Le 13 novembre 2015, Paris était frappée par des attentats jihadistes qui ont tué 130 personnes et fait 350 blessés à l’extérieur du Stade de France, sur des terrasses de la capitale et dans la salle de spectacle du Bataclan. Retour sur les tristes événements qui ont émaillé cette nuit d’effroi.
Il y a cinq ans, la France connaissait les attentats les plus meurtriers jamais commis sur son sol, les premiers commis par des kamikazes. Le soir du 13 novembre 2015, des commandos jihadistes lancent des attaques quasi simultanées au Stade de France, à Saint-Denis, sur des terrasses et dans la salle de spectacle du Bataclan, à Paris. Ils tuent 130 personnes et en blessent 350.
(…) L’organisation État islamique revendique les attentats, les enquêteurs traquent les terroristes en fuite et leurs complices. Une figure du jihadisme francophone en Syrie, le Belge Abdelhamid Abaaoud, coordinateur présumé des attaques et assaillant des terrasses, est tué le 18 novembre dans l’assaut de la police contre un appartement à Saint-Denis, de même qu’un complice qui se fait exploser et une cousine qui leur avait trouvé cette planque.
Le seul membre des commandos encore en vie, le Franco-belge Salah Abdeslam, est arrêté quatre mois plus tard à Bruxelles. Il doit être jugé début 2021 à Paris ainsi que 19 autres suspects (logisticiens, convoyeurs et intermédiaires présumés), dont cinq – probablement morts en zone irako-syrienne – en leur absence.
“La blessure ne se refermera jamais. La blessure est toujours ouverte et d’autant plus avec les derniers attentats terroristes. À chaque attentat, cette blessure se rouvre. On a des images qui reviennent.”
Maurice Lausch, père de Marie.
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