Le dossier qui suit a été rangé par ordre chronologique, pour une meilleure compréhension de la guerre en Ukraine. La situation actuelle de la guerre en Ukraine est due à plusieurs facteurs
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l'expansion de l'Otan, qui est passé de défensif, a offensive
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l'impérialisme américain, qui cherche à contrôler le monde pour son propre profit, quitte a déclenché des guerres
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l'ambition démesurée de certaines sociétés qui veulent contrôler les marchés mondiaux, pour toujours plus de bénéfice
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le mensonge et la manipulation des politiciens, de la "justice" et des journalistes de gauche qui cherchent à imposer leurs idéologies destructives aux autres nations
Ce dossier inclus dans sa chronologie l'Affaire du fils Hunter Biden (2014) et l'Affaire Trump du Russiagate (2016) et les sanctions contre le Nord Stream 2 (dès 2019) parce que tous est lié a la guerre en Ukraine.
Guerre ukrainienne
Comment en est-on arrivé là (1/4)
24 août 1991, avec l’effondrement de l’Union soviétique, l’Ukraine devient officiellement indépendante
Ingérence américaine
Entre 2000 et 2005, les gouvernements alliés de la Russie en Serbie, en Géorgie, en Ukraine et au Kirghizistan ont été renversés par des révoltes sans effusion de sang. Bien que les médias occidentaux en général prétendent que ces soulèvements sont spontanés, indigènes et populaires (pouvoir du peuple), les « révolutions colorées » sont en fait le résultat d’une vaste planification. Les États-Unis, en particulier, et leurs alliés ont exercé sur les États postcommunistes un impressionnant assortiment de pressions et ont utilisé des financements et des technologies au service de l’aide à la "démocratie"
« Source : colorrevolutionsandgeopolitics.blogspot.fr »
1997
Extension de l'OTAN
Le 27 mai 1997, Les 19 membres de l’Organisation de l'Otan signent à Paris avec président russe Boris Eltsine, un accord destiné à enterrer la guerre froide. Le texte adopté vise à mettre fin aux 50 ans de la guerre froide entre l’Occident et l’ancienne Union soviétique et à rétablir une sécurité collective en Europe.
Boris Eltsine, avertie qu'il s'oppose a l'élargissement de l'Otan à la Pologne, la république Tchèque et la Hongrie, Bill Clinton alors président démocrate des états Unie, rassure Boris Eltsine, en lui répondent que l'Oran travaillera avec la Russie et pas contre la Russie (voir vidéo a 0:57)
PS: La Pologne, la république Tchèque et la Hongrie entrerons dans l'Otan, deux ans plus tard, en 1999, sous la présidence de Bill Clinton.
Le 18 juin 1997, lors d’une réunion organisée par le Conseil de l’Atlantique et le groupe de réflexion de l’OTAN. Joe Biden, alors sénateur, est Interrogé sur les perspectives d’intégration des pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie) dans l'Otan. Bien que Biden souligne son soutien à l'élargissement de l'OTAN, sa réponse est que la seule chose qui pourrait provoquer une réponse russe « vigoureuse et hostile » serait que l'OTAN s'étendait jusqu'aux États baltes."
Les États baltes d’Estonie, de Lettonie et de Lituanie rejoindrons l’OTAN en 2004.
2004
Révolution Orange
Novembre 2004, l'Ukraine se révolte pour contester la réélection truquée du président pro-russe Viktor Lanoukovytch. Cette révolution porte au pouvoir l’un de ses meneurs, l’opposant Viktor Louchtchenko. La révolution orange marque un rapprochement de l'Ukraine avec l’Otan et avec l'Union européenne. (pour en savoir plus)
2000 Révolution des bulldozers en Serbie
2003 Révolution des roses en Géorgie
2004 Révolution orange en Ukraine
2005 Révolution des Tulipes au Kirghizistan
Les coulisses des fausses révolutions "colorées", vrais coups d'état américains (documentaire de 2005)
2005
Extension de l'OTAN
7 mai 2005, dans un entretien sur France 3, Poutine prévient que «l’Ukraine pourrait avoir des problèmes» si elle adhérais a l'Otan
2007
Extension de l'OTAN
En février 2007, à l’occasion de la Conférence de Munich sur la sécurité, Vladimir Poutine accuse les États-Unis d'unilatéralisme et de déstabilisé l'équilibre mondial avec l'extension de l'Otan, et leur intention d'installer un bouclier antimissile en Pologne.
