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Info du 16 décembre
Coronavirus EN DIRECT : L’OMS juge qu’il y a un « risque élevé » de nouvelle vague en Europe début 2021…
L’ESSENTIEL
- Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, demande dans une interview aux Françaises et Français de « tenir bon » encore « trois à six mois ».
- Au total, la France approche des 2,4 millions de cas depuis le début de la crise sanitaire. Le nombre des contaminations repart légèrement à la hausse en moyenne sur les sept derniers jours.
- Ce mercredi, l’Allemagne reconfine partiellement, au même niveau que ce que le pays avait connu au printemps. Londres referme ses bars. Les Pays-Bas aussi ont décidé d’un reconfinement.
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L’inquiétante dérive de l’Iran
Editorial. La République islamique, qui a su longtemps pratiquer une forme de retenue, est en train de se transformer en Etat voyou, avec la complicité au moins passive de ses voisins turc et irakien.
Editorial du « Monde ». Le respect des droits humains n’a jamais caractérisé la République islamique d’Iran. Mais l’enlèvement, le procès expéditif suivi de l’exécution par pendaison, samedi 12 décembre, du journaliste et opposant Rouhollah Zam est une ignominie qui marque une nouvelle étape dans l’escalade de la répression et dans la montée en puissance de l’aile la plus dure du régime, opposée à toute reprise des contacts avec les Occidentaux.
Rouhollah Zam, 41 ans, réfugié en France depuis 2012, avait joué un rôle important en relayant sur sa chaîne, Amadnews, suivie par 1,4 million d’abonnés par le biais de la messagerie cryptée Telegram, les images des manifestations antirégime de l’hiver 2017-2018. Il avait aussi révélé des affaires de corruption mettant en cause des dirigeants iraniens grâce à des informateurs haut placés.
En dépit d’avertissements des services de sécurité français qui le protégeaient, Rouhollah Zam s’était rendu en 2019 en Irak, piégé par les offres d’aide financière de prétendus opposants iraniens pour son projet de chaîne de télévision. Arrêté par les gardiens de la révolution, l’armée idéologique de Téhéran, il a été contraint à des « aveux » télévisés. En juin, le régime avait annoncé qu’il avait été reconnu coupable de l’ensemble des chefs d’accusation retenus, dont « délits contre la sécurité du pays », « espionnage » au profit de la France et insulte au « caractère sacré de l’islam ».
Barbare et inacceptable, ainsi que l’a dénoncé le ministère français des affaires étrangères, l’exécution de l’opposant montre que le régime des mollahs n’hésite plus à enlever à l’étranger ses opposants. Un autre dissident iranien exilé, Habib Chaab, réfugié en Suède, a été kidnappé et enlevé par un trafiquant de drogue travaillant pour les services secrets iraniens à Istanbul où il avait été attiré, en octobre, par une femme iranienne.
Qui est le dissident iranien Rouhollah Zam, dont l'exécution suscite un tollé mondial ?
Longtemps exilé en France où il disposait du statut de réfugié, ce journaliste s'était fait connaître via une chaîne Telegram durant la contestation de l'hiver 2017-2018 en Iran.
Une exécution "barbare", "inacceptable"... Le gouvernement iranien s'est attiré une pluie de condamnations après la pendaison le 12 décembre de l'opposant Rouhollah Zam, plusieurs gouvernements occidentaux accusant également Téhéran de l'avoir kidnappé à l'étranger afin de le juger. Avec au moins 251 exécutions en 2019, l'Iran est, après la Chine, le pays qui a le plus recours à la peine capitale, selon le dernier rapport mondial sur la peine de mort d'Amnesty International.
Rouhollah Zam est présenté comme "journaliste et dissident" par l'ONG de défense des droits humains Amnesty International. Il avait été reconnu coupable d'avoir joué un rôle actif, via une chaîne fondée en 2015 - Amadnews - sur la plateforme de messagerie cryptée Telegram, dans la contestation de l'hiver 2017-2018 en Iran.
