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Le 25 septembre 2020
Attaque à la machette à proximité des anciens locaux de Charlie Hebdo (MAJ : un Pakistanais déjà connu des services de police interpellé, il reconnait les faits)
Attaque à l’arme blanche près des anciens locaux de Charlie Hebdo : ce que l’on sait
Plusieurs personnes ont été attaquées à la machette ce vendredi matin près des anciens locaux du journal satirique, théâtre d’un attentat en janvier 2015, dans le XIe arrondissement de Paris.
Alors que le procès des attentats de janvier 2015 se poursuit à la cour d'assises spécialement composée de Paris, une attaque à la machette s'est produite ce vendredi matin, rue Nicolas-Appert, près des anciens locaux de Charlie Hebdo, dans le XIe arrondissement de la capitale.
Le parquet antiterroriste, saisi du dossier, a ouvert une enquête de flagrance pour « tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle », a-t-il indiqué. Le point sur ce que l'on sait.
Deux blessés
D'après des sources concordantes, deux blessés, dont le pronostic vital ne serait plus engagé, ont été transférés à l'hôpital de la Salpêtrière et à l'Hôpital européen Georges Pompidou.
Il s'agit de deux collaborateurs du magazine de France 2 « Cash Investigation », travaillant pour la société de production Premières Lignes, ont indiqué Elise Lucet et une salariée de l'entreprise. « J'ai eu évidemment les producteurs et plusieurs salariés de Premières Lignes Télévision au téléphone […], ce qu'ils me confirment maintenant avec certitude, c'est que deux de nos collaborateurs sont blessés, un homme et une femme, qu'ils ont été blessés par un homme qui était dans la rue, donc devant les anciens locaux de Charlie Hebdo », a indiqué Elise Lucet.
« Une de nos salariés a vu cet homme courir avec une lame de boucher ou une machette après un de nos collaborateurs qui était déjà blessé et même ensanglanté », a précisé la journaliste.
Une employée de Premières Lignes a également témoigné que deux de ses collègues avaient été blessés dans cette attaque. « Deux collègues fumaient une cigarette en bas de l'immeuble, dans la rue. J'ai entendu des hurlements. Je suis allée à la fenêtre et j'ai vu un de mes collègues, taché de sang, être poursuivi par un homme avec une machette dans la rue ».
Deux interpellations
Vers 12h30, un premier suspect a été arrêté dans le secteur de Bastille, les vêtements en sang. On ignore pour l'heure s'il s'agit de l'auteur de l'attaque.
Alors que le signalement d'un potentiel second suspect avait été émis, une autre arrestation a eu lieu plus tard, près du métro Richard-Lenoir. Des vérifications quant à l'implication de ce second suspect étaient en cours vers 14 heures. Les deux ont été placés en garde à vue.
Denain (59): interpellation d’un musulman qui voulait « mourir en martyr » en commettant un attentat
Toulouse : 5 coups de couteau, dont un « à la gorge » pour avoir défendu sa fille (MàJ: 3 ans de prison pour un migrant en situation irrégulière)
Herblay (95) : harcelée par une prof et agressée par des élèves, Evaëlle, 11 ans, s’est suicidée (MàJ : une enseignante mise en examen pour harcèlement scolaire)
Une professeure de français a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction d’enseigner et obligation de soins psychologiques. «On commence à reconnaître ce que notre fille a vécu», témoignent les parents de la collégienne.
(…) En décembre, elle finit par se confier à ses parents. « Elle nous dit que dans sa classe, elle est le bouc émissaire », indique Sébastien, son père. Evaëlle dresse une liste de 14 élèves de sa classe qui la harcèlent à différents degrés. Ils apprendront plus tard qu’elle a tenté à cette époque de mettre fin à ses jours en essayant de mettre le feu à la maison. (…)
(…) Le calvaire d’Evaëlle atteint son paroxysme le mois suivant. Alors qu’elle attend le bus, le 6 février, ses harceleurs la poussent sur la chaussée juste avant l’arrivée du bus. Elle se relève, pousse son agresseur, qui réplique en lui envoyant une gifle. Une semaine plus tard, on la pousse d’un banc où elle était assise. Et quand elle se rassoit sur le banc, elle est projetée au sol deux fois de plus. Ces deux épisodes font l’objet de témoignages écrits adressés au conseiller principal d’éducation du collège, sans effet.
«J’ai vécu le pire jour de ma vie»
Avec sa professeure de français, la situation s’aggrave également. Celle-ci décide de consacrer par deux fois une séance de « vie de classe » à Evaëlle. « Le thème, c’était : pourquoi Evaëlle se sent exclue et harcelée par la classe. Les élèves pouvaient poser toutes questions à Evaëlle et elle devait répondre », raconte Marie. La collégienne s’exécute, elle fait face aux ricanements de ses camarades, fond en larmes. « A un moment, elle ne peut plus répondre et la prof lui dit : Arrête de pleurer et réponds aux questions », ajoute-t-elle. « Elle s’est retrouvée comme si elle était devant un tribunal. Dans ce contexte, on lui dit : C’est toi le problème, pas les autres », souligne Sébastien.
