Ce qu'il faut savoir
Une nouvelle étape pourrait être franchie. L'armée russe n'exclut pas de lancer des assauts pour prendre le contrôle total des grandes villes ukrainiennes "déjà encerclées", comme c'est le cas pour la capitale, Kiev, a prévenu lundi 14 mars le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Il a également assuré que le président Vladimir Poutine n'avait jusqu'ici pas ordonné de mener d'assaut.
Sur le terrain, la guerre se poursuit. Une frappe contre un immeuble résidentiel à Kiev a fait au moins un mort et 12 blessés, selon les secours ukrainiens. De leur côté, des séparatistes prorusses de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, affirment qu'une frappe ukrainienne y a causé la mort d'au moins 16 personnes. Suivez notre direct.
De nouveaux pourparlers en cours. La quatrième session de négocations entre Moscou et Kiev a débuté lundi à midi. "Nos positions n'ont pas changé : la paix, un cessez-le-feu immédiat, le retrait de toutes les troupes russes, et seulement après cela nous pourrons parler de nos relations de voisinage et de nos différends politiques", a déclaré Mykhaïlo Podoliak, un négociateur et conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une vidéo sur Twitter.
Un bilan qui ne cesse de s'alourdir. Des milliers de militaires ont perdu la vie depuis près de vingt jours et le lancement de l'invasion russe du territoire ukrainien le 24 février. Côté civils, au moins 596 personnes ont péri, selon un décompte de l'ONU (sans doute très inférieur à la réalité). A Marioupol, ville assiégée par les forces russes, la mairie évalue le nombre de victimes à quelque 2 187 habitants. La Russie n'a communiqué aucun bilan à ce sujet.
Instagram inaccessible en Russie. Le réseau social, propriété du géant américain Meta, la maison-mère de Facebook, est devenu inaccessible lundi en Russie. Le Kremlin l'accuse de propager des appels à la violence contre les Russes en lien avec le conflit en Ukraine.
13h15 : Le site d'investigation Disclose publie une enquête sur les livraisons de matériel militaire à la Russie par des entreprises françaises dont l'Etat est actionnaire. Ils affirment que des licences ont été délivrées pour l'exportation de 152 millions d'euros d'équipement, principalement des caméras thermiques équipant des tanks et des systèmes de navigation destinés à l'aviation. L'Union européenne a instauré un embargo sur de telles ventes en 2014, mais il ne s'applique pas aux contrats signés avant cette date.
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