La Turquie souhaite ouvrir « une nouvelle page » avec l’Union européenne, affirme Erdogan
Le président turc s’est entretenu par téléphone avec le président du Conseil européen. Il s’agit du premier contact à ce niveau depuis les sanctions décidées la semaine dernière contre son pays.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a fait part, dans la soirée du mardi 15 décembre, de son souhait d’ouvrir « une nouvelle page » avec l’Union européenne (UE) lors d’un entretien téléphonique avec le président du Conseil européen, Charles Michel, le premier contact à ce niveau depuis les sanctions décidées la semaine dernière contre son pays.
Dans un communiqué diffusé par la présidence turque au terme de cette conversation, Ankara a déploré que « certains font sans cesse des efforts pour provoquer des crises ». Il a appelé à « sauver » les relations entre la Turquie et l’Europe de « ce cercle vicieux ».
M. Erdogan a aussi exprimé son désir de « recommencer » à parler avec l’UE en « regardant la situation dans son ensemble » et « sur la base des intérêts mutuels ». Le pacte migratoire signé en 2015 pourrait être un point de départ pour créer un climat plus « positif », selon lui.
Sanctions de l’UE et des Etats-Unis
Les dirigeants de l’Union européenne réunis en sommet à Bruxelles avaient décidé, jeudi, de sanctionner les actions « illégales et agressives » d’Ankara en Méditerranée contre la Grèce et Chypre. Les travaux d’exploration gazière menés par la Turquie dans des zones maritimes disputées étaient depuis des mois au centre de tensions.
Des sanctions imposées par les Etats-Unis contre la Turquie, pour l’acquisition d’un système de défense aérienne russe, se sont ajoutées lundi à celles décidées par les Vingt-Sept. « Nous espérons que l’UE puisse adopter une attitude constructive et de bon sens envers la Turquie », a affirmé le président turc.
Éducation nationale : “800 signalements liés au radicalisme islamiste” depuis la mort de Samuel Paty, des professeurs vivent sous protection policière
Méditerranée : un nouveau navire humanitaire bientôt prêt pour des opérations de sauvetage, il pourra accueillir jusqu’à 1 000 migrants
Zemmour : “Le seul sujet qui mérite un référendum, c’est l’immigration ! Il faut arrêter la construction de logements sociaux. Vous aurez beau urbaniser toute la France, vous ne logerez pas toute l’Afrique”
Témoignage d’un jeune Afghan arrivant à Paris : “j’ai eu un choc en découvrant tous les Noirs qu’il y avait. Je me suis trompé, j’ai pensé, je suis arrivé en Afrique, pas en France !”
Jean-Paul Gourévitch : “Plus personne n’ose avancer que l’immigration en France est financièrement bénéfique”
La mairie de Valence (26) supprime des aides familiales pour lutter contre les violences urbaines
Italie : un juge accorde un titre de séjour humanitaire à un migrant gambien, qui a admis avoir mis le feu à son village natal, tuant plusieurs personnes
Nigeria : Boko Haram revendique l’enlèvement de centaines de lycéens (MàJ : “Chrétiens du monde, nous n’arrêterons jamais de vous tuer” menace le groupe terroriste)
Arménie, un choc des civilisations : un documentaire présenté par Michel Onfray
San Francisco : un lycée Abraham Lincoln débaptisé car l’ancien président n’était pas assez #BlackLivesMatter
Espionnage industriel chinois: ambiance de «guerre froide» ou réalité de «la domination»?
1,95 million d’identités de membres du Parti communiste chinois ont fuité. Parmi eux, nombreux sont ceux qui travaillent au sein de firmes et d’organisations occidentales. Peut-on parler d’espionnage institutionnalisé? Décryptage avec Jean-Paul Tchang, spécialiste de la Chine et l’ex-député Bernard Carayon.
La Chine est «la plus grande menace pour la démocratie et la liberté dans le monde» ,affirmait le 3 décembre John Ratcliffe, chef du renseignement américain, dans une tribune publiée par le Wall Street Journal. Les révélations sur l’infiltration massive d’adhérents du Parti communiste chinois dans de nombreuses entreprises et institutions occidentales et particulièrement britanniques confirmeraient-elles cette allégation? Un consortium de journaux réunissant le Daily Mail, De Standaard, The Australian et un éditeur suédois a révélé le 12 décembre une gigantesque fuite de 1,95 million de noms d’adhérents du Parti communiste, prélevée dans un serveur informatique de Shanghai en 2016 par un opposant chinois.
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