"Un pays, les Etats-Unis, sort de ses frontières nationales dans tous les domaines. C'est très dangereux : plus personne ne se sent en sécurité, parce que personne ne peut plus trouver refuge derrière le droit international"
"C'était une paix effrayante et fragile mais assez fiable. Aujourd'hui, la situation est moins fiable. Je pense que les Etats-Unis développent des armes offensives"
Vladimir Poutine fustige l’interventionnisme américain et l’installation de bases de l’Otan aux frontières de la Russie “on voit apparaître en Bulgarie et en Roumanie des bases américaines […] de 5 000 militaires chacune”, en violation des promesses occidentales de ne pas étendre les limites de l’organisation en direction de l’URSS.
2008
Extension de l'OTAN
3 et 4 avril 2008 Sommet de l'OTAN Bucarest en Roumanie
Le président George W Bush et le président de la Pologne Lech Kaczyński soutiennent l'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie au plan d'action de l'OTAN. Plan qui stipule : « La porte de l'OTAN restera ouverte aux démocraties européennes. [...] L'OTAN salue les aspirations euro-atlantiques de l'Ukraine et de la Géorgie à l'adhésion à l'OTAN. Nous sommes convenus aujourd'hui que ces pays deviendront membres de l'OTAN....
Cependant, il n'y auras pas de suite, principalement en raison de l'opposition de l'Allemagne (Merkel) et de la France (Sarkozy). Après le sommet, le président russe Vladimir Poutine s'est réjoui que l'alliance ait décidé de ne pas inviter la Géorgie et l'Ukraine au plan d'action pour l'adhésion, du moins pour le moment. (source 1 - source 2)
2010
Élection présidentielle démocratique ukrainienne, Viktor Ianoukovytch devient président de l’Ukraine pour un mandat de cinq ans. L’OSCE a reconnu la parfaite validité de cette élection.
2013 (novembre)
Crise ukrainienne
Après cinq ans de négociations, le 21 novembre, Ianoukovytch indique qu’il diffère une signature d'un accord d’association et de libre-échange proposé par l’Union européenne (un sondage indiquait que 48 % des Ukrainiens estimaient qu’il avait raison de ne pas signé l'accord, contre 35% qu’il avait tort).
Des manifestations plutôt pacifistes commencent, sur la place de l’Indépendance (Maïdan), entre 100 000 a 200 000 personnes s'assemblent, et réclamant le départ du président Viktor Ianoukovytch. Ce mouvement est soutenu par 3 branches politiques (alliées depuis 2 ans) : le parti de droite dure « Patrie » de Ioulia Tymochenko , le parti libéral « Udar » du boxeur Vitali Klitschko et le parti néo-nazi « Svoboda » d’Oleg Tiagnybok
2013 (décembre)
Crise ukrainienne
Le 17 décembre 2013 le président ukrainien Viktor Ianoukovytch renonce définitivement à l'accord d’association proposé par l’Union européenne, (l’UE lui refuse une assistance de 20 Md€ par an, et lui propose que 600 Millions) , Ianoukovytch se tourne alors vers la Russie et signe un accord plus avantageux, la Russie acceptant d’injecter 20 Md$ par an en Ukraine. (pour plus d'information)
Poutine annonce la levée des barrières douanières entre les deux pays, et une baisse du prix du gaz
Dans les manifestations qui continuent, on compte de nombreux nationalistes ukrainiens europhiles (et russophobes) venues de l’Ouest. Et des milices paramilitaires fascistes (de Secteur droit) très violentes qui affrontent régulièrement les forces de l’ordre. C'est dans ce contexte que les USA et l'UE commence à mettre de l’huile sur le feu en prennent parti des nationalistes ukrainiens…(pour plus d'information).
Ingérence américaine
Le sénateur américain John McCain, se précipite à Kiev en compagnie du sénateur Christopher Murphy pour rencontrer l’opposition et participer aux manifestations.
Les manifestants (venant surtout de l’Ouest de l'Ukraine) demandent rapidement le départ du Président Ianoukovytch – pourtant légitimement élu. Des élections présidentielles libres allaient avoir lieu en 2015 – où le Président était donné largement en tête du premier tour dans les sondages avec 36 % des voix.
Ingérence américaine
Lire l'article : Victoria NULAND : « Nous avons investi 5 milliards pour assister l'Ukraine »
Voir : La face cachée de la crise ukrainienne publié par les-crises
2014 (janvier)
Crise ukrainienne
De plus en plus de bâtiments publics sont envahis et occupés dans le pays, comme la Maison des syndicats d’Odessa, ou la mairie de kiev, qui devient le quartier général du parti nationaliste Svoboda,
Ingérence américaine
Le 25 janvier 2014, Natalia Vitrenko, économiste et fondatrice du Parti socialiste progressiste, et 28 élus et responsables d'associations ukrainiens, ont adressé un appel au secrétaire général de l'ONU, aux dirigeants de l'UE et des États-Unis.