Viktor Orbán : “À moins d’ignorer les lois des mathématiques, il n’est pas difficile de voir la réalité du remplacement de population”
Dans un article publié en Hongrie, Viktor Orban ne mâche pas ses mots : « Selon les libéraux loufoques, il n’y a aucune raison de craindre une immigration de masse, ni même un flot d’immigration. Et il n’y a aucune raison de le craindre même si les traditions nationales et religieuses des invités indésirables sont radicalement différentes des nôtres – voire opposées aux nôtres ».
Le chef d’Etat hongrois ne cache pas d’ailleurs qui il vise délibérément. « On nous dit que le terrorisme, la criminalité, l’antisémitisme et l’émergence de sociétés parallèles ne sont que des irrégularités temporaires, ou peut-être les affres de la naissance d’un nouveau monde radieux sur le point de voir le jour. Mais le camp démocrate conservateur chrétien rejette une telle expérience imprévisible sur les sociétés et les individus », tonne-t-il, jugeant que les tensions entre cultures et la violence qu’elles peuvent générer sont « inacceptables ».
Avant de conclure : « À moins d’ignorer les lois des mathématiques, il n’est pas difficile de voir la réalité d’un remplacement de la population sûr, lent, mais qui s’accélère »
Nouveau pacte migratoire de la Commission européenne, le triomphe de «l’Europe à la carte»
En présentant son nouveau «pacte migratoire», Bruxelles essaye de résoudre une bonne fois pour toutes l’épineux problème de la crise migratoire. Joint par Sputnik, Pierre Henry, ancien délégué général de France terre d’asile, juge pourtant que l’UE est loin d’y parvenir avec cette réforme.
La Sardaigne a accueilli les 125 réfugiés sauvés en mer par le bateau «Alan Kurdi» de l’ONG allemande Sea-Eye. Où iront-ils une fois sur le sol européen? C’est le type de question auquel tente de répondre le nouveau «pacte migratoire» que la Commission européenne a présenté le 23 septembre.
À peine cette proposition a-t-elle été mise sur la place publique qu’elle est déjà critiquée de toute part. Pour Viktor Orban, elle est le fait de «libéraux loufoques» croyant qu’il n’y a «aucune raison de craindre une immigration de masse, ni même un flot d'immigration.» De l’autre côté de l’échiquier politique, l’eurodéputée insoumise Manon Aubry dénonce une volonté de la Commission de «passer de l’Europe forteresse à l’Europe bunker.»
Zemmour condamné à 10.000 € d’amende pour “provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence en raison d’une religion”
Suède : Alexander, 20 ans, tué pour sa veste Canada Goose. “Je l’ai attaché comme un Juif et j’ai abattu le cochon”
L'Imam François va lancer un appel à la fraternité avec les réfugiés
Migrants : l’Alan Kurdi qui voulait rallier Marseille a finalement accosté dans un port italien (MàJ)
La Corée du Nord présente ses excuses après avoir abattu un Sud-Coréen
La Corée du Nord a présenté ses excuses après avoir abattu un Sud-Coréen. Selon l’agence de presse Yonhap, Kim Jong-un a qualifié cet événement d'«affaire honteuse». Cet homme est le premier citoyen sud-coréen a être tué par l'armée nord-coréenne depuis dix ans.
Louisville (É-U) : l’annonce qu’aucun policier ne sera poursuivi pour le décès de Breonna Taylor relance les manifestations, deux agents blessés par balles
Les responsables du département de police de Louisville ont identifié l’homme en garde à vue qui selon eux a tiré et blessé deux policiers mercredi soir au milieu de manifestations à travers la ville.
Johnson est accusé d’avoir tiré sur deux officiers du LMPD vers 20h30 mercredi soir, alors que les manifestations se poursuivaient dans la ville à la suite de l’annonce selon laquelle un seul des trois officiers qui ont tiré avec leurs armes la nuit où Breonna Taylor a été tuée ferait face à des accusations.
Johnson se trouvait dans la foule des manifestants qui avaient mis le feu et ne se dispersaient pas malgré les avertissements. Il est accusé d’avoir «intentionnellement utilisé une arme de poing pour tirer plusieurs balles sur des agents. Deux officiers de LMPD ont été touchés par les balles, causant de graves blessures physiques » […]
Brett Hankison, l’un des trois policiers ayant fait feu dans l’appartement de l’Afro-Américaine, est poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui, mais uniquement parce que des balles ont fini leur parcours chez d’autres habitants de la résidence.
Des manifestants en colère sont descendus mercredi 23 septembre dans les rues de plusieurs grandes villes américaines pour dénoncer un traitement judiciaire selon eux bien trop clément […]
“Le grand jury n’a pas conclu que Hankison avait tiré sans motif dans l’appartement de Taylor la nuit de sa mort ou que l’un des officiers était pénalement responsable de sa mort”, selon le Louisville Courier Journal.
Le procureur général Daniel Cameron a tenu un point de presse à la suite de l’annonce du grand jury, disant aux Kentuckiens qu’il comprenait la douleur de la communauté, mais que “le droit pénal n’est pas censé répondre à tous les chagrins et à toutes les douleurs”.
Les autres agents impliqués – le sergent Jonathan Mattingly et le détective Myles Cosgrove – n’ont pas fait l’objet d’accusations.
À plusieurs reprises, Cameron a répété que son enquête et le grand jury avaient conclu que Cosgrove et Mattingly avaient raison d’ouvrir le feu, car Walker avait tiré avec son arme. Le grand jury a déterminé que Hankison était le seul à devoir faire face à des accusations. […]
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