Affirmer que l'Islam est une religion de paix, c'est admettre que la charia et le djihad sont des préceptes humanistes. Ce blog a pour but de démontrer que nous nous dirigeons droits vers une guerre de religion
Covid-19 : de nouvelles données suggèrent que les personnes vaccinées peuvent transmettre le virus
Le ministère de la santé israélien a rendu publics des chiffres montrant que le vaccin de Pfizer et BioNtech ne protégerait plus qu’à 39 % contre l’infection, tout en restant très efficace pour prévenir les hospitalisations. De nombreux scientifiques estiment qu’il est encore un peu tôt pour en tirer des conclusions.
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Face à ces incertitudes, les scientifiques suivent de près l’évolution des cas de Covid parmi les personnes vaccinées qui se font tester – parce qu’elles ont des symptômes ou parce qu’elles sont cas contact – ou qui sont hospitalisées. Cette approche a été notamment utilisée en Israël et au Royaume-Uni – longtemps les pays les plus avancés dans la vaccination – pour évaluer l’efficacité des vaccins « en vie réelle ». Avec des résultats encourageants : une étude israélienne publiée le 5 mai montrait que le vaccin de Pfizer et BioNTech protégeait à plus de 95 % contre l’infection (symptomatique et asymptomatique)et une étude britannique publiée le 20 mai confirmait que cette efficacité diminuait un peu face au variant Delta, mais restait élevée, à 88 %, contre l’infection symptomatique.
Jeudi 22 juillet, le ministère de la santé israélien a cependant dévoilé des données suggérant que le vaccin de Pfizer et BioNtech ne protégerait plus qu’à 39 % contre l’infection,tout en restant très efficace pour prévenir les hospitalisations. La nouvelle a fait depuis couler beaucoup d’encre, mais de nombreux scientifiques estiment qu’il est encore un peu tôt pour en tirer des conclusions.
«Le passe sanitaire pourrait signer la fin de notre conception de la liberté en Occident»
FIGAROVOX/ENTRETIEN - Alors que le passe sanitaire a été validé par le Parlement, le Défenseur des droits et la CNIL alertent contre une remise en question de nos libertés. Si l'avocat Thibault Mercier considère ces mises en garde nécessaires, il estime que c'est de l'outil même dont il faut discuter.
Molnupiravir : ce médicament prometteur contre le Covid-19 est-il sûr ?
Un médicament américain, le molnupiravir serait en mesure de "bloquer" la transmission du coronavirus Sars-Cov-2, au moins chez les furets. Le point.
Il est sur toutes les lèvres depuis quelques jours : selon une étude de la Georgia State University (aux États-Unis) parue ce jeudi 3 décembre 2020 le molnupiravir serait en mesure de "bloquer" la transmission du virus Sars-Cov-2, responsable du Covid-19.
L'étude a été réalisée sur des furets : les chercheurs américains (qui ont publié leurs travaux dans la revue spécialisée Nature microbiology) ont infecté 6 furets avec le coronavirus Sars-Cov-2 et ont traité 3 d'entre eux avec du molnupiravir. Ensuite, 12 furets non-malades ont été mis en contact avec les furets traités par le médicament et avec ceux qui n'avaient pas été traités.
Molnupiravir : efficace sur les furets contre le coronavirus Sars-Cov-2
Pendant 8 jours, les scientifiques américains ont testé quotidiennement leurs furets. Résultat : aucun des furets non-malades partageant des cages avec des animaux traités au molnupiravir n'a contracté le coronavirus. En revanche, au bout de 4 jours, tous les furets non-malades mis en cage avec leurs camarades malades n'ayant pas reçu de molnupiravir ont été infectés par le Sars-Cov-2.
Pagaille au parlement italien après que des députés se sont insurgés contre le pass sanitaire - vidéo
Alors que de nombreux rassemblements contre l'extension du pass sanitaire se déroulent en France, les députés italiens du parti Frères d'Italie se sont aussi manifestés contre cette mesure ce 29 juillet en faisant capoter une session au parlement.
