Dimanche 6 décembre à Manama, au Bahreïn, en marge de la rencontre entre les monarchies du Golfe consacrée à la résolution de la crise avec le Qatar, le prince Tourki ben Fayçal Al-Saoud, ex-puissant chef des services de renseignement saoudiens (1979-2001) et représentant de son pays à ce sommet, a mené une violente charge à l’égard d’Israël, a rapporté CNN Arabic.
Le prince a accusé l’État hébreu de servir les intérêts des anciennes puissances coloniales dans la région et d’être le principal obstacle à la paix. Dans le même sens, il a pointé la puissance de feu nucléaire que possède Tel-Aviv, alors qu’il se fait passer pour un pays vivant sous une menace existentielle de la part de voisins qui «veulent sa disparition».
Ces déclarations interviennent sur fond d’accords de paix signés entre Israël et les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan. L’ex-chef de l’état-major de l’armée israélienne et actuel ministre des Affaires étrangères, Gabi Ashkenazi, a ensuite réagi aux propos de Tourki ben Fayçal, réfutant ses accusations.
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