Les signataires dénoncent l'ingérence étrangère et le danger de coup d’État
Extraits:
Nous estimons nécessaire d’attirer votre attention sur la nature des forces politiques qui ont organisé l’Euromaidan et se livrent aujourd’hui à des combats à travers le territoire ukrainien. Ces terroristes lancent non seulement des attaques sanglantes contre les représentants de l’ordre public, mais ils s’emparent de bâtiments officiels, mettent à sac et brûlent les bureaux des partis auxquels ils s’opposent et font régner la loi du plus fort contre les citoyens d’Ukraine. Ceci met en danger leur vie et leur sécurité, ainsi que leur dignité et l’inviolabilité de leurs biens.
Vous devriez comprendre qu’en soutenant cette guérilla en Ukraine, en octroyant à leurs auteurs le statut d’« activistes d’Euromaidan » participant à des actions prétendument pacifistes, vous protégez et encouragez directement des mouvements néo-nazis et néo-fascistes.
Aucun de ces opposants (Yatsenyuk, Klitschko et Tyahnybok) ne cache qu’il se situe dans la continuité de l’idéologie et des pratiques de l’OUN-UPA (Union des nationalistes ukrainiens – Armée insurrectionnelle ukrainienne, deux formations nationalistes créées dans les années 1930 et favorables à une collaboration étroite avec le régime nazi). Tous leurs discours au Maidan sont ponctués de « Gloire à l’Ukraine – à la gloire des héros ! » Ce salut nazi, adopté par les nationalistes ukrainiens en avril 1941 (lors de la deuxième assemblée de l’OUN), n’était qu’une copie de slogans similaires du parti nazi d’Hitler. « Gloire à l’Ukraine – Mort aux ennemis », « Ukraine par dessus tout », « L’Ukraine aux Ukrainiens », « Poignardons les moscovites et pendons les communistes ! », en sont d’autres en
L’ONU, l’UE et les Etats-Unis ont-ils cessé de reconnaître la charte et le verdict du tribunal international de Nuremberg sur les crimes de guerre pour lesquels les hitlériens et leurs sbires furent jugés et condamnés ? Les droits de l’homme n’ont-ils plus aucune valeur pour les pays de l’UE et la communauté mondiale ? La dévotion des nationalistes ukrainiens pour Hitler et le massacre de civils sont-ils maintenant considérés comme une forme de démocratie ?
Le 28 janvier Time Magazine titre ; Des voyous de droite détournent le soulèvement libéral ukrainien. le 29 janvier 2014 The Guardian précise à son tour ; En Ukraine, fascistes, oligarques et expansion occidentale sont au cœur de la crise
Ingérence américaine
Visite du secrétaire d’état américain John Kerry à l'opposition
2014 (fevrier)
Une fuite révèle que Washington s'ingère dans les affaires intérieures de l'Ukraine en cherchent a façonné le gouvernement ukrainien. Le nom de Joe Biden (alors vice président d'Obama) apparais en premiére ligne
Ingérence américaine
Début février 2014, en Ukraine, les tensions sont toujours bien présentes, et à mesure que les semaines avancent, des militants de partis nationalistes d’extrême droite comme Svoboda et Secteur Droit radicalisent les rangs des manifestants.
C’est dans ce contexte qu’ont été révélées jeudi 6 février sur Youtube, les intentions cachées de Washington en Ukraine. Dans une conversation téléphonique d'un peu plus de 4 minutes, entre Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’état américaine pour l’Europe et l’Eurasie, et Geoffrey R. Pyatt, l’ambassadeur américain en Ukraine, souligne en effet la volonté de Washington de vouloir piloter l’accession au pouvoir de membres proéminents et pro-occidentaux de l’opposition, comme Vitali Klitschko ("Klitsch" /l'ex boxeur), Arseniy Yatsenyuk, ("Yats ") ou le leader (néonazie) de Svoboda, Oleh Tiahnybok.
Durant cette conversation (voir vidéo au-dessus) avec l'ambassadeur américain, Victoria Nuland parle des protagonistes de la crise, et de la formation du prochain gouvernement ukrainien, dans laquelle les États-Unis auraient un droit de regard ;
(..)