Les députés italiens du parti Frères d'Italie ont fait capoter la séance du parlement ce jeudi 29 juillet et se sont disputés à cause de l'introduction du pass sanitaire, baptisé green pass dans ce pays, relate le quotidien La Repubblica.
Lorsque la chambre basse du parlement devait voter sur une clause proposée pour le décret concernant la lutte contre la pandémie qui contient notamment les nouvelles mesures, plusieurs députés ont levé des pancartes disant «No green pass». Suite à cela, la session a été reportée.
La séquence montre l’un des députés attraper une pancarte «No green pass» et quand un autre homme tente de la lui prendre des mains, il quitte en courant l’hémicycle, poursuivi par un autre individu.
Ensuite, un groupe de députés du parti Frères d'Italie descend dans le centre de l’hémicycle chacun levant une pancarte «No green pass». À leur tour, les députés du Parti démocrate ont riposté par des cris «La honte!». Peu après, les députés ont appelé à l'ordre.
À la prison de Rennes, bientôt un quartier réservé aux femmes “radicalisées”
30/07/2021
Le centre pénitentiaire de Rennes va ouvrir prochainement un Quartier de prise en charge de la radicalisation (QPR) pour femmes, comme l’avait annoncé Le Figaro au mois de mars dernier. Ce QPR pour femmes «est une première en France et en Europe», selon Véronique Sousset, la directrice. «C’est tout sauf un quartier d’isolement renforcé», a-t-elle lancé en présentant jeudi 29 juillet à plusieurs médias les cellules encore en travaux qui seront occupées par six femmes en septembre, et une trentaine à terme.
Pour éviter tout prosélytisme avec les autres détenues, «ces cellules sont étanches du reste de la détention», précise la directrice, soulignant que ces femmes bénéficieront d’une salle d’activité ou d’une cour pour la promenade à part. À noter également que le mobilier (lit, armoire, WC) sera scellé pour des questions liées à la sécurité alors que six attentats islamistes ont eu lieu dans les prisons françaises depuis celui d’Osny (Val d’Oise) en 2016. […] Toutes les ouvertures de cellule s’effectueront par un binôme. La quinzaine de personnes affectées à la surveillance du quartier, toutes volontaires, ont par ailleurs reçu une formation spécifique de trois semaines.
Lors de leur passage dans ces QPR, les détenues «auront un véritable emploi du temps et vont être assez occupées», promet Marie Fageot, conseillère d’insertion et probation. Au programme : du sport, des actions sur le désengagement de la violence, un travail sur l’estime de soi et sur la place de la femme en société ou la venue d’une vice-championne paralympique. […]
Selon la sociologue Géraldine Casutt, chercheuse à l’université de Fribourg (Suisse) et spécialiste des questions du djihadisme féminin, «le fait qu’une politique pénale se mette en place pour les femmes montre qu’il y a une prise de conscience de l’importance des femmes dans la place djihadiste», dans une opinion désormais marquée par l’attentat manqué près de Notre-Dame par un commando de femmes djihadistes en 2016.
Paris 17e : une jeune femme tuée par un automobiliste de « type africain », qui a percuté la terrasse d’un café (MàJ : il est connu pour de multiples délits)
30/07/2021
De nombreux bris de verre sur le trottoir témoignent ce vendredi matin de la violence du choc. Jeudi vers 22h30, une voiture a violemment percuté la terrasse d’un bar dans le 17ème arrondissement de Paris, faisant un mort et six blessés. Il s’agit d’un accident et non d’un acte volontaire selon la police. Le conducteur de la voiture est hospitalisé. Il est “défavorablement connu de la justice notamment pour des délits routiers”, indique ce matin le parquet de Paris à France Bleu Paris.
Cet homme de 23 ans est “connu de la justice notamment pour des délits routiers et des infractions à la législation sur les stupéfiants”, précise le parquet de Paris. “Il était au moment des faits porteur d’un bracelet électronique en vertu d’une condamnation pour des délits routiers”. Un homme est toujours recherché, le passager de la voiture.
