un État souverain, tandis que Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois. La question de Taiwan est une affaire intérieure chinoise. Cela n'a aucun sens que les gens mettent l'accent sur le principe de la souveraineté de l'Ukraine tout en portant atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la Chine à Taiwan. L'avenir de Taiwan réside dans le développement pacifique des relations inter-détroit et la réunification de la Chine. Nous sommes attachés à la réunification pacifique, mais nous conservons également toutes les options pour freiner "l'indépendance de Taiwan" », a écrit l'envoyé chinois.
Qin a ajouté que les États-Unis devraient «sérieusement respecter» le principe d'une seule Chine sur lequel ils se sont mis d'accord lorsque les États-Unis et la Chine ont normalisé leurs relations diplomatiques il y a 40 ans, ce qui signifie ne pas soutenir le gouvernement de Taiwan ou encourager son indépendance vis-à-vis de Pékin en envoyant des armes ou visites politiques .
"Pour assurer la paix et la stabilité à long terme à travers le détroit de Taiwan, la Chine et les États-Unis doivent travailler ensemble pour contenir" l'indépendance de Taiwan "", a déclaré Qin.
Une autre théorie de ce type a été promulguée dans les médias mercredi, à commencer par un rapport de la Taiwan Central News Agency avant de faire son chemin dans les médias américains . Selon le rapport, un dissident russe en France a publié des lettres censées provenir d'un analyste du service de renseignement russe du FSB affirmant que la Chine avait "envisagé de prendre le contrôle de Taïwan à l'automne", mais leurs plans ont été déjoués par l'opération russe en Ukraine. a affirmé que Xi voulait utiliser l'opération comme un booster de popularité avant de briguer un troisième mandat présidentiel sans précédent.
Guerre en Ukraine : Moscou dit avoir payé 117 millions de dollars d'intérêts, éloignant dans l'immédiat la possibilité d'un défaut de paiement
Alors que ses avoirs à l'étranger sont gelés par des sanctions occidentales, la Russie a assuré, jeudi 17 mars, avoir payé une première tranche d'intérêts liés à des obligations, éloignant dans l'immédiat la possibilité d'un défaut de paiement.
"L'ordre de paiement sur le versement d'intérêts d'obligations (...) d'une valeur totale de 117,2 millions de dollars [105 887 340 euros] (...) a été exécuté", a affirmé le ministère russe des Finances dans un communiqué. Le ministère précise avoir envoyé ses fonds à une "banque étrangère" le 14 mars.
D'autres échéances attendues en mars-avril
Moscou avait jusqu'au 16 mars pour verser cette somme, première échéance d'une série d'autres attendues en mars-avril.
En représailles à l'intervention militaire russe en Ukraine, la partie des réserves russes détenues à l'étranger, environ 300 milliards de dollars (272 milliards d'euros), est gelée dans le cadre des sanctions occidentales. Elles ont paralysé une partie du système bancaire et financier du pays et provoqué un effondrement du rouble.
Ces sanctions font craindre que Moscou ne soit plus en mesure de rembourser, et donc menacé d'un défaut de paiement, qui coupe un Etat des marchés financiers et compromet son retour pour des années.
Sanctions contre la Russie : Le bâtonnier de Valenciennes ordonne de “bloquer toute sortie d’argent à destination des clients dont la consonance du nom serait slave”. Il se défend de tout racisme. “J’agis pour la démocratie”
Mali : la junte ordonne la suspension de la diffusion de RFI et France 24
La junte malienne a ordonné, dans la nuit de mercredi 16 à jeudi 17 mars, la suspension de la diffusion de RFI et France 24 au Mali en raison, selon elle, de "fausses allégations" d'exactions commises par l'armée malienne et rapportées par les deux médias français, a indiqué le gouvernement dans un communiqué. Le gouvernement malien "rejette catégoriquement ces fausses allégations contre les vaillantes Fama" (Forces armées maliennes) et "engage une procédure (...) pour suspendre jusqu'à nouvel ordre la diffusion de RFI (...) et France 24", précise le communiqué signé du colonel Abdoulaye Maiga, porte-parole du gouvernement, et transmis à l'AFP. Les émissions des deux médias se poursuivaient jeudi matin, a constaté l'AFP.
Pays-Bas : 51% des Néerlando-Marocains envisagent de voter pour le parti pro-Erdogan Denk créé par deux binationaux néerlando-turcs
Aux Pays-Bas, le cabinet Het Opiniehuis en collaboration avec de Kantreken, vient de publier son enquête sur les intentions de vote chez les Néerlandais issus de l’immigration. Ainsi, parmi les répondants néerlando-marocains des grandes villes qui disent qu’ils vont voter, 51% veulent le faire par le parti Denk, parti crée par deux binationaux néerlando-turc rapporte ce mercredi le média néerlandais De Kanttekening.
Selon le sondeur Aziz El Kaddouri, cette intention de vote s’explique par l’arrivée du Néerlando-marocain Farid Azarkan à la tête de la formation politique crée en 2015 à l’issue d’une scission du parti travailliste (PvdA). «En tant que Néerlando-marocain, il sait comment lier plus facilement ce groupe. De plus, avec le recul de Tunahan Kuzu et le départ de Selcuk Öztürk, les thèmes turcs tels que le Génocide arménien et le Président Erdogan sont devenus moins importants au sein de Denk», poursuit-il.
