Sadegh et sa famille passent le portail en même temps que nous, ce mercredi 1er septembre. Il est 18 heures, ils font une halte au refuge “Fraternità Massi”. Nous sommes à Oulx, petite commune du Val de Suse en Italie. À une montée de col de la frontière française et de Montgenèvre (Hautes-Alpes). L’adolescent de 17 ans, ses parents, son petit frère de 13 ans et ses deux sœurettes de 10 et trois ans, sont Afghans. Une trentaine d’autres migrants est présente. Ils s’apprêtent tous à tenter de franchir illégalement la frontière, de nuit et à pied, pour rejoindre Briançon.
« La déstabilisation de l’Afghanistan risque d’entraîner des flux migratoires irréguliers vers l’Europe. » Au lendemain de la prise de la capitale afghane Kaboul par les talibans , le 15 août, Emmanuel Macron prend la parole. L’inquiétude du chef de l’État est au diapason de celle de ses homologues européens. Des élus locaux s’en préoccupent également. Dans une tribune publiée dans Le Figaro , le maire Les Républicains…
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