Une enquête est ouverte des chefs d’homicide involontaire par conducteur de véhicule terrestre à moteur aggravé par le délit de fuite et blessures involontaires aggravées, a appris BFMTV auprès du parquet de Paris.
Le conducteur de la voiture a pris la fuite à pied, il est activement recherché. Les images de vidéo-surveillance vont être exploitées. Selon des sources concordantes à BFMTV, le véhicule était une voiture de location non déclarée volée, une piste qui va être explorée par les enquêteurs.
Six autres personnes sont blessées, dont une grièvement. Il s’agit du passager du véhicule, âgé d’une vingtaine d’années, resté bloqué à l’intérieur. Touché au thorax, il est en urgence absolue, son pronostic vital n’est pas engagé.
Défavorablement connu des services de police, il sera entendu et placé en garde à vue différée, lorsque son état de santé le permettra.
Un automobiliste a percuté la terrasse d’un café dans le 17e arrondissement de Paris ce jeudi soir, vers 23 heures. Il a pris la fuite à pied.
Il y a plusieurs victimes à déplorer : une femme a été tuée, six autres victimes sont blessées et ont été prises en charge par les secours puis évacuées à l’hôpital. L’un des blessés est en état d’urgence absolue, un second – qui est le passager de la voiture – est quant à lui en état d’urgence relative. Ce dernier est porteur d’un bracelet électronique selon nos informations.
Selon les premiers éléments, l’homme au volant d’une Peugeot 2008 de location conduisait à pleine vitesse, aurait refusé une priorité puis percuté un autre véhicule de marque Volvo, avant de faire une violente sortie de route, en faisant des tonneaux, et de terminer sa course sur la terrasse du « Bar aux sports » situé à l’angle de la rue Guy-Môquet et de la rue Sauffroy. Des vérifications sont en cours et une enquête a été ouverte. Les investigations ont été confiées au Service de traitement judiciaire des accidents (STJA).
La collision est survenue au Bar aux sports ce jeudi, autour de 23 heures. Le conducteur est actuellement en fuite à pied. La piste de l’accident est privilégiée.
Une voiture a percuté une terrasse de la rue Sauffroy ce jeudi soir, dans le 17e arrondissement de Paris, a appris BFMTV de source proche de l’enquête. Selon nos informations, le bilan provisoire fait état d’au moins un mort et de six blessés, dont un en urgence absolue sans pronostic vital engagé. Il s’agit du passager du véhicule, resté bloqué à l’intérieur. La piste de l’accident est privilégiée.
Une voiture a percuté une terrasse au niveau de la rue Guy Moquet, dans le 17e arrondissement de Paris, ce jeudi soir, causant un mort et un blessé grave, peu avant 23 heures, selon les pompiers. L’accident est survenu au niveau du bar Aux Sports, rue Guy Moquet.
Les circonstances précises de l’accident restent à préciser. D’après une source policière, il pourrait s’agir d’un accident de voie publique. Le véhicule aurait fortement percuté un autre véhicule stationné, qui s’est ensuite déporté sur la terrasse du bar parisien.
De nombreuses personnes restent sous le choc et ont été prises en charge par les secours.
Cergy (95) : une patrouille de police encerclée et attaquée aux mortiers d’artifice, une vingtaine d’impacts relevés sur leur véhicule
29/07/2021
Une patrouille de police a été la cible d’une attaque aux mortiers d’artifice à Cergy (Val-d’Oise), dans la nuit de mercredi à jeudi. Encerclées, les forces de l’ordre ont fini par réussir à se dégager.
Des policiers de nouveau attaqués à coups de mortiers d’artifice. Les faits ont eu lieu vers 23h30 la nuit dernière dans la rue de la Justice-Pourpre à Cergy. Un équipage de la police-secours a été pris pour cible par une dizaine d’individus.
Le véhicule de police s’est retrouvé encerclé sous une pluie de mortiers. Le conducteur a tenté de faire marche arrière mais s’est retrouvé coincé par des véhicules en stationnement. Les agresseurs ont tiré tous les artifices qu’ils avaient avec eux et ont finalement pris la fuite, permettant aux forces de l’ordre de quitter les lieux.
