“Ça explose ! On a beaucoup de menaces qui visent des personnalités publiques, le Président de la République, le Premier ministre, plusieurs ministres, des députés, des enseignants”, détaille une source judiciaire.
Une collégienne de 12 ans qui diffuse à ses camarades une photo macabre de Samuel Paty, un Afghan condamné à Poitiers pour s’être félicité de la décapitation de l’enseignant : les faits d’apologie du terrorisme ou de menaces explosent depuis l’assassinat de Samuel Paty mi-octobre.
Au niveau national, près de 200 enquêtes ont été ouvertes au cours de la dernière semaine d’octobre pour apologie du terrorisme, menaces de mort, injures ou provocations à la haine en lien avec la décapitation du professeur le 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).
(…) “Ça explose ! On a beaucoup de menaces qui visent des personnalités publiques, le Président de la République, le Premier ministre, plusieurs ministres, des députés, des enseignants”, détaille une source judiciaire, qui y recense beaucoup d’allusions plus ou moins directes “à des menaces de décapitation”.
(…) “Avant, quand une personne criait ‘Allah Akbar’, on ne remontait pas forcément parce que cela dépendait du contexte. Désormais on remonte tout. Il y a une attention accrue, même face à des choses qui ne sont pas forcément caractérisées”, relate un parquet francilien, constatant des signalements quotidiens.
Sud Ouest
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