« Je ne pense pas que Klitsch (Klitschko /l'ex boxeur") devrait entrer au gouvernement, je ne crois pas que ce soit une bonne idée », dit Nuland à Pyatt « Je pense que Yats (Yatseniuk) est celui qui a l’expérience économique nécessaire… ce dont il a besoin, c’est d’avoir Klitsch et Tiahnybok en retrait »1.
Plus loin dans la conversation, Nuland affirme qu’il serait bien qu’un envoyé des Nations Unies fasse le déplacement pour couvrir les manœuvres , ajoutant « et, vous savez quoi, que l’UE aille se faire foutre »2.
Pyatt lui repond " (..) Je pense que nous devrions juste chercher à trouver quelqu'un avec une personnalité internationale pour venir ici (en Ukraine) et aider à faire accoucher les choses. L'autre problème est une sorte de sensibilisation à Ianoukovitch (le president ukrainien), mais nous nous ressaisissons probablement là-dessus demain, car nous verrons comment les choses commencent à se mettre en place"
Victoria Nuland concluant : " (..) Sullivan 3 est revenu vers moi, disant que vous avez besoin de Biden et j'ai dit probablement demain, pour un encouragement et pour que les détails collent (souder ce projet). Alors Biden est prêt."
Source (autre source Fr)
1 - Ces propos semblent s’être tenus le 25 janvier 2014, date à laquelle Viktor Ianoukovitch président de l'Ukraine venait de proposer les postes de premier ministres et de vice-premier ministre à deux membres de l’opposition ; des postes que ces derniers ont fini par refuser, (comme préconisais par Nuland)
2 Après avoir nié et invoqué un complot russe, Victoria Nuland finira par reconnaître ses dires, et a présenté ses excuses à l’Union Européenne.
3 Jacob Sullivan, qui été en 2014, le conseiller de Joe Biden (voir capture)
Crise ukrainienne
Dans la nuit du 18 février à Lviv (ville bastion des néonazies), 1 200 armes, principalement des pistolets et des fusils Kalachnikov, ont été saisies par des "manifestants", lors de raids sur cinq postes de police et au siège du commandement du ministère de l'Intérieur (source New York Time). Cette nouvelle affole les forces de sécurités gouvernementales à Kiev
Les manifestations à Kiev basculent dans le sang entre le 18 et le 21 février.
Les affrontements font plus de 100 morts chez les manifestants – la plupart tués par des snipers dont l’origine semble très suspecte (comme l’a souligné en off un ministre estonien à Catherine Ashton. Au niveau des policiers, le bilan officiel est tombé mi-mai : « 1127 policiers et gendarmes ont subi des dommages corporels. De ce total, 196 ont reçu des blessures par arme à feu, 17 gendarmes et policiers ont été tués. Au moment où les gendarmes et les policiers ont reçu ces blessures, ils ne portaient pas leurs armes de service. » (Source)
Ps: tous les documents relatifs aux tirs, armes et douilles ont disparu (Source)
Crise ukrainienne
Pendant l’embrasement du pays, des représentants occidentaux se rendent à Kiev et négocient le 21 février avec Ianoukovitch, une élection présidentielle anticipée au plus tard pour décembre 2014, peu après l’accord signé, sans en avoir reçu l'ordre, les forces de l’ordre quittent la place Maiden et les bâtiments publics. Trahi par ses propres forces de sécurité (et les "diplomates" occidentaux), Viktor Ianoukovitch n'a d'autres choix que de quitter Kiev pour se réfugier en Russie
Le coup d’État a réussi, le 23 février, un gouvernement intérimaire se met en place. Oleksandr Tourtchynov devient le chef de l'État, et Arseniy Yatsenyuk le Premier ministre
Tourtchynov à peine arrivé au pouvoir fait voter par le Parlement ukrainien la suppression de la loi sur les langues du pays (13 sur 27 régions ukrainiennes étaient officiellement bilingues) et autorise seulement l'ukrainien comme langue nationale, interdisant sur le cout la langue russe. Une provocation antirusse qui mettra le feu aux poudres dans les territoires du sud et de l'est du pays, alors majoritairement russophone.
Vladimir Poutine dénonce alors un coup d’État et déclare : "La Russie se réserve le droit de recourir à toutes les options disponibles, y compris la force en dernier ressort"
PS : rajout de l’excellent film produit par Oliver Stone en 2016, qui en dit beaucoup sur l'ingérence américaine (étrangement ce film est introuvable sur YouTube ! )
LIEN VIDÉO
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