(…) Lors des constatations, une vingtaine d’impacts ont été relevés sur la voiture de police.
Paris : soutenus par le «Collectif Réquisitions», environ 400 sans-abri installent leurs tentes place des Vosges (MàJ)
30/07/2021
Agglutinées sur l’herbe, juste à côté des vacanciers, ces tentes abritent de nombreux mineurs isolés, mais aussi beaucoup de familles. Aïcha, par exemple, est assise en tailleur devant sa tente et berce Amy, sa petite fille née il y a dix jours. Cela fait désormais plus de neuf mois que cette Ivoirienne, son compagnon et leurs enfants n’ont pas eu de logement fixe. “On dort sous les tentes dans le canal de Saint-Denis, la porte de la Villette...”, explique-t-elle au micro d’Europe 1. “On espère avoir des solutions avec le gouvernement, parce que ce n’est pas facile avec des enfants, surtout quand il fait nuit… La fraîcheur, la peur, dans les tentes ce n’est pas facile pour nous.“
Environ 400 sans-abri, dont des familles avec enfants et des mineurs non accompagnés, ont planté des tentes jeudi 29 juillet à Paris sur la très chic place des Vosges (quatier du Marais) afin de demander à l’Etat «des solutions d’hébergement dignes et pérennes», a constaté une journaliste de l’AFP. Ces sans-abri sont accompagnés par le «Collectif Réquisitions», qui regroupe plusieurs associations, dont Utopia, solidarité migrants Wilson et le DAL.
«Nous prévoyons de rester jusqu’à la mise à l’abri de l’ensemble des personnes présentes», a prévenu Philippe Caro, de solidarité migrants Wilson. «Nous sommes ici pour hausser le ton : il y a 400.000 logements vides en Île-de-France. Nous demandons une meilleure application de la loi sur les réquisitions», a-t-il poursuivi.
«Nous avons choisi ce lieu car c’est un lieu touristique à Paris. Nous voulons montrer une autre face de Paris. Rendre visibles les invisibles, aussi dans les quartiers chic», a expliqué à l’AFP Pierre Mathurin, coordinateur d’Utopia Paris.
Dans un communiqué, le DAL explique qu’il s’agit de la 9ème action du «Collectif Réquisitions». En mai, cette organisation connue pour ses actions coup de poing et des sans-abri avaient occupé un gymnase appartenant à la mairie de Paris. Fin janvier, c’était une ancienne école maternelle du XVIème arrondissement, puis mi-février l’Hôtel-Dieu. […]
« Au nom d’Allah, allume-le » : 40 jeunes attaquent une patrouille à Bonneuil-sur-Marne, des mortiers tirés, 3 policiers blessés dont un brûlé (MàJ : L’ado de 16 ans interpellé s’est vanté de son acte)
29/07/2021
Il s’est d’ailleurs vanté de son acte devant des policiers chargés de son transfert au tribunal, confie une source policière à Valeurs actuelles.
Un adolescent âgé de 16 ans a été mis en examen ce mercredi suite à l’attaque aux mortiers d’artifice visant une patrouille de la brigade anticriminalité (BAC), à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), dimanche soir. Il a été écroué. Cinq autres mineurs ont été remis en liberté à ce stade des investigations.
(…)
Le fonctionnaire brûlé a raconté au Parisien le moment de l’attaque qui aurait pu lui causer des blessures bien plus graves. « Un garçon tire un mortier vers notre véhicule. Je tente de nous extraire de la rue. Mais le jeune revient, passe le canon du mortier par ma fenêtre entrouverte et vise ma tête. Il est allumé, je sais que 6 ou 8 cartouches vont donc exploser à la suite », décrit-il. « Je me dis que je vais y passer. J’ai le réflexe de me jeter sur le passager avant ».
