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Info du 11 janvier 2021
Terrorisme : la France évoque une “résurgence” de Daesh

“On peut constater que Daesh reprend des forces en Syrie”, a indiqué la ministre des Armées, dimanche.
L’occident, et la France tout particulièrement, n’en ont pas fini avec l’Etat islamique. C’est ce qu’a indiqué la ministre des Armées, Florence Parly, dimanche 10 janvier, dans l’émission Questions politiques, sur France Inter et FranceInfoTV, en partenariat avec Le Monde.
« Daesh n'est pas éradiqué au Levant »
« La France considère que Daesh est toujours présent. On peut même parler d'une forme de résurgence de Daesh en Syrie et en Irak », a-t-elle indiqué, ajoutant : « Depuis la chute de Baghouz, dans la moyenne vallée de l'Euphrate où était concentré le dernier bastion de l'Etat islamique (EI), on peut constater que Daesh reprend des forces en Syrie. » Par ailleurs, l’entité terroriste « se reconstitue également en Irak », a expliqué la ministre. « Donc Daesh n'est pas éradiqué au Levant. C'est la raison pour laquelle nous y sommes toujours, à travers des actions de formation et à travers notre chasse », a poursuivi Florence Parly, alors que l’organisation Etat islamique a revendiqué plusieurs attaques sur le sol européen, ces derniers mois.
La religion musulmane fait l'objet d'un profond rejet de la part des Français

Rarement la défiance envers l'islam aura été aussi clairement exprimée par la population française. 74 % des personnes interrogées par Ipsos estiment que l'islam est une religion "intolérante", incompatible avec les valeurs de la société française. Chiffre plus radical encore, 8 Français sur 10 jugent que la religion musulmane cherche "à imposer son mode de fonctionnement aux autres". Enfin, plus de la moitié pensent que les musulmans sont "en majorité" (10 %) ou "en partie" (44 %) "intégristes", sans que l'on sache ce que recouvre ce qualificatif.
Ces proportions varient certes en fonction de l'âge et de l'appartenance politique des sondés, mais, signe de l'enracinement de ces opinions dans l'imaginaire collectif, elles restent largement majoritaires dans toutes les catégories. Ainsi, 61 % des sympathisants de gauche et 66 % des moins de 35 ans jugent que l'islam n'est pas compatible avec les valeurs républicaines.
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Sibyle Veil, PDG de Radio France : “Désormais, dans tous nos recrutements, ce critère de diversité sera une préoccupation”

Nommée en avril 2018 à la tête de Radio France, Sibyle Veil aborde la deuxième moitié de son mandat. A mi-mandat, la PDG de Radio France, Sibyle Veil, dévoile ses projets. Le nom de la maison de la Radio va changer, elle s’appellera Maison de la radio et de la musique.
Enarque ( promotion 2004, celle d”Emmanuel macron), elle est l’épouse du petit-fils de Simone Veil. (Source)
Vous entamez la seconde moitié de votre mandat : où en êtes-vous ?
Quand j’ai pris mes fonctions, plusieurs menaces pesaient sur nous : risque de se voir ubérisés comme d’autres secteurs et affaiblis pour l’avenir ; questions sur la légitimité ou la redevance du service public avec l’urgence de rappeler notre utilité sociale ; et nécessité de le faire en réalisant des économies comme jamais. Deux ans et demi plus tard, nous avons parcouru du chemin.
Et maintenant ?
Je veux poursuivre le travail entamé sur trois fronts : la qualité éditoriale, et nous avons aujourd’hui des audiences historiques pour chaque antenne, ainsi que l’excellence artistique de nos formations musicales ; la réponse aux nouveaux usages du public, avec des succès numériques qui dépassent nos espérances ; et les évolutions sociales ou d’organisation de l’entreprise. Je veux aussi que Radio France continue à s’engager sur des combats de notre époque comme l’environnement, la lutte contre la désinformation et pour la diversité culturelle et l’égalité. Ces grandes causes méritent qu’on se mouille. Ce n’est pas parce que nous sommes le service public qu’il faut être lisses ; nos antennes doivent avoir de la personnalité.
Quel est votre projet sur la diversité ?
Les intentions ne suffisent pas. Il faut parfois renverser la table. Nous annoncerons cette semaine un plan de 60 actions qui concernent à la fois ce qui s’entend à l’antenne et ce qui se passe hors antenne.
Donnez-nous quelques exemples ?
Un des enjeux est de diversifier la sociologie des médias. France Bleu, avec ses 44 antennes sur le territoire, est un formidable réservoir de talents pour nos chaînes. C’est très attendu par les Français qui nous disent qu’il faut “arrêter le parisianisme”. Nous allons aussi lancer Radio France 93, une unité de production multimédias implantée en Seine-Saint-Denis qui nous permettra d’y repérer de jeunes talents, de les former et de leur donner leur chance. Pour éviter la reproduction de profils trop similaires, on va créer une équipe d’ambassadeurs des métiers de Radio France, qui ira dans les écoles. La rupture conventionnelle collective conclue (avec 340 départs mais aussi 270 embauches) va nous permettre de faire de la diversité une réalité.
Avec de la discrimination positive ?
Désormais, dans tous nos recrutements, ce critère de diversité sera une préoccupation. […]
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