Pour la diaspora marocaine aux Pays-Bas, d’autres considérations jouent un rôle dans son vote, selon le politologue Floris Vermeulen, de l’Université d’Amsterdam. «Ils ont le sentiment qu’un vote fort contre les politiques du gouvernement est nécessaire, mais aussi contre le PVV et le discours anti-Islam qui est encore très influent aux Pays-Bas.»
L’enquête révèle que les partis populistes – comme le Forum voor Democratie (PvD), PVV, JA21, BVNL, Leefbaar Rotterdam et le Groupe de Moss/Hart pour La Haye – recevront également des votes de la population néerlandaise issue de l’immigration. «Par exemple, 5% des répondants néerlando-marocains indiquent qu’ils voteront pour le FvD», ajoute-t-on. En effet, «le message anti-migration et anti-Islam de Thierry Baudet (secrétaire général, ndlr) semble moins dur qu’en 2018, c’est pourquoi le FvD fait maintenant mieux chez les Surinamiens et les Néerlandais d’origine marocaine qu’à l’époque», explique Aziz El Kaddouri.
Les Néerlandais ont été interviewés pour cette étude entre le 7 et le 13 mars dernier. Il s’agit de 712 Turcs, 743 Marocains, 681 Surinamiens et 531 Antillais.
Note ; si j'appele souvent Erdogan, le calife, c'est parce que son rôle dans le prechain conflit va évolué
« La France est-elle un pays raciste ? » Des élèves de seconde d’un lycée public de Saint-Cloud (92) contraints de s’interroger sur le racisme de la police française. L’académie justifie la démarche.
« Le 27 novembre 2020 à Paris, Michel Zecler est passé à tabac par trois policiers dans la rue simplement parce qu’il est noir. L’émotion est vive : que reflète cet acte raciste sur la société française ? », énonçait un sujet distribué en septembre dernier à des élèves de seconde, en cours d’enseignement moral et civique, au lycée Alexandre Dumas de Saint-Cloud.
Note ; et nos chers immigrés musulmans sont-ils religieusement racistes envers les nons musulmans ? L'éducation national le contatera dans quelques mois
Bock-Côté : “L’ONU instaure une “Journée contre l’islamophobie”. Une initiative portée par l’Arabie Saoudite et le Pakistan, où des chrétiens sont condamnés à mort (…) Ils veulent criminaliser la critique de l’islam”
En deux jours, 4.000 migrants ont pris d’assaut l’enclave espagnole de Melilla, 800 ont franchi la frontière (MàJ : 15 jours plus tard, 0 expulsion, 800 demandes d’asile déposées)
« Nombre record » de migrants mineurs arrivés en Italie en 2021 : 70 à 80% d’entre eux sont originaires d’Afrique subsaharienne
Entre 70% et 80% de ces mineurs sont originaires d’Afrique subsaharienne, poussés sur la route par les tensions politiques et la dégradation des perspectives économiques.
Le nombre de mineurs ayant réussi à atteindre les côtes italiennes, depuis la Tunisie, a quadruplé en 2021 par rapport à 2017, atteignant un «nombre record», notamment pour ceux arrivés seuls, a indiqué mercredi le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES).
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Entre 70% et 80% de ces mineurs sont originaires d’Afrique subsaharienne, a-t-il ajouté, expliquant leur départ illicite par une «détérioration de la situation socioéconomique et des tensions politiques» dans leurs pays.
Le FTDES n’a pas donné de chiffres sur le nombre de mineurs de nationalité tunisienne ayant effectué ces voyages illégaux.
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Selon des données officielles italiennes, plus de 55 000 migrants ont débarqué en Italie en 2021, essentiellement depuis les côtes tunisiennes et libyennes, contre un peu moins de 30’000 en 2020.
Cyril Hanouna flingue Patrick Cohen : “Il va tous les soirs poser son cul dans C à vous pour dire 2 mots et prendre un salaire confortable, et il se permet de donner des leçons aux Français : il faut voter pour untel, pas pour untel”
Ce matin, Cyril Hanouna était l’invité de Jean-Marc Morandini dans “Morandini Live” sur CNews. L’animateur de “Face à Baba” a répondu, en exclusivité, aux propos de Patrick Cohen tenus dans “Le Parisien” aujourd’hui. Le journaliste s’en est pris à l’émission politique de C8. “Chez lui, tout est au service du clash, du spectacle et des coups bas. On zappe d’un thème à l’autre sans approfondir, de façon caricaturale (…) On ne se grandit pas toujours sur ses plateaux. C’est compliqué de garder une stature présidentielle en participant à ces jeux du cirque”, a déclaré le chroniqueur de “C à vous” sur France 5.
Alors invité de “Morandini Live” sur CNews, Cyril Hanouna a alors tenu à lui répondre. “Je peux être en désaccord avec Marine Le Pen mais je respecte les gens sur mon plateau. Je ne suis pas un donneur de leçons. Je suis l’anti-Patrick Cohen. C’est un donneur de leçons. Les gens ne veulent plus de ça !”, a-t-il débuté. Et d’ajouter : “Patrick Cohen, il est chez lui. Il est tranquille. Il va tous les soirs poser son cul dans C à vous pour dire deux mots et pour prendre une salaire qui doit être confortable. Il se permet de donner des leçons aux Français : il ne faut pas voter pour untel, il faut voter pour untel”.
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