« Les collègues ont les oreilles touchées. Les jeunes tirent à nouveau des mortiers en notre direction. Alors on remonte en voiture et on parvient à partir », poursuit-il. « De la fumée sortait de derrière mon dos. J’ai crié à mes collègues : Je brûle ! Je brûle ! ». Les policiers se sont arrêtés un peu plus loin et les sapeurs-pompiers ont pris en charge le trentenaire, lui expliquant que sa blessure était grave. « Je suis brûlé au 2e degré sur une plaie de 38 cm de long et 13 de haut », déplore le policier. « Le médecin des urgences m’a dit que je n’étais passé pas loin du 3e degré avec greffe de peau. Si le mortier avait touché directement mon dos, ma colonne aurait explosé ».
Un jeune de 16 ans, soupçonné d’avoir participé dimanche à la prise à partie violente de policiers à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne) avec des mortiers d’artifice, devait être présenté à un juge mardi soir en vue de son éventuelle mise en examen ce mercredi 28 juillet, a indiqué le parquet de Créteil.
Cinq autres jeunes âgés de 14 à 16 ans, qui avaient aussi été placés en garde à vue, ont été remis en liberté. «On n’a pas réuni à ce stade d’indices graves et concordants contre eux», a expliqué le parquet, sollicité par l’AFP.
«Les investigations se poursuivent pour identifier l’ensemble des participants», a ajouté le parquet, précisant ne pas encore connaître le nombre de «participants actifs» sur un total d’une «quarantaine de jeunes» réunis au moment des faits.
Rouen : Maxime, 25 ans, égorgé dans son hall d’immeuble par Julien Leuridan, 27 ans (MàJ : Le suspect a avoué, « Il a dit qu’il avait des voix dans sa tête »)
Maxime à gauche, Julien Leuridan à droite
29/07/2021
« Il a dit qu’il avait des voix dans sa tête »
Julien Leuridan, né à Nantes, inconnu de la justice, était avec Maxime Lebert ce matin-là.« Il a dit qu’il a pété un câble, qu’il avait des voix dans sa tête », a souligné le procureur de la République devant le juge des libertés et de la détention. « Il a reconnu les nombreux coups de couteau portés à la victime mais il reste des zones d’ombre dans ses auditions. S’ouvre maintenant le temps long de l’instruction qui permettra d’essayer de comprendre ce qui l’a poussé à commettre des faits d’une telle violence ». Les coups de couteau ont été donnés tant dans l’appartement de la victime que dans la cage d’escalier menant à l’appartement de Maxime Lebert.
Après le crime, Julien Leuridan s’est enfui, est retourné chez lui pour laver le couteau qui lui avait servi à égorger la victime, a nettoyé ses vêtements et a préparé une valise. Mais le lendemain, mardi 25 juillet, il a décidé de se rendre au commissariat. C’est en chemin qu’il a été interpellé par les services de police. Dans un premier temps, l’homme est allé au-devant des enquêteurs pour « faire une déposition en tant que témoin », les auditions en garde à vue l’ont poussé à reconnaître sa responsabilité dans le drame.
Julien Leuridan, 27 ans, dort depuis hier soir en prison. Cet homme, un ami, un très proche même de Maxime Lebert, a reconnu lui avoir porté des coups de couteau mortels le matin du lundi 26 juillet 2021. Il est en prison.
Il reste des zones d’ombre, mais le scénario envisagé dès les premières heures de l’enquête se confirme. Maxime, 25 ans, a été tué lundi 26 juillet 2021 à Rouen.
Un homme, suspecté d’être l’auteur des multiples coups de couteau qui ont percé le corps de la victime retrouvée égorgée, est mis en examen pour meurtre jeudi 29 juillet. Le procureur a également demandé au juge des libertés et de la détention, son placement en détention provisoire.
Julien Leuridan de l’image, âgé de 27 ans, était un collègue de travail de Maxime Lebert. Le mobile avancé serait « affectif ».
Le voile se lève sur le meurtre de Maxime, à Rouen (Seine-Maritime), lundi 26 juillet 2021. Dans le cadre de cette affaire, un homme de 27 ans est placé en garde à vue depuis mardi 27 juillet. Selon une source judiciaire, cet hommea reconnu les faits, jeudi 29 juillet. « Il est en cours de présentation au parquet de Rouen » et devrait faire l’objet dans la journée d’une mise en examen pour homicide volontaire, confie cette même source.
Toujours selon cette même source judiciaire, le suspect et Maxime « avaient une relation amicale très proche, et [une relation] de travail également ». Le mobile du meurtre reste pour l’heure toujours inconnu. Pascal Prache, le procureur de la République de Rouen, soulignait juste après l’interpellation, que « le casier judiciaire du mis en cause ne porte pas de trace de condamnation ».
Mardi 27 juillet 2021, le procureur de la République de Rouen, Pascal Prache interrogé sur les suites judiciaires de l’homicide qui a été commis la veille dans un immeuble du centre-ville a indiqué : « Une garde à vue est en cours. » Une personne est en cours d’interrogation par la police judiciaire. Cette garde à vue a été prolongée mercredi 28 juillet.
Dans le cadre de l’enquête ouverte après le meurtre du jeune homme, la garde à vue du principal suspect se poursuivait ce mercredi. Selon une source policière, le suspect est un ami de la victime,avec qui il avait passé la soirée précédant le meurtre. Si ses déclarations sont encore floues, une source policière explique que l’enquête progresse favorablement.
[…]
« Il y avait beaucoup de sang et destraces de contusions sur le corps. La gorge de la victime était tranchée », a confié une source judiciaire, lundi 26 juillet. Du sang a été retrouvé jusqu’au premier étage de l’immeuble, en quantité importante, et des traces de luttes ont été observées dans l’appartement situé à cet étage.
Les amis du commercial de 25 ans ont également lancé une cagnotte sur Internet, afin d’aider la famille et financer les funérailles : “On s’est réunis avec des amis et quelques membres de la famille, on recevait beaucoup de messages et d’appels. On s’est dit que la meilleure façon d’aider sa maman et son petit frère, c’était de s’occuper de cette partie financière qui peut être un poids et leur laisser un peu plus de temps pour faire leur deuil.”
Afghanistan : L’Inde craint que le pays redevienne une base arrière de djihadistes anti-indiens
30/07/2021
La décision a été amère pour New Delhi. Le 11 juillet, alors que les talibans s’approchent dangereusement de Kandahar, dans le Sud afghan, le gouvernement indien évacue les diplomates de son consulat. Un avion militaire est envoyé sur place pour les rapatrier, même si des employés afghans gardent le poste ouvert. Après dix-neuf années de présence diplomatique couplée à trois milliards de dollars d’investissement et d’aide humanitaire, l’Inde est tentée de quitter le pays sans avoir accompli ses objectifs.
[…]
L’Inde a peu d’options pour sortir de l’impasse. L’une consiste à intensifier le dialogue avec les insurgés. Avides de voir leur «émirat islamique» reconnu par la communauté internationale, les talibans disent chercher une relation apaisée avec New Delhi. En mai 2020, leur porte-parole avait démenti tout lien avec les groupes djihadistes actifs au Cachemire indien et affirmé que son mouvement ne souhaitait pas s’ingérer dans les affaires intérieures d’un autre pays. Si les services de renseignement et les diplomates indiens entretiennent des contacts avec les combattants islamistes depuis la fin des années 2000 au moins, le dialogue semble s’être intensifié. Le représentant spécial du Qatar pour l’antiterrorisme a déclaré le 21 juin qu’une délégation indienne avait rencontré les talibans à Doha où ils ont un bureau de représentation.
«Les talibans affirment vouloir discuter avec New Delhi. Mais à une condition: que l’Inde ne fournisse pas d’équipements militaires au régime d’Ashraf Ghani», indique Avinash Paliwal, professeur à la School of Oriental and African Studies de l’université de Londres et auteur d’un ouvrage sur la politique afghane de l’Inde. New Delhi aussi a ses lignes rouges. «L’Inde souhaite un partage du pouvoir entre les talibans et les autres factions. L’objectif est de s’assurer que l’Afghanistan ait un système politique viable, autonome vis-à-vis du Pakistan», explique Harsh Pant, chercheur à l’Observer Research Foundation, un think-tank réputé proche du ministère des Affaires étrangères.
Pour y parvenir, l’Inde fait pression sur les talibans avec d’autres puissances régionales comme la Russie et l’Iran. «La réunion de l’Organisation de coopération de Shanghaï du 14 juillet s’est conclue par une déclaration qui a réaffirmé la position de l’Inde: le problème posé par la présence d’organisations terroristes internationales et la nécessité d’un règlement politique. Delhi veut signaler aux talibans que s’ils prennent le pouvoir militairement, leur régime politique ne sera pas reconnu par la plupart des pays voisins, ce que les insurgés veulent éviter», décrypte Harsh Pant.
La Chine affirme que les talibans sont « une force politique et militaire cruciale en Afghanistan »
La photo détonne : trois diplomates chinois en costume sombre sont entourés de neuf dirigeants talibans, en salwar kameez (longue tunique), turban et barbe en broussaille. Pas un sourire. La Chine communiste, profondément antireligieuse et engagée dans une répression féroce des minorités musulmanes au Xinjiang, région qui borde l’Afghanistan, où les barbes et autres signes religieux suffisent à faire des habitants des suspects envoyés en camps de « rééducation », est l’un des premiers Etats à tendre la main officiellement à ce groupe islamiste fondamentaliste, dont les derniers succès militaires l’ont propulsé aux portes du pouvoir.
Note ; le communisme et l'islam les fléaux de notre monde
Pourquoi les talibans rendent les Chinois nerveux
Le gouvernement chinois rate rarement une occasion d’accuser les États-Unis d’aventurisme militaire et d’hégémonie. Dans le cas de l’Afghanistan, cependant, le ton de Pékin a changé ces dernières semaines, avertissant que Washington porte désormais la responsabilité de la fin précipitée de sa guerre de deux décennies dans ce pays. Les Talibans rendent les Chinois nerveux. Pourquoi ?
Pourquoi est-ce important ?
Lorsque les talibans dirigeaient l'Afghanistan avant les attentats du 11 septembre 2001, ils offraient refuge aux combattants ouïghours qui résistaient à la domination chinoise dans le Xinjiang.
« Les États-Unis, qui sont à l’origine du problème afghan, doivent agir de manière responsable pour assurer une transition en douceur en Afghanistan », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, lors d’un forum à Pékin ce mois-ci. « Les États-Unis ne devraient pas simplement faire porter le fardeau aux autres et se retirer du pays en laissant le désordre sans surveillance. »
Bien que la Chine n’ait pas demandé au président Joe Biden de revenir sur le retrait militaire qu’il a ordonné, les déclarations de hauts responsables à Pékin indiquent clairement qu’ils rendraient les États-Unis responsables de l’insécurité qui se répand dans la région à la suite de ce retrait.
Badakhshan
Le dirigeant chinois, Xi Jinping, et le président russe, Vladimir Poutine, qui ne sont pas des amis proches du président américain, ont exprimé leur inquiétude quant à ce retrait lors d’un appel téléphonique que les deux dirigeants ont eu fin juin, évoquant « la situation sécuritaire de plus en plus compliquée et grave en Afghanistan », selon l’agence de presse nationale Xinhua.
Les talibans n’ont cessé d’accroître leur contrôle politique tandis que les forces gouvernementales afghanes s’effritent ou se retirent. Il ne reste plus qu’un contingent militaire pour protéger l’ambassade des États-Unis à Kaboul. Ce mois-ci, les forces talibanes ont pris le Badakhshan, la province qui atteint la frontière chinoise montagneuse via le corridor de Wakhan.
Si cette zone étroite ne présente pas de menace immédiate pour la sécurité, la Chine craint que les perturbations en Afghanistan ne se propagent du pays à d’autres voisins, notamment le Tadjikistan, le Kazakhstan et le Pakistan.
Un accident/attentat au Pakistan
L’explosion et l’accident de voiture qui ont tué neuf travailleurs chinois au Pakistan mercredi ont renforcé les craintes de la Chine...
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